jeudi 1 décembre 2016

Liberté d'information à géométrie variable.

Ce texte est un texte écrit par un lecteur du Figaro réagissant sur l'interdiction à venir des sites "dans le viseur du gouvernement" , très pertinent, je n'en enlève ni ne rajoute un mot.

Le cardinal André Vingt-Trois, archevêque de Paris, a posé une question ayant le mérite de la clarté :
 « Quelle est l’obsession qui pousse le gouvernement à choisir le point précis de l’avortement comme point d’intervention plutôt que les sites de radicalisation terroriste, ça, je ne sais pas. » 
Le constat est aussi factuel que glaçant, et renforcé par une remarque de Jean-Frédéric Poisson, député et rapporteur d’une étude sur les moyens de l’Etat islamique, qui affirmait sur le plateau de BFM TV, en face de Laurence Rossignol : « Lorsque j’ai demandé l’interdiction des sites djihadistes, on m’a répondu qu’il était impossible de les bloquer en raison de la liberté de l’information. » 

Au moins les choses sont claires : on peut donc islamiser tranquillement, mais s’opposer efficacement à l’avortement, certainement pas.
Un tel entêtement – sans réaction majeure de l’opposition politique – relève évidemment d’un acharnement qui flirte dangereusement avec le totalitarisme.
En effet : après avoir fait de l’avortement un « droit fondamental », supprimé la notion de détresse puis le délai de réflexion obligatoire avant un tel acte, le gouvernement s’attaque cette fois-ci à ses opposants, ceux qui continuent – sur internet – à dire la réalité de l’avortement, à prévenir des conséquences psychologiques qu’il peut engendrer et à proposer des alternatives.


Verdad 007

Le Figaro

                                                 
                                                   SOS IVG


4 commentaires:

H. a dit…

Bonsoir,

Si ça peut vous rassurer, celui qui arrivera à caractériser ce délit devant un tribunal n'est pas encore né. Il est difficile de prouver que la vérité de l'avortement est fausse. J'ose simplement espérer que la prochaine majorité reviendra sur ce texte inique qui ne grandit pas la réputation de ce qui n'est plus qu'une chambre d'enregistrement.

Bonne soirée

margo a dit…

Maman adoptive de quatre enfants et bénévole au sein d'un OAA (organisme agréé pour l'adoption) je remercie du fond du coeur toutes les mères biologiques de mes enfants de les avoir laissés vivre.
Cela se passait à l'étranger mais ici aussi des mères font le choix ultime d'accoucher sous X pour laisser vivre le petit qu'elles ne peuvent garder.
Encore la semaine dernière j'ai reçu un appel d'un couple sous le coup de l'émotion qui me disait se voir confier un bébé par l'ASE. Le petit garçon les attend dans une pouponnière de notre département et dans quelques jours leur rencontre va avoir lieu, il aura trois mois.
Ceci n'a été possible que parce qu'une jeune femme a courageusement décidé de mener à bien sa grossesse en dépit du peu d'espoir qu'elle avait d'une vie meilleure pour elle.
Il lui aurait été bien plus facile, sans doute, de se "débarrasser" de son fardeau avant qu'il ne soit visible, coupant court ainsi à toute question embarrassante.
Chaque année, en France, 600 bébés naissent sous "X" et sont adoptés.

Ladywaterloo a dit…

Merci pour vos témoignages, si émouvants car ils parlent de vie, de mort aussi, et si effectivement j'estime la loi Veil vraiment nécessaire, on ne pouvait accepter que chaque année 40 000 femmes meurent de suites d'avortements, j'estime vraiment que son application n'est pas à la hauteur, pas d'aide aux femmes enceintes, pas assez d'éducation à la contraception, ni à la réalité des IVG.


Moi président? Je remettrais les IVG payantes (sauf pour les femmes sans revenus ou presque) et je jumellerai les IVG à des RV de contraception, RV de contraception obligatoire avant IVG, il est inacceptable qu'on tue ces minuscules bb, sans imposer à ces "mères" (?) une contraception sans faille. Et j'expliquerais aussi le don des accouchements sous X.

Pourquoi on tresse tant de guirlandes aux nanas qui moyen en finances vendent des bébés, achetés sur catalogue, et on n'aide t'on pas les femmes enceintes à "donner" leurs bébés, alors que ces bébés seront adoptés et feront le bonheur, enfin sauveront tant de gens, femmes en mal d'enfant, couples meurtris par la stérilité?

Je suppose que le business de bébés vendus est si profitable que les bébés donnés, sont simplement pas interessants.

Le chêne vert a dit…

Plutôt que d'imposer, que ce soit d'un côté ou de l'autre, il vaudrait mieux informer. Une campagne serait la bienvenue en montrant les différentes possibilités. Je garde l'enfant, j'accouche sous X, j'avorte mais j'en connais les conséquences.
Ceci dit parfois il y a des cas particuliers (mères de 13 ou 14 ans, femmes violées, enfants suspectés de malformations graves, accouchements à risques pour la mère...) qui méritent vraiment une interruption de grossesse.