mercredi 30 septembre 2009

L'aristocratie méprisante des artistes


Roman Polanski est un violeur, c’est un fait avéré, il a plaidé coupable, violeur d’une gamine de 13 ans  dont il a abusé après lui avoir fait boire de l’alcool et consommer de la drogue.  Il a fui les US  avant toute condamnation. Il était passible de  prison. Il reste passible de prison.




                                        photo David Hamilton



Cette jeune fille avait  été indemnisée et a retiré sa plainte ce qui est courant aux Etats-Unis. Elle ne souhaite pas voir Polanski jugé, elle a à présent une quarantaine d’année et pas envie que cette page noire de sa vie soit de nouveau étalée dans les médias, devant ses enfants.


La communauté des artistes, et au passage des médias et politiques se mobilisent pour  « sauver Polanski ». La justice  devrait s’effacer, les artistes hurlent au scandale, méprisant les règles de droit internationaux qui régissent les pays. Polanski est génial, il a le droit de violer des gosses de 13 ans sans jamais régler l’addition.


Cette même communauté des artistes souhaitent voir la justice poursuivre et condamner toute personne, « piratant » leurs « œuvres ».


Cela ne vous dit rien, droit de cuissage et impôts excessifs? L’aristocratie moyenâgeuse, au dessus de toutes les lois, la voici ! » La  grande famille des artistes »  le pouvoir l’écoute et cherche  à lui plaire.


Nul n’est au dessus des lois, j’espère que nos amis suisses  sachant garder raison, et ayant horreur de l’ingérence des voisins gaulois  sauront cette fois ci encore résister à « l’envahisseur ».Faites ce que je vous dis, petits suisses !

on peut aussi signer une pétition, contre l'immunité réclamée pour Polanski:

http://www.lapetition.be/list_signs.php?petid=5087&page=2#signs
 





mardi 29 septembre 2009

Et alors, ta belle mère?




Je sais que nombre d’entre vous se posent la question « et alors, ta belle mère ? »


Pour tous ceux qui ne connaissent le contexte je vais en quelques lignes esquisser un  portrait de famille.


J’ai rencontré Lhom sous d’autres cieux, bien loin de la mère patrie. Aucune idée de qui était sa famille, quelles  étaient ses valeurs, ses mœurs… L’histoire aurait peut être été autre sinon, à  l’impossible nul n’est tenu.
 Ma belle famille serait une famille au label « reflet de France ». Ancrée dans une province sage et discrète. Intemporelle dirai-je, simplement, intemporelle, avec les nombreuses qualités que cela comporte, et le reste.
 Mes beaux parents furent effarés en découvrant l’oiseau  que leur fils adoré ramenait en guise de souvenir de voyage. Elevée par monts et par vaux, n’ayant aucunement ni assimilé leurs style de vie, ni même la moindre envie de le faire. Biches et grands cerfs ne me reconnurent jamais comme une des leurs.


Les jeunes biches de la famille savaient : cuisiner, broder, coudre et tricoter, adoraient repasser et ne négligeaient jamais de recoudre un bouton décousu. Moi, pas. Les jeunes biches voyaient leurs cerfs partir le martin à l’aube trimer toute la journée et revenir le soir épuisés ;  lavage, ménage et petits ouvrages occupaient leurs journées. Moi pas.   









 Les jeunes biches en vacances, laissaient les cerfs jouer au tennis tous les matins à 10h, pendant qu’elles se livraient aux travaux ménagers. Moi, pas. A midi, préparant sagement le déjeuner alors que leurs hommes prenaient l’apéro, je faisais désordre en  me servant un  apéro à la cuisine ! Après le café, on emmenait les enfants à la plage en regardant nos hommes faire de la voile au loin. Les repas familiaux, rythmaient les journées,  jeunes biches et grands cerfs devisaient calmement et intelligemment.
 Je m’ennuyais, frustrée et furieuse,  je me sentais morte, une coquille vide, ensevelie dans un tombeau. Rendez-moi, mes cocotiers. Laissez moi vivre, rire et mourir comme je le veux.   Parfois les greffes prennent mal, incompatibilité.  Au fil du temps, la greffe  prit plus ou moins bien, avec des heurts et du bonheur.
 Ma belle mère est à présent très âgée,  malade et luttant avec courage contre son corps qui la lâche. Elle garde cependant au fond d’elle le regret d’une bru comme elle l’aurait aimé, je ne puis lui en vouloir, je sais ne pas correspondre du tout  à ce qu’elle attendait.
  Elle voulait le mieux pour son grand fils, une femme qui ressemblât à ses filles ou aux filles de ses amies. Aujourd’hui encore je l’agace de marcher pieds nus, ongles peinturlurés en rouge et claquettes abandonnées dans l’entrée,  je l’agace encore par mille petites choses, car je suis moi et qu’elle est elle. 


Ni l’une ni l’autre n’avons déposé vraiment les armes. Je sais que si je les déposais à présent, elle penserait que je la  crois  défaite,  sur son lit de mort. On ne tape pas sur les blessés. On leur donne du champagne !







lundi 28 septembre 2009

Cillit Bang


La petite Monica qui vit en moi  est en pleine forme. J’adore avoir une maison nickel, et j’ai  une passion immodérée pour tous les produits ménagers qui font le boulot à ma place. D’accord la « madame conscience de la planète » a essayé de faire taire Monica. Mais voilà Monica est là depuis trop longtemps, la faire taire… Relève de mission impossible. Madame conscience-de-la-planète a perdu. Cette bataille.


Mon meilleur souvenir de produits ménager est un produit pour nettoyer les wa-wa (toilettes, pour les ignares !) Un truc, vous mettiez un sachet dans la cuvette, une mousse immaculée, brillante, parfumée montait peu à peu, avec un génial petit crépitement pétillant, la mousse envahissait toute la cuvette. Joie. Attente. Tirer la chasse. Déception, mes toilettes furent certes nickel, mais elles étaient nickel, avant ! Enfin l’expérience était très cool.


La pub, Cillit Bang me nargue depuis trop de temps, malgré mes bonnes résolutions, je craque.  Le sol de ma cuisine est encrassé, et malgré mes séances éreintantes  de décapage, le résultat pas top.


Ce matin, j’ai étalé à la serpillère, lavette, conchita. Comme vous voulez, du Cillit Bang mouillé d’eau. J’ai pas frotté, du tout. Je n’ai pas exactement suivi la notice. Vite et bien, très vite et très bien, de préférence. J’ai attendu, cinq minutes, puis ai du rincer


Là, il y a quelque chose qui cloche, j’ai du rincer au moins dix fois, me serai je tromper dans la dose ?
Là, il y a quelque chose qui cloche encore, j’ai du jeter mes gants en caoutchouc et éponges .Ben, j’ai fait les plans de travail, tant qu’à faire, vous savez le coup du lundi matin, faire en 20 mn un truc qui vous  tient l’estime en vous-même côté femme d’intérieur au top durant la semaine, ce truc là,  c’était ce matin.


Si je veux garder une surface sur l’ossature de mes plans de travail, je ne crois pas qu’il soit judicieux de renouveler l’expérience trop souvent.


vendredi 25 septembre 2009

Tribus modernes : les survivalistes et écologistes

Il y a en chacun de nous un écolo qui sommeille (ou pas) cela nous en prenons conscience de jour en jour, il y a également en chacun de nous un survivaliste qui ne demande qu’à naître.


Un écolo est de toute façon un survivaliste car il a compris que le pouvoir de nuisance de notre société porte en lui sa mort.


Un survivaliste est quelqu’un qui sait que « l’effet papillon » si joliment chanté par Bénabar n’est pas un effet de l’esprit. Deux grandes révolutions dans le monde de nos insectes familiers risquent de remettre en cause tant de choses dans notre société. La disparition de nos petites coccinelles rouges dont les larves sont goulument mangées par la méchante coccinelle asiatique, jaune et noire, importée par les écolos pour mettre fin à l’abus des insecticides. J’avoue avoir couvé amoureusement ces carnassières, hélas, je ne savais pas, ils ne savaient pas. Dans mes montagnes je vois de moins en moins de coccinelles rouges, mais j’aperçois de belles petites jaunes. La disparition des abeilles me laissait assez indifférente je n’aime pas le miel, mais lorsque je compris que la grande majorité des pollinisations sont effectuées par ces petites ouvrières, je compris, ma grossière erreur. Les locations de ruches sont devenues des pratiques nécessaires et courantes.


Il y a autant de sortes de survivalistes que de style de vie. Survivaliste doux, 35%des nouveaux potagers et vergers sont mis en place par des cadres supérieurs. La volonté de compenser un mode de vie stressant justifie en partie cet engouement, la pratique tuante des labours ne s’explique cependant que par le rassurement que procure la vue de son jardin. Ces survivalistes sont écolos, ils recherchent graines de panais, commandent des tubercules de topinambours et s’échangent des trucs sous le manteau, genre boutures de chou d’Aubenton. La panoplie du parfait écolo-bobo –survivaliste est très étendue, cela va du poêle à bois aux toilettes sèches, pour les vrais, les purs et durs !


A l’autre bout de l’échelle, il y a les survivalistes, non écolo, plus guerrier, partisans de projets tels Olduvaï, ils se préparent à tout : survivre dans les bois, survie urbaine, transforment s’ils le peuvent leurs maisons en blockhaus, parfois même rêvent de s’armer. Leur certitude est, cela va péter. Comment ? Il ya tellement de risques potentiels……


La complexification de notre société la fragilise, c’est certain ; le bug de l’an 2000 n’a pas eu lieu, mais la conscience individuelle analysée par le WebBot le confirme, nous ne maitrisons pas tout et n’aimons pas cela. Plus on essaie de maitriser plus cela nous échappe.







Vous n’avez pas compris en quoi la disparition de nos coccinelles rouges remet en cause notre monde, je ne sais pas, si ce n’est que même les écolos peuvent se tromper !


Cette nouvelle est extraordinaire, le pire n’est pas sur.

jeudi 24 septembre 2009

Match en cours : Iznogoud-Néron

Il  était  une fois, un calife qui avait deux dauphins prétendant à sa succession. 
Le premier que nous nommerons Néron  était fort soucieux de son apparence, chevelure argent,  peau brulée  aux UV; ravageant d’orange sa gueule de pâtre grec. Néron  cultivait un look de superbe vieux poète, il aimait taquiner la muse et se plaisait à croire que son verbiage à son ramage égalait son plumage, ou l’inverse, je ne sais pas trop. Tel le renard, attendant que le corbeau lâche sa proie.…  Il y a quelques années la  sage épouse du vieux calife l’avait nommé Néron. Il aurait tué père et mère, disait-elle pour prendre la place de son époux.
Le second, petit agité, multipliait les pitreries, imitant on ne sait pourquoi, Louis de Funes  dans sa superbe, sautant, tressaillant. Lançant un « t’as gueule pauv’con » à celui qui l’outrageait. Iznogoud avait la préférence  de la reine mère pourtant susceptible teigneux, il pouvait changer d’avis comme une girouette, esquivant d’une pirouette les difficultés. Iznogoud  n'hésite cependant pas à en appeler à la justice républicaine, ainsi que tout un chacun. « Moi, le chef, mais moi, avoir droit comme tout le monde au droit napoléonien. » Certains le comparaient d’ailleurs à Napoléon, je ne sais ce qu’en penserait Napoléon, mais ne l’aurait il pas  traité de bouffon ?
Le vieux calife, ne disait rien, j’imagine qu’il rigolait de les voir ainsi s’entre déchirer. « Le peuple tranchera, après moi, le déluge ». Aucun de ses deux dauphins ne semblait vraiment avoir sa préférence.    
 
D’escarmouche en escarmouche, Néron crut porter l’estocade dans une histoire en eaux troubles qui par un pied de nez de la vie portait comme nom « eaux limpides ». Clear stream. Sombre histoire de fichier trafiqué. La justice avec sa célérité habituelle mit 4 ans à instruire l’affaire. Et maintenant que s’ouvre le procès appelle des témoins qui jureront tous de dire la vérité. Pauvre justice ne sait elle pas que la vérité est multiple, question de point de vue, d’angle de vision. Seront appelés à témoigner des corbeaux mentant comme des arracheurs de dents,  très probablement, et un ancien chef de la sécurité , ancien commandant de la DST dont le métier fut de tout savoir et de ne rien dire. Savait-il tout ?  Dira-t il tout ?
Le procès ne fait que commencer, mais il serait bien surprenant que la vérité éclate, et la politique n'en sortira pas  grandie. Le jugement sera un Salomon de plus,  ne fâchant aucune des deux parties. La prudence est mère de la sureté. Et les deux ont les bras longs.
A moins que, coup de théâtre,  le ciel ne se déchire d’un  coup de Trafalgar qui emportera dans la tourmente et condamnera au Shéol l’un des protagonistes.

mercredi 23 septembre 2009

Histoire de confiture


Parfois je faiblis, mon indignité n’est plus indigne, ma conscience judéo-chrétienne reprend le dessus ! Dimanche soir, ma jeune voisine m’a donné au moins 30kg de pêches de vignes (bio) pour faire de la confiture

Je n’aime pas la confiture et je déteste en faire, je gagnerai haut la main toutes les médailles des confitures les plus pourries du canton voire même du département, soyons raisonnable de la région peut être pas, quand même. On devine, en la goutant,  qu’il y a eu, à la base, des fruits, parfois non identifiables, et du sucre…

Mes confitures arrivent à  être : liquides, brûlées en partie, avec de gros morceaux. Je viens d’investir dans un gros moulin à légumes, hyper cher, Tupperware, pour résoudre  le gros problème d’hypothétiques futures confitures de mûres (le coup du tamis, non merci).

Depuis hier je me suis attelée à la tâche, et je viens de terminer les dernières compotes que je mettrai au congélateur. Hier soir j’ai réussi à faire de la confiture, liquide, naturellement, sans gros morceaux (merci le Mixer, jamais cité dans aucune recette) pas brûlée,et divine surprise, la marmite n’avait pas débordée

L’expérience il n’y a que ça de vrai ! J’ai calculé le temps approximatif ou lhom viendrait dans la cuisine, me suis arrangée pour que la mixture arriva à  ébullition à ce moment là, me suis tirée avec un :

« J’ai un truc à faire, sur internet, ce ne sera pas long, je reviens tout de suite »

Lhom me connait, il est resté et s’est coltiné la surveillance de la confiture, normalement c’est lui qui nettoie plaque de cuisson, marmite… une fois que tout a débordé, chez lui aussi l’expérience a fait son travail.

Satisfaction du devoir accompli, je ne deviens pas Bree, quand même ce midi : pâtes, lhom adore cela, moi aussi

Elle est pas belle la vie ?

mardi 22 septembre 2009

Le meilleur coup de pub de la rentrée




VGE exulte de joie, jubile, je l’imagine chantant à tue tête sous sa douche, lançant des blagues vaseuses à table devant sa femme, excédée, devenant encore plus imbuvable mais HEUREUX.

Son livre bénéficie de pubs aussi amusantes qu’inattendues. Gageons que ce livre qui aurait été orphelin au milieu des 671 livres de la rentrée va faire un joli carton.

Le président et la princesse, toutes les braves gens se demandent : Et si c’était vrai ?

Et si VGE avait eu une liaison passionnée ou au moins une vraie histoire d’amour avec Lady Di….


10 Mai 1981/29Juillet 1981. Cassé.

Je suis vraiment surprise
de constater que  pas grand monde ne rapproche ces deux seules dates. Mai 1981 élection de Mitterrand, Juillet 1981 mariage de Lady Di. VGE s’est retiré quelques temps avant de recommencer une vie publique, puis une vie internationale publique.

Giscard a laissé son trône vide :








Alors son livre ? Probablement un joli roman, d’un ancien président, VGE écrit très bien, ce roman lui permet de décrire des ors qui lui sont familiers, en rendant sa pleine mesure aux arcanes des gouvernements de ces deux pays. L’hommage rendu à la mémoire de cette princesse disparue est un super bonus. 


Bravo Monsieur le président ! et bon courage à vot’dam !





mais, dites moi, les journalistes ne feraient pas vraiment leur travail, surprise, surprise,surprise.....


lundi 21 septembre 2009

Lundi de septembre



Difficile  journée, pire un lundi de  septembre, mon enfance est toujours là, septembre est trop loin de juin.  Il pleut, maussade journée…

Afin de ne pas sombrer dans un pessimisme horrible de début de semaine, de début d’année  je vais noter tout ce qui est bien dans ce lundi de septembre.

C’est sur, c’est pas le programme télé de la soirée qui va nous maintenir de bonne humeur, une série française «  genre divertissement » sur la une, une américaine « genre policier » sur la deux, je sens deux monuments d’originalités, la une table sur une moyenne d’âge de 75ans, la deux de  65. Les télés adorent avoir affaire à des personnes souffrant d’Azheimer, toujours contentes de regarder sempiternellement les mêmes choses. Il manque quand même une chaîne  westerns, les vieux mecs adorent les westerns, et de plus ne savent jamais « Hum, celui là, je ne sais plus si je le connais… »

Je suis injuste, il y a un docu sur  la trois, genre, sauvez en pratiquant le bouche-à-bouche le labrador  obèse de votre belle mère qui se noie. Ou, au choix, sauvez votre belle-mère !

Depuis très longtemps je plains  de tout mon cœur les malades et handicapés qui  n’ont  bien souvent d’autres distractions que de regarder la télé.

Positive attitude, je peux faire plein de choses, même si je ne fais rien. Là, par exemple je pourrais faire de la gym, je n’en ferai rien. La seule possibilité me suffit. La liste des possibilités  est vaste cela va de tâches franchement désagréables,  à d’autres qui présentant un minimum d’efforts et de temps  soulagent ma conscience d’un grand coup de vent.

Le genre de tâches à accomplir un lundi justement. Classer les papiers qui s’accumulent depuis la rentrée, 20mn d’efforts, certes, mais quelle joie, une fois terminé. Trier les vêtements,  jeter les vieux débardeurs déformés de l’été, ranger définitivement  maillots et claquettes.  Compter une demi-heure par placard. Mais si on arrive faire cela un lundi, que l’on travaille ou non, on peut presque rouler en roue libre le reste de la semaine. L’esprit  serein, et même justifier l’absence de dîner….
De toute façon, le lundi c’est ravioli !

vendredi 18 septembre 2009

Mes imprimantes et moi



Il y a dix ans, j’ai acheté, seule, à Carrefour, un ordinateur, le premier, lhom était contre mais pas là, absent, donc moi, libre. Je souhaitais acheter un ordi, pour moi, par pour mes jeunes ; je l’ai choisi seule. Joli, normal, je n’y connaissais strictement rien, et puisque nous devions apprendre à cohabiter ensemble, au moins que cela fut visuellement agréable.

Toute la famille fut très inquiète de mon initiative, mais grâce à ma sagacité intuitive, j’avais pris un ordi, assez cher, d’une marque connue. Chance, c’était un bon modèle, bon rapport qualité/prix.

Monsieur gendre premier dit toujours que j’ai acheté mon ordinateur comme un pack de lait, mais d'une manière bien plus irréfléchie, je sais ce qu'est un pack de lait, je ne savais même pas ce qu'était un PC domestique. Il a raison, j’avais essayé de me documenter, mais toutes les explications me paraissant hermétiques je décidai vite que soit je plongeai, soit je renonçai. J’ai plongé.

J’ai dû planter mon ordinateur une bonne dizaine de fois, au début les enfants, puis un voisin vinrent le réinstaller, puis j’ai appris à le faire seule. L'immense avantage d’avoir acheté mon ordinateur perso est que l’obligation pour moi était d’apprendre à m’en servir sans avoir à rendre compte de mes erreurs à personne. Quitte à le démolir définitivement.

Au début je cliquais plus vite que mon ombre, mon ordi me parlait anglais, pas « my tailor is rich », nous ne nous comprenions pas, d’avertissement en avertissement alors que j’ignorais ses injonctions, il me menaçait de perdre ses données. Ces menaces arrivaient vite à des extrémités inouïes, utilisez la touche F1 puis « Echap »… cadran noir, bloqué, j’allume, j’éteins, je débranche, je rebranche…

Cet apprentissage quoique acrobatique ne me découragea pas, je ne plante presque plus jamais d’ordi.

Je suis toujours heureuse encore lorsque j’entends les bruits bizarres que font les connections à petit débit, je me souviens comme mon cœur battait en attendant d’être enfin libre d’explorer le monde, grâce à internet.

Peu à peu l’apprivoisement fut fait. L’ ordi et moi sommes devenus inséparables.

Mais ces relations idylliques ne vont pas jusqu’aux périphériques. Mes imprimantes … et celles que j’utilise restent toujours des mystères pour moi, j’ai compris quelques principes, ne pas cliquer sur imprimer parce que rien ne bouge tout de suite, une fois suffit, , avoir 20 fois les horaires des tgv est plus prudent que de ne pas les avoir, mais en toute chose mesure est bonne.

J’arrive même à annuler les documents (47) qui restent en souffrance… Même lorsque le logo de l’imprimante est caché, en bas à droite, je sais cliquer sur la petite flèche. Cool. En revanche j’ai toujours quelques soucis pour recharger les cartouches d’encre, sans m’en mettre partout ni surtout susciter l’ire de la machine.

Arrivée à ce point de ma chronique, je suis dans l’obligation de vous dire que je ne souhaitais pas du tout faire ces confessions, seule la pression, que dis je la menace de délation d’un des membre de mon entourage proche, à qui j’ai failli la semaine dernière bousiller « SON » imprimante , m’oblige à relater les faits. Bénins les faits, petite chérie ne le voit pas ainsi.

C’est tout simple, j’avais vraiment besoin d’imprimer des trucs, tout se passait très bien sauf, que nul papier ne sortit de son imprimante, Bien que j’attendais très longtemps, je trouvais d’ailleurs cet engin de fort mauvaise composition, mais l’ignorais, et refis la manœuvre x fois…..

Résultat des courses ; pleins de papiers bloqués dans la machine, de l’encre partout, vraiment partout, et ruban souillé, voire fichu... Et petite chérie fumasse.

« Mais enfin Mman t’as pas vu que le capot était fermé, par où voulais tu qu’il sorte le papier ? »

J’avais pas vu, puis il y avait une petite fente quand même, et surtout je m’encombre guère avec ces contingences techniques.

Ca y est j’ai fait ma punition, je peux sortir maintenant ?

J’ai oublié la morale ? Ok, ne me prêtez jamais d’imprimante, ni d’ordi, ni d’ailleurs aucune machine à moteur, ou pas, rien de technique, enfin rien de fragile. C’est plus prudent.

jeudi 17 septembre 2009

De la Jungle






Aujourd’hui, je voulais vous parler d’un évènement qui a eu lieu en janvier 1943, durant la rafle de Marseille. Cette rafle est la plus importante après celle du Vel d’hiv, elle mobilisa des milliers de personnes dont la police française sous le commandement de Bousquet.


Des barrages filtrants furent installés, et 40 000 personnes contrôlées. 800 juifs, arrêtés, déportés à Sobibor (Pologne) aucun n’est revenu.


A l’époque, on ne parlait pas de devoir de désobéissance civique, mais durant cette rafle, un homme, un juste, un prêtre, après avoir donné son cours de catéchisme comme de si de rien n’était, accompagné de quelques religieuses, sortit de son église avec son troupeau d’une centaine d’enfants.


Ce prêtre ouvrit un passage au milieu d’une foule acculée, gardée par des gendarmes encadrés par des nazis. Ici ou là, il tira par la manche des enfants, de petits qu’il savait juifs, beaucoup de mères pressèrent leurs enfants de partir avec ce prêtre, d’autres refusèrent, il ne pouvait s’arrêter et convaincre.


Des enfants pleuraient, des cris fusaient de la foule, le cordon pour contenir la foule cédait. Y a-t-il eu des policiers français qui ont aidé, probablement ; ils se sont tus. La confusion était terrible. Les religieuses imitèrent très vite le prêtre. Une cinquantaine d’enfants furent sauvés ainsi, le plus jeune avait quatre ans. Ces enfants furent confiés par la suite à des familles et mis à l’abri.


N’y voyez pas un copié-collé avec les temps présents. Les choses ne sont pas les mêmes. Mais se souvenir des belles choses permet d’espérer en l’homme. Et ne pas oublier les horreurs ni même les erreurs, de les éviter : Camp d’Argeles sur mer, camp des Milles, camp de Rivesaltes…


Y a-t-il une autre solution aujourd’hui, en France, je ne sais pas. Mais vider « la jungle » est-ce une solution ? Je ne crois pas. Je sais que ce billet va m’attirer les foudres de certains de mes proches :


« Il est facile de critiquer, mais toi tu ferais quoi ? »


Je n’ai aucune solution, mais il est urgent de réfléchir, ensemble. Arrêter les filières, punir les passeurs, démolir les mafias ? Le catalogue des vœux pieux est long.


Si Maman lisait ce billet, elle me dirait :


« Voyons Penelope, tu ne peux pas penser à autre chose ? De plus agréable, Le menu de Noël par exemple, ou bien à ce que tu vas planter dans ton jardin...»


Là, aujourd’hui, je pouvais pas, mais promis demain, j’essaierai.



mercredi 16 septembre 2009

Apu dopi? Hadopi!

Ainsi donc la loi passe et repasse, une certaine lassitude s’empare de tous, c’est comme le bac ou le permis au bout de 4 ou 5 fois on l’a, mais pour en faire quoi après ?

Loi liberticide, anti-jeune. Les majors protègent la poule aux œufs d’or, pourtant si les cd et dvd étaient moins chers, il y aurait plus d’achats chez les dieux FNAC et VIRGIN

Pirater c’est vilain.

Ah bon ? J’ai toujours piraté, bricolant dans ma chambre avec des 45 tours prêtés par des amis, un magnétophone, un électrophone et une radio. Parfois, lors d’une émission radio que l’on savait devoir être géniaaaale, c'est-à-dire comportant tous nos tubes, j’enregistrais froidement toute l’émission. Seuls les anté-1950 , antédiluviens, ne disposant pas du matériel nécessaire n’ont jamais eu accès à la musique facile, et donc n’ont jamais écouté et diffusé des œuvres ne leur appartenant pas. L’âge de la majorité de nos députés peut être.

Plus tard avec nos magnétoscopes pirater devint d’une telle banalité que même les grands-mères, les vraies, s’y mettaient, tout le monde achetait des magnétoscopes doubles pour pouvoir copier disait on, pas pirater !

Nous sommes tous pirates, et nous devrions devenir des vigiles domestiques?

Comment peut-on à présent vérifier l’usage que font les ados des mp3 ?
« Je recharge juste ma batterie,» me dit l’ami d’un de mes enfants en le branchant sur mon ordi.
La wi fi étant presque partout, il est hyper facile pour eux de laisser leurs ordis ici ou là en train de pomper (un logiciel pour travailler naturellement).

Tous les jeunes sont des bandits et les adultes leurs complices.

Souligner que faire passer cette loi alors que la crise augmente dramatiquement le chômage est contre productif. Nos députés sont sourds. Pourtant, nul n’ira dépenser les sous qu’il n’a pas.

A qui profite le crime ? A l’opposition qui a une occasion en or de se rallier des jeunes écœurés par une politique qui les oublie, les méprise, les ignore, les méconnait.
La résistance est prête, la quadrature du net est un des sites les plus organisés, et le billet de maitre Eolas ne saurait tarder.



Essayer de remonter le temps est un non-sens, le temps ne reculera pas, les techniques se perfectionneront et gageons que cette loi inapplicable ne sera jamais appliquée.

mardi 15 septembre 2009

Pour ma petite amie, la fée




Une fée se marie


Aujourd’hui j’ai appris
Qu’une petite fée se marie
Une fée toute moderne, avec de grands yeux
Des cheveux rouges et feu
Jupes de gitanes et chandails de hippies
La petite sorcière se marie
Je ne sais quels chants mélodieux
A entendu son ami
Mais son cœur a compris
Que cette fée est une princesse
Perdue parmi les moldus.
D’un coup de baguette ma petite amie la fée
De rose a transformé sa vie


Devinez qui va l’épouser ?


Merlin, bien entendu
Calme et détendu
Lui seul a pu
La séduire pour la vie
Ce merlin, seigneur des airs,
plane au dessus des moldus




Il inventera pour sa bien aimée
Du bonheur pour l’éternité

lundi 14 septembre 2009

Ce que disent nos maisons de nous



 


Tout socio-psycho-anthropologue se respectant a étudié, étudie ou étudiera la relation étroite et singulière que l’homo-erectus entretient avec sa caverne.

 




Dis-moi ce qu’est ta maison et je te dirai ce que tu es. Des désordres de l’âme révélés par nos fouillis planqués derrière les portes de nos armoires, nos rigidités que trahissent notre amour immodéré de la symétrie et du style Louis XVI, nos âmes de midinette de 12 ans rejaillissent à chaque souvenir kitchissime acheté en riant, mais conservé amoureusement…… Je parlerai à peine des turpitudes masculines trahies par leurs boîtes à outils (ou pas-boîte à outils, signe d’impuissance sur le monde extérieur) leur vieille collection du journal de « l’équipe » attachement à leurs amours d’adolescent lorsqu’ils se croyaient indestructibles…..

Tout nous révèle, vieux tee shirts, signes extérieur de richesse qu’ils soient en haute technologie ou bibelots horriblement coûteux bien que peu ornementaux. Bien souvent d’ailleurs, le refus de laisser rentrer chez soi des personnes étrangères considérées comme adversaires pouvant nous nuire, montre le peu de confiance que l’on a dans l’humanité, et la peur atavique de nos faiblesses. Le nomadisme n’est pas forcément le modèle le plus ancré dans notre société, ni le détachement parfait de ce que l’on croit être, à tort, un décor.

Cela est si vrai que je ne connais personne, qui achetant une maison sans travaux, qui ne se lance pas assez vite, s’ils le peuvent dans des changement inutiles et onéreux (la cuisine Mobalpa devient cuisine Schmitt, et la chambre bleue, rouge..)

Depuis six ans nous habitons celle que nous croyons être notre maison, en fait, c'est la maison qui nous habite, peu à peu nous nous sommes faits à elle et elle s’est habituée à nous. L’une déteignant sur l’autre, et l’autre (nous) croit imprimer sa marque. La maison rit et sourit, bien souvent gagne. De la couleur innovante pour le dressing, un beau gris bleuté qui se révèle au cours des travaux, être le même que celui choisi en d’autres temps, par d’autres gens. De l’ambiance de la salle à manger, Rouge et vert, assenai-je à Lhom, surpris par ce choix inhabituel chez moi, teintes redécouvertes par la suite sur des bouts de passementerie cachés par des tasseaux près du plafond. Le jardin est un élément si important que je ne le négligerai pas en le bâclant en quelques phrases. Mais des portes me direz -vous, des portes, que nous disent donc nos portes ?

La porte d’entrée est la quintessence de nos relations avec le monde extérieur. Portes et façades de rues, en fait. Certains commencent l’apprivoisement de leur maison (leurs travaux) par là, portes et façade doivent montrer au monde entier leur réussite, leur richesse, combien ils sont bien, en fait hurler le plus fort possible : « J’existe ! ». Passion névrotique qui les conduit dans un réflexe vital à aussitôt armer leur maison de clôtures, leurs fenêtres de barreaux et leurs portes de fermetures si compliquées que je n’arrive à les ouvrir avec les clefs, les cambrioleurs passeront par la cheminée, là je crois me tromper, confondre, par le toit me dit on.

Mon mari a horreur des portes d’entrée, la première chose qu’il ait faite, dans une de nos ancienne maison, est de casser notre porte d’entrée, il avait aussi forcé la porte du bureau à Chassignoles, et il ne tiendrait qu’à lui, ni porte, ni verrou, que de complication pour rien, en fait. J’ai toujours vécu avec des portes d’entrées qui ne ferment pas, le plus souvent bien plus laides que tout le reste de la maison. Protection certaine sur le monde extérieur. Nos portes semblaient dire : « Regardez, nous sommes pauvres, vieilles, vilaines, rien de bien ne peut se cacher ici » Joli message que ‘on envoyait au monde extérieur. Nous fignolions avec amour notre décor mais surtout n’osions dire quoi que ce soit à l’étranger. Timidité affichée, discrétion voulue, protection garantie, nos humbles portes d’entrées découragent tout visiteur et les portent à la sympathie pour des gens si modestes. Le reste de nos maisons ne correspond pas vraiment à ce schéma. Cette di synchronie révèle forcement une certaine forme d’indifférence, voire de mépris de ce que pensent les autres.

Aujourd’hui, Notre maison a gagné, nous repoussions en la laissant, dans un coin, la pose d’une porte ancienne, nous l’avions choisie jolie mais pas trop, il fallait avoir de l’imagination pour voir sa beauté intérieure. Non cirée, poignée en laiton…. Au fil du temps, nous l’oublions. Depuis quelques jours, elle a cependant remplacé le vieux ventail qui essayait de fermer cette demeure. Réparé avec un bouchon de vin, le vent l’ouvrait bien trop souvent, croyez moi, dans notre campagne c’est vite infernal. Réparée, cirée et presque lasurée une ancienne porte de chêne, avenante, enfin elle le sera lorsque la grille ouvragée sera repeinte, et que quelques fignoleries lui seront offertes. Comble de nos efforts, plus d’orties n’accueillent nos visiteurs sur le parking, mais un rosier rouge, Amadeus est planté pour agrémenter cette entrée, volets de la cuisine et de la salle à manger seront blanchis avant l’été, et une bordure de buis marquera le bord du parking .

Vous pourriez en déduire que nous avons changé. Je n’en dirai pas autant, simplement que la maison a gagné. Je vais aller chercher un vieux club de golf (un 3, je crois) que je poserai dans l’entrée, arme défensive, sous la main.

-« Au secours ! Vite un rideau, cachez moi, je vous prie ! «
- «Vieille maison que voulais-tu ? »
-« Etre agréable mais rester moi,
-« Nous y veillerons, enfin, nous essaierons. »

dimanche 13 septembre 2009

Rumeurs? rumeur!

Je ne sais comment vous annoncer la nouvelle la plus incroyable, invérifiable, pour le moment, mais qui fait frétiller toute la blogosphère ( ) et éventuellement sourciller Neuilly.

Carla Bruni, serait enceinte, (info Twitter)

je dis, serait, car bien sûr toutes les photos, publiées, un court temps, sont inaccessibles

Dommage….. Pour les photos, ne pas se laisser berner par celle au short jaune (Sarko en short, trop mimi…), elles datent de l’an dernier.

Qu’apporterait à la France cette grossesse, car bien sur élevons le débat, du positif, naturellement, sauf pour les extrémistes droitistes qui disent que la bonne démographie française est due aux françaises d’origine étrangère et là, ils en auraient la confirmation.

Mais sinon ? Peut être la construction de crèches, on peut rêver, ou alors une interdiction définitive de l’utilisation de graisses hydrogénées dans les biscuits pour enfants, sinon la mode pour le printemps sera plus ample, courte toujours et la vie continuera..

Ce genre de nouvelle reste cependant toujours une bonne nouvelle, porteuse d’espoir, car si la « première « dame de France attend un bb , c’est que nous pouvons croire à un avenir

Ce que les autres rumeurs bien moins amusantes démentent

La vie va s’arrêter, enfin pas la vie, mais notre vie, notre société telle que nous la connaissons aujourd’hui, à un moment entre Noël 2009 (Garabandal)) ou de toute façon le 21/12//12, au plus tard, c’est du sur : fin du calendrier Maya. Parfois il faut être scientifique, non ?

De toute façon la grippe, enfin, La grippe A actuelle est en réalité due au chupacabra..... C'est certain.... Enfin presque...... Objectifs multiples, complots : pour les labos se faire du pognon, ça, ça va peut être louper vu que la grippe arrive et pas de vaccin ! Politique, éliminer 60% de la population mondiale, là j’ai pas tout compris il est question du virus, du vaccin et des adjuvants.

Très sincèrement je suis toujours stupéfaite par le nombre d’élucubrations dingo-dingues qui circulent sur le net, elles remplacent les contes horribles du coin du feu, on cherche à se faire peur pour se distraire, et se rassurer. Écoutez ou lisez une très vilaine histoire, dormez,mal, au petit matin, les oiseaux pépient, que du bonheur !

Et demain en allumant France Inter, pour un flash info, peut être entendrai-je

« Carla Bruni Sarkozy attend un heureux événement, ce qui n’était jusqu’à présent que rumeurs, a été confirmé par une courte déclaration du porte parole de l’Elysée… »

Et certains diront:" Tout ça c’est pour distraire l’attention des français, de la crise, des vrais problèmes" Scandale, manipulations… Je préfère, perso, ces manipulations, là !

au fait, dès que la nouvelle est confirmée les paris feront rage pour:

-la date de la naissance
-fille ou garçon
-et le prénom, italien, ou français? Français, of course, signe d'intégration réussie, non?

Bon Dimanche !

vendredi 11 septembre 2009

11 septembre, n'oublions jamais

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Chasse à la mouche



Une des conséquences inattendues de l’éveil de ma conscience à l’écologie et donc de la diminution de l’utilisation des insecticides, est la réapparition de mouches bourdonnantes chez moi.

Mouches qui se posent sur les tartines de Nutella des enfants, le rebord d’une tasse de café abandonnée. Les ados aux dix repas quotidiens sont leurs meilleurs copains….

La cuisine devient un lieu de réunions fort peu sympathiques. Nous avons essayé de contrôler l’invasion avec des méthodes douces, aussi douces que peu efficaces d’ailleurs. Je refuse obstinément les rubans tue-mouches à la maison, cet étalage de cadavres me répugne, la taxidermie est un art qui me révolte. Pourtant ces rubans font partie du décor estival rural ainsi que les portes ornées d'un rideau de rubans multicolores et poisseux et l’inévitable tapette en plastique vert.

Autrefois dés que mon mari se saisissait d’un torchon pour abattre les bêtes, je hurlais, trouvant cette méthode aussi sale que sauvage, pour tout dire barbare . Je préférais les exterminations chimiques, plus discrètes, clean. Maintenant, je prends soin de laisser un chiffon à cet usage dans la cuisine.

Il est vrai que Barack Obama a porté l’art de tuer les mouches à un niveau d’élégance jamais atteint, il est du plus chic à présent de tuer d’une claque négligente chaque bestiole qui a l’outrecuidance de se poser sur votre manche, il est aussi parfaitement ridicule de la rater. Je suppose que la Maison Blanche est moins aseptisée depuis l’arrivée de Michelle Obama qui refuse l’empoisonnement de notre planète.

La "chasse à la mouche" est devenue une activité occasionnelle masculine, rangée dans la catégorie de « divers sport » dédaignée pas la gente féminine. Les hommes comparent parfois leurs scores. Mon mari arrive à tuer quatre mouches en même temps ! score difficile à battre tant par l'habileté requise que la concentration nécessaire de bestioles peu probable si vous n’avez pas la chance d’habiter à côté d’une étable.

Petite princesse n’ayant pas encore le sens des convenances a essayé un matin d’entrer dans la course. Bonheur-du-matin de quatre mois, assise sur les genoux de sa maman dans la cuisine, suivait attentivement des yeux une mouche posée sur la table, patiente, elle attendit que la proie se rapproche, puis ses deux petites mains claquèrent en même temps sur la table. Elle l’avait raté ! Elle ne renonça à la chasse ce matin là que lorsque nous avons réussi à éloigner définitivement l’importune.

Je craque.

Afin d’éviter de l’hibernation des envahisseuses dans la maison, ainsi que la multiplication des multiples petits peuples qui aimeraient partager mon toit je vais organiser un super Bhopal. Une géante fumigation. L’écologie me demande un apprentissage progressif, une accoutumance à une autre façon de vivre. Je continuerai à progresser mais j’ai besoin encore d’un peu de temps, pour apprendre.

jeudi 10 septembre 2009

Secrets bien gardés

Ce matin en me levant j’ai eu une pensée pour le petit Antoine disparu il y a un an aujourd’hui. Par la fenêtre je vois la vallée nimbée de brume et peut être qu’Antoine voit le même paysage, d'un hameau voisin.

Aujourd’hui je reçois mes « vieilles voisines » des dames très âgées accompagnée de la jeune bru d’une d’entre elle. J’ai mis des jus de fruit au frais et vais préparer un gâteau, mais je sais que j’ai tout faux, je n’ai pas de sirop et encore moins de petits biscuits, et ici ça la fait pas. Heureusement elles savent que je suis une martienne encore plus étrange que les dames qui m’ont précédé dans cette maison. Nous nous installerons sur la terrasse à l’ombre des tilleuls , elles savent que je souhaite entendre l’histoire de la maison, depuis tant de générations leurs familles sont installées dans les même fermes, l’une d’elle a 78ans et l’autre a 94ans. Il est temps que je les écoute.

Et surtout que je les interroge

Ma mission est délicate, je veux savoir tout de la maison y compris ses secrets. Qu’y a-t-il sous le ciment de la tombe cachée dans une porcherie, cette tombe est cimentée marquée Iavka 1942. Celui qui a pensé un cochon, n’est pas prêt de vivre à la campagne…. Quelle est l’histoire de cette jeune femme au regard triste, dont j’ai le portrait retrouvé au fond d’un tiroir, au dos « Elise, mère de Maurice et de Gabriel » suivi d’une croix.

Je ne sais si j’aurais la réponse à mes questions, car ici, on n’est pas trop bavard, et surtout très discret. « Chacun fait c’qui veut, ça ne nous regarde pas » dit mon voisin et pour ponctuer cette vérité, il sort comme à chaque fois un vieux mouchoir de sa poche, se mouche, le replie et le carreau disparait de nouveau dans le fond de sa poche. J’ai toujours une solution pour me laver les mains sans eau, sur moi.

Ma jeune voisine dira « Oh, chacun y vit bien comme il veut ! » Ils supposent que les gens ont de bonnes raisons d’agir comme ils le font. Quand vraiment il y a un souci grave, ils appellent le maire qui tranche, le plus souvent pour une histoire de borne déplacée. Les gendarmes ne sont pas du coin, on s’en méfie.

Peut être qu’aujourd’hui, d’autres secrets sont bien gardés et qu’Antoine joue dans un jardin, pas si loin du mien.

mercredi 9 septembre 2009

Pub, radio. France Inter, 10h36




Belle voix mâle (on le sent, jeune, responsable et libre…)

« Centre anti tabac, bonjour ! »

Jolie voix féminine stressée, speed (on la sent nerveuse, pourquoi ?)

« Allo, bonjour ! J’appelle parce que je fume presque un paquet par jour et je voulais savoir s’il y avait un risque pour mon mari, qui, lui, ne fume pas ! »

« Bien sûr, c’est peut être une bonne raison pour arrêter »

STOP et si pas, si au contraire…. Je veux dire son mec est odieux…Vous voyez….

Je suis parfaitement politiquement incorrecte et fière de l’être.

Je ne fume pas, mais suis scandalisée par ce qui ressemble de plus en plus à du harcèlement, certes fumer tue, et vite mais en fait cette pollution se rajoute à toute une liste de toxiques légaux présents partout qui tuent probablement tout autant. Qui nous met en garde ?

Dans la chambre de bébé, quelle mère aujourd’hui n’utilise pas pendant six mois des anti-moustiques, parfaitement chimiques, parfaitement nocifs, pour les petits poumons comme pour les moustiques. Même problématique pour les diffuseurs de parfums chimiques, désodorisants, produits ménagers…

Je suis bien incapable de faire la liste des COV (composants organiques volatiles) polluants l’air de nos maisons qui se rajoutent à la pollution de nos villes.

Mais pourquoi cet acharnement contre les fumeurs avec des campagnes de pubs aussi débiles que culpabilisantes et pas un mot sur tous les poisons vendus en super marché ?

mardi 8 septembre 2009

De ma véritable indignité

Je suis incapable, submergée, parfois


je n'ai pas relevé mes messages depuis deux mois...

Je sais, je sais, je sais


du coup

forte de la musique d'Abba, plein pot d'abord: I do, I do, I do... Puis là SOS! SOS... sos...

294 messages en souffrance, 151 spams


j'ai essayé de lire, vraiment

puis

ai fait de fausses manœuvres, surement, je n'ai plus que deux messages: L'un provenant d'un horticulteur, qui me fait des offres alléchantes, et l'autre de mon petit garçon, une invitation à un jeu, la super guerre des mondes

ah, oui, vous ne saviez pas, je suis une sous douée de l'informatique, enfin de toutes techniques, mais un véritable geek, sinon comme François Fillon:))

et ai parmi mes passions, les jardins, sans confitures, et les enfants, enfin les miens et ceux des autres!

OUI, mais la bonne nouvelle, c'est que ma boite est vide, l'essentiel, non?

Apocalypse ou Desperate ?

Ce soir, je devrais regarder « Apocalypse : La deuxième guerre mondiale », les critiques sont unanimes ; ces six épisodes d’un documentaire pas comme les autres sont remarquables.

Remarquables et abominables.

Je n’ai pas envie de m’infliger trois soirées de tortures,. Un peu honteuse, certes, j’avoue que je ne vais pas de me replonger dans ces atrocités passées. La perspective de voir encore des insoutenables images de la Shoah est vraiment au dessus de mes forces.

Je préfère m’affaler dans mon canapé devant « Desperate Housewives ». Certitude d’une soirée télé sans dommage collatéral. Certitude de passer une soirée tiède, pas angoissante, ne m’apportant rien, laissant mon cerveau vide ; pour éventuellement même, on peut rêver… découvrir et retenir de nouvelles pubs. Certitude d’être distraite un instant du quotidien.

Ma mauvaise conscience cependant me taraude, j’achèterai si je n’arrive pas à la faire taire, le coffret de ces six documentaires et ne les regarderai probablement jamais, mais soutiendrai ainsi une initiative remarquable, ne pas oublier, ne jamais oublier où le monde fut plongé par la folie de quelques hommes.

Demain je saurai quelle proportion de français a une conscience plus culpabilisante que la mienne. Car je pars du postulat que personne ne va regarder ces horreurs fussent elles instructives, par plaisir, ou même par curiosité...

Espérer que les leçons du passé serviront à éviter des horreurs de l’avenir est une escroquerie de l’esprit. Et je prie :
- « Mon âme ne regarde pas à droite, ni à gauche, garde moi, toujours des œillères qui me protègent du monde extérieur. Que mon champ de conscience se limite à ma petite boîte, bien tranquille de ma petite vie sans histoires. »

Aussi, pas très fière de moi, comme tout le monde, je réclame: »Du pain et des jeux ! »

Surtout que pour demain, ce n’est pas certain !   

modif de mercredi, info le figaro:

Apocalypse : 5,7 M de téléspectateurs
AFP
09/09/2009 | Mise à jour : 12:21 | Ajouter à ma sélection
Le premier volet de la série documentaire "Apocalypse" sur la Seconde Guerre mondiale, diffusé hier soir sur France 2, a rassemblé 5,7 millions de téléspectateurs, soit une part d'audience de 22,3%, a indiqué aujourd'hui la chaîne, citant des chiffres de Médiamétrie.

"Les téléspectateurs ont manifesté leur désir de mieux comprendre et de ne pas oublier cette tragédie en étant de plus en plus nombreux au cours de la soirée" : le premier épisode, à 20h35, a réuni 5.5 millions de téléspectateurs et le deuxième 5.9 millions, a précisé la chaîne publique.

France 2 se félicite également d'avoir "accueilli un public familial et d'avoir touché notamment les 11-14 ans" avec 18,5% de part d'audience sur cette tranche d'âge.

je me demande quels sont les jeunes qui ont eu le choix. Perso, je me suis battue pour que mes fils aient le choix, leur infliger des monstruosités alors qu'ils ne sont pas prêts ne me parait pas très éducatif.

lundi 7 septembre 2009

Monsieur Pourquoi et Monsieur Qu’est ce que c’est



Grande Chérie, l’aînée, a deux garçons, Monsieur Pourquoi et Monsieur qu’est ce que c’est, ils ont quatre et deux ans…. Des amours de bambins, normal ce sont mes petits fils, et les lutins, moi aussi, je sais les jauger, j’ai l’œil !
Monsieur Pourquoi passe sa vie, et la notre à demander « Pourquoi, Pacha .. » il ressemble de plus en plus à Monsieur notre gendre premier, sérieux et réfléchi donc il enregistre les réponses, essaie de faire un monde cohérent, n’y arrive pas, donc re pose des questions….. Il est jeune, et ne sait pas encore que le monde fantaisiste de Pacha et Mamina en fait ne complique pas vraiment le monde, au contraire…. Je vais baptiser Monsieur Pourquoi, Pierre.

Monsieur Qu’est ce que c’est est un lutin, pas sérieux et rigolard, lui passe sa vie, et la notre à demander « Qu’est ce que c’est Mamina… »Attention cependant si lorsque vous sortez des céréales zarbi le premier matin et qu’il vous demande « Qu’est ce que c’est Mamina ? » Ne pas répondre : » Un fuselage de Boeing A320 » Sinon le lendemain lorsqu’il demandera à Pacha « Pacha, s’il te plait, je pourrais avoir un fuselage de Boeing A 320 ? » Il y aura peut être de légères incompréhensions. Nous nommerons 102 : Sacha.

Ces petits enfants sont extrêmement bien élevés, enfin ils ont intégré hyper tôt qu’il vaut mieux demander gentiment avec les mots magiques, pour mettre tout le monde dans sa poche, ils doivent avoir hérités des gènes diplomates de Monsieur gendre premier. Et Ma grande chérie les a assez sérieusement dressés

Un soir, gardés par leur Pacha sur la terrasse, c'est-à-dire, Pacha, mon homme, lisant sur un transat, avec les petits « Euh, pas très loin ma chérie, je les ai vus, à l’instant ! » et moi dans la cuisine

Pas de ricanement s’il vous plait ! (Pour moi, dans la cuisine) Je vois arriver Pierre, l’air sérieux avec ses grands yeux de velours venir me parler.

« Mamina qui est le chef ? »

En même temps moi je ne suis pas une papouse née avec la dernière pluie, je cherche donc à gagner du temps.


« Tu veux dire dans le monde ? »

« Euh, non, dans la maison »

« Dans cette maison ci, ou dans ta maison »

« Ici »

Je ne pouvais plus reculer, je soupçonnais fortement une manœuvre, mais qu’elle quelle fut, et même si cet enfant avait des raisons valides, je devais être ferme.

« Pacha »

Je vis aussitôt un éclair de surprise dans les yeux de Pierre, Mamina ne se proclamait pas chef.

« Moi, je ne crois pas »

« Tu ne crois pas, quoi ? »

« Que ce soit Pacha, le chef »

Eviter à tout prix des explications, je ne le sentais pas, simplement, Pacha est le chef, sinon d’ailleurs se nommerait il Pacha ?

« Si je t’assure, Pierre , c’est Pacha le chef »

Pierre secouait la tête, désolé, il secouait sa petite tête, la releva, me regarda droit dans les yeux et me dit

« Moi je ne crois pas que ce soit Pacha le chef, c’est toi, le chef »

« Pierre, je suis chef en deuxième, le sous chef, mais c’est Pacha le chef »Je pris un ton ferme pour lui dire cela. Je rajoutai

« Pourquoi, me demandes-tu cela ? »

Il ne me répondit pas, et partit, déçu. Sa stratégie avait échoué. Pierre ressemble vraiment à Monsieur gendre premier. Je ne sus jamais quelle peccadille avait justifié cette proposition de putsch.

J’allais voir plus tard, lhom, sur son transat, lisant, le questionna, et il me répondit

« Euh, j’saispas, il ne m’a rien demandé »


Et le jour se coucha, un autre matin se leva, bon courage les parents.

dimanche 6 septembre 2009

Du pain et des jeux…


Du pain et des jeux….
Nouvelle nuit de violence au Gabon, le Gabon a perdu un match de foot hyper important 2-0 contre le Cameroun, cette nouvelle vous indiffère, je veux dire la perte du match, vous avez tort, le pouvoir en place, Ali Bongo tablait sur une victoire contre le Cameroun pour calmer la population, la détourner du résultat controversé des élections.
Raymond Domenech vient de nouveau montrer son incapacité à composer une équipe qui gagne. L’équipe de France  a été incapable de gagner ce match contre la Roumanie. R Domenech a malheureusement un contrat en or. Quel dommage pour le foot français. La France perd ainsi tous les matchs, déprimant. Même moi, qui n’aime pas le sport commence vraiment à trouver cela dérangeant. Je prie le ciel que Domenech ait suffisamment d’honneur pour démissionner, je rêve..
Car en ces temps de crise, de bons résultats de foot amélioreraient  le moral des français, en 1998 les français étaient tous galvanisés par leur équipe nationale. La France un pays qui gagne……  Redonner confiance dans l’avenir passe aussi par de petites choses.
Du pain certes, mais des jeux sinon, des jeux !

samedi 5 septembre 2009

Alerte à la grippe

Je suis une super angoissée, du genre à avoir toujours 5kg de pâtes dans le placard et 58 litres de lait, au cas où, genre guerre mondiale… je réfléchis bien évidemment la nuit dans mon lit à comment rallier mon refuge, ma douce et tendre maison de campagne au-cas-où, à pied, en charrette, à cheval, toutes les méthodes ont leur bon, j’élimine d’office la voiture ne sachant pas si les routes seront en état et si l'inversement des pôles aurait un effet néfaste sur l’électronique de nos bagnoles. Ne voulant pas faire rire toute ma famille, je ne leur ai pas demandé.

D’autant plus que si j’imagine poser la question à mon mari, la réponse va être
« hum, ça dépend » suivrait un tas d’explication techniques ou pire scientifiques, je préfère ne pas savoir que douter définitivement.

Donc vous imaginez bien que le spectre grandissant de cette horrible pandémie m’angoisse délicieusement bien, j’adore, peut être dangereux, pas sur ! Peut être.

J’ai déjà affiché sur mon frigo La méthode efficace pour se laver les mains, cela ne fera pas de mal aux nombreux mecs de la famille à l’hygiène parfois fantaisiste. J’ai de l’eau de javel, sans mauvaise conscience dans mon placard, et passe à l’alcool à bruler les téléphones et claviers d’ordi. En fait mon côté « Monica » est ravi de cette occasion de laisser libre cours à mon irrésistible envie de tout désinfecter.

Mon autre dada est de me procurer du paracétamol, deux boites de 1g par adulte, 2 de leurdose aux autres, et un thermomètre qui marche, je n’ai pas cela. Il parait que l’on va avoir des pénuries. Le truc des masques, c’est pas mon trip, d’abord faut être malade pour que ce soit utile, et je n’ai pas l’intention d’être malade, ni que personne de mon entourage ne le soit, ensuite si nous sommes malades, nous resterons, chez nous.

Je sais que beaucoup de super-angoissés se procurent du tamiflu ou autre anti viral, par leur médecin ou sur internet, jamais je ne ferai cela, d’une part j’estime vraiment que l’avis médical est nécessaire pour ce genre de médicament, d’autre part je n’ai aucune confiance dans ses nouveaux produits, et encore moins lorsqu’ils sont vendus par internet made in Taiwan. Je préfère franchement la gelée royale, l’échinacée et autres poudre de perlin pinpin qui ont le grand avantage de ne pas faire de mal. Je n’en ai pas acheté, peut être ne suis pas si angoissée que cela finalement, plutôt je ne crois pas vraiment à la menace d’une pandémie affreusement létale.

J’adorerais, deux semaines de vacances en plus, à la campagne, mes ados, réalistes, m’ont dit espérer que leur lycée reste ouvert, car ils savent, pauvres enfants réalistes, que de toute façon, les cours seront rattrapés et leurs vacances supprimées. Pas marrant, vraiment pas.

Enfin quand même la perspective de ce délicieux isolement, où l’on guette le moindre éternuement m’enchante, voir des cours à la télé m’amuse d’avance, en fait je voulais dire me bidonne, car cela exprime mieux mon sentiment. J’adore voir les trucs les plus nuls à la télé, donc les cours cela devrait être vraiment mirifique. Je déchanterai probablement vite. S’il pouvait y avoir en même temps coupure d’électricité quelques jours et rupture de stocks de bouffe dans les super marché, j’aimerais vraiment, enfin j’aurais vécu un truc similaire à « Mai 68 ». Le pays désorganisé, un sentiment de vide administratif, de temps à part .Une parenthèse dans le calendrier.