vendredi 4 septembre 2009

De l’organisation « rentrée scolaire »

Hier, je vous ai expliqué la bonne méthode pour recouvrir les livres, enfin, un peu, aujourd’hui je vais vous donner deux ou trois petits trucs qui vous feront gagner un temps fou en ces jours de rentrée, puis surtout après :

Comment recouvrir des livres

L’idéal est de trouver quelqu’un d’autre pour le faire à votre place, genre un ainé, un mari, il est temps qu’ils apprennent ; d’ailleurs cette répétition leur sera utile pour recouvrir tous les cadeaux à Noël (depuis si longtemps qu’ils aimeraient être davantage partie prenante à Noël, cette année, donnez leur l’occasion).
Ensuite fournir le bon matériel
-du papier transparent, ne pas lésiner sur la qualité, prenez un cher, sinon ou le papier se déchire pendant la délicate manœuvre du recouvrement, ou il se déchire quelques temps après et tout est à refaire
-du scotch, idem le papier, ne pas s’ennuyer avec du premier prix qui se déchire s’autocolle, s’enroule, se perd dans le dévidoir, se plisse et finalement se recroqueville sur le dévidoir pour ne plus vouloir en décoller
-de bons ciseaux, sinon les découpes seront hasardeuses, mes découpes sont toujours fantaisistes, hélas….
-des pinces à linge, là j’adore, en bois c’est mieux pour le fun
-les manuels, dument vérifiés déjà scotchés….. Dommage de recouvrir un manuel non demandé par un prof, ou celui de l’an dernier non rendu, petite étiquette intérieure remplie.
Prendre un livre, découper largement et dans le sens de la longueur du rouleau un bout dépassant au moins de 15 cm de chaque côté, ne pas chercher à couper dans le sens de la largeur, les petits bouts ne servent à rien, même plus à recouvrir les cartes de sport, bus, bibliothèque elles sont toutes en plastique à présent. Maintenir le papier sur le livre au moyen d’une pince sur la couverture devant et derrière, découpe pour la tranche petite opération délicate visant à dégager de la place pour le pliage ultérieur, suivi d’une large découpe en biais et du pliage, en aile d’avion, enfin plutôt en bateau en papier

Scotchez, recommencez de l’autre côté c’est tout bon sauf, si

Vous avez oublié de laisser les rabats multiples et ingénieux que les éditeurs s’échinent à multiplier, là, perso je photocopie l’intérieur des rabats et je couvre normalement, le problème du CD est plus délicat, la seule solution faire un rabat mini qui tient pas mais permet la libre circulation du CD indispensable au repos de l’esprit du prof de langue qui parle anglais avé l’assent

Demandez a vos enfants de plus de sept ans d’écrire les étiquettes avec leurs noms et prénom puis de les coller, cette opération facile donne souvent lieu à de multiples angoisses genre Marie Béatrice du Premierrang, a du mal à tout écrire sur si peu de place, or décoller cette étiquette « Marie Béatrice du Prem »et recoller une autre étiquette est tout un problème.

Vous photocopiez cette méthode et la livrez telle quelle à votre mari, compagnon, ainé qui vous en sera reconnaissant


Comment marquer les affaires scolaires :

Oubliez si votre enfant a plus de douze ans, c’est trop la honte, mais trichez quand même, vous y gagnerez du temps, celui de chercher les affaires manquantes et de les racheter et de l’argent.

Marquez tous les trucs des primaires, ils perdront quand même mais moins

Marquez méchamment, les effaceurs, gommes, compas, règles, crayons et bics en tout genre, pour cela vous avez le choix selon votre support entre du blanco, un bic noir, un marqueur ou un vernis à ongle. Graver les crayons, compas, calculettes. Les jeunes râlent, mais devant le placard à affaires scolaires, un soir de lassitude, ils ne diront rien et seront même content de trouver le rapporteur qui leur sauvera la vie demain au contrôle de math

Les calculettes seront gravées, et demandez aux jeunes de customiser, avec entre autres leurs initiales trousses, agenda, sac de sport….. Ils adorent et cela limite les pertes. Nom de famille sobrement écrit en majuscule sur les blousons et vêtement de sport (à l’intérieur) au marqueur, pas d’intissé par pitié pour les plus de 10ans

J’achète vous l’avez compris tout en grande quantité car croire que huit maxi bâtons de colle suffisent à un enfant fut il médiocre élève pour une année, relève d’un optimisme béat ou alors vous tablez sur de multiples grèves de profs ou la grippe, votre enfant ira moins au collège. Souvenez vous que les bons élèves prêtent davantage leurs affaires pour se faire pardonner.

J’achète très peu de premier prix car écrire sur du mauvais papier relève d’un sacerdoce qui est difficilement compatible avec un cahier bien tenu, une copie bien présentée. Vous pouvez changer papier par encre, stylo... C’est pareil. J’achète beaucoup de cahiers, avant que les profs les demandent, d’une année sur l’autre peu de nouveautés, les grands cahiers, grands carreaux, 100p sont les plus demandés (format photocopies pour les plus jeunes, les autres s’en moquent), un ou deux classeurs, vérifier les intercalaires et rajouter papier à dessin, calque, millimétré, enfin le barda est vraiment quasi-identique d’une année sur l’autre

Le matériel de dessin et musique sera le plus difficile et onéreux, entre le prof de musique qui réclame une flute de préférence, falbala, il rêve encore de na pas entendre de mauvaises notes, et celui qui exige des pinceaux Raphael 5,8 et 12 alors que vous avez en stock, les mêmes en 4, 7 et 10… Devinez ce que je fais, perso. Sachez cependant que des cahiers avec partitions pour l’un et des feuilles (180gr) et des couleurs primaires, celles du super marché sont ok, vous seront réclamées à chaque année. Je garde de multiples vieilles trousses, trousses à feutres, trousses à peintures. Trousses de réserve cartouches d’encre… J’adore, mais j’aime collectionner.

Un dernier petit conseil pour la route

Sachez que si le prof de français vous demande les yeux d’Elsa édition du cherche midi année 2010, cherchez pas, courrez chez votre libraire, il en a deux, il lui en faudrait 70 ! Courrez dès le premier matin, votre enfant partira avec une bonne côte d’amour du prof, enfin quelques enfants responsables qui ont le « bon » matériel, et les autres écumeront toutes les librairies du département, en attendant que les maisons d’édition arrivent à combler les caprices littéraires de nos chers profs !

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