vendredi 30 août 2013

Mars? Quelque chose de Marley.




Bruno Mars est pour moi, un des fils caché de Bob, le grand. Vous le connaissez, sûrement , mais sans peut être, tout comme moi, jusque 'il y a peu, connaitre son nom. 

Lorsque j'ai le temps, de temps en temps, j'écluse la liste des "trucs à explorer" que j'ai rangé dans un coin de mon cerveau, ce fut le cas dimanche dernier, juste avant de partir, j'ai lâché prise, sans même avoir préparé ma valise!




mercredi 28 août 2013

Fière d'être grand mère?

En guise de réponse à des lectrices m’affirmant être fière d'être grand mère, moi j'en suis au mieux  heureuse, mais fière d'un truc qui ne dépend pas de moi, pire qui est à l’insu de mon plein gré....


 J'ai toujours eu du mal entre l'être, ce que je suis, et le  "perso IRL" autrement dit, ce que je parais en mode "monde normal" donc, et  moi, tout simplement . Enfant je souffrais d'être considérée comme une sous-nana, espèce bizarre coincée entre les sous- hommes, (enfants) et les animaux domestiques, on les supporte, on tente de les éduquer, mais sans plus, les femmes adultes bénéficiaient d'un statut plus élevé, mais rien en comparaison de celui des vieilles. Les vieillards, en général, mais surtout les vieilles, plus nombreuses, étaient auréolées de sagesse, leurs conseils écoutés et leurs radoteries jamais tournées en dérision.

 Je  trouvais alors  débile que les grand mères soient considérées comme sages car elles étaient plus âgées,  même si elles étaient toujours aussi idiotes voire égoïstes ...



                                   
                                           Suzanne Valadon




Au contraire de la valeur qui  n'attend pas le nombre des années, peut-on affirmer que le nombre des années augmente la valeur?

De la longueur d'une existence peut on affirmer sa valeur? Pour les vieux, c'est tendance, valeur ringarde qu'on essaie actuellement  de vendre, et ce, avec d'autant plus de succès  qu'il y a de plus en plus de vieux  les seniors (c'est mieux que vieux) sont des sages, sages devant transmettre des savoirs.

Cette crainte de perdre des "savoirs" , cette volonté de garder la "mémoire de" m'ont toujours paru être des expressions de la peur de la mort, mort signifiant pour beaucoup,  une disparition, totale de ce que l'on est,  sans même laisser des traces, des souvenirs.

Le podium de la sénilité étant précieusement mis à jour à chaque mort du "doyen de l'humanité", avoir 118 ans vous propulse dans une éphémère gloire, jusqu'au jour de la mort vous renvoyant alors dans l'abysse de l'oubli éternel.

Chez les  vieux, sages,  il y a des grades et des galons côté hommes je ne sais pas trop, mais chez les femmes "mères de famille nombreuse et grand mère " est un incontournable qui pose sa nana ex ménagère de moins de 50 ans à "grand mère" de famille nombreuse.

Jamais je ne me serais imaginée l'avenir en mère de famille "nombreuse" pire, l'idée d'être une mère de famille nombreuse me faisait peur sinon horreur. Je ne souhaitais pas, pas plus qu'à présent être réduite à l'oeuvre majeure de ma vie de femme.Il est vrai que je crève de fierté de mes enfants, il est vrai que j'ai vécu pour eux et hélas aussi, par eux, mais il n'en reste pas moins que ce qui me caractérise est d'abord mon moi avant de mon paraître (mère et grand mère)

Même mon statut d'épouse me peine, je suis depuis toujours fière d'être la compagne de mon homme, mais pas pour des raisons sociales ou statut quelconque. Vivons heureux, vivons cachés, vivons en vérité. Il est difficile de rester soi quand tout le reste de notre entourage veut vous confiner dans un rôle, le titre de mon blog n'est ni si innocent,  ni si malin... Je suis une grand mère indigne dans la mesure où certes je suis grand mère, et avant mère et avant... mais je suis avant tout, moi, dans une continuité où je ne connais les frontières, quand ai je cessé d'être petite fille pour devenir jeune fille avant de devenir vieille femme? Ne suis je pas d'abord, moi, simplement? Avant d'être ce que j'ai fait de ma vie?

Nous devenons grand mères à l'insu de notre plein gré, et auparavant nous sommes mères sans avoir vraiment réfléchi à toutes les implications. Il me semble, mais je me trompe peut être que les hommes sont moins confinés dans ces rôles, le matriarcat en est peut être responsable.

En cette fin de l'été, j'avais envie de poser ces mots, juste avant, peut être, le début de l'automne. L'essentiel de nos vies n'est pas dans l'avoir, ou le paraître, ni bien sur dans le faire et encore moins dans l'image sociale qui vous range dans une étagère, sans que vous puissiez en sortir, il est ailleurs.

L'essentiel de notre vie est dans l'être, ce que nous sommes, intrinsèquement, la vie passe, mais on ne change pas vraiment ou si peu.


La maison en rit toujours.

Riez, riez, mais il faudra un jour revenir à la raison, profitez de ces derniers jours de l'été  où des rires de jeunes vous distraient ,  profitons de votre sagesse et de votre bienveillance, vous ne voulez pas encore céder à l'automne, sans cesse de nouvelles jeunesses viennent chanter et jouer dans vos salons et cette salle à manger surtout  qui adore depuis toujours abriter cette vie sans aucun vrai souci.







La maison du Sans Souci, la maison de vacances, la maison de famille, enfin des familles qui viennent y poser leurs valises pour dix ans, vingt ans, pour toujours, croient elles, mais le toujours n'est pas à l'aulne de la maison, une famille passe, un couple vieillit,  une autre famille arrive, avec tous ces désirs, sa volonté, ses projets et la maison respire, protège et veille.





Les petits sont partis et nous avons déjà rangé, leurs jouets, les jeunes restent encore pour quelques jours, le temps est compté. J'espère un bel automne.


Les vaches, depuis bien avant nous descendent et remontent le Grand Pré, deux fois par jour, obéissant à je ne sais quel rituel éternel, nous ne fermeront pas les volets de la maison cette année plus du tout  partagé entre "la ville" et la campagne, la maison ne le sait pas encore,  il y a plus de soixante ans qu'elle est maison de vacances, conçue ainsi, elle ne fut habitée à l'année que lors des deux grandes guerres. Ne plus habiter en ville est pour moi source de joie, mon mari ne rêve lui, depuis tout petit.



mardi 27 août 2013

A des voisines de blog (et autres amies)


Ce matin en composant ce bouquet, je l'ai nommé dans ma tête, "Le bouquet de Françoise" pourquoi? Car il y a exactement six anthuriums dans cette composition.

Chez Françoise (Le Casse Luciole) il y a eu une conversation fort philosophique sur le "j'adore" ou "je préfère les dahlias"! Je n'y ai pas participé, j'avais très peu de temps ces jours derniers, ai préféré ce matin prendre une heure pour composer mes moments de paradis avec quelques fleurs.

Chacun fait ce qu'il lui plait et chacun aime comme il lui plait.

J'adore les potées d'anthurium car elles fleurissent sans répit aucun toute l'année, j'en possède deux belles potées l'une rouge et l'autre orangées depuis huit et six ans, jamais elles ont laissé ne serait ce que quinze jours sans fleurs.

Je déteste les anthuriums car ils fleurissent sans répit! Je préfère les fleurs qui se font désirer ainsi hier j''ai insulté, enfin, gravement interpellé mon superbe rosier New Dawn, sensé remonter, cette année, la présente remontée s'est limitée à une fleur, pour un rosier de plus de dix mètres de hauteur, c'est peu! Mais les trois semaines de floraison qu'il nous offre chaque année sont magiques, le seraient elles autant s'il fleurissait toujours?

Souvent je pense à la rosse du Petit Prince. Une fleur ne serait elle belle que si elle est désirée et rare?



Martine m'a donné l'idée de faire des articles d'avance, prévoyant mon absence, effectivement, j'ai pu admirer ces photos, lors de son " absence goum" , Martine (blog "Un certain chêne vert) met en photos par pudeur des mots, ces photos sont bien belles et font rêver des mots.





On aime ce qui nous parait rare plus que ce qui est quotidien, ainsi j'adore les hortensias, les bêtes hortensias à grosses fleurs, mes aînés les détestent. Ayant été élevée dans le sur de la France et  dans des pays chauds, j'ai découvert ces fleurs magnifiques en Bretagne, adulte, à l'inverse, mes aînés ayant passé tant d'étés chez leur grand mère près de Dinard, trouvent ces fleurs trop grosses, trop artificielle trop tout!

La rose du Petit Prince  est sage, peut être.

La maison qui nous abrite, adore les fleurs, un jour au coeur de l'hiver, début février,  alors que nulle rose ne fleurissait plus le salon, un parfum, exquis de rose  régnait près de la première cheminée, celle que l'on allume jamais.






lundi 26 août 2013

Child bride (mariage d'un enfant)





J'aime et suis (de très loin) la carrière des Coco Rosie, pourquoi? Je ne sais pas vraiment mais leur sensibilité parle à mon esprit.

Traduction approximative.





Il est difficile de dire 
Ceci est ma nuit de noces 
, je suis habillée et prête 
Auprès de mon innocence 
, il est difficile de dire 
la petite fille que je suis 
l'homme au chapeau noir 
va me ramener à la maison ce soir 
je me lave le corps, cinq ans devenu 
père Promis, laissez moi seule 
je garde espoir de ne pas être trop seule 
vous vous  éloignez sur la route poussiéreuse 
j'attends ma famille


J' espère  ne pas être trop seule je regarde l'herbe. Par la fenêtre je suis une bonne veuve d'herbe Je suis une herbe veuve Nouvelles du moineau Mon compagnon amical Ils s'entendent bien sans moi ils ne sont jamais seuls je regardais les fleurs poussent, devant ma fenêtre , je suis une bonne veuve d'herbe Je suis veuve d'herbe 

dimanche 25 août 2013

Départ pour la Normandie.

Nous partons, à l'instant pour la Normandie, j'ai programmé des articles pour les jours qui viennent et laisse les commentaires libres, si malheureusement certains sont outranciers, vulgaires ou injurieux, ignorez les, cela devrait décourager leur(s) auteur(s).

Les derniers jours des vacances de mes jeunes se passent à la maison où ils reçoivent environ huit amis. La grand mère devant les accueillir a renoncé, on peut le comprendre, j'abreuve mes enfants de recommandations avant de partir.

Passez une bonne semaine et à bientôt!

Vacances chez les grands parents, horreur et abnégation!

 J'avais écrit ce texte il y a longtemps, et à l'époque il était important pour moi de poser ces mots, depuis j'apprends à "lâcher prise" c'est à dire à ne pas me sentir responsable de tout. C'est un combat de tous les jours, mais je progresse, j'arrive parfois à me sentir "Invitée chez moi".




J'ai toujours détesté les règles, depuis toute petite j'ai pensé qu'elles n'existaient que pour empêcher les gens de vivre, je marche sur les pelouses, pieds nus  mais suis capable de couper des roses fanées et ramasser des papiers  même dans des jardins publics...

La cohabitation avec mes enfants adultes, mariés ou pas voire eux mêmes parents n'est pas une évidence, parfois ils se considèrent comme chez eux tout en étant "reçus" par leurs parents, je les considère plutôt comme des cohabitants devant partager les charges ménagères (j'ai évité les taches!). Certains arrivent tout naturellement à s'adapter, pour d'autres les choses sont plus compliquées .

 Je suis maniaque, depuis toute petite et ne m'arrange pas en vieillissant, rien de tel que de trouver un évier encombré d'une poêle deux ou trois verres abandonnés pour me déstabiliser,  je suis  achevée par quelques miettes sur la table qui  rongent comme des tavelures le reste de ma journée, si je m'aperçois que le lave vaisselle n'a pas tourné et que la cuisine a besoin d'un coup de balai, je cherche les horribles cancrelats qui, à défaut de menacer vraiment la maison menacent mon cerveau, le cafard me broie  et ma vitalité ploie sous  l'urgence des tâches.

Dans mon cerveau les choses sont embrouillées aussi, je souhaite garder ma liberté et si je suis heureuse de voir mes enfants et leurs smalas, me transformer en Shiva -bonne-maman  n'a rien de naturel pour moi. J'ai fait vainement des recherches sur internet, car mis à part quelques confidences d'amies, je suis une  grand mère non identifiée, une GMNI, un truc hybride moitié tradi moitié pas du tout tradi.

Je vais essayer de mettre seulement cinq points en avant, le tri est sélectif, il y a d'abord ce qui me transforme en hérisson en moins de cinq secondes et aussi, ensuite, si, si.... ce que j'aimerais.

I Ordre
-Voir mon entrée transformée en dépose-minute en moins de trente secondes chrono et ne pas la voir rangée rapidement  sauf si je range comme une malade tous les sacs, manteaux, chaussures, sacs de courses, sièges d'enfants, poussettes et j'en oublie ( gamelle de chien aussi! Merci mon jeune frère indressable!)
-Itou ma véranda
-Itou le salon
-Itou dans une moindre mesure la cuisine.


                                         Une casserole et trois verres abandonnés me font craindre cela!

II Ordre& Propreté bis
- Trouver dès potron minet, les pièces sus nommées pas impeccablement rangées (l’ordre d'urgence de l'entrée est moins grand mais celui de la cuisine primordial)
-Evier encombré cuisine non balayée me dépriment,  trouver mon frigo où des yaourts entamés cohabitent avec un reste de pâté offense grandement mon envie de survie, je ne range jamais mon lait dans le frigo afin d'éviter la vue de ce  séisme  non contrôlé. A la maison, jeter les restes qui ne seront jamais finis est une saine mesure, je n'ai jamais vu personne finir une Danette au chocolat, ayant séchée sur les rebords..



III  Repas
Mon fantasme le plus fou, serait qu'il soit naturel pour mes enfants, quels qu'ils soient, de prendre le pilotage repas automatique de temps en temps, j'adorerais que de temps en temps, parfois régulièrement, ils prennent en charge entièrement la préparation d'un repas, de la mise de la table au débarrassage, balayage de la cuisine compris!  On peut rêver, non?


Sinon, on applique systématiquement ce que l'on fait souvent en fait à quatre, cinq voire à huit (avec Alice et sa ptite famille) un "chacun pour soi", qui se transforme en vaste pique nique où l'on cuisine tous un peu, et on partage ensuite, Alice en fait cuisine souvent pour tous, et sans aucun coup de cloche la table nous rassemble dans un joyeux brouhaha , je ne suis alors responsable de rien, et profite de tout, comme tous.



IV Enfants
Il est toujours très difficile de supporter les enfants, surtout ceux des autres, fussent ils adorables gentils et super intelligents, ils restent des enfants, bruyants, imprévisibles et prendre des repas avec eux m'est souvent pénible, je déteste aussi, jouer à cache cache, les obliger à manger des trucs qu'ils n'aiment pas, les faire travailler..

 J'aggrave mon cas, je sais! J'adore cependant les voir et discuter avec eux dès qu'ils ont trois ou quatre ans, car j'aime profondément tous les enfants et particulièrement les miens et ceux des miens, mais j'ai épuisé mon stock d'éducatrice, je ne veux plus éduquer ni pouponner vraiment, juste pouvoir les connaitre sans m'impliquer vraiment, je vois ensuite au cas par cas si je peux partager, ou pas des trucs avec eux, le plus souvent, je peux et j'aime, en fait je n'ai jamais pu ne pas pouvoir.

V Etre invitée chez soi.

Mon fantasme secret, le vrai de vrai, être considérée comme une habitant de la maison que j'habite ni plus ni moins mais que celle ci me plaise cependant, que je ne sois pas plus responsable de l'ordre de la propreté et des repas que tout un chacun,  mais que les règles soient les mêmes que pour les cohabitants d'une maison d'hôtes, simplement. J'ai toujours détesté les règles, depuis toute petite j'ai pensé qu'elles n'existaient que pour empêcher les gens de vivre, je marche sur les pelouses, pieds nus  mais suis capable de couper des roses fanées et ramasser des papiers  même dans des jardins publics...




Extraits des dix règles d'or pour passer des vacances entre amis:




On fait un planning des tâches

 


Achetez (en commun !) un tableau sur lequel vous noterez le planning de la semaine. Chacun devra mettre la main à la pâte ! Variez les plaisirs en diversifiant les corvées : on ne fait pas la même chose chaque jour.

Le samedi matin, c’est X et Y qui font les courses mais le lendemain, ils se chargeront de  la vaisselle du dîner. Mettez aussi les enfants à contribution : ils rangent leurs jouets, mettent la table…


Astuce + : surtout ne vous autoproclamez pas GO du groupe au risque de vous faire passer pour un tyran domestique ! Vous serez tout le temps sollicitée et rentrerez épuisée de vos vacances. Organisez le planning tous ensemble ! 

On reste cool avec les enfants

 

Occupez-vous d’eux  mais ne les collez pas non plus : ils sont aussi en vacances ! Laissez-les s’amuser librement avec les autres enfants du groupe mais ne vous mêlez jamais de leurs petites chamailleries. Vous risquez de vous mettre tout le monde à dos !

Mais mettez-vous d’accord avec les autres parents pour que les enfants déjeunent et dînent avant les adules : vous serez plus tranquilles… Et eux aussi ! 

On se facilite la vie

 

Profitez des vacances en groupe et donc d’un budget divisé en plusieurs parts pour vous offrir des services que vous ne pouvez pas forcément vous permettre le reste de l’année.

Une femme de ménage se chargera de nettoyer et ranger les parties communes (salles de bains, cuisine, salon…) pendant votre séjour et fera un grand ménage lors de votre départ (vous serez ainsi certains de récupérer votre caution), une baby-sitter ou une fille au pair se chargera de surveiller et d’occuper vos enfants, une cuisinière vous préparera de bons petits plats…

Astuce +
 : Et pourquoi ne pas faire appel à un coach sportif à domicile qui permettra à tous de garder la ligne pendant les vacances ?
Pour des raisons de sécurité, définissez toujours une personne chargée de la surveillance des jeunes enfants.

Surtout ! Ne donnez pas votre avis sur le mode d’éducation choisi par vos amis. C’est le sujet touchy par excellence !

On garde un minimum d’indépendance

   

Ce n’est pas parce qu’on part à plusieurs qu’on est obligés de tout faire ensemble. L’effet de groupe peut devenir pesant au bout d’un certain temps ! Vous allez avoir besoin de respirer !

Ne vous imposez pas de prendre le petit-déjeuner en même temps ; certains ont besoin de plus de sommeil que d’autres ! Chacun peut vaquer à ses occupations dans la journée mais en respectant des retrouvailles communes le soir ou au déjeuner, par exemple.

Astuce + : choisissez une location pas trop isolée du centre ville afin que vous puissiez de temps en temps vous échapper sans avoir à demander qu’on vous conduise quelque part si vous n’avez pas de voiture.

N’oubliez pas d’apporter un bon livre : la meilleure des évasions !





Finalement les règles entre passer des vacances entre amis ou passer des vacances en familles devraient être, les mêmes, simplement., mais peut on y arriver, je ne sais pas, moi j'aimerais bien essayer mais y arriverais je?









samedi 24 août 2013

La Suisse que j'aime.

 Je ne connais que très peu la Suisse, un peu Genève, Lausanne et Bern, un peu les lacs et un peu plus les Alpes, la Suisse que j'aime est celle qui est restée secrète, même aujourd'hui encore. La Suisse que j'aime a un côté Far West, des routes très étroites, des chalets très anciens avec des géraniums aux fenêtres et parait devoir à jamais rester immuable.





La Suisse que j'aime n'est pas celle des suisses "riches", même les collèges so chic, de Villars ( Collège Alpin International et autres collèges). Villars est une  petite ville amusante car réunissant des collèges très huppés, donc très chers et ce qu'il faut pour les visites des parents, hôtels très huppés donc très chers, restaurants, très huppés, donc, boutiques, idem, un décor qui ne me tente pas du tout mais m'amuse... La proximité d'une station de ski très chic, Gstaad, assure la vie de toute la petite région.  Le côté pragmatique des suisses est sans faille et économiquement très intéressant.



Nous nous étions perdus dans une petite vallée, la vallée de Bagnes, menant au barrage de Mauvoisin, et avons trouvé là, une Suisse loin de tout.



Cette région a définitivement banni les parpaings, les fermes sont des chalets et aucun laisser aller ne trouble la sérénité des lieux. La Suisse est apaisante, pas de poubelles dehors, pas de linge qui sèche devant les maisons, partout des fleurs et une envie "d'embellir" le quotidien", dans ces montagnes superbes.




Ce pays est fait définitivement pour moi, l'expo Modigliani à Martigny a fini de me convaincre que je suis suisse sans le savoir, mais il restait comme un petit problème, mon porte feuilles ne semblait pas vraiment avoir pris des couleurs suisses comme moi, dommage, alors je me contenterai d'y retourner, admirer leurs paysages "peignés" et profiter de cette quiétude qui donne l'impression d'être dans un paradis à l’abri de tout.






La vilaine petite RTL

Coup de gueule du matin.


Après avoir boycotté France Inter à cause que le départ de Stéphane Guillon et celui de Didier Portes puis celui de Stéphane Berg, ces départs  m'avaient agacé surtout qu'ils étaient remplacés par, entre autre,  l'humour putassier de Sofia Aram, alors je m'étais exilée sur RTL.

D'accord tous les journalistes sont de gauche, comme dans presque tous les autres merdias par ailleurs, mais parfois on pouvait entendre des opinions différentes, Marc Olivier Fogiel animateur homosexuel de l'émission du soir " On refait le monde", appartient au lobby gay, il a une petite fille obtenue  par mère porteuse, femme, probablement pauvre, payée grassement pour louer son ventre. MOF  fait des tonnes pour "la cosa nostra" , cependant  je pensais naïvement qu'après LEUR LOI,  tout cela cesserait. Que naïve je peux être encore parfois....

Bergé, Pierre, compagnon veuf de YSL sera dès la semaine prochaine un des "chroniqueurs" de MOF,  avec regret je dirai Bye bye, à cette radio, souvent je m'étais agacée du parti pris de "Charlotte" une humoriste de Bern, Charlotte,  homo, sûrement manquant complètement d'humour dès que le thème pouvait être au loin imaginé, comme portant atteinte à la "communauté des homos"  mais dans l'ensemble, sur RTL, l'opinion des uns et des autres pouvait s'exprimer, plus celle des uns, d'ailleurs que des autres, mais bon, la démocratie, c'est un rêve!


Bergé  après la mort de YSL  a fait rééditer  la délicieuse BD de son feu compagnon, talentueux, probablement, mais grand malade aussi. La vilaine  Lulu. (extraits très explicites dans cet article de FDS)




YSL est misogyne, homo, certes mais haïssant femmes et enfants. Pire cette bande dessinée était au départ destinée aux enfants," pervers et curieux". Salauds d'homos qui mettent la honte à tous les homosexuels, sales pervers qui influencent nos lois et pourrissent notre société! Certes mais le fric est  pouvoir, et  ces gens là ont bien trop d'argent. Bergé a payé la campagne de Hollande, personne ne peut l' arrêter, lui dire qu'il fait du mal à tant d'homosexuels, normaux, que ses actes, ses paroles  rendent la vie de l'immense majorité des homosexuels bien plus difficile qu'avant.


Le compagnon de ce vrai fou qu'était YSL (ayant fait des séjours en hôpitaux psy)  a jugé bon de rééditer cette bd, La vilaine  Lulu,  après sa mort, pourquoi, je ne sais pas, comment ne fut elle pas censurée, je ne sais pas non plus. Je ne vois pas dans ces images de l'art mais bel et bien de la perversité. Bergé ne me surprend pas, il ne voit dans les femmes que "des ventres à louer"  voire des sexes à opprimer.



Mais avant la loi du "mariage des homos"  c'était avant, le changement, c'est maintenant.

Ces "gens là" veulent  hélas continuer influer sur tout, y compris l'éducation de nos enfants, je sais que leur perversité est si immonde qu'ils ne peuvent que susciter le rejet, mais doucement avec la gendérisation ("Papa porte une robe", lecture recommandée dès le CP!) ils pourrissent un peu plus notre société.

Avions nous besoin de cela?

A la rentrée, je ne veux pas entendre la voix de ce pervers fou, Pierre Bergé, invité (sur ordre?) par Marc Olivier Fogiel, alors, Bye bye RTL!





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vendredi 23 août 2013

En commençant par la fin.

Et si je racontais par la fin? Nous avons campé la dernière nuit dans cette propriété qui fut la maison d'un oncle et d'une tante de mon mari, vendue après la disparition de leurs parents par leurs enfants n'ayant pas les moyens de l'entretenir, hélas elle fut achetée par un escroc.

Ce pèlerinage devient moins difficile pour moi, qui avais le coeur serré les premières fois de constater l'horrible décrépitude de cette maison qui fut tant aimée, je me fais peu à peu à l'idée qu'un jour le cèdre et les rhoddos survivront aux toits.


Très curieuse et ayant déjà constaté des squats, je fais  toujours un tour attentif de la maison, au matin, je ne dérogeais pas à cette habitude, je ne connais pas entièrement l'intérieur du manoir aussi  je fus heureuse de constater que les volets de la chapelle étaient ouverts et fus aussitôt visage à la fenêtre afin de découvrir l'intérieur, la surprise me laissa interloquée, un autel nappé  de blanc immaculé dans  l'entrepôt, qu'est devenu cette chapelle, une jolie statue de la Vierge,  veillée par une bougie dans un verre,  allumée. Je fus alors  persuadée que quelqu'un était dans la propriété alors que nous campions sous ces fenêtres, quelqu'un qui ne voulait pas qu'on l’aperçoive, le propriétaire sans doute, car ayant des ardoises partout?


                              Depuis les photos du bb royal anglais, je publie des photos surexposées sans honte, les belles      photos c'est Camille, pas moi.



Bignone, ampélopsis, lierre et  ronces agrippées à la vigne vierge partent à l'assaut des portes, fenêtres et malheureusement gouttières et toits.

Cette halte dans un cadre si romantique ne se termine pas par une note nostalgique, nous nous arrêtons toujours ensuite faire le plein de vivaces au Jardin du Morvan, les plantes y sont 100% rustiques, 100% françaises, donc un peu chères, certes, mais la balade dans les jardins, l'accueil si gentil toujours.

Thierry Denis nous confia son  inquiétude devant la hausse de la TVA prévue pour janvier, angoisse pour les emplois dont il est responsable dans ce si petit village, cette entreprise est capitale, le budget jardin n'est pas un budget prioritaire fragiliser les horticulteurs français est dommage, même s'ils ne représentent qu'une poignée d'emplois, ces emplois représentent la vie d'une poignée de villages.


Demain matin, je raconterai pourquoi j'aurais voulu être suisse......

jeudi 22 août 2013

Chicouf!

Chic nous sommes rentrés, chic on a vu nos petits enfants, ouf, ils sont partis, ouf on repart aussi bientôt.



Lorsqu'on rentre chez soi, après un voyage aussi sympathique soit il, on adore prendre quelques instants de "cocooning" ces instants là, ont été repoussé pour nous de 24 heures, en rentrant à la maison, il y avait Valentin et Hubert, Alice Théo et leurs deux petits, Camille, Amélie et Perrine, le mode strict repos n'était donc guère possible.

24 heures plus tard ils sont tous partis, enfin pas Valentin et Hubert, naturellement, et seulement à présent j'ai pu enclencher le mode "retour de virée", enregistrer les photos, tenter d'écouter la radio, en vain. Etre grand parents c'est aussi ça, ne jamais pouvoir écouter la radio ou la télé en dehors de sa chambre, être contraint comme les ados de se réfugier dans "sa" chambre afin de pouvoir écouter les infos, toxiques. Habituellement j'écris avec un fond sonore stupide et mercantile typiquement ridicule qui me rassure la radio. Petit Paul (13 mois) est passé et a tout déréglé, de flemme j'ai abandonné, j'écris dans un silence apaisant.

Ce détail est sans doute pour moi, le plus fatigant, pas de radio, pas de télé, pas de salon aux bibelots fragiles à mois de deux mètres de hauteur (j'exagère) le reste est naturel, bruits et vagissements, jouets épars et toute la vie squattée par des touts petits si mignons, mais dont on se dit Ouf pour moi, plus de bébés c'est fini!

Nous sommes à présent, quatre, la maison soupire et s'étire d'aise, dans trois ou quatre jours une bande de jeunes viendront l'envahir, une grand mère ayant au dernier moment eut peur de prêter sa maison, notre havre aura la joie de réunir "ces" jeunes, je  comprends cette grand mère, j'ai une crainte permanente, non que ces jeunes  cassent quoi que ce soit, mais qu'ils aient un accident, ou fassent une grosse "connerie" à priori, les jeunes amis de mes enfants sont raisonnables, mais si jamais l'impensable se produisait, ma culpabilité serait grande. On ne peut pas tout prévoir, ni savoir et je dois l'accepter.

Dès la fin de la semaine, ma maison savoure sa joie, une bande de jeunes viendra clore l'été et nous nous éclipserons, tranquillement, plus loin, où? La Normandie, peut être, je ne connais pas encore, enfin selon météo, je verrai demain ou après demain où le vent nous portera.

mercredi 14 août 2013

Des vaches et des montagnes.

Ce soir on prend le chemin de l'estive, on va monter dans de hauts alpages, côté alpes suisses ou alpes italiennes oou on ne sait pas trop, là où la si jolie petite route ira.

J'aimerais voir enfin, pour de vrai des vaches blanches et lilas, je ne sais pas si on en verra, je ne sais non plus quand on reviendra, mais ce soir on part quelques jours en laissant la maison avec les chiens (grrrr..) surveiller Hubert, Alice, Théo, Victoria et Paul, vacances pour eux, chez nous sans nous, vacances pour nous, pour quelques jours.

A bientôt.


Vente à la criée.

Nous achetons depuis quelques temps dans les ventes aux enchères, les prix pratiqués y sont deux à trois fois moins chers que les mêmes prix chez des professionnels. On y trouve de tout, du matériel agricole aux contenus des magasins en liquidation (de gros lots alors) aux vente de contenu des maisons, en général vente volontaire suite à un décès mais le plus souvent vente volontaire d'objets dont les particuliers veulent se débarrasser, cela va de la vieille cuisinière aux contenus de caves informes, d'objets d'art précieux aux choses les étranges (objets de collections ou hier, lots de chapelets que se disputaient quelques professionnels)

Le site Interenchère permet de voir quelles sont les ventes programmés dans votre région et aussi de rechercher le gramophone de votre arrière grand père dont vous gardez une nostalgie incurable. Avant de se rendre aux ventes il y a quelques trucs à connaitre, pas grand chose: Le premier est que vous allez assister à un spectacle en province tout au moins très drôle. Les commissaires priseurs sont la plus part du temps des gens très drôles n'hésitant pas à faire le "camelot" si la salle s'endort,  le second est malheureusement que les sièges sont toujours inconfortables, hélas sinon le spectacle à lui seul mériterait d'y assister.

Nous assistons uniquement à des ventes d'objets anciens, meubles, bibelots, tableaux et bijoux, mais je suppose que les procédures sont à peu près, toujours les mêmes. Les enchères portent sur un prix hors taxes, il faut rajouter environ 20% pour des ventes volontaires, la plus part et je crois moitié moins pour des ventes sur saisie. Le détail des frais et conditions est toujours donné sur le site annonçant les ventes et rappelé au début des séances par le commissaire priseur.

Parfois on demande aux acheteurs d'être en début de séance afin de se voir remettre une "plaque" portant un numéro, ce qui permet si vous achetez quelque chose de repérer à qui va le "lot 377, bis" contenant une vieille poupée Bella un canard en peluche et des cubes en plastiques adjugé 5 euros. D'autre fois on ne vous demande rien, mais on remet lors du premier achat un chèque signé en blanc, rassurez vous les commissaires priseurs ne sont pas des voleurs!

Les commissaires priseurs garantissent exactement ce qu'ils vendent ainsi sur votre facture d'achat paraîtra "fauteuil époque Louis XV"  Il s'agira d'un fauteuil d'époque Louis XV, s'il s'agit d'un fauteuil de style Louis XV mais postérieur, donc de moindre valeur, le commissaire priseur (son assurance) sera tenu de vous rembourser avec intérêts.

Ainsi les montres se vendent rarement dites en état de marche par prudence.

Pour les ventes de "prestige" ou simplement demandant une connaissance spécifique, des experts sont appelés, les ventes de bijoux ont ainsi toujours un expert qui vous garantira saphir de Ceylan, rubis chauffé mais non traité, mieux, en cours de séance l'expert prendra son temps pour expliquer un prix semblant élevé et donnera les détails. Ainsi hier est passé une perle Mabé et l'experte a pris le temps de détailler comment ce type de perle est produite, peu importe le prix fixé (20 euros?), son métier est aussi de transmettre un savoir, enfin, une passion.

Avant toute chose, il faut se rendre aux expositions, regarder, demander conseil, ne pas hésiter à poser des question idiotes,  de crainte de passer pour un imbécile, on ne peut savoir tout.

Certains commissaires priseurs publient leurs estimations, tant sur le site d'Interenchères que sur la liste que l'on vous remet  d'autres pas, ceux de ma région le font et je trouve cela plus simple pour les particuliers. Cela permet de mettre un cadre raisonnable sur les objets à vendre.

Rêver sur la comète ne permet que rarement d'acheter de façon raisonnée, hors prix fixe.

Mon truc? Vous souhaitez acheter un objet, sélectionnez en deux ou trois similaires, de valeur non égale mais de même échelle et demandez:

Si vous ne deviez en acheter qu'un, lequel prendrez vous?

L’expert vous dira alors pourquoi tel objet lui parait être une "meilleure affaire" , ce conseil marche également dans les salons d'antiquaire où lorsqu'il y a un expert, il est le plus souvent gratuit, vous aidera à déterminer un meilleur achat. Il ne répondra jamais à une question type

J'adore ce collier, mais n'est il pas trop cher?

Mais entre deux ou trois bijoux vous donnera son avis, et si votre coup de coeur n'est pas sélectionné achetez ou pas en toute connaissance.

Comme dans les salons, les objets de  région sont souvent plus chers, il est souvent plus cher d'acheter une commode bordelaise à Bordeaux, de même que les faïences de la Veuve Perrin sont infiniment plus accessibles en dehors de Marseille. Les gens connaissent et reconnaissent les savoirs de leurs traditions, moins les autres.


Lors de l'exposition les marchands sont là, ne vous laissez pas intimider, les commissaires priseurs détestent les salles où les pro font leurs affaires en éliminant les particuliers, cela réduit leurs chiffres d'affaire et n'est donc pas de leur intérêt. Les commissaires priseurs, leurs assistants, vous guideront gentiment s'ils voient que ce sont vos premiers pas.

Ensuite? Elaborez votre stratégie, prenez des notes et si vous adorez quelque chose, mettez vous un plafond et ne renchérissez jamais au dessus.  Si moi, je le peux, vous le pouvez.

Avant le début de la séance hier j'avais décidé de laisser mon homme mener les affaires, mais en fin de séance, il y avait un lot rajouté, deux médailles, j'ai demandé à les voir, le poids seul était annoncé, chaque lot est présenté au public juste avant d'être vendu, celui ci n'avait pas été exposé,  l'affaire me paraissait belle, à environ un quart du prix en boutique, j'ai enchéris, mon enchère fut couverte, j'ai surenchéris, pour dix euros de plus que la mise initiale, et ai emporté un lot que je n'avais qu'entraperçu.

Mon mari aurait été incapable de décider si vite, j'étais certaine de mon coup et ai pris la main.


Certains préfèrent acheter en laissant des ordres d'achat, je n'ai jamais procédé ainsi, on peut alors passer un ordre d'achat en dessous du prix minimum requis. Il suffit d'aller voir les objets en exposition et de passer un ordre d'achat. Beaucoup de clients intéressés se font appeler par téléphone afin de pouvoir enchérir en direct, hier, pour certains lots, cinq personnes enchérissaient ainsi par téléphone.

Je n'ai jamais fréquenté de salle de vente à Paris, j'imagine que les habitudes et l'ambiance y sont différentes. Nous n'avons jamais acheté d'électro ménager ou de voitures ainsi, je sais que certains le font avec bonheur.





Du mardi.

Hier je n'ai pas fait d'article, nous sommes partis de bon matin à une vente aux enchères de bijoux, mon mari était plus fana que moi, il est contrairement aux apparences le moins raisonnable de nous deux. Avons donc passé une délicieuse journée au Puy en Velay, puis sommes rentrés fort tard pour retrouver naturellement Hubert et Valentin mais aussi Alice, Théo Victoria et Paul.

Hubert s'était mis en tête de changer le mot de passe d'internet et nous avons donc subi une nouvelle rupture de service, faiguéé, il avait fait une mauvaise manoeuvre et ne sachant pas laquelle nous avons tous conclu que cela pouvait attendre le lendemain.

Pour ceux qui adoreraient per er le secret des enchères je raconterai tout à l'heure, ménage fait  il me reste à remplir le frigo, l'arrivée d'Alice n'était pas prévue si tôt.

En attendant allez explorer le site de Interenchères qui regroupe toutes les ventes en France, vous saurez alors ce qui se passe dans votre région ce que l'on y vend et à quel prix, vu le peu de particuliers que l'on voit aux ventes, force est de constater que peu de gens connaisse.



lundi 12 août 2013

Bons baisers d'Auvergne

Lettre à mon fils, tout ce que je ne lui ai pas dit, tout à l'heure sur Skype.J'avais dit que j'écrirai, davantage pour Guillaume si loin de sa chère terre natale (?) je lui écris donc, rassurez vous je reprendrai vite mon naturel!!





Mon chéri,

Je ne t'ai pas dit que la terrasse chez nous est toujours aussi agréable, enfin, je dis toujours car je fais abstraction de l'horreur qu'elle fut quelques jours. Notre terrasse était devenue immense pédiluve suite aux orages monstrueux, de jours en jours la situation s'aggravait, au point que ton père avait dévié l'eau vers la cave de la petite maison  on entraperçoit  une grille sous la porte de la photo ci dessus La dite cave humide, normal pour une cave à fromage, possédait elle aussi une source vive, mais était dotée d'un dallot.

La cave commençant néanmoins à ressembler à une étendue d'eau dans une  grotte, les stalactites (ou stalagmites, je ne suis pas allée voir, je soigne mon moral) poussent à vue d'oeil d'ailleurs depuis quelques temps. Hier,  dimanche, nous serrions les mâchoires et décidions d'attendre le lundi avant d'appeler au secours un artisan.

Je n'ai pas pris de photo, en fait j'en ai pris et ne les ai pas gardées, imagine: de la boue, des rigoles et nous on rigolait pas.






Ton père à eu une idée GENIALE, si, si ça arrive dans les cas graves. Nous nous étions engueulés, normal aussi, je lui suggérais des débuts de solutions qu'il écartait d'un geste las, style, demande aux voisins s’ils possèdent une pompe... Vu que leur matériel squatte notre dernière  et immense étable, ça aurait pu se faire. Que nenni, un seigneur, un vrai, se démerde, seul.





Il a creusé de nouveau et a compris je ne sais quoi ça c'est comme dans les policiers, on se fiche des trucs pratiques, seul compte le suspense et les effets, il y avait des tuyaux remplis d'eau afin de les amorcer, des bouchons pour les tuyaux fendus, des gouttières démises, remises,de longues réflexions et tout d'un coup un sourd bruit de cataracte se fit, la fontaine déborda (elle se trouve juste en dessous de la terrasse) et peu à peu la mare se résorba.

Ca c'était hier. Ce matin, les chiens (de Camille, grrrr) se prélassaient sur la terre fraîche mais non détrempée, la cave de la petite maison séchait, enfin, un peu, c'est une cave humide, n'est ce pas, et je regardais de nouveau ma terrasse. Peu à peu le cauchemar s'éloignait.

La terrasse était de nouveau l'Eden qu'elle n'aurait jamais dû cesser d'être.




Et sinon, tu as eu tort de ne pas prendre de lampe de poche, je t'avais dit les coupures de courant...n'oublies pas ton homéopathie et amuses toi bien, enfin bosses bien aussi,   on t'aime tous très fort. Ta maman qui t'adore.

dimanche 11 août 2013

A day in India

En attendant des news de Guillaume



A Day in India from The Perennial Plate on Vimeo.

L'aventure indienne de Guillaume.



Guillaume avait enfin obtenu son visa mardi, après avoir fait le siège de l'ambassade et harcelé des employés, il a  récupéré ce précieux  et coûteux sésame qui lui permet de partir travailler à Chennai (ex Madras).  Son aventure a commencé hier soir dès le départ de Roissy.

Pendant ces quinze jours d'attente en "stand by" de Madras, Guillaume avait travaillé au siège parisien de la boîte qui l'a embauché, travail intense qui lui a permis de découvrir comment bossaient ses futurs "correspondants" parisiens, et de pouvoir mettre un visage sur les voix qu'il entendra ces prochains mois. Dès la première semaine, à sa grande surprise,  il s'est vu confié des "clients".


Cette nuit, j'ai naturellement pensé à mon fils, en imaginant très bien l'ambiance de cocon feutré qui règne dans les longs courriers durant les vols de nuit. Cela fait dix ans que je n'ai pas effectué de très long voyage.


Ce matin ne me levant j'étais soulagée de constater qu'aucun avion ne s'était scratché, un seul accident de bus monopolisé les infos, pas un jour ne se passe sans que des accidents graves ne se produisent cet été, il en est peut être de même les autres étés, mais les journalistes en parlaient moins, c'était moins anxiogène.


Dans ses bagages Guillaume a glissé le cadeau coutumier  que tous les voyageurs français apportent aux expats  lorsqu'ils vont au bout du monde, depuis des dizaines d'années: du saucisson et du camembert....  Ainsi que de la presse papier, naturellement.  Autrefois, le manque de nouvelles était réel, depuis l'arrivée d'Internet, la coupure est moins flagrante, je suppose qu'il est possible que Guillaume, actuellement en escale à New Delhi me lise, s'il ne roupille pas  écroulé dans des fauteuils en zone de transit.

Les compagnies demandent aux voyageurs de garder avec eux en bagage à main tout le matériel "sensible" Guillaume se trimbale donc avec: ordinateur, tablette, liseuse, téléphone ainsi qu'un appareil photo, peu de place pour le chandail et la brosse à dents habituels des sacs d'avion. Je vais devoir me réhabituer à lui parler via skype, et à un certain silence, plus de petits coups de téléphone, à midi en faisant la queue dans une boulangerie...

Le fait est que cette année Guillaume n'a pas eu de vacances, il enchaîne directement une école de commerce en alternance avec un job  (en VIE) à l'étranger dans une grande entreprise. J'entends ici ou là parfois que faire une école n'est pas la garantie de trouver du boulot, je crois qu'il n'y a aucune garantie en quoi que ce soit, mais cumuler de bonnes études et un job en alternance est probablement une bonne assurance de trouver un travail intéressant ensuite.

  Avoir une opportunité de vivre à Chennai à 22 ans, est fabuleux, j'ai hâte d'avoir ses premières impressions, des photos de la villa à Besant Nagar  où il vivra avec d'autres jeunes...  Heureusement le galop d’essai de l'an dernier m'a prouvé que Noël sera vite là, et que finalement quatre mois passent très vite.

samedi 10 août 2013

Les bonnes copines.

J'ai peu de bonnes copines, et ce matin allant au supermarché après 11 heures, voyez vous ça, j'ai eu la surprise de retrouver, aux caisses, une amie, habitant pas si loin de chez moi.

Mère de six enfants, étant sortie de deux cancers, cette amie, a toujours lutté contre la maladie avec son humour décapant, par chance elle a gagné, heureusement,  sa dernière fille avait à peine trois ou quatre ans lorsque son premier cancer s'est déclaré. La vie, la vitalité d'Agnès, son rire m'ont  vraiment stupéfié et cela depuis toujours, elle décoiffe souvent par sa franchise sans tabou.

 On s'entend à la perfection, plus engagée que moi, dans sa Foi, peut être plus traditionnelle par certains aspects, mais bien plus naturelle et spontanée pour bien des choses.

Un jour alors qu'elle venait à la maison me rendre une petite visite accompagnée de deux enfants ravis de se baigner dans la  piscine, elle me demanda qui était la "petite amie" de mon fils, je fus étonnée, comment savait elle?

Elle rit, une de ses filles porte le même prénom que l'élue, et à peine arrivée à la piscine cette jeune fille  fut interpellée par un jeune présent, confondant les deux princesses.

Passer sur le grill d'une bonne copine est fort amusant, il est impossible de mentir, elle me dit

Mais quel est son nom de famille, peut être je la connais?

Moi

Sûrement pas, c'est une jeune fille "bien" mais sa famille n'est  pas bourgeoise traditionnelle, tu as peu de chance de les connaitre!

Pétulante elle me répliqua:

Et que sais tu de mes copines, je ne fréquente pas que des bourgeoises ma chère!

Je fus pliée de rire, elle a naturellement raison, bien qu'elle ait néanmoins  peu de chance de fréquenter le même cercle d'amis, je suppose, mais finalement qu'est ce que j'en sais? J'ignore de toute façon le nom de famille de cette jeune fille.

Les amis de mes enfants portent souvent de très beaux prénoms mais rarement de nom de famille me sont énoncés, ou  mes enfants ne me le disent pas  ou assez souvent pour les plus jeunes les ignorent, complètement, jugeant inutile de mémoriser une donnée qui ressemble fort à de l'inquisition de CI.

Ce matin Agnès fut surprise de me trouver aux caisses du super marché   à 11h 40, je suis bien plus matinale ordinairement, elle fut encore plus étonnée de m'entendre dire que j'avais passé ma matinée au lit, alors que lui ai je dit il y a encore plein de ménage à faire.

Tu es effroyablement maniaque, de te lever  le matin très tôt pour passer la serpillière...

Elle a raison, naturellement, mais on ne choisit pas d'être maniaque ou pas. Agnès me charria  pas mal et m'a chaudement félicité d'avoir su rester ce matin dans mon lit...  D'habitude je me lève aux aurores, mais ça c'était avant, pour quelques jours, je vis sans trop de contraintes.

Rencontrer Agnès est à chaque fois pour moi une joie, elle booste tous ceux qu'elle rencontre, je ne la vois décidément pas assez. Peut être une bonne résolution de la rentrée, à mettre en application,  téléphoner à mes copines.

vendredi 9 août 2013

Rester est mourir un peu.



                                 Quinze jours ou trois semaines entre ces deux bouquets?






                                                                                   Et là?




                                      Quinze jours ou trois semaines entre ces deux compositions?

                                       Toujours pareilles mais jamais tout à fait  identiques.





Envie de tout changer,  ne pas savoir comment m'y prendre, ne pas savoir non plus si je le souhaite vraiment, mais ne pas savoir gérer la continuité.





Les fleurs changent selon la saison et si la maison et le jardin me plaisent toujours autant, j'ai parfois envie d'explorer, pire d'apprivoiser d'autres horizons, je ne sais pas comment les autres font pour ne jamais avoir besoin de tout changer.


Un sentiment de piétiner parfois m'envahit,  les choses immuables me font peur aussi, les gens bougent, tournent et voyagent et à présent je ne le ferai plus? Comment devenir sédentaire lorsqu'on fut nomade toute sa vie?

Il y a des sédentaires qui n'imaginent même pas de partir à vingt kilomètres de chez eux, quel que soit l'horizon, il y a des nomades qui toujours ont envie d'aller voir ce qu'il y a de l'autre côté des montagnes voire d'y vivre quelques temps.

Jamais, je ne me suis dit que je posais mes valises définitivement, nul part, un jour je découvrirai brutalement que c'est fait, ou alors peu à peu je m'attacherai à jamais. Au printemps, j'ai proposé à mon mari d'acheter une concession perpétuelle au cimetière de la ville voisine, il a ri, mais a catégoriquement refusé. Finalement mon homme est peut être encore moins raisonnable que moi.

Quoi qu'il en soit, je n'ai jamais porté de bouquets dans un cimetière qu'on se le dise les fleurs c'est pour ceux qui peuvent les voir et les apprécier, au delà de l'inconvénient des pétales qui parsèment parfois les tapis et même les marques d'eau sur le bois. Plaisir des yeux et des sens, chèvrefeuille, agastache ou autre apportent souvent une touche de parfum plus forte que seules les roses....


Même pas peur de m'ennuyer!

Le matin en préparant mon Nescafé, j'ai souvent des sujets de réflexions basiques, ce matin n'a pas fait exception.

Cette nuit j'ai fait un horrible cauchemar. La maison était surpeuplée et je tentais en vain de faire mes valises car je devais prendre l'avion le lendemain, personne ne me prenant au sérieux lorsque j'affirmais que je partais avant 7h du matin et qu'il fallait que tout le monde soit parti avant. Pire quatre personnes arrivaient à l'improviste pour dîner et dormir alors qu'il n'y avait plus de chambre libre et  je ne savais pas quoi faire à dîner....  J'ai tenté, en vain, de me cacher dans une salle de bain et faisant signe à mes enfants de dire que j'étais absente. Les "visiteurs surprise"  me disaient:

Allons, on se fera tout petits, il y a bien un petit coin de libre dans cette grande maison, ne vous en faites pas pour nous, on ne dérangera pas.

Les enfants se proposaient de s'entasser, et j'étais parfaitement dé..bor...dée


 Un vrai cauchemar qui me réveillait un peu interloquée.

Je me suis demandée alors combien avions-nous été cette semaine et me suis reprise à plusieurs fois: 19+19+17+12+12+13+10? Pas compliqué cela fait exactement 102 nuitées en une semaine, plus de 200 repas servis sans compter petits déjeuners, goûters, apéros et casse croûte, de nombreuses machines à laver, et mille et une choses qui varient en suivant le taux d'occupation de la maison..

Heureusement ce fut la semaine la plus chargée de l'été, ce soir nous serons quatre, et à priori, plus trop de passages à prévoir sauf Alice, Théo, Victoria et Paul pour quelques jours avant la fin du mois, sauf Camille Amélie et Perrine pour quelques jours, avant la fin du mois et peut être aussi les enfants de Yann et Armelle à garder pour quelques jours avant la fin du mois, une vie bien plus calme donc.

Ne pas penser au lendemain dans ces conditions serait folie, nous avons donc commencé à préparer la maison afin qu'elle soit prête à accueillir qui passera, mais  je bouclerai quand même peut être mon sac de voyage afin de partir quelques jours, ou pas, car de fait, nous ne savons pas encore.



jeudi 8 août 2013

Les jeunes tous voyous?

 Depuis deux jours la maison accueille un jeune de plus Arthur, 19 ans,  copain de Valentin, étudiant mais surtout artiste poète dans l'âme sinon le regard. La maison est heureuse de son sourire apaisant, Arthur fut un coloc de Valentin et Hubert l'an dernier,  ils se connaissent comme leur poche et il se sent naturellement chez lui dans la maison qui sans être comme mon appartement a quelque chose de son esprit.

Cette après midi, Arthur ouvrant le buffet de la cuisine côté biscuit a dit surpris:

Tiens ici, il n'y a pas de Quadro?

Quelques détails  dans l'organisation en effet diffèrent. Arthur m'a offert un ballotin de bons chocolats, et une tablette entière de chocolat blanc, mon chocolat préféré, que je garde sur ma table de nuit, en gourmandise pour plus tard....  Je la savoure ainsi d'avance du regard bien souvent, le jour où je la croquerai, son sort sera réglé très vite et je m'en souviendrai ensuite en souvenir, gourmand... Penelope était ce bien raisonnable?

Les jeunes attirent les jeunes, et la maison collectionne depuis fort longtemps les rires des jeunes.






 Je me souviens d'une très  chic et très vieille dame, m'ayant raconté il y a dix ans environ, avoir dansé jeune fille chez nous, dans ce qui est actuellement notre salle à manger, tous les dimanches, les jeunes s'y retrouvaient et dansaient, c'était, juste avant la grand'guerre, le ménage les recevant avait le malheur de ne pas avoir d'enfant, toutes les semaines, en saison, ils recevaient la jeunesse des environs.

Jeunesse se retrouvant à la messe, et se donnant rendez vous en sortant, attendant l'invitation renouvelée chaque semaine, les gargouilles narquoises les écoutaient déjà.






Hier soir est arrivé un nouveau sourire, plutôt un nouveau rire, une jeune fille, une payse, amie d'Arthur, de fil en aiguille, de piscine en crêpes, elle est restée la soirée, folie de la jeunesse, ils ont ensuite regardé Mulan (dessin animé, déconseillé aux moins de 6 ans)  ... Après son départ mes jeunes voyous se sont lancés dans des parties de César III, sans tricher, ils calent sur la mission avec Hannibal. Lorsque je jouais à  César III, j'avais d'abord laborieusement accompli toutes les missions sans code "argent" puis ai recommencé avec les codes, plus facile.

Valentin, vient juste de venir me prévenir que Athénais, vient se joindre à nous encore, ce soir, une vraie soirée de folie, emplies de rires encore, les jeunes que des voyous....

Les murs qui nous accueillent adorent entendre rire et sourire, ils aiment même les pleurs et cris des petits, la maison est maison de familles.


                                       Photos de Camille, encore ....

mercredi 7 août 2013

Envier les papillons




Très longtemps j'ai eu pitié des papillon, si beaux, si légers alors qu'ils sont promis à une mort imminente, puis un jour, j'ai réalisé que les fleurs volantes ne savent pas qu'elles ne vivent que le temps d'une journée ou deux, chaque instant leur dure une petite éternité.

J'envie la légèreté de ceux qui mènent une vie insouciante, sans inquiétude pour le lendemain, sans même savoir si ce lendemain existera.

Fragilité de l'instant qui passe, exaspération lorsqu'on estime que ces instants m'ont été confisqués alors que j'avais d'autres projets. A force de dire l'an prochain, je sais qu'un jour il n'y aura plus d'an prochain, chaque jour, le poids des obligations se renouvelle, que je le veuille ou non, je ne peux guère agir sur ce qui m'entrave, même encore maintenant.


J'aimerais avoir l'équilibre du joueur qui  lance son bilboquet  le fait tournoyer toujours sans qu'il n'ait trop d'appui et sans le faire tomber, Valentin est magicien de ce jeu de saltimbanque.




J'aimerais avoir l'insouciance des enfants  lorsqu'on les voit s'élancer sans peur, j'envie toutes les parcelles de liberté, faut il exiger la liberté pour l'obtenir car la décider ne parait parfois pas suffire, tenter de sortir des rails qu'on a choisi de suivre parait même incongru, aux yeux de nos proches.

Il faudra que j'apprenne encore à convaincre tous, que l'été, c'est l'été, et que le printemps ou l'automne ne sont pas été, quoi qu'on en dise. Enfant j'avais l'impression que l'été durait indéfiniment, à présent, je le vois comme peau de chagrin, à peine entamé presque terminé. A moins peut être d'aller jusqu'au bout de ses envies, lorsqu'on sait qu'elles ne sont caprices !



     Les photos illustrant cet article ( et celui d'avant hier)ont été prises par Camille, le week end dernier.