mercredi 11 juin 2014

Révisions acharnées.

                 Hubert dans son hamac.

La chaleur est toujours éécrasante, mes étudiants révisent sérieusement leurs examens, Valentin et Hubert fuient la chaleur et se réfugient dans leurs bouquins.

Je pense toujours aux jeunes et moins jeunes coincés dans des appartements trop chauds alors qu'ils doivent travailler et n'ont pas le choix.  Les gars tentent de gérer temps libres et temps bossés, je tente de faire davantage peser la balance d'un côté, ils résistent avec le sourire. Je résiste aussi, avec le sourire, harceler en souriant est un art que je tente de pratiquer depuis si longtemps, avec plus ou moins de succès. Parfois on me dit de les laisser se débrouiller seuls, j'ai essayé, ce ne fut pas vraiment concluant, pour ne pas dire parfois catastrophique.

Vers 17 h, j'ai croisé Valentin, un paquet de chips à la main, sortant dans le jardin qui m'apercevant me dit

Je vais bosser!

Perplexe je le vis foncer vers le hamac, dévorer ces chips puis s'extraire rapidement du piège  en observant

Je voulais juste tester le hamac, c'est super!

Il est rentré dans la maison, je suppose qu'il est retourné effectivement travailler. Je ne comprendrai jamais la fascination pour les hamac, ce truc où on a du mal à s'installer, qui n'est guère confortable au delà de 5 minutes et alors on peste pour s'en sortir...  Mais, c'est déco et ça fait de jolis photos, les enfants adorent aussi s'y balancer.

Demain, mon mari ramène Valentin à Lyon, environ six heures de route aller retour, suivant la circulation et s'il respecte ou pas les limitations, je peste contre la SNCF, généralement les jeunes privilègient les covoiturages, les grèves sont une des composantes de la vie en France, impossible à éliminer lorsque les employés peuvent prendre les français en otage et qu'ils sont en situation de monopole.

4 commentaires:

Djefbernier a dit…

Ceux qui ont vécu dans des contrée "Guyane-like" savent que le hamac doit être tendu à la hauteur des yeux. Ainsi il est confort, suffisamment loin du sol pour que l'effet chaleur n'attire aucun serpent sur quoi vous marcherez en descendant. Le hamac dit brésilien est un deux places et il est confortable même sur le ventre. Feraient pas mieux d'apprendre à tirer que de lire vos jeunes ?(plaisanterie irakienne)

Ladywaterloo a dit…

L'Irak a raison, je pense à ces pays qui tombent sous le joug des jihadistes et je hais les gouvernements occidentaux, qui n'ont pas compris que la vraie démocratie est trop faible dans certaines régions.

Combien de personnes vont encore mourir à cause de notre "gentillesse" à pleurer, on se donne bonne conscience en sachant (sinon, on est trop con) que bien de pauvres gens vont le payer le prix fort.

Ici, mes enfants apprennent à lire, mais ils sont prévenus, la vie ne sera peut être pas si facile toujours.

Je vais vous effrayer, mais j'ai toujours dit à mes derniers enfants quoi faire "au cas où", quoi rallier, comment de quoi se méfier.. Une vraie survivaliste, enfin en hamac!

Les aînés étaient scouts, cela leur a donné de vraies bases. La dimension confort est très fragile, il ne faut jamais l'oublier.

francoise a dit…

aie, aie, ici rien de tout ça ICI

demain pas de train pour l'inscription de FL
JC le conduira où tu sais.

La semaine prochaine, j'espère que ça sera fini car je dois aller à deux partiels de rattrapage... J'aime pas prendre les cars de substitution.

Pourtant, je ne rouspète pas contre les grévistes.

Ladywaterloo a dit…

Moi, je rouspète contre les grèvistes qui prennent en otage des gens qui ont besoin d'aller travailler, passer des examens...

Je rouspète car je pense aux pauvres parisiens qui voient leurs temps de trajet se multiplier alors qu'ils sont déjà crever par leur rythme de vie quotidien.

En 2017 (ou 19?) le monopole de la SNCF sera FINI. Alors ce sera comme pour la SNCM, qui va sûrement être liquidée à cause de la CGT, le CGT a rien trouvé de mieux que de se mettre en grève les veilles de vacances.. Les gens ont pris l'habitude de prendre Corsica Ferry, plus sûre.

A la SNCF ou les employés comprennent qu'il faut être solidaire de leur entreprise ou la société coulera.