Janvier, février sont déjà là... L'heure des choix, désidératas qui risquent d'influer la vie de mes jeunes, Valentin en terrminale et Guillaume en dernière année de licence. Pour Guillaume les choix sont plus faciles, il a 20 ans, et a déjà une idée de ce qu'il veut faire vraiment.Valentin est très jeune, et ne se projette naturellement pas vieux, même 25ans lui parait un âge canonique. En Tes, il se rêve dans la pub, nous l'avons convaincu de la nécessité d'une formation solide, en éco de préférence, il affinera son choix en master.
Deux voies possibles, la fac ou une prépa. Côté prépa, il est dans un excellent lycée, nous déposerons donc un dossier dans ce lycée, mais je ne sais pas quelle est la véritable motivation de Valentin, ni comment il resistera aux chocs: colles, travail intensif, concours laminants. 80% des élèves entrant en prépa dans son lycée intègrent une école de commerce, dont beaucoup une des dix premieres (HEC, ESSEC,EM,EDHEC...), joli score, mais il reste 20% de jeunes qui soit intègrent très vite une école en cinq ans, d'un niveau moindre, soit vont en fac, ne résistant pas au régime "marche ou ...marche!"
Guillaume en terminale avait passé beaucoup de concours d'écoles en cinq ans, puis fnalement avait opté pour une IAE, en fac. Cette formation publique, sélectionne ses étudiants sur dossier, les fait bosser sérieusement, l'esprit étant un esprit d'école en fac. Cette année, en LSG, il envisage de passer des concours afin d'entrer en seconde année d'une école de commerce, ou de Science Po, master finance et gestion ou pas; selon résultats.Il n'imagine pas préferer une "petite école de commerce" à un excellent master en fac. Partie d'échecs, il déplace d'année en année ses espoirs en fonction des résultats obtenus, partie difficile car les données changent à toute vitesse.
Une "petite école de commerce" peut cependant être une excellente solution pour un jeune ayant besoin d'encadrement sérieux et souhaitant travailler dans la région de cette école
L'offre de formation supérieure évolue très rapidement, de plus en plus de facs innovent et proposent des formations différentes, aux parents bien souvent de collecter les renseignements, car les informations données par les salons ou les conseillers d'éducation dépassent rarement les frontières de leur région.
Que vaut la licence d'économie, section bilingue, ouverte en 2009 ? J'envisagerais volontiers ce type de formation pour Valentin. Nous avions dès l'an dernier entamé une reflexion avec lui, avec l'aide de la tribu, le procédé fur par élimination: pas scientifique, ni manuel, ni attiré par l'enseignement, j'avais d'abord balayé un large spectre de professions, puis resserré progressivement le maillage.Guillaume dit toujours qu'il n'a en fait pas choisi ses études mais que ses frères et soeurs avient choisis pour lui, lors d'interminables conciliabules, devant mon incrédulité coupable il rajoute bien vite:
Mais ils ont bien choisi, c'est exactement ce que je souhaitais faire!
Charlotte, Yann et Alice en effet avaient collectés beaucoup d'information, puis discuté revenant maintes fois afin de bien cerner ce qui collerait le mieux avec leur petit frère tout en lui asurant des études de qualité. Trois ans plus tard, Valentin doit faire ce choix, et je sais déjà qu'il s'en remet à nous, il a la sagesse de savoir que les études doivet mener à un boulot qui el fasse vivre, si possible qui le passionne, et pour cela ses pas tout à fait dix sept ans sont bien jeunes (il aurait dix huit ans cela ne changerait rien en terme d'expérience et pas grand chose en terme de maturité)
Dernière ligne droite, les choix doivent être posé, dans l'ordre prioritaire avant le 20mars, certaines de mes amies laissent leurs jeunes faire seuls ce choix crucial, devant l'énorme complexité du problème et la foison changeante des études possibles, je ne peux laisser, Valentin, tel le Petit Poucet, tout seul dans la forêt.
4 commentaires:
Mon grand est en 2de et il n'a aucune idée de ce qu'il veut faire ... que de stress en perspective !
Commence par procéder par élimination, ce qu'ils n'aiment pas est assez facile à trouver. Parles en avec lui, en famille, avec d'autres adultes et jeunes qui le connaissent et tout en restant pragmatique regardes ce qui existe dans les secteurs qui l’intéresseraient. Bon courage!
c'est toujours aussi compliqué !
et les pseudo conseillers n'y connaissent parfois pas grand chose ...
je me souviens d'une amie qui voulait être styliste, on lui conseilla un BEP de couture, elle a tenu bon, bravant le corps enseignant, remerciant sa maman de la laisser aller où elle souhaitait ... elle est aujourd'hui styliste free lance pour de grandes maisons !!
alors quand on ne sait pas ... c'est d'autant plus compliqué.
Personnellement j'ai fait une prépa HEC parce que mes parents pensaient que c'était le mieux pour moi (!!), je me suis amusée pendant 2 ans, me suis certes forgé une culture générale intéressante mais n'ayant réussi à décrocher que de "petites écoles" je me suis rabattue sur un "bon" master ! et j'ai un job très chouette auourd'hui ;)
bonne chance à lui !!
J'ai passé une bonne partie du week-end au salon de l'Etudiant de Lyon afin de représenter mon IAE et parler de ma licence aux futurs étudiants (et à leurs parents) et j'ai pu constater l'obscurantisme qui existe encore autour des différentes branches et institutions qui existent post-bac.
Je trouve cela regretable mais j'ai réalisé que toute cette obscurité faisait quelque part une sorte de selection. En effet, l'orientation est une sorte de parcours, un cmbat que l'on doit livrer pour s'en sortir plus ou moins indemnes.
Je ne parlerai pas de toutes les écoles qui à grand renfort de techniques marketing (publicité affiché ou non) cachent des diplomes qui ne sont même pas visé par l'Etat derrière une vitrine qui pourrait faire rêver même les plus aguerris. Ce sont en fait de véritable machine à sous dont le seul but et de dégager un bénéfice le plus conséquent possible. Je m'étonne d'ailleurs que ces pratiques ne soient pas dénoncées par les médias et que cette vérité soit si peu visible même sur le net.
Bref, tout cela m'a passablement révolté et énervé, mais je ne me suis pas privé de dire se que je pense à tout ceux qui ont bien voulu m'écouter. J'ai du parler au final à une vintaine voire une trentaine de couple enfant-parents et j'ai pu lire dans les regards de certain d'entre eux un véritable soulagement.
Bref, bon courage à tout ceux qui doivent s'orienter, car aucune information n'est certaine, et la vérité est parfois dur à dicerner du reste.
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