Je tourne et me détourne depuis si longtemps, comment exprimer ce que je suis ou ce en quoi je crois sans raconter, raconter mon enfance sans blesser, maman qui nous aime plus que tout, et le souvenir de mon père qui nous a adoré également, tous les deux furent submergés par la réalité des enfants, deux d'entre nous en moururent.
Je commencerai, aujourd'hui par Barbie, maman si tu me lis, saches que je n'aime plus Barbie, inutile de m'en offrir, pire je m'en fiche de tout ça, si je raconte aujourd'hui, c'est pour éventuellement aider d'autres parents, pas pour juger.
J'avais quoi? Dix ans? Un peu moins? Sûrement..., la grande mode Barbie! Le meilleur cadeau du monde que je demandais innocemment à mes parents, pour Noël.
Barbie était jolie, blonde avec de beaux cheveux, ses nénés ne m'avaient pas frappés, enfin pas consciemment.
J'étais petite je dis huit ou neuf , je ne sais pas. Ma demande fut reçue dans un grand silence, embarrassé, je ne sais pourquoi, peut être trop chère?
Maman argumentait, je ne pouvais jouer avec ce "truc" pas un bébé, une maman miniature qu'en ferais je?
Justement maman, je jouerai, à la maman!
Mon innocence dut déconcerter mes parents, Barbie a des seins, des nénés, des roberts, bref, elle a un sexe féminin, indiscutable or, j'étais sensée ignorer ce genre de chose. Il me fut opposé, la taille du jouet, et la certitude que je serais déçue.
A Noël, le coeur palpitant je déballais mes cadeaux, je reçus une montagne de cadeaux dont une poupée, un bébé ( Shella ou une marque comme ça, le top de l'époque) pire ce bébé pleurait ou riait selon sa position, rapidement j'ôtais les piles, je n'ai jamais aimé cette poupée, mais pour faire plaisir à maman, je faisais semblant, elle, elle avait l'air de l'adorer.
Deux ou trois ans plus tard, peut être,je ne sais pas, je ne tenais pas de journal, j'ai enfin reçu à Noël la Barbie tant souhaitée, je n'ai jamais joué avec. Maman fut convaincue qu'elle avait raison, moi, je savais je ne jouais plus à la poupée tout simplement.
Maman était parfaite, mon père l'écoutait, moi je recevais moult cadeaux que je n'aimais pas, que je destestais, voire dont je me moquais, jamais je ne fus écoutée, sauf un Noël pour après l'horribilus anniversaire de mes sept ans, que je raconterai ou pas.
@ Charlotte, je t'adore, et j'ai projeté moi aussi, j'ai eu du mal à accepter ton échange de la vraie robe de mariée de Barbie, lorsque tu avais six ans, contre deux ou trois fausses tenues, mais ouf, on a sauvé le manteau en peau de lapin, tu vois moi aussi je projette..
Ma conclusion, on ne peut être mère parfaite, j'essaie simplement de na pas être trop imparfaite, ou alors de l'être tellement car je ne sais comment faire!
2 commentaires:
En te lisant, je me rends compte que j'ai eu la grande chance de recevoir dans mon enfance les cadeaux tant convoités,longuement attendus jusqu'à Noël.
Par contre, en tant que mère, je me souviens avoir vriament hésité à offrir à ma fille la grande tête de poupée à coiffer et à maquiller ! Je trouvais cela hideux, mais elle la désirait tant que je passais outre. Ma fille garde de merveilleurx souvenirs de cette "tête" et nous en rions aujourd'hui !
J'ai eu une et même plusieurs Barbies, Ken et autres... mais je trouve tellment juste ce que vous dites à propos d'être mère. C'est tellement difficile parfois d'avoir la juste attitude. Et puis, j'ai toujours été convaincue que la Mère parfaite était terrible pour la fille qui ne pourra l'égaler. On m'a tant dit "ta Maman, quelle sainte femme, elle a sacrifié sa vvie pour ses enfants"... terrible!! Alors, être soi-même et aimer surtout et beaucoup!!!
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