Milles et une occasions de dépenser plus d'argent que je n'en ai, et la satisfaction cependant de résister à plein de tentations. Satisfaction aussi et surtout d'essayer de faire encore plus sans dépenser plus. En ce moment, je bouture, activité plaisante s'il en est, qui consiste à planter des branchettes dans le sol en espérant qu'ils deviendront merveilleux arbustes.
Rosiers et hydrangéas, hortensias et althéas, spirées et buddleias, année après année je tente de nouveaux essais, au pire cela ne marchera pas. Demain, je planterai des petites branches de mon sureau pourpre, magnifique, dont je verrai bien un ou deux rejetons agrémenter d'autres coins du jardin.
Certains rosiers se bouturent avec une facilité étonnante, G de Féligonde, Pierre de Ronsard, Lavender Dream... D'autres bien plus difficiles sans que je ne sache pourquoi, l'un d'entre eux, un beau grimpant résiste dommage car il s'agit cependant d'un rosier dont j’ignore le nom, vivant dans le jardin bien avant moi.
Demain, je me prendrai des photos, des bouturés anciens et des nouvelles tentatives. A la Sainte Catherine, tout bois prend racines! Il ne s'agit pas uniquement de planter les arbres et arbustes à racines nues, je doute fort d'ailleurs qu'au temps où fut ce diction donné le commerce des plantes en racines nues être florissant, voire même existant.
Il s'agit bel et bien de bois. La Sainte Catherine (25 novembre) cette année tombe bien, enfin je veux dire par rapport à l'avancée des saisons chez moi, d'habitude le froid arrivant plus tôt, je bouture plus tôt, mais la sécheresse m'en a dissuadé cette année.
Ma méthode est simple, pas d'hormone de bouturage, ni de pots, on bouture rustique. En prélevant une petite branche en pleine santé, de l'année de préférence, enlever les feuilles s'il en reste, sauf une ou deux au sommet, enfoncer dans le sol non préparé, mais à peu près désherber, enfoncer doucement et fortement de façon à planter le plus possible la bouture, l'idéal étant d'avoir deux tiers dans le sol. L'année qui suit le bouturage, je suis les arrosages. Une petite plate bande est dévolue aux boutures, terrain naturellement humide, à l'abri du vent... Je bouture aussi à présent, au pied de l'arbuste donneur, afin d'étouffer une silhouette grêle. ce n'est pas magique et ne marcha pas toujours, mais le ratio réussites--effort est assez bon, pour alimenter ensuite jusqu'au printemps mes rêves, puis parfois je suis déçue lorsqu'une plante bien partie, ne réussit pas à passer l'été.
Et l'été disait la fourmi, Vous dansiez, et bien bouturez à présent!
4 commentaires:
Quelle bonne idée ! Je vais bouturer pour étoffer Exochordia qui est un peu malingre, malgré mes soins que je pensais bons. Ou alors, il ne se plaît pas là où nous l'avons planté.
Je vais essayer de bouturer mon Pierre de Ronsard, alors si c'est facile.
Début septembre, j'ai fait des boutures de buis et de lavandes.Je récolte aussi les graines de certaines plantes, roses trémières qui poussent partout ici, des cléomes, ou des petites pensées.
la sainte catherine c'est le 25 novembre, pas le 22 !
L'Exochordia chez moi met bien deux ou trois ans à s'implanter, le plus "vieux" cette année seulement il a paru moins malingre, il aura quatre ans au printemps.
Le truc des boutures c'est que ça ne coûte rien, donc ficher en terre les tombées de taille est une bonne idée, suivre les arrosages cependant le premier été une vraie nécessité (le manque de racines doit être compensé par de l'apport très fréquent d'eau, et pas de'exposition brutale, plein sud sur un mur !)
Merci Christine, je suis toujours nulle avec les dates des fêtes, même celle des autres!
je corrige mon billet! :)
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