Hier en fin d'après midi (enfin entre la sieste et le bain des petits) Alice m'a appelé, prise en sandwich entre uneVictoria bougon et un petit Paul râleur, elle avait besoin de parler avec quelqu'un qui ne crie pas, ne hurle pas, ne la stresse pas , un adulte quoi....
Victoria lui laissa environ trois minutes de tranquillité, puis j'ai entendu sa douce voix, Alice lui proposa de me parler ce qu'elle fit avec joie, au bout d'un moment elle en eut assez et mit fin à notre conversation. Cris, hurlements, pleurs envahirent tout, j'imaginais sans peine la scène.
Il est très dur parfois d'être maman de jeunes enfants, les journées peuvent paraître très longue avec des touts petits de mauvaise humeur, car malades, enrhumés, vaguement fièvreux.
Alice s'agaçait, je lui proposais alors de tenter une conciliation avec sa fille qu'elle me repassa au téléphone aussitôt.
Victoria, tu dois nous laisser parler tranquillement, tu te rends compte que ta maman a vraiment besoin de parler tranquillement?
Non!
Bon, tu te rends compte que si tu ne la laisses pas parler au téléphone, ta maman va péter les plombs?
Oui!
Bon alors tiens toi sage 1/4 d'heure, ta maman en a besoin, 1/4 d' heure de sagesse et ta maman s'occupera après toi! OK?
OK!
Victoria nous laissa ensuite papoter tranquillement, à la fin de notre conversation j' ai demandé à ma fille de la remercier de ce bel effort, elle rit alors et me dit qu'effectivement, Victoria méritait bien ces remerciements.
3 commentaires:
l'art et la manière...
que je n'ai jamais eu...
trop tard !
L'art d'être grand-mère, non? C'est dans ces moments qu'on se sent si utiles
On se plante toujours, mais l'expérience aide quand même à comprendre les enfants, à savoir leur parler, leur dire la vérité est parfois nécessaire, il est difficile d'être recluse à la maison avec des touts petits, malades, l'hiver.
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