jeudi 31 janvier 2013

Un air de printemps.


Deux jours de presque printemps que je n'ai pas su voir,  hier je suis allée voir quatre de mes petits enfants, vendredi nous étions allés chez Amélie et Camille afin de fêter les deux ans de leur petite Perrine, j'ai adoré voir cette enfant  un peu grandie, des débuts de vraies relations peuvent se poser, je la connais peu, peu à peu j'apprendrai à  la connaitre mieux.


Perrine est notre huitième petit enfant, et  c'est surtout avec cette petite fille que je ne vois pas très souvent, que j'ai compris que mes relations de  grand mère avec mes petits enfants ne commencent pas vraiment à leur naissance, mais un peu après, je sais ne pas pouvoir voir toutes les semaines mes petits enfants, et d'autre part pouvoir instaurer un autre type de relations avec eux, lorsqu'ils grandissent et se mettent à parler ou à jouer en quittant un peu les bras de leurs mamans.

Je commence à lui   lire des  petits livres, bientôt je  jouerai avec elle aux dominos et aux cartes, mais mon arthrose définitivement m'éloignera des luges et petits vélos,  mon caractère peu patient ne me fera pas pour le moment faire de la pâtisserie avec elle avant plusieurs année encore, peut être changerais je un jour ?  Perrine m'a pris la main en me disant:

Viens Mamina

Et elle m’entraînait dans la chambre d'amis, en me disant

Voilà la chambre

 Elle aurait aimé que nous restions, nous la reverrons bientôt j'espère, et d'ici quelques mois, je pourrais peut être la garder à la maison pour une  grande première, pour elle autant que pour nous, la garder à dormir sans ses parents, une première nuit.

Ma belle fille aura du mal à la laisser  mais je crains surtout que Camille me téléphone dix fois pour des recommandations ou des conseils, il n'y a pas plus papa poule que cet ancien dur.

Mes autres petits enfants sont un peu plus sauvages, ils n'aiment pas les bisous  enfin des deux aînés ce qui fait que maladroitement nous en privons parfois le troisième qui lui, adore les câlins, la si jolie petite Diane, toute menue reste pour le moment dans une grande réserve, réfugiée sur les genoux de sa maman elle regardait son pacha chahuter avec ses frères, elle mourait d'envie  sans oser le faire,  se joindre à eux.

Je garde déjà de temps en temps cette petite tribu pour un week end, Diane avec ses aînés ne ne sent pas vraiment perdue,  mais son petit regard noir exprime alors un peu de spleen encore à certains moments.

De retour à la maison,  je fus saisie de nausées, frissons et de couette obligée, j'espère ne pas avoir filé ce virus à mes petits enfants, vingt quatre heures de malaise chez moi n'ont aucune conséquence, je serais désolée d'avoir contaminée  la si petite Diane, sa grande réserve m’apparaît alors grande qualité, avec un peu de chance personne ne sera affecté.


5 commentaires:

Pauline a dit…

Tu me fais rire avec tes prévisions de Camille te téléphonant sans cesse si tu devais garder Perrine. Mon mari est comme ça. Pendant nos vacances d'été chez mes beaux-parents, nous avons l'habitude d'aller un soir tous les deux au restaurant du bout de la rue en laissant les enfants (enfin, au départ, il n'y avait qu'un seul enfant à laisser bien entendu), et mon mari trouvait le moyen d'envoyer des textos à sa maman toutes les 10 minutes pour savoir si tout allait bien. J'ai fini par confisquer le téléphone... Ca m'aurait beaucoup agacé de voir mon mari inquiet de laisser nos enfants à maman, mais j'aurais compris, chaque famille a ses habitudes et ses critères, mais qu'il ne soit pas tranquille alors que la babysitter était sa maman à lui ça m'a toujours dépassée. Heureusement, c'est un peu passé maintenant, ou alors il se cache pour envoyer ses textos...

Clo a dit…

Maman, quand elle prenait en charge l'un ou l'autre de nos ainés, nous a toujours demandé de ne pas teléphoner pour prendre des nouvelles le soir (à partir de 19h environ) autant que nous voulions toute la journée, plutôt bien vu en fait, avec la fatigue de la journée on prenait plutôt le risque de déclencher des pleurs alors que le week end ou le morceau de vacances se passait bien ;-)
Mais oui, c'est plus difficile pour le conjoint d'imaginer ses enfants gardés par la famille "adverse"
A construire par petits bouts j'imagine ;-)
Bon rétablissement, grippes et gastros... c'est la saison...

Camille a dit…

Peut-être était-il inquiet pour sa mère ^^

Pour le reste, je ne répondrais pas à cet article, la seule chose que je dirais, c'est que je l’accompagnerais à ces entretiens d'embauche plus tard...

Anne** a dit…

Avant, c'était bien : il n'y avait pas de téléphone portable, donc au restaurant, on ne pouvait pas téléphoner aux parents. Et dans les maisons de vacances, il n'y avait pas de téléphone du tout. Donc, c'était sans nouvelles pendant plusieurs jours. Et on n'était même pas inquiet .... enfin, pas trop. Si, un peu quand même, un peu beaucoup.
J'espère que la gastro s'est envolée, bon rétablissement !

Martine a dit…

Je retrouve ce que tu dis chez moi. La relation avec les petits enfants ne se construit pas à la naissance mais bien quand ils commencent à quitter le giron maternel.
J'ai toujours confié mes enfants sans problèmes, même avec ma belle-mère, je savais qu'ils seraient un peu gâtés.
Chez moi aussi j'en ai deux qui n'aiment pas trop les bisous mais qui aiment quand même les caresses furtives.