dimanche 2 juin 2013

Un dimanche à la campagne.

Croyez moi si votre petit fils de tout juste dix mois crie Odinateur l'air réjoui en se précipitant vers vous, ne lui dites pas stupidement

Oui, oui, mon chéri en lui tendant les bras.

Regardez si, par hasard, il n'y a pas l'objet de toutes ses convoitises, un ordinateur, entre lui et vous, et si par extrême imprudence il y a quelque chose de technique, genre, un téléphone, un e je ne sais quoi, voire un ordi, réservez votre réponse et tous les objets de convoitises puis proposez lui un câlin, à priori il devrait être moins tenté.

Ya plus de jeunesse, on le sait, ainsi ma charmante Victoria, 4 ans, ne renverse jamais de biberon mais a des biberons qui parfois vomissent, pas de chance pour tout le monde,  de même transportant un verre d'eau, elle ne le renversera pas, mais l'eau saute malencontreusement en dehors, la chose est exacte et personne n'est responsable....


Jeudi Alice siffla un week end familial, Guillaume répondit à l'appel, Camille, ne pouvant se présenter personnellement, délégua le meilleur de lui même, femme et fille, il allait assister à la finale de rugby avec un pote. In fine Yann, Armelle et leurs quatre enfants nous ont rejoints, les seuls absents avaient des excuses validées! Charlotte et sa tribu vraiment trop loin, pour venir fêter,  rien,  tous ensemble.

Le week end, fut sympa crevant, normal pour une tribu avec les discussions, observations de tous les enfants, apprentissage accéléré de la vie de tribu, donc en  société. Je fus ravie de voir  mes petits enfants, ils sont épuisants mais charmants, j'ai même hâte de revoir Pierre, Sacha et Gaétan qui me manquent vraiment, je suis une grand mère faiblissante, parfois.

Ce soir, je suis seule dans cette maison a géométrie fixe malgré des habitants passagers variables, elle est presque parfois, déjà petite si nous sommes nombreux,  et aussi presque parfois trop grande si j'y suis seule.

Le soir seule, je fais le tour rituellement, du salon  que je range systématiquement, faisant disparaître la moindre trace de ces enfants si perturbants puis monte dans la salle de jeux, ranger les bébés de mes petits enfants, y compris, comme je l'ai promis, le bonhomme ballon de Victoria dans un lit de poupée, je n'ai pas tout remis en place encore, mais cette maison peut se reposer à présent pour quelques journées, des rires, pleurs, caprices et tout le chaos inhérent à la présence de ces petits.

Le dimanche à la campagne s'endort dans un silence trompeur et j'aimerais que la maison se souvienne avec amour de tous ces instants du quotidien qui nous lient au travers du temps.




                                       Renoir


2 commentaires:

francoise a dit…

coucou

Martine a dit…

Oui, quand tout le monde est là, c'est épuisant!!! Moi je suis la grand-mère chicouf: chic ils arrivent, ouf ils repartent!