Ce message est destiné spécialement à Valentin 15ans, petit cousin , qui attendait depuis cette fameuse soirée que j'en parle enfin sur mon blog. A mon avis dégoûté par l'ambiance que je fais régner ici, il a fui depuis bien longtemps, mais j'ai repéré la tendresse de sa maman dans un com.
Nous avions eu lundi la soirée pétards et fusées, restes de fêtes passées, mardi matin, la joyeuse troupe ayant lu mon billet, à ma grande surprise, est partie en ville chercher de quoi alimenter leur boite aux trésors pyrotechniques. Marc, a son permis, une voiture et un peu d'argent ce qui aide bien pour la réalisation de leurs projets. Ils sont revenus de leur expédition affairés, ont déballé leurs achats sur la table, vidé la boite, trié, rangé, jeté ce qui ne marchait pas, rajouté trois briquets, et longtemps cogitèrent, papiers et feutres de couleurs en main, pour établir un plan d'attaque. Les rôles étaient répartis, les aînés burent des bières à l'apéro, les bouteilles vides sont essentielles au lancement des fusées.
La fin d'après midi passa en préparatifs.
Et la soirée arriva enfin. Mardi soir, les cinq gars, mirent en place leurs pétards et fusées, laissèrent un peu de temps à la nuit pour tomber, puis commencèrent. Nous nous faisions une soirée d'adieu à l'été, la der des der, juste pour nous sept. Ils allaient d'un pétard à l'autre, décomptaient soigneusement afin que tout fut synchro. Les fontaines jaillirent, les fusées volèrent. Dix minutes de bonheur, de légèreté, d'insouciance.
Un bonheur pour trente euros, cela valait largement toutes les soirées cinéma, le sentiment d'être libre et créateur de rêve.
Je me suis promis de remplir leur boîte, afin que les étés ne se finissent jamais sans que la tradition Waterloo-Bérézina ne soit respectée.
1 commentaire:
Toujours le souci des tiens, des rites aussi, mais avec une grande liberté. Quelle chance !
Enregistrer un commentaire