lundi 30 avril 2012

24h au moyen âge, sans électricité.

 Week end en famille avec bébé et petits, ados et jeunes adultes, nuit de fin du monde, volet qui arrachent leurs attaches, tuiles qui tombent, branches qui cassent, et la fée électricité fut coupée.

Nous avons passé 24h au temps passé, sans électricité,sans chauffage, sans eau chaude et ces multiples trucs dont on se sert sans y penser:

Valentin tombant du nid, ne s'étant pas rendu compte  de la panne, sourit en hochant la tête lorsqu'on lui dit que nous n'avons  plus de courant, et prenant son bol de chocolat l'enfourne aussitôt dans le micro onde, pas si chaud dans la cuisine ce matin... Et d'heure en heure, la vaisselle à la main, les torchons mis à sécher devant le poêle, les feux soigneusement entretenus....

Par chance j'avais préparé le déjeuner et des gâteaux la veille. Mais nous surveillions avec appréhension la température dans le frigo, le congélateur qui décongelait et tout devint plus compliquer: mouliner les légumes du potage à la main me prit 20mn, chauffer les biberons demander une casseroles prête à être allumée dès que nécessaire, et très vite une marmite d'eau fut tenue sur le poêle pour avoir de l'eau chaude à disposition lorsque nous en avions besoin.

Sans télé, sans téléphone, enfin sans fixe, et sans internet, surtout sans internet, la vie fut différente, plus compliquée, pas plus drôle, pas de jeux et de fous rires, nous savons rire, parler et jouer lorsqu'on ne doit pas faire des monceaux de vaisselles et prévoir de parer à toutes les difficultés et le travail supplémentaire que ce manque induit.

Hier soir, j'ai tenté de lire alternativement à la bougie et à la lampe de poche, j'y renonçais très tôt, et lorsque je vis mon radio réveil clignoter je fus envahie par plusieurs envie contradictoire: aller relancer le chauffage, voire nettoyer par pyrolyse mon four, lancer un lave linge, surfer sur internet, Pourquoi, Monde t’écroules tu? Finir mon bouquin, au final, je n'ai rien fait, demain est un autre jour.

Mentalement j'ai dressé la liste de ce dont je dois m'équiper encore pour survivre au moyen âge avec plus de confort: lampe tempête, plus de lampe à dynamo, un autre poêle à bois dans le salon...

7 commentaires:

jacqueline a dit…

Véritable tempête en Auvergne...j'ai un peu de soucis pour mes lauzes...je verrai bien !!!
Bien de faire une liste pour "survivre" pendant les coupures de courant (une petite copie peut-être ?)
Bonne soirée.

francoise a dit…

c'est difficile l'Auvergne ?
Un village de notre commune plus de 24 h sans électricité...
mais pas nous
ouf, fini ?

Anne** a dit…

Et oui, nous sommes dépendants aujourd'hui, de l'électricité ! J'en ai vraiment pris conscience quand nous avons posé une plaque à induction dans la cuisine, supprimant la "corvée" des bouteilles de gaz à transporter. Remarque bien, je me souviens, en l'absence de mon mari, avoir été un jour, incapable d'ouvrir la capsule en plastique libérant l'accès au branchement de la bouteille de gaz ! ou ne pas avoir suffisamment de force pour décoincer le capuchon.
Il nous reste une cheminée pour nous chauffer, en cas de détresse. Par contre, je veille à ne jamais baisser totalement les volets roulants du séjour, le balcon étant la seule issue en cas d'incendie. Et je n'ai jamais compris que les prédécesseurs n'aient pas laissé une banale manivelle manuelle pour relever les volets, si le courant était coupé. Mon mari se moque, évidemment, que de pareilles pensées encombrent mon esprit.
Ne pas avoir d'eau chaude, c'est pour moi la pire des galères ! pour quelques jours, je m'accomode assez bien du reste.

Anne** a dit…

Il faut t'aimer beaucoup, Lady, et faire preuve de beaucoup de perspicacité, pour déchiffrer ces horribles mots quasiment illisibles qui permettent d'accéder à la publication d'un message !

Ladywaterloo a dit…

Désolée pour les mots codés, j'ai souvent du mal avec, et ne pense pas pouvoir supprimer cette barrière.

Les volets roulants sont ma terreur, bien pratique pour les personnes âgées, en gain de temps et sécurité aussi, mais je suis un peu claustrophobe... Je laisse les volets ouverts.

Sans enfants on arrive mieux à gérer le manque d'électricité, avec des petits on est encore plus dépendants!

Francine a dit…

Il y a longtemps, tout mon immeuble a subi une panne d'électricité de plusieurs jours. Quand on est nombreux à être dans la même galère, c'est plus facile car on peut s'entraider, se prêter les camping gaz et rigoler ensemble de nos malheurs. Mais quand même, la douche froide à la lueur de la bougie, c'est un peu dur même si ça se passe en été.
Et c'est rassurant de voir qu'on peut tout à fait s'adapter à d'autres conditions de vie, vous ne trouvez pas ?

Martine a dit…

C'est ce qu'on appellera une décroissance brutale. c'est là qu'on voit que revenir aux temps ancestraux n'est pas si marrant que ça. Moi aussi, j'ai l'induction mais... ah, ah, ah, j'ai toujours une bouteille de gaz à la cave, pour parer à toute éventualité. le problème c'est que justement, au moment où on en a besoin, il fait nuit, on ne sait plus où sont les allumettes (si tant qu'on n'a pas oublié d'en racheter et où est cette foutue lampe de poche?
Bon je m'en vais décrypter les mots impossibles pour envoyer ce message!