mardi 3 avril 2012

Le passé en pleine figure.

Parfois sans que vous vous attendiez votre passé vous saute au visage, en  pleine figure,  lorsqu'il s'agit d'évènement heureux on gère cela bien, en général, mais s'il s'agit d'évènements brutaux, style tsunami, les vagues qui menacent alors notre cerveau sont regardées avec appréhension sinon curiosité.

Lorsque ce genre d'évènement arrive, on peut réagir de plusieurs façons, fermer la porte hermétiquement, style:

Demerdez vous, moi, je ne peux plus aider! Je ne veux plus penser à ces horribles choses.

Ou alors  essayer d'écouter de comprendre, évaluer la situation et se désespérer  de voir que tant de gens sombrent encore dans ces pièges mortels qui ne devraient pas exister, si Dieu régnait vraiment sur terre.  On peut aussi en profiter pour faire un bilan, examiner ses cicatrices,  regarder si les cicatrices chez ceux qu'on aime sont encore sensibles, si finalement les épreuves font vraiment grandir.

On dit parfois que Tout ce qui en tue pas rend plus fort


A mon avis, et en résumé très lapidaire, c'est du flan, parfois j'aurais préféré avoir une vie de lobotomisée.  Les évènements d'un carême il y a huit ans (pas même un chiffre symbolique)  surgissent   en ce début de semaine Sainte, par le biais de mail  appel au secours, tendre la main est bien le moindre que l'on puisse faire, nous avons pu nager, à défaut de marcher sur les eaux, le Christ  nous a en quelque sorte sauvé, sauvé de la niaiserie, sauvé de l'innocence, mais j'aurais préféré ignorer toutes ces turpitudes.




                                                              Photo de mode tirée d'ici.

Je sais que je suis complètement hermétique, et je le resterai, car il s'agit de choses dont je ne peux parler à découvert, simplement, sachez cependant que ce que je dis peut être appliqué à tant d'épreuves que la vie nous impose: maladies, brouilles, calomnies...

Aujourd'hui, j'ai vu que je n'ai pas grandi , mais que mes cicatrices font moins mal et que je suis debout et même peux encore avancer, voire tendre la main si quelqu’un en a besoin.

Ce message n'en est pas un, mais aujourd'hui je ne pourrais mieux, je vais surement ce soir jouer à un jeu débile et tuer plein de gens, le virtuel est parfois salutaire.

4 commentaires:

francoise a dit…

Tu joues à des jeux vidéo...
la vie est un jeu vidéo, suprêmement violente,
personne n'en réchappe
à part ça, on a le moral
il pleut...
déjà sans trop de malheurs, c'est le bonheur !!!
ton message me donne envie de te connaître !
j'y peux rien, je suis curieuse de tout...

Martine a dit…

Parole et silence sont les maîtres mos de ce soir. Où est l'espoir dans tout celà, peut-être dans la photo de la croix.

jacqueline a dit…

Envie d'évoquer, sans rien en dire, cela peut être salutaire, mettre sur le chemin d'une bonne cicatrisation.
Je vous embrasse Lady.

Ladywaterloo a dit…

Merci toutes, sachez que nous avons eu une chance folle, nous sommes passé près d'un malheur épouvantable, mais ne l'avons subi, nous nous sommes révoltés, avons agi et avons sauvé notre famille.

parfois on ne peut raconter.