Préparatifs de vacances des ados et de leurs vieux!

Ce matin, à pas tout à fait six heures, je savais déjà quoi faire dans quel ordre, quoi demander à mon homme, à mes gars, comment gérer le temps afin de rien oublier et que tout fut carré. A sept heures n'en tenant plus je me suis levée, première machine à laver, premières tâches, sans oubli et sans faire d'impasse.

Mon homme ne tarda pas à ma rejoindre dans la cuisine, j'évitais de l’assommer d'un seul coup, je suis attentive à présent de ménager le moral des troupes en faisant semblant de découvrir avec eux, peu à peu le travail à faire, je sais qu'ils ne voient pas la nécessité absolue de laisser la maison propre, corbeille à linge vide... Mais ils connaissent leurs limites et se heurter à une penelope-tornade est plus difficile que de m'obéir, benoîtement.

Les gars se sont levés cool une heure et demi après nous, ont pris leur petit déjeuner puis ont filé vers la salle télé, objectif XBox. J'ai patienté au moins une heure,, en fait non, pas dix minutes et les ai envoyé ranger leur chambre.

Valentin rigolard m'assura d'abord l'avoir déjà rangé, j'en eus presque un hoquet de stupéfaction, j'avais entraperçu vêtements en pile ou en chiffons un peu partout, sac de cours éventrés, livres et classeurs amoncelés sur les bureaux, ordis et périphériques écrasant le tout, j'oublie encore mille choses, les paquets de gâteaux apéro abandonnés vides, là où ils ont été vidés, livres et mouchoirs en papier, montres et téléphone.. Puis je me suis souvenue, les gars avaient mis "au sale" hier une partie des vêtements qu'ils comptaient emporter, ils trouvaient, naturellement,  cet effort méritoire, encore aujourd'hui, j'oublie parfois de me mettre à leur place: des jeunes gars, normaux ;).


Les gars m'ont considéré,  résignés et amusés faire les check list: affaires de toilette, affaires de piscine, pyjamas (si, si) duvets n'oubliez pas les caleçons, chaussettes et  brosses à dents.  Mes fils décidèrent d'emporter une seule serviette mixte: douche et piscine, devant le regard de mon mari, j'ai abdiqué, mais ai essayé de tenir bon pour les ordis , Hubert partira sans, Valentin fort de sa presque majorité mit le sien dans son sac.  Mon agitation revérifia les tenues du mariage: des pantalons aux chaussettes, qu'ils oublient systématiquement. La maison était épuisée à leur départ, moi aussi et eux surement soulagés que ce fut terminé.

Inutile de vous dire que leur départ signifiait pour moi,  une nouvelle tranche de  travail, que j'ai effectué. Je ne vous ai pas raconté les soucis de mon mari, plus vieux maniaque, il n'y a pas, devant mettre à sécher les serviettes de toilette dans la chaufferie et rentrer à l'abri  des sièges de jardin, chacun ses TOC et la vie reste sereine.


Les bouquets furent renouvelés, j'adore rentrer dans ma maison fleurie, et lorsque je rentrerai j'apprécierai ma si jolie maison. Je suis à la fois heureuse et penaude de la tromper, mais toujours ravie de la retrouver. Autrefois je me souviens avoir fait le tour du jardin de nuit, lorsque nous arrivions à minuit après uen longue absence, courage maison nous ne partons que quelques jours, le temps de marier une nièce.

Je serai absente quelques jours, je ne sais pas combien de temps, nous partons en camping car, mais la météo chafouine nous obligera probablement à rejoindre nos pénates au plus tôt.