Un mariage.

Je suis rentrée, hier au soir de notre virée qui a suivi le premier mariage de mes neveux et nièces, de mon côté, enfin le premier mariage où je fus invitée, cela est un autre problème.

Je suis rentrée pleine de joie d'émotions diverses, et d'un tas de choses, alors un peu comme lorsque je rentre dans une maison en désordre, j'irai pas à pas, dégrossir, réfléchir, digérer les nouvelles et repartir d'un bon pied. Le mariage fut génial, la mariée fort jolie et si heureuse, et la famille de mon frère, au top, dans leurs originalités, ma si belle, belle soeur artiste et leur vie de bohème, mais si bien dans leur peau, si heureux.

J'ai dit plein de fois heureux, mais en ce moment, c'est vraiment que du bonheur  ;), que d''affirmer ce genre de chose, le CAC 40 du bonheur familial à la hausse l'épanouissement individuel, apparemment, valeur à risques!


Je reviens à mon sujet, et en ce moment, j'ai envie de dire et raconter tant de choses qu'il me faudra me contraindre pour tenir le fil de mon idée. Maman m'a dit et redit tant de fois, qu'elle était fière de ses cinq petits fils (enfin mes fils, elle est aussi fière des autres) que je trouvais cela suspect. je fus d’abord agacée, et ma fille? Alice, hein, elle est pas fière d'Alice, Charlotte était absente, mais je sais qu'elle aurait subi le même sort, je me suis tue. Les filles dans ma famille c'est un demi-gars et encore!

                                                      Ma si jolie nièce, et son jeune époux.


Maman m'a dit au moins cinq ou si fois son regret de n'avoir pas été photographiée avec ses cinq petits fils Waterloo, pour ensuite me dire sa fierté d'avoir de si beaux et surtout bons petits fils, jeunes adultes, elle a insisté: beaux, intelligents, sensibles, talentueux et bien élevés!

J'ai failli avoir une crise cardiaque, me suis reprise et ai dit,

Tu veux dire qu'ils ont eu de la chance de m'avoir pour maman?

Elle a ri, et m'a dit que oui, j'avais bien élevé mes enfants ainsi que mon frère qui mariait son aînée.

Ce mariage fut merveilleux, des mariés si heureux  radieux, tout fut une perfection, une messe, belle, familiale, chantée, une joie simple, une homélie aux valeurs familiales, un hymne à l'amour conjugal, source de tout épanouissement individuel....

Un truc horrible, parfois, mais auquel j'ai adhéré car c'était sans hypocrisie, simple, sans fioriture et si vrai, en ce moment là, pour ces gens là.

Et, à l'insu de mon plein gré, parfois en reculant, toujours en râlant, je fais partie de ces gens là, la famille, c'est merveilleux, enfin, ça peut l'être, aussi!

Mes cinq fils et aussi mes deux filles (si, si, maman) sont, pour moi, des piliers de mon existence, non qu'ils me soient redevables en quoi que ce soit, mais j'ai eu la joie de les mettre au monde (enfin sauf l'accouchement, la grossesse, les nuits blanches, les tables de multiplications et autres trucs..) de les élever (enfin sauf, voire liste précédente et rajouter, pas mal de choses) mais même si je ne recommencerais en aucun cas cette douce folie d'avoir autant d'enfants, honnêtement, ma fierté  est immense quand je les vois.

 Ma fierté n'est pas moins grande lorsque j'assiste à ces mariages de mes neveux ou nièces, enfants d'amis ou même inconnus, parfois étourdie d'un ravissement stupide je me dis que la race humaine n'est pas pourrie, pire, qu'elle peut être  merveilleuse.

Ce mariage fut un hymne à la joie, au bonheur, et si parfois la vie était si simple......