A l'impossible nul n'est tenu, mais je me sens dans l’obligation morale de trouver de bonnes raisons de me réjouir de l'arrivée de 2013.
1)L’année 2012 est finie, et le monde vit encore, faut il s'en réjouir, je ne sais pas, mais je ne le déplore pas.
2)L'année 2012 fut tellement dure que l'on peut espérer une meilleure année 2013, tout au moins on est amorti
3)Il n'y a pas de coupe de monde de foot ou de rugby en 2013 :)
4)Il y a qu'"une année en 13 par siècle et ça porte bonheur, non?
5) Kate (la femme de William) attend un bébé la GB est en émoi, enfin il parait....
6) pas d'élections cette année, ouf!
Et sinon?
Journal La Croix
Bon ok, moi la gueule de bois de l'année qui part c'est ce soir, demain, le jour se lève et je serais peut-être optimiste, en même temps, je n'attendais rien de 2012 et n'en fus pas déçue, simplement parfois j'aime les bonnes surprises.
lundi 31 décembre 2012
Smoking? 2012 horribilus
La pire des nouvelles pour moi, ce soir est que l'épouvantable horrible Patrick Sébastien, ce soir, squatte l'antenne,de Antenne 2, vous savez, la télé publique, de qualité payée par nos impôts et tout, je hais la télé, mais vomis Patrick Sébastien, en le haïssant encore plus de savoir qu'il empêche des programmes de talent ou tout au moins moins nuls, pas trop dur, d'être proposés aux malades, personnes âgées, handicapées....
Et dire que l'on paie pour cette poubelle de télé, comme on paie aussi jusqu'à 3.5 millions d'euros un gars comme Danny Boon, pour un film foireux au titre honnête pour lui "Un plan parfait" vous ne l'avez pas vu normal, un bide, mais lui touche le pactole. Après on s'étonne que les artistes soient de gauche.. , cela ternit encore un peu plus la fin d'année, et quand Catherine Deneuve houspille Depardieu je me dis que finalement elle ne crache pas dans la soupe servie grasse.
Lorsqu'on voit le niveau de vie de "people" que l'on ne connait même pas, tout le monde se demande d'où ils tirent leurs fric, pas dur, beaucoup de votre poche:, les journaux sont tous subventionnés grâce à votre argent, normal, anormal perso je trouve cela scandaleux. Savoir que Valérie Treiwerler gagne entre 20 000 et 30 000 euros tous les mois pour deux articles alors que ce journal touche plus de 5 millions de subventions de l'état par an, me gêne. Je ne sais pas comment fonctionnent les médias dans les autres pays, mais force est de constater que l'état français nourrit trop bien ces soi disant artistes.
J'aurais préféré que Sébastien touche son fric et laisse sa place, mais ça, c'est pas possible. Je ne sais pas ce que regarderont ce soir tous les gens qui n'ont pas d'argent pour sortir et se divertir, l'émission sur la une d'Arthur ne me parait pas plus attrayante quand à "Plus Belle la vie" sur la 3,véritable essoreuse de cerveau destiné à les rendre encore plus ramollo que ramollo mais politique correct enfonce le clou de ma déprime.
Et si vous aimez ces émissions, profitez en!
Quand on est vieux, malade ou handicapé ou simplement pauvre, il faut prendre ses précautions pour le réveillon, soit avoir un dvd génial à regarder (ou regarder encore Moulin Rouge sur Arte) soit un bon bouquin, ou une famille rigolote!
Et dire que l'on paie pour cette poubelle de télé, comme on paie aussi jusqu'à 3.5 millions d'euros un gars comme Danny Boon, pour un film foireux au titre honnête pour lui "Un plan parfait" vous ne l'avez pas vu normal, un bide, mais lui touche le pactole. Après on s'étonne que les artistes soient de gauche.. , cela ternit encore un peu plus la fin d'année, et quand Catherine Deneuve houspille Depardieu je me dis que finalement elle ne crache pas dans la soupe servie grasse.
Lorsqu'on voit le niveau de vie de "people" que l'on ne connait même pas, tout le monde se demande d'où ils tirent leurs fric, pas dur, beaucoup de votre poche:, les journaux sont tous subventionnés grâce à votre argent, normal, anormal perso je trouve cela scandaleux. Savoir que Valérie Treiwerler gagne entre 20 000 et 30 000 euros tous les mois pour deux articles alors que ce journal touche plus de 5 millions de subventions de l'état par an, me gêne. Je ne sais pas comment fonctionnent les médias dans les autres pays, mais force est de constater que l'état français nourrit trop bien ces soi disant artistes.
J'aurais préféré que Sébastien touche son fric et laisse sa place, mais ça, c'est pas possible. Je ne sais pas ce que regarderont ce soir tous les gens qui n'ont pas d'argent pour sortir et se divertir, l'émission sur la une d'Arthur ne me parait pas plus attrayante quand à "Plus Belle la vie" sur la 3,véritable essoreuse de cerveau destiné à les rendre encore plus ramollo que ramollo mais politique correct enfonce le clou de ma déprime.
Et si vous aimez ces émissions, profitez en!
Quand on est vieux, malade ou handicapé ou simplement pauvre, il faut prendre ses précautions pour le réveillon, soit avoir un dvd génial à regarder (ou regarder encore Moulin Rouge sur Arte) soit un bon bouquin, ou une famille rigolote!
Je twitte donc j'existe.
Après un essai catastrophique sur Facebook et sous la pression amicale mais réelle de mes derniers fils, je tente un saut dans le monde des tweets, si on n'avance plus on recule et je suis trop jeune pour reculer.
Premier tweet, première bourde, je pense pouvoir rivaliser avec VT mais heureusement pour moi, sachant que mes tweets seront lus au mieux par 20 personnes et qu'aucun journaliste penchera son oreille baveuse sur mes gazouillis, je peux me permettre de gazouiller faux.
Mon premier tweet concerne la découverte d'un charnier en Syrie et j'en dis:
Le truc de la rame de guerre est assez joli.... En même temps une rame correctement utilisée peut devenir une arme, non?
Ce message aura presque le format d'un tweet, donc court et percutant car d'une part il faudrait que j'apprenne un minimum de savoir-twitter, d'autre part, le monde réel m'appelle depuis ce matin, et je n'ai pas encore commencé à l'écouter vraiment car il s'agira pour moi de me mettre à travailler.
Premier tweet, première bourde, je pense pouvoir rivaliser avec VT mais heureusement pour moi, sachant que mes tweets seront lus au mieux par 20 personnes et qu'aucun journaliste penchera son oreille baveuse sur mes gazouillis, je peux me permettre de gazouiller faux.
Mon premier tweet concerne la découverte d'un charnier en Syrie et j'en dis:
Le truc de la rame de guerre est assez joli.... En même temps une rame correctement utilisée peut devenir une arme, non?
Ce message aura presque le format d'un tweet, donc court et percutant car d'une part il faudrait que j'apprenne un minimum de savoir-twitter, d'autre part, le monde réel m'appelle depuis ce matin, et je n'ai pas encore commencé à l'écouter vraiment car il s'agira pour moi de me mettre à travailler.
Timisoara en Syrie? Provoquer l'épouvante et susciter une réaction politique servant ses intérêts est une rame de guerre.
dimanche 30 décembre 2012
Cicatrices de Prague
Le charme de Prague est aussi dans ses cicatrices, souvenirs de jours heureux et de jours difficiles, je fus émue de voir des petits bouquets et bougies sur une plaque commémorative d'un drame en 1990 dans une rue commerçante . Un immeuble sera assailli d'angelots d'autres refléteront la violence ou même le désespoir. Ces statues de femmes se trouvent juste à côté de l'ambassade du Vatican
J'ai refusé d'entrer dans des musées de l'horreur, mais ai photographié des stigmates.
L'ultime violence peut être parfois magnifiée par une simple couche de peinture dorée.
J'ai marché les yeux levés, et suis tombée, en traversant une route, ce qui m'a réellement effrayé, tomber n'était rien, tomber sur un boulevard.. Quelle idée aussi de garder un oeil sur les toit, un oeil sur les gens, et un autre sur les boutiques.... plus d'yeux dispo pour la chaussée, et, il manquait, un pavé, simplement. Par chance je ne me suis pas vraiment fait mal et en fut quitte pour un bleu et des ad montions de mes enfants
Maman, regarde où tu marches, on traverse!
Prague est une ville merveilleuse et terrible parfois, car elle est selon moi, un résumé de l'histoire de l'Europe, entre belle époques, et merveilles, période communiste trop difficile et retour à la vie.
samedi 29 décembre 2012
Le voyage? Mon Koh Lanta!
On peut toujours jouer à la "petite maison dans la prairie" actuellement on dit plus aux bisounours, m'enfin c'est vous qui voyez!
Le voyage vers Prague fut mon KohLanta, arrivée de nuit après,une étape de voyage éprouvant, voiture essorant nos nerfs, pluie battante, après tant de choses vécues dans la journée, nous avons échoué dans un hôtel où, hélas je n'avais pas gagné ni le jeu de confort, ni le collier d’immunité, mon homme me disait:
Alors l’équipe des rouges? Où est le collier?
Je ne savais pas où était le collier et je dois avouer que je préfère dormir au froid, seule dans une cabane que dans ce genre de dodopourtous, je trouve très bien que cela existe, juste, ce n'est pas pour moi. Mon petit côté sauvage aurait on dit autrefois, autiste dirait on aujourd'hui.
Je me suis sentie toujours "à part" ne supportant pas la promiscuité, mon éducation n'a rien changé, mon père était comme moi, ma mère pas, enfin, je crois. D’hôtel style "auberge de jeunesse" à la si jolie maison de Charlotte, le contraste fut grand, mon plus grand luxe? Le silence et la propreté, mon ultime luxe? L’harmonie?
J'ai adoré découvrir la maison de ma fille aînée, il y a des choses que je verrais chez moi, d'autres que je déteste, les gars ont, sans que je les y incite, découpé la maison en tranches! Elle te ressemble maman, même organisation, mêmes objets, ou pas, mais même souci de l'esthétique, plus de clarté je dirais, moins de conventions, elle a vingt ans de moins que moi.
Je suis extrêmement fière de ma fille aînée, un premier bébé merveilleux, et depuis si longtemps, je tais mon coeur, tous m'ont dit l'adorer trop. Peut être, ou pas. Elle m'a quitté pour vivre sa vie il y a si longtemps, elle m'agace et m’émerveille...Je garde le silence, toujours, sinon, je vais outrepasser mon rôle de mère détachée d'adultes... Je ne sais pas rester dans la bonne mesure, parfois je me demande si on peut rester sereine quand on aime vraiment , mais ça, je ne sais pas.
Si Charlotte avait été quatrième enfant et non, l’aînée, je l'aurais moins admirée, probablement, un peu amortie comme mère, j'aurais trouvé ses mots d'enfant et sa précocité, plus ordinaire et la pression aurait été moindre, aurait elle été la même ou pas, je ne sais pas. Le seul regret que j'ai eu, il y a dix- huit ans et encore à présent est qu'elle soit partie si tôt vivre sa vie loin de moi, je ne le regrette pas pour elle, mais pour moi.
Je ne pense pas que j'aurais laissé la vie se faire ainsi à présent, je ne le pourrais tout simplement pas, mes gars me trouvent mère scottchante mais ce sont des gars et ils savent gérer, enfin, je crois, enfin, j'espère.
Et comme cela, en allant vivre quelques jours dans sa maison, je retrouve ce qu'elle a bâti, avec son homme , avec un détachement plus grand qu'en leurs présences, je suis sans interférence, pas d'ondes qui brouillent mes perceptions et j'admire, découvre, admire le plus souvent et aussi déteste certains trucs (côté peinture...)
Si j'aime tant voir les maisons sans les gens il est vrai que je pense qu'elles disent tant des gens, et celle de ma fille aînée, dit sa filiation et aussi de ce qu’elle a bâti., je regarde toujours ainsi les maisons de mes enfants, avec amusement et parfois surprise, amusement devant les "héritages bavards" et surprise souvent devant les divergences.....
Mais c'est quoi ces têtes d'ancêtres?
Le voyage vers Prague fut mon KohLanta, arrivée de nuit après,une étape de voyage éprouvant, voiture essorant nos nerfs, pluie battante, après tant de choses vécues dans la journée, nous avons échoué dans un hôtel où, hélas je n'avais pas gagné ni le jeu de confort, ni le collier d’immunité, mon homme me disait:
Alors l’équipe des rouges? Où est le collier?
Je ne savais pas où était le collier et je dois avouer que je préfère dormir au froid, seule dans une cabane que dans ce genre de dodopourtous, je trouve très bien que cela existe, juste, ce n'est pas pour moi. Mon petit côté sauvage aurait on dit autrefois, autiste dirait on aujourd'hui.
Je me suis sentie toujours "à part" ne supportant pas la promiscuité, mon éducation n'a rien changé, mon père était comme moi, ma mère pas, enfin, je crois. D’hôtel style "auberge de jeunesse" à la si jolie maison de Charlotte, le contraste fut grand, mon plus grand luxe? Le silence et la propreté, mon ultime luxe? L’harmonie?
J'ai adoré découvrir la maison de ma fille aînée, il y a des choses que je verrais chez moi, d'autres que je déteste, les gars ont, sans que je les y incite, découpé la maison en tranches! Elle te ressemble maman, même organisation, mêmes objets, ou pas, mais même souci de l'esthétique, plus de clarté je dirais, moins de conventions, elle a vingt ans de moins que moi.
Je suis extrêmement fière de ma fille aînée, un premier bébé merveilleux, et depuis si longtemps, je tais mon coeur, tous m'ont dit l'adorer trop. Peut être, ou pas. Elle m'a quitté pour vivre sa vie il y a si longtemps, elle m'agace et m’émerveille...Je garde le silence, toujours, sinon, je vais outrepasser mon rôle de mère détachée d'adultes... Je ne sais pas rester dans la bonne mesure, parfois je me demande si on peut rester sereine quand on aime vraiment , mais ça, je ne sais pas.
Si Charlotte avait été quatrième enfant et non, l’aînée, je l'aurais moins admirée, probablement, un peu amortie comme mère, j'aurais trouvé ses mots d'enfant et sa précocité, plus ordinaire et la pression aurait été moindre, aurait elle été la même ou pas, je ne sais pas. Le seul regret que j'ai eu, il y a dix- huit ans et encore à présent est qu'elle soit partie si tôt vivre sa vie loin de moi, je ne le regrette pas pour elle, mais pour moi.
Je ne pense pas que j'aurais laissé la vie se faire ainsi à présent, je ne le pourrais tout simplement pas, mes gars me trouvent mère scottchante mais ce sont des gars et ils savent gérer, enfin, je crois, enfin, j'espère.
Et comme cela, en allant vivre quelques jours dans sa maison, je retrouve ce qu'elle a bâti, avec son homme , avec un détachement plus grand qu'en leurs présences, je suis sans interférence, pas d'ondes qui brouillent mes perceptions et j'admire, découvre, admire le plus souvent et aussi déteste certains trucs (côté peinture...)
Si j'aime tant voir les maisons sans les gens il est vrai que je pense qu'elles disent tant des gens, et celle de ma fille aînée, dit sa filiation et aussi de ce qu’elle a bâti., je regarde toujours ainsi les maisons de mes enfants, avec amusement et parfois surprise, amusement devant les "héritages bavards" et surprise souvent devant les divergences.....
Mais c'est quoi ces têtes d'ancêtres?
Noël pragois aux balcons.
Praguois ou pragois? j'ai définitivement opté pour la seconde orthographe, plus logique et ne suis pas la seule. ( voir Vivre à Prague )
Vue du pont Charles
En décidant de passer Noël à Prague nous craignions d'avoir un peu trop froid, l'envie de cette folie m'avait fait passer outre toutes les objections que la raison dressait devant moi, question météo nous avons eu une chance folle, grande douceur, pas de pluies, même si la grisaille nous a plus souvent accompagnée que le soleil, nous avons pu profiter au maximum de notre séjour sans avoir nullement froid, Hubert se baladait en pull et n'était pas incongru, des jeunes étudiants australiens ne doutant de rien visitaient la cité en shorts et claquettes.
La ville sans complexe affiche des crèches à tous les coins de rues, il est vrai que la période communiste les a décomplexé pour bien des choses, et je pense pour longtemps. Un Père Noël, siglé "Coca-cola" pourra ainsi joyeusement animer une rue, des massages de pieds thaïe, une autre.
fin du massage de pieds thaïe, jamais de ma vie, je ne plongerai mes pieds, là!
Camille a cédé aux sirènes thaïe plutôt que de faire du shopping avec Amélie.... Je préfère le shopping!
Les traditionnels marchés de Noël ne m'ont jamais attirés, je ne sais pourquoi, je n'ai jamais eu d'âme d'enfant dans les foires et fêtes que je ressens plus comme tristesse, alors qu'autour de moi, la foule s'éclate.
J'adore pourtant cette vie, bouillonnante, et ai renoncé à jamais de comprendre pourquoi telle ou telle chose me plait ou pas.
Vue du pont Charles
En décidant de passer Noël à Prague nous craignions d'avoir un peu trop froid, l'envie de cette folie m'avait fait passer outre toutes les objections que la raison dressait devant moi, question météo nous avons eu une chance folle, grande douceur, pas de pluies, même si la grisaille nous a plus souvent accompagnée que le soleil, nous avons pu profiter au maximum de notre séjour sans avoir nullement froid, Hubert se baladait en pull et n'était pas incongru, des jeunes étudiants australiens ne doutant de rien visitaient la cité en shorts et claquettes.
La ville sans complexe affiche des crèches à tous les coins de rues, il est vrai que la période communiste les a décomplexé pour bien des choses, et je pense pour longtemps. Un Père Noël, siglé "Coca-cola" pourra ainsi joyeusement animer une rue, des massages de pieds thaïe, une autre.
fin du massage de pieds thaïe, jamais de ma vie, je ne plongerai mes pieds, là!
Camille a cédé aux sirènes thaïe plutôt que de faire du shopping avec Amélie.... Je préfère le shopping!
Les traditionnels marchés de Noël ne m'ont jamais attirés, je ne sais pourquoi, je n'ai jamais eu d'âme d'enfant dans les foires et fêtes que je ressens plus comme tristesse, alors qu'autour de moi, la foule s'éclate.
J'adore pourtant cette vie, bouillonnante, et ai renoncé à jamais de comprendre pourquoi telle ou telle chose me plait ou pas.
vendredi 28 décembre 2012
Un moment magique.
Je ne saurais pas raconter si bien, comme de vrais écrivains, qui ont appris l'art et la manière, mais je sais une chose faire, dire à quel point notre voyage à Prague fut magique et certains instants réellement merveilleux.
Je commence à raconter comme une affective, émotive , primaire (à secondaire) que je suis ( selon Jung)
Charlotte a terriblement soigné notre séjour, et dans un cadeau, simple enveloppe, cachait un passeport pour de la magie, assister à l'opéra de Mozart, Don Giovanni , au théatre d'état de Prague. Pour nous CINQ
ONCE UPON A TIME
Honnêtement je fus heureuse plus, que tout, je sautais et disais
C'est Génial, c'est génial, c'est génial!
Je crois avoir répété cela bêtement au moins un quart d'heure, un fond d'inquiétude enfoui au fond de moi. Et mes gars? Ils en penseront QUOI?
En fait mon homme, je ne sais, il a pris cela comme une expérience de plus, meilleure? pas sur. Pire, Non plus! Je ne saurais jamais si mon mari aime et est heureux car je le suis ou si cela reflète vraiment les aspirations de son âme!
Guillaume fut intéressé, irais je dire qu'il a aimé, peut être pas, Valentin fut réservé et Hubert étonnement très fan. Valentin m'en parlera plus tard, Guillaume un jour et je ne sais pour les deux autres, il est est vrai que le décor minimaliste et la mise en scène moderne pouvait surprendre, j'ai eu du mal au début à "rentrer dans cette fiction" qui voulait effacer tout décorum, tout à priori, puis la musique, le jeu des acteurs ??? La magie opéra.
Merveilleux cadeau de Charlotte, moi l'opéra j’adore et l'opérette aussi!
Le débriefing d'opéra fut amusant, Hubert a vécu cela comme une expérience amusante et sympathique, Valentin plus artiste fut à la fois conquis et déçu, Guillaume pris cela avec le détachement du gentleman. Mon homme je ne sais pas, et moi, J'ADORE, mais ça ce n'est guère une surprise pour ceux qui me connaissent vraiment, j'adore l'opéra et même l'opérette. Rentrer simplement dans ce genre de théatre, ancien et rococo, qui se cache à Prague sous le nom administratif de "théatre d'état" est un véritable bonheur. Dès que les musiciens de l'orchestre accordent leurs musiques j'entre en transe. Du lever du rideau aux derniers applaudissements la vie devient magique.
Certains moments magiques restent au fond de ma mémoire à jamais, j'avais déjà vu Don Juan à l'opéra Bastille il y a fort longtemps, et cette interprétation rajoute une strate dans ma mémoire à côté d'autres déjà forts précieuses.
Et le reste je raconterai dès que je peux. mais ce Noël fut pour moi cadeau, j'aimerais que pour vous il le fut au moins autant, voir au dixième, au centième......
Je commence à raconter comme une affective, émotive , primaire (à secondaire) que je suis ( selon Jung)
Charlotte a terriblement soigné notre séjour, et dans un cadeau, simple enveloppe, cachait un passeport pour de la magie, assister à l'opéra de Mozart, Don Giovanni , au théatre d'état de Prague. Pour nous CINQ
ONCE UPON A TIME
Honnêtement je fus heureuse plus, que tout, je sautais et disais
C'est Génial, c'est génial, c'est génial!
Je crois avoir répété cela bêtement au moins un quart d'heure, un fond d'inquiétude enfoui au fond de moi. Et mes gars? Ils en penseront QUOI?
En fait mon homme, je ne sais, il a pris cela comme une expérience de plus, meilleure? pas sur. Pire, Non plus! Je ne saurais jamais si mon mari aime et est heureux car je le suis ou si cela reflète vraiment les aspirations de son âme!
Guillaume fut intéressé, irais je dire qu'il a aimé, peut être pas, Valentin fut réservé et Hubert étonnement très fan. Valentin m'en parlera plus tard, Guillaume un jour et je ne sais pour les deux autres, il est est vrai que le décor minimaliste et la mise en scène moderne pouvait surprendre, j'ai eu du mal au début à "rentrer dans cette fiction" qui voulait effacer tout décorum, tout à priori, puis la musique, le jeu des acteurs ??? La magie opéra.
Merveilleux cadeau de Charlotte, moi l'opéra j’adore et l'opérette aussi!
Le débriefing d'opéra fut amusant, Hubert a vécu cela comme une expérience amusante et sympathique, Valentin plus artiste fut à la fois conquis et déçu, Guillaume pris cela avec le détachement du gentleman. Mon homme je ne sais pas, et moi, J'ADORE, mais ça ce n'est guère une surprise pour ceux qui me connaissent vraiment, j'adore l'opéra et même l'opérette. Rentrer simplement dans ce genre de théatre, ancien et rococo, qui se cache à Prague sous le nom administratif de "théatre d'état" est un véritable bonheur. Dès que les musiciens de l'orchestre accordent leurs musiques j'entre en transe. Du lever du rideau aux derniers applaudissements la vie devient magique.
Certains moments magiques restent au fond de ma mémoire à jamais, j'avais déjà vu Don Juan à l'opéra Bastille il y a fort longtemps, et cette interprétation rajoute une strate dans ma mémoire à côté d'autres déjà forts précieuses.
Et le reste je raconterai dès que je peux. mais ce Noël fut pour moi cadeau, j'aimerais que pour vous il le fut au moins autant, voir au dixième, au centième......
vendredi 21 décembre 2012
Noël peut arriver.
Enfin, nous y sommes, demain dernier cours pour Hubert, mais aujourd'hui fin des concours blancs de Valentin suivis d'une soirée de gala, cela retarde un peu notre début de vacances familiales, mais les choses doivent se faire en leurs temps sans trop chercher à couper dans la fin des obligations.
Ce matin, j'ai préparé notre retour, ici, afin de trouver une jolie maison, propre et un frigo et congélo assez garnis pour la suite des évènements; ne pas faire un super marché dès notre retour me paraîtra être un luxe suprême, surtout si on peut continuer par des agapes familiales pour fêter l'année qui arrive. Je terminais mon ménage lorsque ma jeune voisine est venue me voir, m'apportant un amaryllis, elle observa l'entrée en rigolant, je la fis entrer dans la cuisine, puis la véranda, son oeil pétillait de plus en plus:
Hum ça sent la cire chez vous! Vous faites toujours le ménage alors que c'est encore propre.
Cela se nomme de la prévoyance, faire avant que les choses hurlent, simplement . j'aimerais beaucoup ne pas perdre cette voisine, nous nous complétons parfaitement, elle est pragmatique, issue de la terre et sait faire ce que je ne sais faire et inversement. J'aime plier les choses comme tous les grands anxieux, je rêve de pouvoir changer ma vie, mais si je le veux, uniquement, que ma maison ou mon jardin et encore plus les gens qui m'entourent, me trahissent et je me sens défaite.
Tout est prêt, les cadeaux emballés, le repas prévu, pique nique simple avant le départ: salade de pâtes aux crabes et pamplemousse, avocats et saumon, pas de dessert, c'est un pique nique... Quoi? Je n'ai pas prévu de dessert, il faudra demain que je trouve une demi heure pour réparer ce manque.
Comme une petite fille je suis impatiente de demain, jamais nous ne sommes partis depuis si longtemps avec nos enfants, il y a dix huit mois, quelques jours avec les deux derniers en Bretagne, chez ma belle mère certes, mais en touristes, glaces, coca et bières ici ou là, visites.. Des choses somme toutes normales, mais devenues si rares dans notre style de vie. Avoir tant d'enfants et vouloir surtout préparer leurs avenirs tout en bénéficiant d'une jolie maison, on ne peut avoir le beurre, la crème et la crémière cela ne marche pas ou cela se saurait. Mais pendant quelques jours, avec nos trois derniers, il y aura une parenthèse comme jamais nous avons eu.
Nous partons passer Noël à Prague (logés chez ma fille aînée, pragoise d'adoption) et je rêve déjà même des longues heures de voitures, de la pause dans l’hôtel F1, peut être même une pause Mac Do, puis Prague et des visites prévues et surement un ou deux repas en famille dans des restaurants restés hors du temps, avec en point d'orgue la messe en plein air le soir du 24, il pleuvra peut être, nous sommes fous peut être, mais j'ai préparé tous les souliers, Noël peut arriver.
Vieux godillots, cirés amoureusement, d'autant plus précieux que le bord mordillé le fut par mon chien, Ocelot, encore tout jeune, mort de vieillesse....
Ce matin, j'ai préparé notre retour, ici, afin de trouver une jolie maison, propre et un frigo et congélo assez garnis pour la suite des évènements; ne pas faire un super marché dès notre retour me paraîtra être un luxe suprême, surtout si on peut continuer par des agapes familiales pour fêter l'année qui arrive. Je terminais mon ménage lorsque ma jeune voisine est venue me voir, m'apportant un amaryllis, elle observa l'entrée en rigolant, je la fis entrer dans la cuisine, puis la véranda, son oeil pétillait de plus en plus:
Hum ça sent la cire chez vous! Vous faites toujours le ménage alors que c'est encore propre.
Cela se nomme de la prévoyance, faire avant que les choses hurlent, simplement . j'aimerais beaucoup ne pas perdre cette voisine, nous nous complétons parfaitement, elle est pragmatique, issue de la terre et sait faire ce que je ne sais faire et inversement. J'aime plier les choses comme tous les grands anxieux, je rêve de pouvoir changer ma vie, mais si je le veux, uniquement, que ma maison ou mon jardin et encore plus les gens qui m'entourent, me trahissent et je me sens défaite.
Tout est prêt, les cadeaux emballés, le repas prévu, pique nique simple avant le départ: salade de pâtes aux crabes et pamplemousse, avocats et saumon, pas de dessert, c'est un pique nique... Quoi? Je n'ai pas prévu de dessert, il faudra demain que je trouve une demi heure pour réparer ce manque.
Comme une petite fille je suis impatiente de demain, jamais nous ne sommes partis depuis si longtemps avec nos enfants, il y a dix huit mois, quelques jours avec les deux derniers en Bretagne, chez ma belle mère certes, mais en touristes, glaces, coca et bières ici ou là, visites.. Des choses somme toutes normales, mais devenues si rares dans notre style de vie. Avoir tant d'enfants et vouloir surtout préparer leurs avenirs tout en bénéficiant d'une jolie maison, on ne peut avoir le beurre, la crème et la crémière cela ne marche pas ou cela se saurait. Mais pendant quelques jours, avec nos trois derniers, il y aura une parenthèse comme jamais nous avons eu.
Nous partons passer Noël à Prague (logés chez ma fille aînée, pragoise d'adoption) et je rêve déjà même des longues heures de voitures, de la pause dans l’hôtel F1, peut être même une pause Mac Do, puis Prague et des visites prévues et surement un ou deux repas en famille dans des restaurants restés hors du temps, avec en point d'orgue la messe en plein air le soir du 24, il pleuvra peut être, nous sommes fous peut être, mais j'ai préparé tous les souliers, Noël peut arriver.
Vieux godillots, cirés amoureusement, d'autant plus précieux que le bord mordillé le fut par mon chien, Ocelot, encore tout jeune, mort de vieillesse....
jeudi 20 décembre 2012
Sablés, flash back.
Aujourd'hui, seule j'ai préparé des sablés, et comme à chaque fois que je fais des sablés, je me souviens de Valentin, dont l 'initiation fut aussi amusante que marquante.C'était il y a deux ou trois ans peut être, j'avais la flemme de faire des sablés maison, mais un dessert de fête chez les Waterloo sans sablés mais avec mousse au chocolat ou île flottante est en quelque sorte comme présenter du jambon sans cornichon ou des frites sans mayo, une faute morale grave.
Les enfants étaient déçus de constater que je n'en avais pas préparé et souhaitaient s'en occuper: Laissez moi faire, les sablés c'est notre affaire!
Première fournée de sablés à refroidir avant d'être rangés dans une boîte métallique, je laisse à présent, des sablés plus ou moins fins, plus ou moins cuits et craquants ou moelleux... Toutes les gourmandises y trouvent leurs comptes.
Valentin avait l'âge de prendre la relève de Guillaume absent pour se charger de leur confection. Alice avait initié Guillaume quelques années avant, cette tradition du jeune chargé des sablés me paraissait une excellente chose, mais je ne pris pas trop le temps de chaperonner cet apprentissage. Comme d'habitude, je préparais "le fond de la pâte" dans un immense saladier, mettant du beurre fondu au micro onde, rajouté du sucre, une pincée de sel, et un ou deux jaune d'oeuf selon la quantité de beurre du départ, puis remuant avec un cuillère en bois, je posais le récipient sur la table avec de la farine et dis à Valentin:
Tu procèdes comme pour les pâtes à tartes tu vois?
Il n'avais pas l'air d'avoir vu. Je rajoutais alors:
Comme lorsque je fais de la pâte pour les pizzas, tu m'as souvent vu faire.
Valentin ne pouvait vraiment avouer qu'il n'avait aucune idée de la façon dont je m'y prenais. Néanmoins il tenait à se débrouiller seul, j'ai alors quitté la cuisine pour la terrasse, mon mari y prenait le café. Hubert était resté avec son aîné dans la cuisine et je les entendais rire, de plus en plus fort, jusqu'au fou rire que rien n’arrêterait cela n'augurait rien de bon, mon mari s'opposait à mon souhait d'aller inspecter mes troupes.
Laisses les, ils ont l'air de bien s'amuser!
Justement. Mais rien de grave ne pouvait arriver. Quelques minutes plus tard Valentin hilare vient me retrouver sur la terrasse, les mains et poignets gantés de pâte, dont il mangeait au fur et à mesure ce qui s'en détachait.
Heu, tu fais comment là, maman?
La vision aurait été apocalyptique dans une cuisine où la nécessité de résultat primait, le côté loufoque l'emporta, rien d'important pour ce dessert de printemps.
Il était inutile de dire quoi que ce soit, nous avons regagné la cuisine, Valentin maintenant ses mains au dessus du saladier que j'étais allée rechercher. Nous avons alors essayé de remettre le maximum de pâte dans le saladier qu'elle n'aurait jamais dû quitter et je lui ai alors rappelé la base, commencer toujours à verser la farine en mélangeant avec une cuillère en bois, ce petit détail qu'il avait oublié, avant de terminer la pâte à la main lorsqu'elle devenait maniable... Il y eut moitié moins de sablés que prévus, mais beaucoup de bonne humeur en compensation.
Valentin est devenu depuis un vrai pro de sablés, un peu moins que Guillaume cependant, Valentin préfère l'art des pizzas, à chacun ses spécialités!
Hubert se cantonne encore au rôle de marmiton, conseiller es spécial en gourmandises, depuis qu'il m'a servi d'un air extatique des pâtes au saucisson, recette exclusive: plonger dans l'eau bouillante des rondelles de saucisson y faire cuire les pâtes, merveilleuses pâtes au parfum de saucisson garanties. A sa grande déception j'ai refusé d'y goûter et me suis méfiée depuis des talents de cuisinier de mon dernier. Il y avait eu un précédent chez mes enfants,, Camille adorant les sandwiches beurre -gros sel et ayant tenté de faire réchauffer des petits pois dans une poêle avait été rapidement cantonné dans la découpe de la charcutaille et les barbecues. A chacun son truc.
Ce soir je préparerai des sablés et comme à chaque fois à présent, je penserai à Valentin et ses premiers sablés, à Guillaume et sa patience méticuleuse pour confectionner des sablés de tailles identiques, à Alice et ses sablés de formes fantastiques et à leurs aînés les ayant précédés sur la même table de cuisine, les sablés sont des madeleines de ma mémoire.
Seconde fournée au four, le reste en attente, fin du travail!
Les enfants étaient déçus de constater que je n'en avais pas préparé et souhaitaient s'en occuper: Laissez moi faire, les sablés c'est notre affaire!
Première fournée de sablés à refroidir avant d'être rangés dans une boîte métallique, je laisse à présent, des sablés plus ou moins fins, plus ou moins cuits et craquants ou moelleux... Toutes les gourmandises y trouvent leurs comptes.
Valentin avait l'âge de prendre la relève de Guillaume absent pour se charger de leur confection. Alice avait initié Guillaume quelques années avant, cette tradition du jeune chargé des sablés me paraissait une excellente chose, mais je ne pris pas trop le temps de chaperonner cet apprentissage. Comme d'habitude, je préparais "le fond de la pâte" dans un immense saladier, mettant du beurre fondu au micro onde, rajouté du sucre, une pincée de sel, et un ou deux jaune d'oeuf selon la quantité de beurre du départ, puis remuant avec un cuillère en bois, je posais le récipient sur la table avec de la farine et dis à Valentin:
Tu procèdes comme pour les pâtes à tartes tu vois?
Il n'avais pas l'air d'avoir vu. Je rajoutais alors:
Comme lorsque je fais de la pâte pour les pizzas, tu m'as souvent vu faire.
Valentin ne pouvait vraiment avouer qu'il n'avait aucune idée de la façon dont je m'y prenais. Néanmoins il tenait à se débrouiller seul, j'ai alors quitté la cuisine pour la terrasse, mon mari y prenait le café. Hubert était resté avec son aîné dans la cuisine et je les entendais rire, de plus en plus fort, jusqu'au fou rire que rien n’arrêterait cela n'augurait rien de bon, mon mari s'opposait à mon souhait d'aller inspecter mes troupes.
Laisses les, ils ont l'air de bien s'amuser!
Justement. Mais rien de grave ne pouvait arriver. Quelques minutes plus tard Valentin hilare vient me retrouver sur la terrasse, les mains et poignets gantés de pâte, dont il mangeait au fur et à mesure ce qui s'en détachait.
Heu, tu fais comment là, maman?
La vision aurait été apocalyptique dans une cuisine où la nécessité de résultat primait, le côté loufoque l'emporta, rien d'important pour ce dessert de printemps.
Il était inutile de dire quoi que ce soit, nous avons regagné la cuisine, Valentin maintenant ses mains au dessus du saladier que j'étais allée rechercher. Nous avons alors essayé de remettre le maximum de pâte dans le saladier qu'elle n'aurait jamais dû quitter et je lui ai alors rappelé la base, commencer toujours à verser la farine en mélangeant avec une cuillère en bois, ce petit détail qu'il avait oublié, avant de terminer la pâte à la main lorsqu'elle devenait maniable... Il y eut moitié moins de sablés que prévus, mais beaucoup de bonne humeur en compensation.
Valentin est devenu depuis un vrai pro de sablés, un peu moins que Guillaume cependant, Valentin préfère l'art des pizzas, à chacun ses spécialités!
Hubert se cantonne encore au rôle de marmiton, conseiller es spécial en gourmandises, depuis qu'il m'a servi d'un air extatique des pâtes au saucisson, recette exclusive: plonger dans l'eau bouillante des rondelles de saucisson y faire cuire les pâtes, merveilleuses pâtes au parfum de saucisson garanties. A sa grande déception j'ai refusé d'y goûter et me suis méfiée depuis des talents de cuisinier de mon dernier. Il y avait eu un précédent chez mes enfants,, Camille adorant les sandwiches beurre -gros sel et ayant tenté de faire réchauffer des petits pois dans une poêle avait été rapidement cantonné dans la découpe de la charcutaille et les barbecues. A chacun son truc.
Ce soir je préparerai des sablés et comme à chaque fois à présent, je penserai à Valentin et ses premiers sablés, à Guillaume et sa patience méticuleuse pour confectionner des sablés de tailles identiques, à Alice et ses sablés de formes fantastiques et à leurs aînés les ayant précédés sur la même table de cuisine, les sablés sont des madeleines de ma mémoire.
Seconde fournée au four, le reste en attente, fin du travail!
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Noël
mercredi 19 décembre 2012
Des truffes en chocolat
On peut être une année de Noël en petit comité et, finalement, devoir faire beaucoup de choses, hier j'ai fait de la pâte à truffes, environ 1kg 200, pas de bol, ma jeune voisine a sonné alors que le chocolat embaumait toute la maison.
Hum, ça sent bon le chocolat chez vous, vous faites un gâteau?
Je lui avais apporté un gâteau au chocolat, samedi, car depuis l'été, elle a besoin de sourire dans sa vie.
Non, là, c'est pour faire des truffes.
Vous savez faire des truffes au chocolat?
Oui, ce n'est pas très compliqué, si tu veux je t'en donnerai demain.
Juste une alors, pour goûter.
En même temps, pour goûter vraiment des truffes, une, c'est nettement insuffisant.
Non, je t'en donnerai un peu plus, j'en fais plein, je crois plus d'un kilo.
Un kilo, ce n'est pas beaucoup, juste une.
Ses yeux brillaient, elle m'affirmait que ses filles n'aimaient pas, mais lorsque je lui dis ne pas les rouler dans du cacao amer mais dans du sucre glace, elle comprit que les enfants, à la maison aiment ce chocolat, là.
Ce soir, je lui apporté une coupe de ces gourmandises, j' en avais aussi rempli une boite en plastique pour notre retour, le 30 ou 31 décembre, puis me suis rendu à l'évidence, 1kg 2 de chocolat, c'est nettement insuffisant. Alors j'ai refait la même quantité, de ma liste de vouloir donner et faire plaisir, il y avait:
Faire plaisir à ma jeune voisine, en laisser pour le réveillon de fin d'année dans mon frigo, en emporter à Prague afin que mes jeunes gars en aient et aussi, si possible en laisser pour Charlotte et sa famille, finalement je ne sais même pas si 2kg 500 de chocolats suffiront.
Ma liste se réduit, et c'est avec plaisir que je vois que la fin des préparatifs arrivent, je croise les doigts pour que tout se passe bien. Partir à cinq en voiture à Prague n'est pas forcément très raisonnable, préparer le maximum de choses très ambitieux, demain, je préparerai plein de sablés, Guillaume n'étant pas là, pour étaler la pâte, dessiner les formes et cuire les gâteaux, mes biscuits seront moins raffinés, je couperai simplement la pâte en carrés plus ou moins, plutôt moins que plus, de façon régulière et j'en remplirai une boite métallique que j'emporterai, je sais ne pas avoir de chance d'en sauver quelques uns pour mes petits enfants.
Ma seule petite tristesse, de ce séjour est que je ne rencontrerai pas ces petits enfants que je n'ai pas vu depuis l'été dernier, mais une grand mère indigne va pas se mettre à pleurnicher pour des trucs pareils, non? Sinon elle perdrait toute crédibilité en indignité. Si mes enfants savaient que je me suis mise à tricoter une couverture de berceau, d'un ravissant bleu gris au point de riz, ils seraient alarmés, moi aussi, je m'alarme, je m'alarme. Je ne me reconnais plus!
L'année prochaine, j'adopte les bûchettes en chocolat, la même chose bien plus rapidement!
Hum, ça sent bon le chocolat chez vous, vous faites un gâteau?
Je lui avais apporté un gâteau au chocolat, samedi, car depuis l'été, elle a besoin de sourire dans sa vie.
Non, là, c'est pour faire des truffes.
Vous savez faire des truffes au chocolat?
Oui, ce n'est pas très compliqué, si tu veux je t'en donnerai demain.
Juste une alors, pour goûter.
En même temps, pour goûter vraiment des truffes, une, c'est nettement insuffisant.
Non, je t'en donnerai un peu plus, j'en fais plein, je crois plus d'un kilo.
Un kilo, ce n'est pas beaucoup, juste une.
Ses yeux brillaient, elle m'affirmait que ses filles n'aimaient pas, mais lorsque je lui dis ne pas les rouler dans du cacao amer mais dans du sucre glace, elle comprit que les enfants, à la maison aiment ce chocolat, là.
Ce soir, je lui apporté une coupe de ces gourmandises, j' en avais aussi rempli une boite en plastique pour notre retour, le 30 ou 31 décembre, puis me suis rendu à l'évidence, 1kg 2 de chocolat, c'est nettement insuffisant. Alors j'ai refait la même quantité, de ma liste de vouloir donner et faire plaisir, il y avait:
Faire plaisir à ma jeune voisine, en laisser pour le réveillon de fin d'année dans mon frigo, en emporter à Prague afin que mes jeunes gars en aient et aussi, si possible en laisser pour Charlotte et sa famille, finalement je ne sais même pas si 2kg 500 de chocolats suffiront.
Ma liste se réduit, et c'est avec plaisir que je vois que la fin des préparatifs arrivent, je croise les doigts pour que tout se passe bien. Partir à cinq en voiture à Prague n'est pas forcément très raisonnable, préparer le maximum de choses très ambitieux, demain, je préparerai plein de sablés, Guillaume n'étant pas là, pour étaler la pâte, dessiner les formes et cuire les gâteaux, mes biscuits seront moins raffinés, je couperai simplement la pâte en carrés plus ou moins, plutôt moins que plus, de façon régulière et j'en remplirai une boite métallique que j'emporterai, je sais ne pas avoir de chance d'en sauver quelques uns pour mes petits enfants.
Ma seule petite tristesse, de ce séjour est que je ne rencontrerai pas ces petits enfants que je n'ai pas vu depuis l'été dernier, mais une grand mère indigne va pas se mettre à pleurnicher pour des trucs pareils, non? Sinon elle perdrait toute crédibilité en indignité. Si mes enfants savaient que je me suis mise à tricoter une couverture de berceau, d'un ravissant bleu gris au point de riz, ils seraient alarmés, moi aussi, je m'alarme, je m'alarme. Je ne me reconnais plus!
L'année prochaine, j'adopte les bûchettes en chocolat, la même chose bien plus rapidement!
mardi 18 décembre 2012
On peut être prix Nobel et ne pas savoir dire" bonjour"
Josef Schovanec, atteint du syndrome d’Asperger : "On peut être Prix Nobel et ne pas savoir dire bonjour"
Josef Schovanec est l'auteur du livre Je suis à l'Est !1, témoignage d'un autiste Asperger ou « personne avec autisme » comme il le dit lui-même. Docteur en philosophie, polyglotte (il parle sept langues). Il est ancien élève de Science Po Paris, docteur de l'EHESS, et chercheur en philosophie et sciences sociales2, intéressé par les cultures et les langues, notamment orientales3. (Wikipédia)
Il y a plusieurs années que j'ai entendu parler du syndrome d'Asperger pour la première fois, une amie observant un enfant m'a posé cette question.
Il n'est pas atteint du syndrome d'Asperger?
Devant mon incompréhension elle m'a expliqué ce dont il s 'agissait, un de ses neveux avait ce syndrome.
Cette amie est une vraie grande amie, elle venait de remporter la principale bagarre contre son second cancer, et, est depuis en rémission, plus jeune que moi, mère de famille nombreuse, elle est une des rares personnes avec qui je peux sans tabou, parler des vraies choses de la vie, sans que nous ayons l'une ou l'autre peur, nous nous voyons hélas trop peu souvent. Elle m'a permis de connaitre cette petite différence et de mieux comprendre les gens qui en sont atteints, nous en connaissons tous.
A l'époque après une petite recherche sur internet j'ai découvert l'échelle australienne , ce questionnaire m'avait permis de mieux appréhender la personnalité des aspie. Il y a des syndromes plus ou moins sévères, plus ou moins bien compensés aussi.
documentaire "Le cerveau d'Hugo"
IL y a environ 600 000 milles personnes atteintes en France , on estime que leur nombre est en augmentation en ignorant quelle part revient à un meilleur dépistage.
Merci à Guillaume qui m'a indiqué l'article de Chez Mamzelle com, en couple avec un Aspie. je voulais préciser encore que même si l'on dit que le jeune ayant effectué cette tuerie dans une école aux US était atteint du Syndrome d'Asperger, il n'y a pas de violence associée à ce syndrome.
Merci à Guillaume qui m'a indiqué l'article de Chez Mamzelle com, en couple avec un Aspie. je voulais préciser encore que même si l'on dit que le jeune ayant effectué cette tuerie dans une école aux US était atteint du Syndrome d'Asperger, il n'y a pas de violence associée à ce syndrome.
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lundi 17 décembre 2012
Mon jeune épicier est reparti.
Nous sommes une famille d'épiciers à présent, il faut l'admettre, sur mes neuf jeunes adultes, quatre sortent (ou terminent) une école de commerce, et Valentin équilibrera les comptes si tout va bien en intégrant une école dès septembre, la balance sera alors de 50%.
Ni mon homme (famille de médecins et ingés) ni moi (famille de militaires) n'avions théoriquement les bons gènes pour générer ce type de profils, mais ainsi va la vie, les gènes ont changé leurs fusils d'épaule, côté professionnel, les cadets suivent les aînés, la palette des emplois est aussi large que tentante, certains seront financiers, d'autres gestionnaires, une partie d'entre eux se tournent vers le marketing voire la pub.
Notre dernier fils ne sera pas épicier, Hubert a des gènes résolument scientifiques tendance geek, il adore la biologie et tout ce que je ne comprends pas: la technologie, la physique... Enfin je préfère bavarder de tout avec mon dernier sauf de ce qu'il aime, il me largue en général dès le début de sa seconde phrase et pourtant il tente la pédagogie simplifiée, au mieux je m'endors au pire je m'agace, heureusement son père partage davantage ses goûts et surtout non seulement il comprend ses propos mais peut y répondre avec intelligence.
Guillaume est un jeune homme pressé, il termine son école en alternance et dès la rentrée scolaire cherchera un stage dans une capitale européenne.
Paris? Lui suggère innocemment Hubert.
Rome? rêve mon homme
Athènes, j'adorerai! ai je affirmé sans hésiter.
Heu non, une capitale de préférence dans un pays où il y a du travail, pas la Grèce, pas l'Italie, pas l'Espagne ni la France... Londres, j'aimerais travailler à Londres.
Je soupire discrètement il m'avait affirmé vouloir suivre un de ses copains en Corée, le savoir à Londres me rassurerais. Guillaume n'a d'autres motivations que l'intérêt de son futur job et les opportunités offertes.
Il y a dix ans, sa soeur aînée et son jeune mari, avaient eu un choc en donnant deux mois de leurs salaires, soit 1/6 de leurs revenus aux impôts sur le revenu, en ajoutant le loyer parisien, ses charges, le brouillard et la pluie, la balance était formelle, ils se sont délocalisés.
Ils ont allié la raison aux rêves, ils souhaitaient vivre à l'étranger, connaitre une vie d'expatriés, apprendre des cultures différentes, participer à l'ouverture des jeunes français au monde et ces rêves étaient pragmatiquement plus facile pour eux que la réalité en France..
Parmi les copains de Guillaume l'un rentre de Londres et repart en Corée, l'autre est aux US, seul un troisième est actuellement en France, je serais curieuse de connaitre les chiffres de jeunes diplômés qui s'installent à l'étranger. parfois un arbre cache la forêt mais parfois il est isolé.
Photo l'Expansion
Ni mon homme (famille de médecins et ingés) ni moi (famille de militaires) n'avions théoriquement les bons gènes pour générer ce type de profils, mais ainsi va la vie, les gènes ont changé leurs fusils d'épaule, côté professionnel, les cadets suivent les aînés, la palette des emplois est aussi large que tentante, certains seront financiers, d'autres gestionnaires, une partie d'entre eux se tournent vers le marketing voire la pub.
Notre dernier fils ne sera pas épicier, Hubert a des gènes résolument scientifiques tendance geek, il adore la biologie et tout ce que je ne comprends pas: la technologie, la physique... Enfin je préfère bavarder de tout avec mon dernier sauf de ce qu'il aime, il me largue en général dès le début de sa seconde phrase et pourtant il tente la pédagogie simplifiée, au mieux je m'endors au pire je m'agace, heureusement son père partage davantage ses goûts et surtout non seulement il comprend ses propos mais peut y répondre avec intelligence.
Guillaume est un jeune homme pressé, il termine son école en alternance et dès la rentrée scolaire cherchera un stage dans une capitale européenne.
Paris? Lui suggère innocemment Hubert.
Rome? rêve mon homme
Athènes, j'adorerai! ai je affirmé sans hésiter.
Heu non, une capitale de préférence dans un pays où il y a du travail, pas la Grèce, pas l'Italie, pas l'Espagne ni la France... Londres, j'aimerais travailler à Londres.
Je soupire discrètement il m'avait affirmé vouloir suivre un de ses copains en Corée, le savoir à Londres me rassurerais. Guillaume n'a d'autres motivations que l'intérêt de son futur job et les opportunités offertes.
Il y a dix ans, sa soeur aînée et son jeune mari, avaient eu un choc en donnant deux mois de leurs salaires, soit 1/6 de leurs revenus aux impôts sur le revenu, en ajoutant le loyer parisien, ses charges, le brouillard et la pluie, la balance était formelle, ils se sont délocalisés.
Ils ont allié la raison aux rêves, ils souhaitaient vivre à l'étranger, connaitre une vie d'expatriés, apprendre des cultures différentes, participer à l'ouverture des jeunes français au monde et ces rêves étaient pragmatiquement plus facile pour eux que la réalité en France..
Parmi les copains de Guillaume l'un rentre de Londres et repart en Corée, l'autre est aux US, seul un troisième est actuellement en France, je serais curieuse de connaitre les chiffres de jeunes diplômés qui s'installent à l'étranger. parfois un arbre cache la forêt mais parfois il est isolé.
Photo l'Expansion
samedi 15 décembre 2012
Le gourbi de Guillaume.
Guillaume a 22 ans, il est en dernière année d'école de commerce (marster 2) et a déménagé, disons environ huit fois en cinq ans.... Alternance et amour du nomadisme oblige.
Guilllaume est arrivé en France hier soir, à la maison ce midi, et déjà nous rassemblons ses affaires pour sa nouvelle colocation: meubles de sa chambre; lit, étagères et cantines, ses fauteuils pliants, poubelle et lampe et aussi les manques de l'appartement, une machine à laver, un seau et une cafetière, ainsi qu'un peu de vaisselle et des tapis de bain...
Si vous ne pratiquez pas ou peu les colocations vous trouve cela surprenant voire amusant, sinon, on s'habitue, grande chasse au trésor à chaque aménagement, un seau et des pinces à linges, un moule à gâteau et trois tabourets! Pour Charlotte nous aurions trouvé cela extravagant, pour Guillaume cela rentre dans la routine de parents d'étudiants.
Guillaume a hésité devant ses vieux rollers en disant "Il faudrait que je change leurs roulements"
J'ai tranché, Tu verras cela la prochaine fois!
De la lampe dans la poubelle aux oreillers perdus, ce qui aurait occupé quinze jours, ne me fait plus sourciller. Guillaume impose des verres "de gars" dans une coloc de filles je le lui fais remarquer, et il avance la richesse de la diversité.
Je m'imagine volontiers le salon de la demoiselle plein de gars pour un match de foot débordant de mousse, une fois de temps en temps, ou elle a un frère (ou copain) et connait ou pas et elle découvrira, Guillaume ayant deux soeurs ne sera pas surpris par certaines exigences de jeunes filles.
L'appart est super et bien situé, mon fils ne vit qu'en colocations, mes granges se remplissent de choses diverses et se vident aussi à intervalles réguliers, on évite de racheter à chaque fois des objets qui encombrent les vies, le nomadisme garde une légèreté qui rime avec la jeunesse.
Il y a toujours un gourbi dans mes maisons, gourbi qui fait les fonds de vie, sympathiques et nomades les objets retrouvent une vie ou sont délaissés, ils attendront alors qu'une autre mode les fassent revivre, d'un jeune à l'autre Billy et Evradr restent leurs copains!
Guilllaume est arrivé en France hier soir, à la maison ce midi, et déjà nous rassemblons ses affaires pour sa nouvelle colocation: meubles de sa chambre; lit, étagères et cantines, ses fauteuils pliants, poubelle et lampe et aussi les manques de l'appartement, une machine à laver, un seau et une cafetière, ainsi qu'un peu de vaisselle et des tapis de bain...
Si vous ne pratiquez pas ou peu les colocations vous trouve cela surprenant voire amusant, sinon, on s'habitue, grande chasse au trésor à chaque aménagement, un seau et des pinces à linges, un moule à gâteau et trois tabourets! Pour Charlotte nous aurions trouvé cela extravagant, pour Guillaume cela rentre dans la routine de parents d'étudiants.
Guillaume a hésité devant ses vieux rollers en disant "Il faudrait que je change leurs roulements"
J'ai tranché, Tu verras cela la prochaine fois!
De la lampe dans la poubelle aux oreillers perdus, ce qui aurait occupé quinze jours, ne me fait plus sourciller. Guillaume impose des verres "de gars" dans une coloc de filles je le lui fais remarquer, et il avance la richesse de la diversité.
Je m'imagine volontiers le salon de la demoiselle plein de gars pour un match de foot débordant de mousse, une fois de temps en temps, ou elle a un frère (ou copain) et connait ou pas et elle découvrira, Guillaume ayant deux soeurs ne sera pas surpris par certaines exigences de jeunes filles.
L'appart est super et bien situé, mon fils ne vit qu'en colocations, mes granges se remplissent de choses diverses et se vident aussi à intervalles réguliers, on évite de racheter à chaque fois des objets qui encombrent les vies, le nomadisme garde une légèreté qui rime avec la jeunesse.
Il y a toujours un gourbi dans mes maisons, gourbi qui fait les fonds de vie, sympathiques et nomades les objets retrouvent une vie ou sont délaissés, ils attendront alors qu'une autre mode les fassent revivre, d'un jeune à l'autre Billy et Evradr restent leurs copains!
vendredi 14 décembre 2012
Bientôt les vacances...
Noël approche à grands pas, Guillaume est rentré d'Espagne, il sera demain parmi nous, avec ses deux jeunes frères, et je m'attends, à un week-end où les gars rechercheront leurs marques. Je ne sais jamais comment cela se passera, très facile où à une partie de ping-pong enchaîne une partie de X box et de je ne sais quoi, dans une cordiale entente où les trois retrouvent leurs marques sans aucun flottement ou au contraire, l'un des trois aura un peu changé, un cadet aura un peu grandi dans sa tête ou l’aîné semblera trop exigeant ou pas marrant pour ses cadets et la morosité voire de légères frictions seront au rendez vous.
Nul ne peut le savoir, lorsqu'un jeune loup s'éloigne de sa meute, son retour, toujours attendu, toujours bienvenu, n'est pas toujours sans étincelles. Lorsque Valentin a grandi, Guillaume a eu un peu de mal à prendre la mesure de ce jeune frère devenu si grand, pas longtemps mais quelques dix minutes d'incompréhension, voire de sentiment de trahison ou d'abandon. Où es tu mon petit frère, encore petit?
Nous, parents avons souvent ce genre de problème, Où êtes vous mes petits gars si petits, enfin si petits il y a si peu de temps....
Ce week end aura un avant gout de Noël, il ne durera que quelques heures, puisque Guillaume et l'homme doivent investir et installer une nouvelle tanière pour notre jeune loup, mais ensuite nous savons tous que cinq jours nous séparent seulement de notre minuscule aventure, partir tous les cinq passer Noël à Prague.
J'espère que le temps sera clément sur la route, je prévois tant le matériel, mais suis incapable de gérer le mauvais temps, capable de jeter à terre nos projets.
Noël approche à grands pas et demain nous vivrons quelques heures dans notre douce maison, ensemble, comme avant, il n'y a pas si longtemps.
Je n'ose penser que l'an prochain Valentin aussi sera loin. Guillaume veut partir travailler à l'autre bout du monde, mais je ne peux même pas envisager qu'il ne soit avec nous tous pour cette fête de la famille. Je verrai revenir Valentin de son école et devrais trouver de nouveaux jalons avec lui, j’espérerais Guillaume et serai si triste qu'il soit absent, il y aura l'an prochain Charlotte et sa famille, Yann et sa petite tribu, Camille et tous les siens, Alice que je ne verrai plus si souvent, son homme et ses petits et mes trois plus jeunes gars, enfin je l'espère.
Noël approche à grands pas, et Alice m'a dit qu'Armelle aimerait la retrouver à la maison pour un "après Noël" elle aimerait rallier Camille à cette idée, se retrouver, chez nous, en catimini, ou presque.
En catimini ou presque, même au fin fond de notre campagne, Noël, c'est presque demain.
Nul ne peut le savoir, lorsqu'un jeune loup s'éloigne de sa meute, son retour, toujours attendu, toujours bienvenu, n'est pas toujours sans étincelles. Lorsque Valentin a grandi, Guillaume a eu un peu de mal à prendre la mesure de ce jeune frère devenu si grand, pas longtemps mais quelques dix minutes d'incompréhension, voire de sentiment de trahison ou d'abandon. Où es tu mon petit frère, encore petit?
Nous, parents avons souvent ce genre de problème, Où êtes vous mes petits gars si petits, enfin si petits il y a si peu de temps....
Ce week end aura un avant gout de Noël, il ne durera que quelques heures, puisque Guillaume et l'homme doivent investir et installer une nouvelle tanière pour notre jeune loup, mais ensuite nous savons tous que cinq jours nous séparent seulement de notre minuscule aventure, partir tous les cinq passer Noël à Prague.
J'espère que le temps sera clément sur la route, je prévois tant le matériel, mais suis incapable de gérer le mauvais temps, capable de jeter à terre nos projets.
Noël approche à grands pas et demain nous vivrons quelques heures dans notre douce maison, ensemble, comme avant, il n'y a pas si longtemps.
Je n'ose penser que l'an prochain Valentin aussi sera loin. Guillaume veut partir travailler à l'autre bout du monde, mais je ne peux même pas envisager qu'il ne soit avec nous tous pour cette fête de la famille. Je verrai revenir Valentin de son école et devrais trouver de nouveaux jalons avec lui, j’espérerais Guillaume et serai si triste qu'il soit absent, il y aura l'an prochain Charlotte et sa famille, Yann et sa petite tribu, Camille et tous les siens, Alice que je ne verrai plus si souvent, son homme et ses petits et mes trois plus jeunes gars, enfin je l'espère.
Noël approche à grands pas, et Alice m'a dit qu'Armelle aimerait la retrouver à la maison pour un "après Noël" elle aimerait rallier Camille à cette idée, se retrouver, chez nous, en catimini, ou presque.
En catimini ou presque, même au fin fond de notre campagne, Noël, c'est presque demain.
jeudi 13 décembre 2012
Décos de Noël
Normalement je ne devrais pas poster ce type de billets ici, puisque je possède un autre blog consacré, quand j'y pense à l'art de vivre art de décorer sa vie.
Seulement je n'ai guère le temps et rien n'ai plus rapide que d'écrire ce type de billet, il; n'y à guère à réfléchir, surtout qu’aujourd’hui mon homme m'a demandé pourquoi je n'étais pas intervenue dans une émission radio sur le suicide alors que je déplorais le manque de sérieux dans les recommandations données par le psy, en même temps il n y' a guère de monde heureusement aussi expert que moi en suicides, je préfère parler de décorations, je suppose qu'on peut me comprendre.
C'est : L'esprit de Noël
Ce Noël-ci est un petit Noël pour la maison donc nous n'avons pas sorti le grand jeu, l'an prochain si tout va bien nous déguiserons bien plus toute la maison.
Chaque année, l'entrée est décorée, un bouquet composé de branches et des breloques, dès l'entrée (et ma couronne ratée) la maison doit inviter à entrer, mon mari cette année a suspendu trois boules en verre, seules survivantes d'un lot, au lustre.
Il faudra que j'imagine l'an prochain une décoration pour les lustres de l'entrée et de la salle à manger, ces décors ont le bon gout de ne pas prendre de place et d'être à l'abri des petites mains. Les années où ne nous ne sommes pas nombreux, nous n'ouvrons pas la salle à manger qui demande sinon qu'on entretienne un poêle à bois si on ne veut pas mourir de froid, la véranda nous permet de prendre des repas en plus petit comité.
Le salon offre encore des petits changements, sans bouleverser notre quotidien, quelques branches de conifères et quelques boules, un changement de couleur des bougies parfois simplement.
La maison doit à peu de frais et demandant peu de travail aussi, offrir un décor temporaire, souvenir peut être des fêtes celtes du solstice d'hiver avec les lumières et branches d'arbres vertes toutes l'année.
la tradition catholique dont seule la crèche en est témoin est un héritage bien plus récent, autrefois seules les églises et les notables avaient les moyens de s'offrir une crèche, même composée de quelques santons, le plastique "Made in China" a bien des défauts, mais je dois avouer que je ne peux regretter tout leur apport dans la possibilité de réaliser les rêves de bien de mes concitoyens.
Le choix des santons a été difficile, bien des sujets sont restés dans le carton, on aura le temps de les oublier un peu et la joie de les redécouvrir.
Seulement je n'ai guère le temps et rien n'ai plus rapide que d'écrire ce type de billet, il; n'y à guère à réfléchir, surtout qu’aujourd’hui mon homme m'a demandé pourquoi je n'étais pas intervenue dans une émission radio sur le suicide alors que je déplorais le manque de sérieux dans les recommandations données par le psy, en même temps il n y' a guère de monde heureusement aussi expert que moi en suicides, je préfère parler de décorations, je suppose qu'on peut me comprendre.
C'est : L'esprit de Noël
Ce Noël-ci est un petit Noël pour la maison donc nous n'avons pas sorti le grand jeu, l'an prochain si tout va bien nous déguiserons bien plus toute la maison.
Chaque année, l'entrée est décorée, un bouquet composé de branches et des breloques, dès l'entrée (et ma couronne ratée) la maison doit inviter à entrer, mon mari cette année a suspendu trois boules en verre, seules survivantes d'un lot, au lustre.
Il faudra que j'imagine l'an prochain une décoration pour les lustres de l'entrée et de la salle à manger, ces décors ont le bon gout de ne pas prendre de place et d'être à l'abri des petites mains. Les années où ne nous ne sommes pas nombreux, nous n'ouvrons pas la salle à manger qui demande sinon qu'on entretienne un poêle à bois si on ne veut pas mourir de froid, la véranda nous permet de prendre des repas en plus petit comité.
Le salon offre encore des petits changements, sans bouleverser notre quotidien, quelques branches de conifères et quelques boules, un changement de couleur des bougies parfois simplement.
La maison doit à peu de frais et demandant peu de travail aussi, offrir un décor temporaire, souvenir peut être des fêtes celtes du solstice d'hiver avec les lumières et branches d'arbres vertes toutes l'année.
la tradition catholique dont seule la crèche en est témoin est un héritage bien plus récent, autrefois seules les églises et les notables avaient les moyens de s'offrir une crèche, même composée de quelques santons, le plastique "Made in China" a bien des défauts, mais je dois avouer que je ne peux regretter tout leur apport dans la possibilité de réaliser les rêves de bien de mes concitoyens.
Le choix des santons a été difficile, bien des sujets sont restés dans le carton, on aura le temps de les oublier un peu et la joie de les redécouvrir.
mercredi 12 décembre 2012
Une journée d'avant Noël.
Mais comment fait donc le Père Noël? Chaque année, les derniers jours avant les vacances de Noël ressemblent à une course, même organisée, même ayant tout prévu, plus j'ai de temps plus j'en profite pour en faire un peu plus.
Une maille à l'envers, une maille à l'endroit l'ouvrage avance doucement, rang après rang on croit ne pas en voir le bout, mais le soir l'ouvrage a bien avancé. Le sentiment parfois de ne rien faire et voir les heures passer bien plus vite que l'on ne croit.
Ça et là, les paquets s’amoncellent dans la salle à manger les présents pour les petits de Yann, près de mon bureau ceux de Charlotte et ses enfants... Mon homme assiste sans trop participer à ces préparatifs, Père Noël de coeur mais ne sachant pas trop comment fonctionne l'atelier de la maison en cette période. Je ne lui ai pas avoué encore tout ce qu'on doit emporter à Prague, il serait inquiet pour son coffre, mais en même temps, peut on vraiment passer Noel sans truffes au chocolat? Les truffes ne sont que les volontaires désignées que je laisse aux gourmandises le loisir d'imaginer tous les manques, si je ne prévois pas quelques gourmandises clandestines.
Charlotte possède la même crèche que la mienne, je sais que sa maison sera décorée, et je me fais une fête de passer pour la première fois un Noël en dehors de chez moi depuis au moins douze ans.
mardi 11 décembre 2012
Obélix en Belgique.
Obélix s'est exilé loin du petit village qu'il adorait, Depardieu a quitté la France. Je ne suis pas une admiratrice inconditionnelle de cet acteur, que je soupçonne fort d'avoir été un sale type, mais le peuple le portait au pinacle et ce héros national s'est tiré en Belgique.
Franchement la Belgique c'est juste à côté, ce sont des amis, et à mon avis, on devrait être beaux joueurs un peu comme le boulanger quand il voit un client passer de l'autre coté de la rue chez un de ses concurrents, ce n'est pas comme si Obélix passait au Brésil, il va juste chez nos amis belges.
Il paiera ses impôts en Belgique, et les belges, aussi , ont leurs pauvres, leurs malheurs, si nous étions tolérants on pourrait être content de voir que nos amis receveurs des impôts belges ont plus de succès que les nôtres dans dix ans ou vingt ans ce sera l'inverse; soyons sport, le match se joue entre gens de la même famille: L'Union Européenne.
Une seule question se pose à moi, aura t-il des sangliers aussi, goûteux en Wallonie?
J'estime que notre équipe France est nullissime nous devrions changer d’entraîneur, Domenllande ne semble pas arriver à mobiliser ses troupes, à chaque résultat de match, c'est la déception: augmentation du chômage, destruction d'emplois, augmentation de la pauvreté, et surtout nulle perspective d'amélioration, nos taxes, charges et impôts augmentent, en pure perte.
Quelle est la tactique chef?
On peut vilipender les français qui s'exilent, c'est en pure perte, je serais tentée de partir à Tahiti si je le pouvais, chacun a ses tentations, et si le sentiment du malus est plus lourd que le bonus, les gens bougent s'ils le peuvent. L'histoire de les rendre apatrides, m'effraierait si elle ne me faisait rigoler, elle m’effraierait car cette tentation de décision terroriste n'est pas de bon augure, Restez et payez, sinon, on vous coupe la tête! De fait cela me fait rire, il est impossible, selon les lois internationales de déchoir des gens de leur nationalité car ils paient leurs impôts régulièrement dans un pays autre que celui de leur passeport.
Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ? - Oui ! répond le camarade.
- Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ? - Oui ! répond de nouveau le camarade.
- Et si tu avais un million sur ton compte en banque, tu en donnerais la moitié à la révolution? - Bien sur que je le donnerais ! répond le fier camarade.
- Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution ? - Non ! répond le camarade.
- Mais pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, 500 000 si tu avais un million - et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
- Mais parce que les poules, je les ai !
Obélix en Belgique est finalement drôle lorsqu'on songe à Asterix et Cléopatre..... L'hiver arabe est une autre malédiction!
Franchement la Belgique c'est juste à côté, ce sont des amis, et à mon avis, on devrait être beaux joueurs un peu comme le boulanger quand il voit un client passer de l'autre coté de la rue chez un de ses concurrents, ce n'est pas comme si Obélix passait au Brésil, il va juste chez nos amis belges.
Il paiera ses impôts en Belgique, et les belges, aussi , ont leurs pauvres, leurs malheurs, si nous étions tolérants on pourrait être content de voir que nos amis receveurs des impôts belges ont plus de succès que les nôtres dans dix ans ou vingt ans ce sera l'inverse; soyons sport, le match se joue entre gens de la même famille: L'Union Européenne.
Une seule question se pose à moi, aura t-il des sangliers aussi, goûteux en Wallonie?
J'estime que notre équipe France est nullissime nous devrions changer d’entraîneur, Domenllande ne semble pas arriver à mobiliser ses troupes, à chaque résultat de match, c'est la déception: augmentation du chômage, destruction d'emplois, augmentation de la pauvreté, et surtout nulle perspective d'amélioration, nos taxes, charges et impôts augmentent, en pure perte.
Quelle est la tactique chef?
On peut vilipender les français qui s'exilent, c'est en pure perte, je serais tentée de partir à Tahiti si je le pouvais, chacun a ses tentations, et si le sentiment du malus est plus lourd que le bonus, les gens bougent s'ils le peuvent. L'histoire de les rendre apatrides, m'effraierait si elle ne me faisait rigoler, elle m’effraierait car cette tentation de décision terroriste n'est pas de bon augure, Restez et payez, sinon, on vous coupe la tête! De fait cela me fait rire, il est impossible, selon les lois internationales de déchoir des gens de leur nationalité car ils paient leurs impôts régulièrement dans un pays autre que celui de leur passeport.
Camarade, si tu avais deux maisons, tu en donnerais une à la révolution ? - Oui ! répond le camarade.
- Et si tu avais deux voitures de luxe, tu en donnerais une à la révolution ? - Oui ! répond de nouveau le camarade.
- Et si tu avais un million sur ton compte en banque, tu en donnerais la moitié à la révolution? - Bien sur que je le donnerais ! répond le fier camarade.
- Et si tu avais deux poules, tu en donnerais une à la révolution ? - Non ! répond le camarade.
- Mais pourquoi tu donnerais une maison si tu en avais deux, une voiture si tu en avais deux, 500 000 si tu avais un million - et que tu ne donnerais pas une poule si tu en avais deux ?
- Mais parce que les poules, je les ai !
Obélix en Belgique est finalement drôle lorsqu'on songe à Asterix et Cléopatre..... L'hiver arabe est une autre malédiction!
lundi 10 décembre 2012
Le 21 décembre sera fêté le 22.
Désolée, mais je ne peux pas fêter la fin du monde le 21 comme j'en avais l'intention, nous le fêterons donc le 22, les garçons pourront ainsi se joindre à nous. Fêter la fin du monde touts seuls eut été un peu égoïste.
Je sais que la date est prévue depuis plus d'une éternité, mais ils avaient oublié de regarder le calendrier, sinon ils auraient tout de suite vu que ça ne collait pas, un évènement d'une telle envergure un jeudi fera un flop, cela est sûr et certain. A mon avis ils n'avaient pas de conseiller marketing en ce temps là, sinon, ils auraient collés la date au 22. Le 22 c'était pas mal, un début de week-end, premier jour de l'hiver.
Nous avons fait un tour à Bagarach( prononcer Bagarache) le lieu est isolé pour une méga fête, c'est bien, mais l'été, de fait j'aurais plutôt organisé cela l'été, infiniment plus festif, propice aux barbecues et camping. Le 1er septembre écarté, le 4 Août me parait être une excellente date de mémo "fin du monde". Cela ferait de l'animation dans les villages et il y aurait moins de risques pour les joyeux participants.
L'inconscience dont a fait preuve les organisateurs de cette fin du monde me laisse pantoise, imaginez, Bagarach est un minuscule hameau, perdu dans a montagne pyrénéenne bien plus déserte encore que l'Auvergne, quelques maisons, des alpages et des vaches, la montagne est encore plus désolée, des cailloux et rien d'autre.
L'unique hôtel est pris d'assaut, une jeune femme sur le point d'accoucher serait obligée d’accoucher dans une étable...
Il parait que certains français pensent vraiment que la fin du monde sera au rendez vous dans onze jours, dommage pour eux, ils devront acheter leurs cadeaux de Noël et préparer activement leurs menus de fêtes. Il y a cependant quelque chose de bien, le 22 cela sera terminé et le hameau retrouvera sa paix, en espérant que nul illuminé ne montera pieds nus dans la neige dans la montagne.
De fait, faire un petit dîner sympathique en famille vendredi 22 me convient tout à fait, pour cause de transhumance pour Noël, nous pensons offrir les présents rituels ce soir là, les caser dans la voitures à l'aller pour les recaser pour le voyage retour ne nous parait pas être ce qu'il y a de plus malin.
On pourra dire que ce sont des cadeaux de fin du monde, Noël n'y perdra rien, car Noël n'a rien à voir avec les cadeaux, ni le sapin, ni la pauvre dinde pas même le sapin!
Dessin paru dans le Nouvel Obs
Je sais que la date est prévue depuis plus d'une éternité, mais ils avaient oublié de regarder le calendrier, sinon ils auraient tout de suite vu que ça ne collait pas, un évènement d'une telle envergure un jeudi fera un flop, cela est sûr et certain. A mon avis ils n'avaient pas de conseiller marketing en ce temps là, sinon, ils auraient collés la date au 22. Le 22 c'était pas mal, un début de week-end, premier jour de l'hiver.
Nous avons fait un tour à Bagarach( prononcer Bagarache) le lieu est isolé pour une méga fête, c'est bien, mais l'été, de fait j'aurais plutôt organisé cela l'été, infiniment plus festif, propice aux barbecues et camping. Le 1er septembre écarté, le 4 Août me parait être une excellente date de mémo "fin du monde". Cela ferait de l'animation dans les villages et il y aurait moins de risques pour les joyeux participants.
L'inconscience dont a fait preuve les organisateurs de cette fin du monde me laisse pantoise, imaginez, Bagarach est un minuscule hameau, perdu dans a montagne pyrénéenne bien plus déserte encore que l'Auvergne, quelques maisons, des alpages et des vaches, la montagne est encore plus désolée, des cailloux et rien d'autre.
L'unique hôtel est pris d'assaut, une jeune femme sur le point d'accoucher serait obligée d’accoucher dans une étable...
Il parait que certains français pensent vraiment que la fin du monde sera au rendez vous dans onze jours, dommage pour eux, ils devront acheter leurs cadeaux de Noël et préparer activement leurs menus de fêtes. Il y a cependant quelque chose de bien, le 22 cela sera terminé et le hameau retrouvera sa paix, en espérant que nul illuminé ne montera pieds nus dans la neige dans la montagne.
De fait, faire un petit dîner sympathique en famille vendredi 22 me convient tout à fait, pour cause de transhumance pour Noël, nous pensons offrir les présents rituels ce soir là, les caser dans la voitures à l'aller pour les recaser pour le voyage retour ne nous parait pas être ce qu'il y a de plus malin.
On pourra dire que ce sont des cadeaux de fin du monde, Noël n'y perdra rien, car Noël n'a rien à voir avec les cadeaux, ni le sapin, ni la pauvre dinde pas même le sapin!
Dessin paru dans le Nouvel Obs
dimanche 9 décembre 2012
Dimanche, au petit jour.
Ce matin mes ados ne se sont pas levés de bonne heure, il était environ dix heures trente quand Valentin descendit, Hubert n'avait pas encore émergé.
Mon homme repassait des chemises dans la véranda et je vaquais à des petites tâches ménagères, aspirant peut être les boules de poils abandonnés ça et là par les chiens de Camille que nous baby sittions.
Valentin ressemblant à un jeune poussin géant tout ébouriffé et pas très réveillé, je lui demandais
Tu as bien dormi?
Il m'a répondu
Par petits bouts, je me suis souvent réveillé!
Ah bon pourquoi? Tu es malade?
Non, non, c'était après neuf heures, j'avais du mal à continuer à dormir!
Le sérieux de notre fils nous fit rire, je ne sais si c'était prouesse de cabotin ou juste sincère....
Leur seule grasse matinée de la semaine est sacrée et c'est vraiment quelque chose de sérieux, nous protégeons leur paix, enfin jusqu'au moment où la vue de ma véranda avec des poils de border colley voletant ici et là, me donne vraiment de Flémalle. Mais à dix heures et demi, c'était raisonnable, juste avant d'entamer la préparation du déjeuner, enfin, l'heure du déjeuner a été un peu reculée aujourd'hui.
Mes gars se sentaient d'attaque pour dévorer du rôti de boeuf avec des frites sur leurs tartines de Nutella, mais je leur ai laissé un répis afin qu'ils puissent travailler, ils en ont profité pour peaufiner certaines tactiques d'un de leurs jeux.
Il faut bien que jeunesse se passe, et la semaine prochaine, Guillaume rentre à la maison, pour le retour de notre enfant prodigue à défaut d'être prodigue, nous tuerons le veau gras! En fait mon homme sera d’emménagement, emmenager et déménager est un sport familial qui entretient la cohésion familiale.
Mon homme repassait des chemises dans la véranda et je vaquais à des petites tâches ménagères, aspirant peut être les boules de poils abandonnés ça et là par les chiens de Camille que nous baby sittions.
Valentin ressemblant à un jeune poussin géant tout ébouriffé et pas très réveillé, je lui demandais
Tu as bien dormi?
Il m'a répondu
Par petits bouts, je me suis souvent réveillé!
Ah bon pourquoi? Tu es malade?
Non, non, c'était après neuf heures, j'avais du mal à continuer à dormir!
Le sérieux de notre fils nous fit rire, je ne sais si c'était prouesse de cabotin ou juste sincère....
Leur seule grasse matinée de la semaine est sacrée et c'est vraiment quelque chose de sérieux, nous protégeons leur paix, enfin jusqu'au moment où la vue de ma véranda avec des poils de border colley voletant ici et là, me donne vraiment de Flémalle. Mais à dix heures et demi, c'était raisonnable, juste avant d'entamer la préparation du déjeuner, enfin, l'heure du déjeuner a été un peu reculée aujourd'hui.
Mes gars se sentaient d'attaque pour dévorer du rôti de boeuf avec des frites sur leurs tartines de Nutella, mais je leur ai laissé un répis afin qu'ils puissent travailler, ils en ont profité pour peaufiner certaines tactiques d'un de leurs jeux.
Il faut bien que jeunesse se passe, et la semaine prochaine, Guillaume rentre à la maison, pour le retour de notre enfant prodigue à défaut d'être prodigue, nous tuerons le veau gras! En fait mon homme sera d’emménagement, emmenager et déménager est un sport familial qui entretient la cohésion familiale.
Libellés :
Côté tribu,
Education? vous avez dit éducation?
samedi 8 décembre 2012
Les derniers cadeaux.
Je fais mes achats de Noël par séries: A la première je suis vraiment très en avance, à la seconde je suis encore large, pour la troisième c'est le bon temps mais il me reste toujours deux ou trois satanés petits (ou gros) cadeaux à trouver alors que j'aborde les derniers lignes des préparatifs.
Me torturant les méninges j'exploite toutes les idées, pistes et détours, parfois je crois avoir trouvé LE cadeau idéal qui manque, celui qui équilibrera dans ma tête la difficile équation utile-beau-amusant-évident, qui doit trôner pour tous au pied du sapin, un bon mélange pour faire plaisir à mes enfants. Je pianote fébrilement sur mon clavier et me heurte alors depuis quelques jours à des ruptures de stocks ou des délais de livraisons du fond de la Laponie trop longs.
Ce matin j'avais pourtant dégainé très vite, biffant en moins d'une heure quelques lignes de ma liste, faisant certes chauffer ma carte de crédit, mais ôtant pour tout dire les rares épines de ma conscience, qui me disait:
Penelope Noël est toujours le 25 décembre, tu pouvais finir avant...
L'an prochain, je m'y prendrai bien plus tôt, masse de travail oblige, l'an prochain mes enfants, conjoints et petits enfants se réuniront tous chez moi pour Noël, et je crois que je devrai blinder encore un peu plus ma préparation. peut être pourrais je commencer des listes de menus (à préparer et congeler) et des listings avec planning.
Monsieur mon gendre premier m'a appris une leçon que je n'oublie jamais devant un obstacle toujours songer à l’obstacle d'après, cela permet de relativiser la difficulté de celui qui arrive:
Demain avant midi j'aurai terminé. Il suffit de reprendre toutes les pistes et de les suivre, telle chose qui ne m'a pas paru si évidente mais tentante, moins fatiguée me paraîtra parfaitement stupide, en revanche, je dénicherai l'objet qui comblera son destinataire au détour d’une page alors que je ne l'avais pas remarqué jusqu'alors, mieux, il sera disponible et livraison assurée en moins de 48 heures.
Et tant que je n'ai que ce genre de souci, tout va bien. Rester lucide et rendre grâce à la Providence car le plus beau cadeau de ma vie reste bien d'avoir des enfants à gâter et de pouvoir le faire sans outrance mais avec bienfaisance!
Me torturant les méninges j'exploite toutes les idées, pistes et détours, parfois je crois avoir trouvé LE cadeau idéal qui manque, celui qui équilibrera dans ma tête la difficile équation utile-beau-amusant-évident, qui doit trôner pour tous au pied du sapin, un bon mélange pour faire plaisir à mes enfants. Je pianote fébrilement sur mon clavier et me heurte alors depuis quelques jours à des ruptures de stocks ou des délais de livraisons du fond de la Laponie trop longs.
Ce matin j'avais pourtant dégainé très vite, biffant en moins d'une heure quelques lignes de ma liste, faisant certes chauffer ma carte de crédit, mais ôtant pour tout dire les rares épines de ma conscience, qui me disait:
Penelope Noël est toujours le 25 décembre, tu pouvais finir avant...
L'an prochain, je m'y prendrai bien plus tôt, masse de travail oblige, l'an prochain mes enfants, conjoints et petits enfants se réuniront tous chez moi pour Noël, et je crois que je devrai blinder encore un peu plus ma préparation. peut être pourrais je commencer des listes de menus (à préparer et congeler) et des listings avec planning.
Monsieur mon gendre premier m'a appris une leçon que je n'oublie jamais devant un obstacle toujours songer à l’obstacle d'après, cela permet de relativiser la difficulté de celui qui arrive:
Demain avant midi j'aurai terminé. Il suffit de reprendre toutes les pistes et de les suivre, telle chose qui ne m'a pas paru si évidente mais tentante, moins fatiguée me paraîtra parfaitement stupide, en revanche, je dénicherai l'objet qui comblera son destinataire au détour d’une page alors que je ne l'avais pas remarqué jusqu'alors, mieux, il sera disponible et livraison assurée en moins de 48 heures.
Et tant que je n'ai que ce genre de souci, tout va bien. Rester lucide et rendre grâce à la Providence car le plus beau cadeau de ma vie reste bien d'avoir des enfants à gâter et de pouvoir le faire sans outrance mais avec bienfaisance!
vendredi 7 décembre 2012
Demain soir, élection de Miss France.
Je soupirerai, encore! Mais c'est comme les dindes, il faut en sacrifier une chaque année. Je ne sais pas si mes gars, tiendront une fois de plus assister au rituel, peut être feindront ils l'indifférence, peut être ignoreront ils même , que samedi, une France du terroir défendra la beauté de son pays et mettra aux enchères une de ses vierges (ou supposée).
Il n'y a guère de surprise dans ces soirées, mais à chaque fois, une chose est certaine, mes préférées ne sont pas élues, ni même dauphines, pire parfois pas même pré-sélectionnées.
Lorsque j'assiste du tirage du loto c'est exactement la même chose, je donne cinq ou six nombres au hasard, je suis heureuse si un ou deux sortent. Je ne joue jamais au loto bien entendu.
Cette année ma favorite est... Miss Bourgogne.
Une jeune et ravissante jeune fille qui hélas bénéficie de ma scoumoune et donc ne gagnera rien. Chance elle est non seulement très mignonne mais pas trop idiote non plus, si les petits cochons ne la mangent pas, elle réussira sa vie.
Outre ces atouts, elle a un gros handicap elle se prénomme Marine, en même temps ses parents, il y a 19 ans ne savaient pas, heureusement son patronyme de Lorphelin compense, un orphelin c'est fragile, et on se doute qu'il a eu dans ses ancêtre un petit orphelin, qui a gagné son nom ainsi, Jean Lorphelin pour le distinguer des vingt autres Jean de son village.
Il n'y aurait pas de justice à ce que mon pouvoir de porte-poisse ne s'étende qu'à une seule jeune fille, cette année je verrai bien dans le rôle des dauphines de Miss France : Miss Corse et Miss Tahiti, les deux recalées au finish Miss Pays de Savoie et Miss Guadeloupe.
Bonne chance au 27 autres.... Car comme tous les ans, je me serai trompée, mais une petite question me taraude si mes gars ne veulent pas regarder cette élection, au fait demain qu'y a t-il à la télé?
Il n'y a guère de surprise dans ces soirées, mais à chaque fois, une chose est certaine, mes préférées ne sont pas élues, ni même dauphines, pire parfois pas même pré-sélectionnées.
Lorsque j'assiste du tirage du loto c'est exactement la même chose, je donne cinq ou six nombres au hasard, je suis heureuse si un ou deux sortent. Je ne joue jamais au loto bien entendu.
Cette année ma favorite est... Miss Bourgogne.
Une jeune et ravissante jeune fille qui hélas bénéficie de ma scoumoune et donc ne gagnera rien. Chance elle est non seulement très mignonne mais pas trop idiote non plus, si les petits cochons ne la mangent pas, elle réussira sa vie.
Outre ces atouts, elle a un gros handicap elle se prénomme Marine, en même temps ses parents, il y a 19 ans ne savaient pas, heureusement son patronyme de Lorphelin compense, un orphelin c'est fragile, et on se doute qu'il a eu dans ses ancêtre un petit orphelin, qui a gagné son nom ainsi, Jean Lorphelin pour le distinguer des vingt autres Jean de son village.
Il n'y aurait pas de justice à ce que mon pouvoir de porte-poisse ne s'étende qu'à une seule jeune fille, cette année je verrai bien dans le rôle des dauphines de Miss France : Miss Corse et Miss Tahiti, les deux recalées au finish Miss Pays de Savoie et Miss Guadeloupe.
Bonne chance au 27 autres.... Car comme tous les ans, je me serai trompée, mais une petite question me taraude si mes gars ne veulent pas regarder cette élection, au fait demain qu'y a t-il à la télé?
jeudi 6 décembre 2012
Je ne serai jamais admirable comme ma mère!
Jamais, jamais je n'égalerai ma mère, si merveilleuse, se consacrant depuis toujours et avec abnégation aux autres, d'abord à sa famille, père mère et frère et soeur, puis à son mari et nous, ses enfants . Elle a consacré sa vie à nous, ses enfants, elle a été mère exemplaire, mère sacrificielle, mère adorable, inégalable et jamais égalée, en simplicité, et surtout en tout.
Il ne se passe pas de jour sans que certains de mes automatismes ne trouvent leurs justifications à essayer de vivre en "dehors de ma mère". j'ai renoncé à coudre, ma mère coud si bien, à tricoter, maman le fait si bien, à faire tant et tant de trucs que ma mère faisait si bien, bien mieux que je ne ferai jamais.
Je me surprends encore moi même, à mon âge, pourtant, croyez vous que ce soit raisonnable? L'an dernier, je lui ai porté des pâtes de coings dont je savais qu'elle était friande, j'en faisais pour la première fois, elle me remercia d'un air distrait je les ai rangé alors discrètement dans un coin en laissant les "Mon Chéri" que je lui avais aussi offert et qu'elle adore à portée de main, plus jamais elle ne me parla de ces pâtes de coing, ratées ou pas, je ne sais pas, mon homme les a adoré, mais qu'en sait il, lui au fond? Cette année, mes coings pourrissent dans une coupe.
Je suis toujours meurtrie par tout l'égard qu'elle me refuse.
Ma mère me blesse depuis que je suis toute petite, elle dira volontiers Mais, penelope était si difficile petite, elle pleurait tout le temps pour un rien.
Peut être, mais j'étais si petite, la vie était difficile pour moi, je m'en souviens, j'avais peur de mourir, je me souviens du fusil, je me souviens de trop de choses. Maman est persuadée que les enfants ne se souviennent de rien et qu'ils inventent. Elle a tort.
Elle a surement raison, tout le monde lui donne raison depuis toujours, elle a tellement souffert, et moi, maintenant je suis la mauvaise fille, celle qui refuse d'aller plus loin, avec elle. J'aurais préféré qu'elle meure puisque depuis tellement de temps elle dit vouloir mourir, elle n'est pas morte et moi, je ne peux plus avancer avec elle.
Par chance, jamais maman n'a réussi à me faire, vraiment, douter de mes capacité de séduction, elle a essayé, m'a enlaidi avec des cheveux courts et mes vêtements moches, je me souviens du moment où, alors que j'étais jeune adolescente, elle tenta de me faire porter une cravate avec une chemise blanche à pans sortis sur un pantalon noir "Toi, tu peux te le permettre!"
Peut être, mais j'en avais pas envie, même pour lui complaire, entre la petite fille en velours rose et la virago, ma mère ne voyait pas ma place ou ne l'acceptait pas. Sa petite fille devenant une femme mettait sa propre séduction en danger, elle m'aimait, en faire valoir, tant que je ne lui faisais pas d'ombre mais comme la mère de Blanche Neige, elle ne souhaitait pas me voir grandir. Sauf à devenir un clone, elle se serait alors retrouvé en moi, mais je ne lui ressemblais pas, du tout, et ne pouvais tenter de la satisfaire ainsi.
Elle a essayé de me dissuader de devenir femme, elle me disait, que je ne pourrais pas devenir une jeune fille qu'un homme aimerait, tout au moins aimerait épouser, ou alors il faudrait que je change beaucoup. De nos jours, si j'étais dans une famille "tratra" je me précipiterais dans un couvent, si j'étais dans une famille plus moderne mon côté Yang prendrait le pas et peut être préférerais je des amours saphiques.
Les gens n'imaginent pas ce qu'une mère toxique, même sans faire exprès, peut faire comme dégâts. Il m 'a fallu beaucoup de courage pour la fuir, encore plus pour tenter par moments de l'aider, mais je sais que si je suis femme, et heureuse ce n'est pas avec elle, mais malgré elle.
J'étais destinée à être "vieille fille" ma mère m'avait prévenue, j'étais immariable, je m'en fichais, je plaisais aux gars et ce, depuis toute petite, heureusement, j'ai eu le regard de mon père qui me renforçait dans ma féminité de petite fille, sinon que serais je devenue? Sans père, je ne crois pas que je serais arrivée à devenir femme.
On a tous du Yin et du Yang en soi, si ma féminité avait été encore plus bafouée qu'aurais je fait pour vivre ma vie?
Ma mère a écrit une lettre fantastique à mon (futur)mari en réponse à sa demande en mariage, en la lisant il a éclaté de rire, en gros cela ressemblait à:
Penelope est une jeune fille qui parait merveilleuse mais qui n'a aucune stabilité, aucune maturité, ne sait rien faire de ses dix doigts et entourloupe tous les gars. Vous me paraissez charmant, mais réfléchissez! Une fois engagé vous ne pourrez plus rien faire, je compte sur votre réflexion et me démets de toute responsabilité.
Signé, mame Bérézina
Lui,, ça l'a beaucoup fait rire, moi, nettement moins, depuis toujours ma mère me sabotait tout, elle me faisait arborer des coupes de cheveux de garçon, me confectionnait des vêtements immondes, tout cela sous une couche insoupçonnable d'amour maternel dévoué, elle chantait mes louanges partout, mais essayait toujours de me faire chuter.
Ma mère merveilleuse avait même réussi à convaincre mon père et le directeur de l'établissement où j'étais scolarisée de me faire doubler ma 1ère, sous le prétexte que j’étais trop jeune (j'aurais eu 16ans à mon bac, que tous, savait que j'aurais). j'étais en 1 ère C, j'étais juste en physique chimie, très bonne élève ailleurs, j' ai obtenu 15 et 16 au bac français cette année là. Comment démolir un enfant? Comme cela, elle avait pleuré, supplié, disant mon immaturité, sa crainte de me voir partir loin d'elle si jeune, bac en poche. Ils y ont cru, personne ne m'en avait parlé, ils ont décidé de ma vie sans moi. J'ai doublé donc, sachant que c'était injustifié, mais sans poser de question. Je n'ai plus jamais consacré un instant à des études si scélérates. La vérité me fut avouée par ma mère plus de vingt ans après.
Les mères narcissiques sont des poisons, immatures ou pas, parfois terriblement sympathiques, attachantes, intelligentes, personne ne croirait en leur capacité de destruction massive, elles ont l'air si gentilles, si dévouées. Il ne faut pas croire à ce qui parait, mais regarder les gens. Parfois pour savoir la vérité je regarde juste les photos, les vidéos, je coupe le son, les mots et je sais alors la vérité.
Une mère narcissique parait souvent bien plus belle que son enfant, qu'elle encense par ailleurs, tout tourne autour d'elle, mais elle ne parait parler que d'eux. Couper le son dominant et écouter, la mère ne parle t'elle pas d'elle en fait? D'elle par rapport à eux, semblant les encenser alors qu'elle n’encense, de fait, que sa maternité?
Cendrillon n'a pas une marâtre mais une mère, qui veut la garder enfant, soumise ou tout au moins non critique, à jamais admirative. Une mère narcissique ne laisse guère de choix à ses enfants, ses filles ne pourront jamais la rivaliser, en quoi que ce soit, elles lui doivent tout, et à jamais devront le proclamer.
Les filles de mères narcissiques ont bien du mal à s' épanouir, elles doivent sortir des sentiers battus pour que leurs mères les laissent tranquille, renonçant souvent à une vie normale épanouie, leurs seules voies possibles sont dans la lutte ou le renoncement d'une vie ordinaire.
Peut être n'aurais je pas dû regarder Once Upon A Time, rien de pire que les contes de fées. (sur la 6, le samedi soir)...
Il ne se passe pas de jour sans que certains de mes automatismes ne trouvent leurs justifications à essayer de vivre en "dehors de ma mère". j'ai renoncé à coudre, ma mère coud si bien, à tricoter, maman le fait si bien, à faire tant et tant de trucs que ma mère faisait si bien, bien mieux que je ne ferai jamais.
Je me surprends encore moi même, à mon âge, pourtant, croyez vous que ce soit raisonnable? L'an dernier, je lui ai porté des pâtes de coings dont je savais qu'elle était friande, j'en faisais pour la première fois, elle me remercia d'un air distrait je les ai rangé alors discrètement dans un coin en laissant les "Mon Chéri" que je lui avais aussi offert et qu'elle adore à portée de main, plus jamais elle ne me parla de ces pâtes de coing, ratées ou pas, je ne sais pas, mon homme les a adoré, mais qu'en sait il, lui au fond? Cette année, mes coings pourrissent dans une coupe.
Je suis toujours meurtrie par tout l'égard qu'elle me refuse.
Ma mère me blesse depuis que je suis toute petite, elle dira volontiers Mais, penelope était si difficile petite, elle pleurait tout le temps pour un rien.
Peut être, mais j'étais si petite, la vie était difficile pour moi, je m'en souviens, j'avais peur de mourir, je me souviens du fusil, je me souviens de trop de choses. Maman est persuadée que les enfants ne se souviennent de rien et qu'ils inventent. Elle a tort.
Elle a surement raison, tout le monde lui donne raison depuis toujours, elle a tellement souffert, et moi, maintenant je suis la mauvaise fille, celle qui refuse d'aller plus loin, avec elle. J'aurais préféré qu'elle meure puisque depuis tellement de temps elle dit vouloir mourir, elle n'est pas morte et moi, je ne peux plus avancer avec elle.
Par chance, jamais maman n'a réussi à me faire, vraiment, douter de mes capacité de séduction, elle a essayé, m'a enlaidi avec des cheveux courts et mes vêtements moches, je me souviens du moment où, alors que j'étais jeune adolescente, elle tenta de me faire porter une cravate avec une chemise blanche à pans sortis sur un pantalon noir "Toi, tu peux te le permettre!"
Peut être, mais j'en avais pas envie, même pour lui complaire, entre la petite fille en velours rose et la virago, ma mère ne voyait pas ma place ou ne l'acceptait pas. Sa petite fille devenant une femme mettait sa propre séduction en danger, elle m'aimait, en faire valoir, tant que je ne lui faisais pas d'ombre mais comme la mère de Blanche Neige, elle ne souhaitait pas me voir grandir. Sauf à devenir un clone, elle se serait alors retrouvé en moi, mais je ne lui ressemblais pas, du tout, et ne pouvais tenter de la satisfaire ainsi.
Elle a essayé de me dissuader de devenir femme, elle me disait, que je ne pourrais pas devenir une jeune fille qu'un homme aimerait, tout au moins aimerait épouser, ou alors il faudrait que je change beaucoup. De nos jours, si j'étais dans une famille "tratra" je me précipiterais dans un couvent, si j'étais dans une famille plus moderne mon côté Yang prendrait le pas et peut être préférerais je des amours saphiques.
Les gens n'imaginent pas ce qu'une mère toxique, même sans faire exprès, peut faire comme dégâts. Il m 'a fallu beaucoup de courage pour la fuir, encore plus pour tenter par moments de l'aider, mais je sais que si je suis femme, et heureuse ce n'est pas avec elle, mais malgré elle.
J'étais destinée à être "vieille fille" ma mère m'avait prévenue, j'étais immariable, je m'en fichais, je plaisais aux gars et ce, depuis toute petite, heureusement, j'ai eu le regard de mon père qui me renforçait dans ma féminité de petite fille, sinon que serais je devenue? Sans père, je ne crois pas que je serais arrivée à devenir femme.
On a tous du Yin et du Yang en soi, si ma féminité avait été encore plus bafouée qu'aurais je fait pour vivre ma vie?
Ma mère a écrit une lettre fantastique à mon (futur)mari en réponse à sa demande en mariage, en la lisant il a éclaté de rire, en gros cela ressemblait à:
Penelope est une jeune fille qui parait merveilleuse mais qui n'a aucune stabilité, aucune maturité, ne sait rien faire de ses dix doigts et entourloupe tous les gars. Vous me paraissez charmant, mais réfléchissez! Une fois engagé vous ne pourrez plus rien faire, je compte sur votre réflexion et me démets de toute responsabilité.
Signé, mame Bérézina
Lui,, ça l'a beaucoup fait rire, moi, nettement moins, depuis toujours ma mère me sabotait tout, elle me faisait arborer des coupes de cheveux de garçon, me confectionnait des vêtements immondes, tout cela sous une couche insoupçonnable d'amour maternel dévoué, elle chantait mes louanges partout, mais essayait toujours de me faire chuter.
Ma mère merveilleuse avait même réussi à convaincre mon père et le directeur de l'établissement où j'étais scolarisée de me faire doubler ma 1ère, sous le prétexte que j’étais trop jeune (j'aurais eu 16ans à mon bac, que tous, savait que j'aurais). j'étais en 1 ère C, j'étais juste en physique chimie, très bonne élève ailleurs, j' ai obtenu 15 et 16 au bac français cette année là. Comment démolir un enfant? Comme cela, elle avait pleuré, supplié, disant mon immaturité, sa crainte de me voir partir loin d'elle si jeune, bac en poche. Ils y ont cru, personne ne m'en avait parlé, ils ont décidé de ma vie sans moi. J'ai doublé donc, sachant que c'était injustifié, mais sans poser de question. Je n'ai plus jamais consacré un instant à des études si scélérates. La vérité me fut avouée par ma mère plus de vingt ans après.
Les mères narcissiques sont des poisons, immatures ou pas, parfois terriblement sympathiques, attachantes, intelligentes, personne ne croirait en leur capacité de destruction massive, elles ont l'air si gentilles, si dévouées. Il ne faut pas croire à ce qui parait, mais regarder les gens. Parfois pour savoir la vérité je regarde juste les photos, les vidéos, je coupe le son, les mots et je sais alors la vérité.
Une mère narcissique parait souvent bien plus belle que son enfant, qu'elle encense par ailleurs, tout tourne autour d'elle, mais elle ne parait parler que d'eux. Couper le son dominant et écouter, la mère ne parle t'elle pas d'elle en fait? D'elle par rapport à eux, semblant les encenser alors qu'elle n’encense, de fait, que sa maternité?
Cendrillon n'a pas une marâtre mais une mère, qui veut la garder enfant, soumise ou tout au moins non critique, à jamais admirative. Une mère narcissique ne laisse guère de choix à ses enfants, ses filles ne pourront jamais la rivaliser, en quoi que ce soit, elles lui doivent tout, et à jamais devront le proclamer.
Les filles de mères narcissiques ont bien du mal à s' épanouir, elles doivent sortir des sentiers battus pour que leurs mères les laissent tranquille, renonçant souvent à une vie normale épanouie, leurs seules voies possibles sont dans la lutte ou le renoncement d'une vie ordinaire.
Peut être n'aurais je pas dû regarder Once Upon A Time, rien de pire que les contes de fées. (sur la 6, le samedi soir)...
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