vendredi 31 août 2012

Les filles ressemblent à leurs mères (c'est parfait ou pas!)

 Alice prépare le baptême de son petit Paul, dans sa belle famille et ce soir j'ai eu un coup de téléphone, exaspéré et inquiet: ILS ne font pas comme nous.

Normal, ma chérie, ils ne sont pas comme nous.

Charlotte comme Alice, sont profondément marquées par mon perfectionnisme, ce n'est peut être pas, d'ailleurs la meilleure chose que je leur ai donné. Au baptême de Gaétan (rassurez vous, cet enfant porte en fait un prénom, bien plus fun!) Charlotte avait travaillé comme une folle, tout était "blindé" de la cérémonie religieuse elle même,  livrets superbes différenciés pour les adultes et les petits, rien n'avait  échappé à sa volonté que tout fut parfait, d'ailleurs tout fut parfait, à nos yeux, est ce la même perfection que l'on voit ailleurs? Peut être ou pas!

Alice, a prévu mille choses, pour la cérémonie de quoi distraire les enfants,livrets à colorier et crayons de couleurs, pochons de mouchoirs en papier, crackers.... Rien n'est laissé au hasard. Elle piétine et fulmine vite, autre petite particularité que j'ai cédé, en héritage, à mes filles, ne comprenant pas ni n'acceptant que l'on puisse préparer une fête de famille, autrement.

Je l'ai rassuré, j'aime beaucoup sa belle famille, ils ont des qualités que je n'ai pas, et j'ai des défauts qu'ils n'ont pas, et l'inverse. Nous serions tous pareils cela serait horrible.

Je prépare, un week end en Vendée, j'ai tout blindé, on ne se refait pas, passant ne tête les pièces de la maison en revue, afin de penser à tout, PQ pour les toilettes, torchons pour l'évier.... Je déménage et je n'ai pas l'habitude. Nous avons choisi, mon mari et moi, un fourgon aménagé, pour cela, ne pas devoir déménager sans arrêt, trouver, ma brosse à dent à sa place ainsi que  mon  Nescafé et son thé , mes crakers   et ses chips, ses bières et mon whisky,  tout doit être à sa place, cela me rassure.


Demain, on part, avec nos deux derniers fils et l’aîné de nos petits fils. J'étais heureuse que David ait eu envie de participer  à cette aventure, partir avec ses grands parents, dans un gite,  départ demain matin, pause en ville pour poser les livres et affaires de rentrée, puis demain soir le spectacle du Puy du Fou.. Génial de terminer ainsi les vacances, et je suis si heureuse du côté si festif de ce baptême, même si, et surtout parce que cela ne sera pas comme chez nous.

jeudi 30 août 2012

Fin de vacances.

 La rentrée essaie de s'imposer dans les esprits,  mes gars font de la résistance, malgré mes nombreux appels du pied, les "fameuses courses de rentrées" qui d'habitude suscitent  de l'enthousiasme ont été repoussées jusqu'à ce soir.

Mon homme se moquait gentiment de moi, me disant que j'adorais acheter agendas et stylos à encre, classeurs et feutres...Il se trompait, mon ultimatum ayant expiré, je les ai laissé ce soir aller seuls choisir ce qui les accompagnera tout au long de l'année prochaine.

Cela sera, cette année, 33ans que je prépare des rentrées scolaires pour mes enfants, il est grand temps de lâcher, au pire il leur manquera des trucs!

J'adore ces"fins de", je me souviens encore de ma liberté retrouvée lorsque j'ai arrêté il y sept ans d’accompagner Hubert à l'école, il avait huit ans, et ne devait traverser aucune rue pour rejoindre son école à environ cent mètres de chez nous. Étrange sentiment, j'étais cependant le plus souvent à la maison pour son retour. Peu d'années auparavant il y avait eu l'adieu à l'école maternelle puis plus tard celui à l'école primaire, fait avec un soulagement immense. Plus de kermesse, à jamais, YES! enfin, j'avais tout supporté héroïquement et avec amour: kermesses, chorales, pièces de théâtre, carnavals, j'avais accompagné les enfants en sortie, m'étais extasiée sur un tas de trucs dont je me fiche complètement, mais étais heureuse de partager avec mes petits.

Cette année, je franchis encore une étape, je dis adieu au collège, en tant que parents peu de changements cependant, mais c'est tout de même un pas de plus vers la liberté que donne la fin des contraintes éducatives que j'assume encore, malgré tout, en tant que mère.

Je pense que mes hommes auront oublié d'acheter de quoi couvrir les livres d'Hubert, Hubert sait il d'ailleurs comment on couvre des livres? J'initie mes fils, normalement à leur entrée au lycée, il est ballot d'arriver à l'âge adulte sans savoir accomplir cette minuscule chose, surtout lorsque les livres ont des rabats avec CD qu'il ne faut ni cacher, ni scotcher...

Bientôt comme toute les grands mères, la fin des vacances sonnera pour moi le début des miennes, quelques années encore et ma mission de parent d'élève, je quitterai ces habits, très longtemps portés sans regret ni même nostalgie.

Guillaume est rentré de Croatie, il a été tenté un bref instant d'accompagner ses cadets à la papeterie mais  il est finalement resté à la maison  mon homme ayant cueilli ses derniers à la sortie de la piscine (l'eau y est parait il mille fois plus chaude que l'air, il faut être je crois, cependant, être jeune et motivé)


Demain, je dois faire semblant de superviser la rentrée de mes garçons, préparer notre départ en famille pour la Vendée où Paul sera baptisé, et un grand week-end sympa terminera pour tout le monde cette parenthèse des deux mois de "maison de famille", un temps un peu hors du temps, qui je crois restera dans leurs mémoires comme un espace temps de liberté.

mercredi 29 août 2012

Grands et enfants, et les sous?

 Toujours les sujets tabous,  donc je ne pourrais parler là, que de ma propre expérience, n'ayant jamais eu de confidences à ce sujet et ne posant pas de questions, qui pourraient s'avérer, embarrassantes.

Lorsque le séjour des enfants est court, la question, généralement,, ne se pose même pas. En revanche si l'on passe de deux (voire un) à dix pendant trois semaines ou deux mois, d'évidence le problème existe et mérite que l'on s'y arrête un peu.

Lorsque j'allais chez  maman ou mes beaux-parents, jeune mariée, la donne dans les deux cas  était différente, nous avions donc des attitudes différentes.Maman est restée veuve tôt, avec des moyens réduits par rapport à ceux dont elle disposait auparavant. Très vite j'ai instauré, alors qu'au début elle ne voulait pas et avait honte, un barème, tarif journalier  basé  par personne en tenant compte de l'âge des enfants... Et je l'ai proposé à ma soeur aînée qui  a accepté tout de suite, comprenant les difficultés de maman qui aurait adoré nous recevoir sans demander aucune contre partie mais ne le pouvait pas. j'avais établi ce barème sur ce que je dépensais,  moi économe, enfin relativement, , pour ma famille, les trucs ados avaient été discutés avec maman et probablement ma soeur aînée, je ne m'en souviens pas.

Si un jour pour une raison quelconque nous ne pouvons plus recevoir nos enfants sans que cela pose de vrais  soucis d'argent, je sais que les enfants songeront à ce type de solution, Charlotte et  Alice,  pragmatiques, le mettraient en place.

Lorsque j'allais chez mes beaux parents, la  situation était tout autre,  plus fortunés que nous, ils auraient trouvé indécent, voire dégradant que nous parlions d'argent, nous nous contentions donc de passer à la pâtisserie de temps en temps et d'offrir parfois des fleurs ou autre cadeau "d'usage".

En ce moment nous avons, quatre ménages mariés et parents, et trois jeunes. Certains de mes jeunes ont un très bon niveau de vie, et ont la gentillesse de faire des super marchés sans rien dire, on demande du pain et de la salade, ils reviennent avec plein de trucs que l'on n'avait pas demandé souvent des choses que l'on ne s'offre pas, soit car elles nous paraissent luxueuses, soit parce qu'on n'y pense pas. D'autres ayant beaucoup d’efforts financiers à fournir  nous aident par leur simplicité, leur ingéniosité à composer des menus sans trop dépenser, et je sais que lorsqu'ils pourront participer cela se fera naturellement.


Il est important que sans blesser autrui, sans faire des comptes d'apothicaires,  à moins que vous en ayez l'habitude, chacun soit responsable, parents comme enfants et se posent la question, abordent le problème si besoin est, mais souvent cela se fait naturellement.

D'autres familles partagent les frais pour tous les repas, même ceux de fête, l'un apporte le vin, le second les gâteaux... Cela peut être une solution facile et apportant une vrai aide à ceux qui nous reçoivent. D'autres familles depuis toujours participent chacun à la hauteur de sa côte part, la solution peut s'avérer bonne, à chacun de trouver sa ou ses solutions, mais surtout de ne pas occulter le problème.

A dix ou quinze on dépense plus qu'à deux ou trois...  Le savoir et analyser sans affect, facilite la vie quotidienne en tribu.



                                                 Le Chariot?

mardi 28 août 2012

Des grands'accueillants.

Avant d'être grands parents nous sommes en général, parents d'étudiants et de jeunes adultes partis de la maison.   Souvent le départ d'un enfant est le moment choisi pour réorganiser la maison, changement parfois nécessaire mais parfois ressenti par les enfants partant comme une mise à la porte si ils ne retrouvent pas une vraie chambre où ils pourront revenir cocooner seuls ou avec des amis, pensez y. Discutez avec vos jeunes si la nécessité de "prendre" leurs chambres s'impose, voir avec eux comment organiser pour le mieux la maison. Les relations que l'on a avec nos enfants changent souvent à ce moment là, c'est le départ d'une nouvelle histoire, ne pas trébucher sur la première marche est souhaitable. Lorsque mes enfants partent, ils prennent quelques affaires de la maison mais adorent surtout dévaliser IKEA et se construire un univers neuf comme leur nouvelle vie (on trouve aussi beaucoup de meubles peu chers sur le bon coin).

Mes enfants sont toujours revenus avec des copains pendant la durée de leurs études, avant de rencontrer celui ou celle qui est devenu son alter égo, compagne ou compagnon. Parfois on les voit un peu moins un an ou deux, mais ils sont tous toujours revenu.

Nous avons acheté cette grande maison  en pensant pouvoir réunir notre tribu assez longtemps. Au début les chambres n'étaient pas attribuées, mais les trois grands déjà adultes se sont, de fait, attribués des chambres qu'ils prennent de préférence lorsqu'ils sont à maison. Aucun ne les a personnalisé, j'ai assuré un minimum de décor, mais les consulte lorsque je souhaite y faire des changements.

Les chambres sont équipées de lits doubles et peu à peu un matériel de bébé a envahi la maison: berceau, trois petits lits, trois chaises hautes (branlantes, je sais, il faut que j’arrive à convaincre Lhom de jeter celle que nous avions acheté pour Charlotte) , transat, tapis de jeu, table et matelas à langer, baignoires et petits pots... Nous avons de la place, et avons acheté à peu près tout ce matériel d'occasion sur des vides grenier pour trois francs six sous, mais même en cas de place comptée, un lit parapluie et matelas à langer dans un placard est un signe d'accueil permanent pour vos enfants.  J'ai ressorti en vain amoureusement mes petits draps brodés, les enfants de nos jours couchent leur bébé dans un lit équipé d'un simple drap housse le bébé étant dans une turbulette.


Penser aux petits détails, assiettes et timbales pour bébé, bavoirs, langes et un carré en polaire (qui sert de couverture si vous n'avez pas gardé les autres). Le grand plus réside à avoir des jouets de bébé et d'enfants, là encore il faut de la place mais réserver un cube est déjà énorme. J'avais gardé les jouets de mes enfants, le matériel de base était là, j'ai néanmoins racheté des hochets et des poupées, des livres et de la dînette (vide grenier  pour la plus part)

Nos grands mères seraient heureuses de constater que les bébés sont nourris comme de leur temps, du lait exclusivement pendant six mois, au début j'étais assez surprise mais l'allergie de Pierre aidant, je me plie maintenant strictement aux désidératas des parents et ne donne jamais d'aliment sans en avoir d'abord référé à la maman. Dans le chapitre menus,  il est vraiment important de se plier grosso modo aux souhaits et habitude des parents: acheter de la Danette au chocolat et des Pom'pottes, que les petits préfèrent aux gâteaux faits maison en général, les sujets de difficultés sont assez nombreux pour ne pas s'arc'bouter sur ces détails au risque de pourrir les repas. Si vos enfants, végétariens ou céréaliens semblent faire suivre un étrange régime alimentaire à leurs enfants, mais que ceux ci se portent bien laissez faire,  mais si les enfants semblent en pâtir, agissez.


Vos petits enfants s'ennuient? A plus de sept ans, ils ont surement des consoles de jeux chez eux, proposez leur de l'apporter et laissez leur votre écran, laissez les regarder les émissions auxquelles ils ont l'habitude, aller courir dehors ne présente qu'un intérêt limité, si on  a le courage de leur proposer des activités (peinture,  bulles ou pâte à modeler pour les petits; ping pong ou sortie vélo pour les plus grands). Je n'habite pas en ville mais en ville sorties bibliothèques, piscine, naturellement cinéma prennent pas mal de temps. L'idéal serait qu'ils aient des copains à portée de maison, idéal que je n'aurais probablement jamais, ici, on ne peut tout avoir.

Tout cela traite du matériel, le plus facile pour moi à gérer, en revanche il m'est plus dur de changer beaucoup mes habitudes, je supporte peu le bruit et le désordre inhérent pourtant à l'élevage des bébés. Autrefois je m'imposais de rester le plus possible avec mes enfants et leurs enfants lorsqu'ils sont à la maison, aujourd'hui je m'isole davantage afin de ne pas arriver à mon point de rupture,ce qui n'est souhaitable pour personne. Lorsque les rythmes de vie sont trop différents accepter de vivre chacun un peu de son côté, libère les uns et les autres si c'est accepté par tous.

La maison étant en fait formée de deux maisons, reliées par une porte intérieure que nous avons ouvert, nous avons deux cuisines, notre essai n'est pas concluant, mais je ne connais personne qui n'ait réussi vraiment à faire fonctionner deux maisons entièrement sauf si les maisons sont réellement séparées.



lundi 27 août 2012

Établir une charte de bonne conduite?

 Celles des enfants visitant leurs (vieux) parents:

-Prévenir dès que possible des dates, en n'hésitant pas de parler de la possibilité d'un changement, date d'arrivée mais aussi de départ?
-Téléphonez quelques jours avant pour confirmer en précisant l'heure, si le trajet (ou vos projets) ne se déroulent pas comme prévu, téléphonez dès que l'écart de temps est supérieur à une heure.
-En arrivant essayer de bousculer le moins possible la maison qui vous accueille, tout au moins les pièces à vivre,  petit à petit vos parents s'habituent et seront moins choqués de chandails oubliés, livres et jouets dans le salon.. le contraste brutal peut être un choc terrible pour eux,  pensez y.
-En cours de séjour ne pas proposer de l'aide à midi moins le quart mais annoncer le matin que vous vous chargez du dîner (trop la classe!) , un jour sur deux serait merveilleux, mais une ou deux fois par semaine, très agréable, déjà.
- Parfois, surprenez vous et surprenez les, alors qu'ils ont partis au super marché s'éclater, passez l' aspirateur ou nettoyez la cuisine à fond (sauf si la maison dispose d'une aide ménagère suffisante). Là aussi le rythme d’une ou deux fois par semaine est tout à fait suffisant.
-En toute chose vérifiez que les pièces "à vivre" et pièces communes présentent un état convenable. Rangez les sacs à main si c'est la coutume de la maison, manteaux et chaussures de manière à ce que l'invasion soit discrète voire agréable, j'adore voir un jouet abandonné sur la maie dans la véranda ou sur  une marche de l'escalier.
-Essayez de respecter les horaires de vos parents, quitte à ne pas prendre touts vos repas ensemble.



Lorsque vous confiez vos enfants (moins de sept ans)

-Prévoir des vêtements adaptés à leur style de vie en suffisance, mais sans excès
-Mettre le carnet de santé dans la valise ainsi que sur un papier leurs  régimes alimentaires/ soins donnés pour les bobos qu'ils ont le plus souvent.
-Ne pas oublier doudous, veilleuse et jouets préférés.
-Les laisser cheveux propres et ongles coupés, cela donne quelques jours aux grands pour s'adapter.
-Ne pas compter sur vos parents pour leur apprendre à manger de tout/ être propre.. Ils ont déjà élevé leurs enfants, en général, ils ont compris que ce n'est pas si facile.
-Ne téléphonez pas le soir, même si vous avez le cafard, les enfants l'auront encore plus. Demandez plutôt aux grands  parents d'appeler aux moments qu'ils jugent opportuns.
-Laissez les quelques médicaments courant qu'ils sont susceptibles  d'avoir besoin, demandez qu'on vous consulte d'abord.
-Si vous laissez vos enfants plus de trois ou quatre jours et si vous en avez les moyens,  prévoyez une baby sitter, proposez là, voir imposez là, les grands parents ne surveillent pas toujours très bien les enfants, ils sont plus vieux, plus fatigables, moins  performants que vous

Imaginez votre père ou beau père, lisant son journal ou faisant son sudoku puis s'endormant, en fait il surveille Clarisse (5ans) et Gabriel (3 ans) Est ce bien raisonnable?
Imaginez votre mère ou belle mère téléphonant à ses copines, ravie de ne pas entendre Léopold (2ans) et son cousin Hugo (3ans) à deux ils jouent mieux, est ce prudent?





dimanche 26 août 2012

La colo familiale.

Le rêve enfin à peu près, le modèle vers lequel on tend, le Graal, un truc à la fois organisé et spontané, mais sans faux pli...

La problématique?

Comment vivre nombreux, dans une maison sans aucune aide extérieure en préparant des repas corrects, et en assumant à la fois, les courses, le ménage  et la garde des enfants tout en se réservant des plages de repos et de loisirs... Dans la bonne humeur et sans contrainte posée. Vous avez trois heures pour trouver une méthode et me la donner!

Car, moi,  je n'en ai pas, j'ai juste des pistes. Dans la vie de l'été des moments pas si cools et des moments très sympas.

Parfois les enfants me proposent de prendre en charge entièrement un repas, ou alors rentrant dans la cuisine je découvre que l'un d'eux à préparé deux cake courgettes-lardons -chèvre (rapport aux courgettes qui nous envahissent) et s'ennuyant encore un peu  en a profité pour confectionner deux gâteaux.

Ça ne t"ennuies pas maman s'il n'y a plus d'oeufs?

Euh, non, je veux bien en acheter 48 et continuer à ce rythme là^^^^

Les jeunes aussi prennent des dîners en charge voire des déjeuners, et cela somptueusement comme ce dernier dîner pizzas avant le départ de Martin.

                                                        préparatif de pizza maison

Le partage des tâches ménagères est un pas important dans les relations parents enfants adultes, le reste sera plus naturel ensuite.

Pour cela il faut oser demander, oser dire, oser laisser les autres prendre le contrôle de la maison.

Cette année encore je me suis dit Cap ou pas Cap? Je n'ai pas vraiment eu le créneau favorable, pour mettre en application complètement  ce formidable challenge. Jusqu'à présent, il m'est arrivé de partir un peu pour retrouver du calme et me reposer mais pas de rester dans une maison ruche en laissant vraiment  les rênes aux autres. Mais un jour, je serai Cap, je laisserai les autres se débrouiller seuls, je m'installerai parfois moi aussi à bronzer le matin sur un transat, ou irai admirer mes poissons rouges, à l'heure où je suis sensée faire un super marché ou préparer un déjeuner. Mais  cette année, j'ai fait un premier pas, j'ai  réussi à ne pas m'occuper entièrement des autres et à ne pas me  sentir coupable d'agir ainsi.

J'ai toujours pensé que le fait que j'ai des enfants encore jeunes a facilité la non prise de contrôle de mes grands, j'étais toujours présente et de toute façon  et devais  assumer les repas de mes derniers enfants, donc un peu plus un peu moins.. Personne n'imaginait que je pouvais concevoir que j'aimerais ne plus rien faire....parfois, être comme invitée chez moi. Étrangement, les plus jeunes, plus choyés pourtant, ont plus vite le "déclic" de prendre en charge une partie du travail (ainsi Valentin, 18ans,  avant hier soir est venu me proposer de faire des pâtes à la carbo pour le  dîner, super cool vers 18h45..)

De même parce que j'avais des jeunes enfants je tenais la maison afin qu'ils gardent leurs repères, mais je ne sais pas si un jour je tenterais pas une aventure extrême, pas de ménage, pas de rangements, je ne ferai rien de plus que de m'occuper de mes propres affaires.

Cap ou pas Cap?

 Cette année je n'ai pas eu vraiment l'occasion de le faire car le partage des tâches a été plus équilibré, d'ailleurs ma copine Catherine m'a dit

Oui, je te sens d'ailleurs  moins à cran, moins  remontée que d'habitude (j'ai dit que c'est une copine, une vraie..)

J'essaie peu à peu de surmonter les difficultés de dire les problèmes, de ne pas accepter de tout essayer de faire moi même et surtout de ne pas me culpabiliser ni parce que je n'y arrive pas, ni parce que je mets la barre trop haut.

Pour qu'une colo familiale puisse marcher il faut je crois, plus favoriser les initiatives personnelles que tenter d'imposer quoi que ce soit et encore moins essayer de tout faire soi même. Challenge non encore complètement  relevé ici, mais qui peu à peu me parait plus accessible.

La grande invasion.

LE rêve on l'a tous eu, ils l'ont et vos petits enfants l'auront. Le nid familial qui tient à la fois du cocon et du club med.

Beaucoup de grands parents, acceptent, de se crever pour recevoir leurs enfants, en famille. Je comprends leur motivation principale, ne pas risquer de compromettre des relations avec leurs enfants,  pas toujours évidentes depuis leurs adolescences.

Je ne pense pas que cela fut toujours le cas, chez maman et chez ma belle mère, nous étions censées mettre la main à la pâte et nous plier aux règles familiales, mais les règles ont changé, pour notre plus grand bonheur, il y a plus de simplicité mais aussi parfois pour aussi  notre grande déconvenue, les règles n'existent plus.

Autrefois, nous arrivions en cati mini chez nos parents, évitions de mettre du désordre, ne laissions rien traîner ni dans leur entrée, ni dans leur salon (si, si.....^^^^) nous faisions engueuler si les biberons de Jules prenaient trop de place.

Aujourd'hui, ils arrivent chez eux, ce qui est bien, car ils sont, de fait chez eux,  mais estiment normal d'envahir votre entrée, votre salon voire votre cuisine, comme lorsqu’ils étaient enfants, sauf qu'enfants, ils déposaient une paire de chaussures en 25 et que là, ils en déposent dix entre 45 et 19, là où il n'y avait qu'un manteau il y en a quatre, la place du cartable est prise par trois gros sacs, une poussette, le pot du petit, son lit  parapluie (inutile et qui ne sera pas utilisé), et le truc à rendre à Quentin, énorme carton qu'il faudra que vous livriez à 125 km de là, car sinon, ils ne voient pas comment le faire.

Tout est à l'avenant, votre radio, change miraculeusement de station, dans les wawas (toilettes) il y a un tabouret afin de continuer à visionner les vidéos en cours (c'est du vécu:) ). Dans la cuisine, on vire vos trucs du plan de travail et  installe le baby cook, les biberons et le stérilisateur, il ne faut pas oublier l'eau et le lait maternisé..

Votre salle de bains se transforme en nursery, table à langer, baignoire de bébé,  couches (propres, et sales aussi) produits de toilettes, jouets... Vous cherchez , parfois en vain, votre verre à dents, normal il est sur le bord de la baignoire. Prendre un bain est parfois décourageant, écarter les jouets de bébé, enlever la baignoire de bébé  ou le tapis de bain, retrouver sa serviette (pas les trucs à capuche) , on renonce et filer dans la salle de douche, parait soudain plus simple, complètement merveilleux tout simplement, jusqu’au moment où entrant dans cette salle de douche, vous constatez que le savon du lavabo s'est fait la malle je ne sais où, mais qu'il y a du savon partout, que les serviettes sont toutes trempées, qu'un partie de la pelouse et du potager ont envahi la pièce et que  les toilettes sont sales, là, lasse, vous nettoyez la salle de douche et puis prenez votre douche, naturellement vous n'êtes pas d'humeur charmante ensuite .

Certains de mes enfants, voient très bien les difficultés et font attention à tous les détails d'autres les oublient car ils sont dans leur environnement quotidien, question de sensibilité.


La sensation d'être dépossédée de sa maison, de ne plus contrôler est compliquée à gérer, car à la fois on doit gérer la maison, la contrôler, préparer des repas et, malgré tout, la tenir en ordre et propreté voire en agrément et on doit lâcher prise, aussi.

Je me suis imaginée parfois afin d'y arriver à m'imaginer, gouvernante chez moi, main d'oeuvre, soucieuse de faire bien mais cela s'avère pour moi, très frustrant lorsque cela dure plus de quelques jours.





J'ai toujours beaucoup ri au passage de l'arrivée des enfants dans "Mon petit doigt m'a dit" mais j'ai une tendresse énorme  et inexpliquée pour ce film.


Grand mère bonniche?

Mon amie ayant eu cette remarque est une femme optimiste gaie et enjouée,  en général, en cette fin d'été elle s'est sentie, probablement exploitée par ses enfants sans savoir redresser la barre. De nature bohème, artiste, elle a toujours reçu famille et amis simplement sans se casser la tête acceptant avec bonhomie tout ce que cela peut entraîner....

Lorsque Brigitte me fit cette confidence, je vis son visage fatigué et un peu aussi son angoisse, elle savait être devant une difficulté pour laquelle elle n'avait aucune solution.

Je n'ai pas pu lui parler longtemps, son mari et elle ont cinq jeunes adultes, dont quatre sont mariés ou en ménage et deux ont eu des enfants il y a deux ans. Cet été,  elle s'est retrouvée, je crois pour la première fois dans une situation pas très cool, coincée, dans une tripotée de jeunes très sympas en vacances et devant assumer le matériel.

Ce problème de fond, selon moi est le problème fondamental dans les relations parents, jeunes adultes. La maison est là, accueillante, les jeunes ont envie de rire et de profiter de leurs vacances pour se reposer et se détendre, mais le matériel coince.

On peut avoir plusieurs attitudes, en tant qu'adultes recevant:

-On prend tout en charge, normal on est chez nous. On imagine parfois que les jeunes se rendront compte et aideront, d'expérience je dirais, parfois oui, parfois non.

Le pire pour moi étant d'arriver à ranger le soir, maison grosso modo, ordonnée, cuisine, rangée, lave vaisselle qui tourne... Sinon le lendemain, je retrouve une maison déprimante, cuisine sale, évier qui déborde. Je souhaite terminer avant 21h dernier délai,  difficile, vraiment.

-On râle

Très agaçant pour tout le monde mais est ce évitable?

-On s'en fiche

Qui y arrive?

Les trucs qui gavent:
-Etre la seule à se préoccuper des repas
-Trouver toujours son lave linge plein de linge propre prêt à être étendu, sans jamais avoir mis de machine à tourner.
-Avoir l'impression que personne ne sait où se trouve le balai et encore  l'aspirateur ou la serpillière (LA quoi????)
-Ne pas pouvoir ranger à 20h, avoir la promesse que cela sera fait et constater le lendemain que rien n'a bougé, table à peine débarrassée, verres sales qui traînent, plats éparses, miettes oubliées sur les tables du jardin, oiseaux qui ont adoré les miettes...

Les trucs qui tuent
- Se faire reprocher de faire le ménage de la cuisine, à 9h, à 10h, à 11h, A treize heures , le déjeuner, n'est pas prêt?
-Manque de pain, on vous regarde vous devriez avoir honte...

Enfin, la liste est longue et souvent stupide, car un peu de distance aide. Les leçons que j'applique (enfin que j'essaie)

Essayer de ne pas me sentir responsable de tout, je ne suis pas hôtelière.
Fermer les yeux sur votre maison, visualiser mentalement, la même dans trois semaines, rangée, bouquets frais, vous regretterez, alors vos enfants!
Arriver à se faire des sandwiches avec son mari, tranquillou, car vraiment assumer le dîner pour dix, ce soir, vous ne pouvez pas.
Prendre un café, le matin très tôt avant vos petits enfants et vous enfuir au jardin, pas envie d'assister au repas des fauves? Assumer.
Se sauver, parfois, pas trop souvent, avec son homme pour une fête des plantes ou un vide grenier....

Je me suis fixée des signaux d'alerte perso, je déteste faire des super  marchés, normal, mais lorsque l'été
j'arrive au super marché, en me disant, Enfin une heure de tranquille je sais que j'aborde ma côte d'alerte.Lorsque je préfère rester au lit le matin que de me lever, je sais que j'ai besoin d'une pause.

Je peux estimer, à juste titre, que ma résistance est faible, cela ne changera rien.  Trop de bruits me tuent, trop de désordres m'angoissent et trop de boulot me crève. Le postulat est là. Cet été s'est très bien passé.

Depuis quelques années, après avoir, dans un premier temps, accepté sans comprendre, souffert en me culpabilisant,  je  mets mes limites, celles de ma tolérance, elles sont faibles, je sais, mais si je regarde autour de moi, il y a de bien meilleures maîtresses de maison, tant mieux et aussi  de bien pires, il y a des femmes exceptionnelles grand mères admirables mais aussi d'épouvantables. Savoir où sont ses propres limites rend les choses, au moins pour vous, moins compliquées, se culpabiliser ne sert à rien.


Après, en lâchant prise, en faisant éventuellement faux bond lorsque vous n'en pouvez plus, en posant vos limites, peu à peu, votre maison se videra peut être un peu, mais, vous aurez l'immense satisfaction d'arriver à la fin de l'été, non seulement vivante, non seulement crevée mais pas morte, et surtout pas aigrie.

Cette année, encore une fois je n'ai pas compté, mais nous dépassons allègrement les 500 nuitées en deux mois, et je ne suis pas Shiva, je suis certes fatiguée mais ni aigrie, ni amère, cet été fut un bel été, et j'ai renoncé définitivement à l'image de la femme parfaite, de la bonne mère pire de la grand mère, je suis moi tout simplement, enfin, j'essaie.


















Mes grands parents?

 Depuis quelques jours je réfléchis aux rôles des grands mères (et grands pères, merci Mariannette)  et me suis posée naturellement les bases: quelles furent mes relations avec mes grands parents. La réponse est lapidaire: Inexistantes ou presque.


Mon père perdit sa mère à la fin de son adolescence, fils unique il s'est fâché avec son père. Je ne vis mon grand père paternel une seule  fois dont je me souvienne, deux ou trois fois selon maman, protestant très fort quand je lui fis remarquer que les liens familiaux n'étaient peut être pas le point le plus marquant de notre famille... Mon grand père est mort lorsque j'avais  dix sept ans. Il ne vivait pas près de chez nous.

Ma mère perdit son père à treize ans, je n'ai donc pas eu de grand père,  je me souviens vaguement de vacances chez ma grand mère toute petite, entre deux séjours à l'étranger, ma grand mère s'est remariée lorsque j'avais six ou sept ans, maman était furieuse. Les relations se sont distendues après, nous allions la voir pour une journée, jamais plus;  je n'ai dormi chez elle qu'une seule fois depuis. Je dirais que je la voyais environ deux jours par an.

Je voyais mes cousins germains environ une ou deux fois l'an, pas plus. Mes parents nous avaient laissé une fois quatre jours chez ma tante et nous avions accueilli quelques jours mes cousins, une année, c'était exceptionnel je ne sais pas ce qui a motivé cela, je me souviens de cet été un peu "magique".

Nous allions en revanche chez une grand tante de maman, mariée sans enfant assez régulièrement, et  voyions aussi de temps en temps une de ses cousines, mariée avec des enfants, c’étaient les seules relations familiales dont je me souviens.

Je rigole toujours lorsque je vois des films sur les familles pour moi, cela relève de la farce. Je n'ai jamais eu de famille, je n'en ai pas souffert non plus puisque j'ignorais ce que c'était, mais j'ignore vraiment ce qui relève de l'habituel ou pas dans les relations familiales.

Mes parents étaient des enfants de la guerre, je crois que cela explique  en partie leurs histoires. Mon grand père paternel a fait du STO et est revenu profondément dépressif de l'Allemagne, mon père n'a pu accepter d'être entraîné dans ce fatalisme pessimiste, nihiliste.

De nos jours, on nous berce de familles avec des grands mères gâteaux et des grands pères qui vous initient au jardinage ou à la pêche, pour moi, cela relève du mythe, peut être fédérateur, de notre société. On pousse les gens à tisser des liens familiaux en affabulant sur le passé  si besoin est.

Les relations familiales  sont  distendues, souvent depuis la première guerre mondiale,  et reconstruire demande du temps. Des études sociologiques prouvent que ces liens sont ceux qui nous protègent le plus dans ces temps de crise, le tissu familial protège,  les séismes de la vie sont amortis, certes, mais la  famille ne s'invente pas, au mieux avec de la chance, on la construit.



                                                      Pour le pire et le meilleur, on ne choisit pas  ses aïeux!





Mon homme, ce grand père....

Je n'avais jamais envisagé mon homme comme grand-père, il est "Lui" mon compagnon, mon mari, le père de mes enfants donc, le grand père de mes petits enfants, je n'y avais jamais vraiment songé.

Lorsque je suis devenue grand mère, je n'ai pas pensé un instant qu'il devenait lui aussi grand père, enfin, pas dans le sens ordinaire du terme, c'est assez normal car en fait je n'ai pas eu vraiment de grands parents, donc tout, chez moi est à inventer. Et puis je n'appréhende pas grand chose dans notre relation sinon celle qui nous lie et celles qui le lie avec nos enfants, et encore....

Ce matin, au super marché, je lui ai dit que l'on m'avait demandé d'écrire sur les "grands pères" il m'a répondu texto

T'as qu'à répondre que tu n'es pas grand père, donc tu ne sais pas!
Ceux qui connaissent mon homme ne seront pas surpris, John le roi de la com'
Pas démontée j'ai insisté
Et pour toi, qu'est ce que le rôle de grand père, comment le définis tu?
Et oh, surprise il me répondit
J'sais pas!

Mon homme est le roi de la com et de la discrétion, plus sentimental que moi, sûrement, il ne sait, ni ne peut parler ni de ses sentiments ni de ses ressentis.

Quelles sont selon moi les relations de mon homme avec ses petits enfants?

Je n'en ai pas vraiment beaucoup d'idées, il s'occupe assez peu de façon évidente d'eux, mis à part de câliner les bébés stressés, "charmeur de bébés" est un don qu'il possède, je ne sais pas trop comment, il aide les mamans et grands mères débordées, garde vaguement des petits, a souvent des idées saugrenues et personne ne lui confierait vraiment des enfants de crainte qu'il les oublie devant la télé ou les gave de cornets de glace aux knakies...

Mon mari s'est assez peu occupé de nos enfants, très pris par son boulot il partait plusieurs mois d'affilée à l'autre bout du monde, il a toujours cependant adoré les enfants et  établi des relations avec eux, mais en dehors de mon contrôle et de ma vue.

Tout ce que je peux dire est qu'il est toujours là, compagnon de moi, devenue grand mère, m'aidant dans mon travail, ménage, courses, rangements, lessives... euh pas trop cuisine, mais essayant de me protéger, berçant les bébés et donnant des paquets de chips en lousdé aux plus grands, les emmenant se baigner, leur proposant mille bêtises à découvrir.

Personne n'aurait l'idée étrange de lui confier un enfant, cependant, il sait changer une couche, donner un biberon et faire manger les petits, mais il est plus à son aise dans un autre registre. Souvent le soir, cependant, on appelle le charmeur des bébés pour qu'il monte les coucher, miracle, ceux ci ne pleurent pas, ne réclament pas le doudou d'exception ni une énième histoire.

 Mon mari est un grand père d'exception, un charmeur d'enfants, qui comme celui qui sait écouter aux oreilles des chevaux, il sait comprendre  les chevaux, les chiens et chats, et tout ce qui vit, sans trop y prendre garde, nous aide parfois d'un simple mot, d'un simple geste, une évidence pour lui.

Et les autres grands pères, je ne sais pas! Je n'ai pas de confidences des hommes grands pères, je vis dans un monde où les confidences hommes femmes sur ce sujet n'existent pas, ni d’ailleurs sur tout ce qui touche les enfants...

samedi 25 août 2012

La ménopause, un bienfait pour les petits-enfants !

 Mais non, ce n'est pas une blague c'est un article tiré du Point, ce qu'il ne faut pas lire quand même:



"Leur analyse révèle que les femmes avaient plus de petits-enfants si elles arrêtaient de se reproduire aux alentours de 50 ans."

Ne riez pas ces gens là se croient sérieux. Ne leur dites pas que les mères ont rarement 50 ans ou plus à la naissance de leurs enfants ils seraient épatés.(stat françaises)


La seule chose que je pourrais éventuellement en déduire serait que la ménopause induit chez certaines femmes une projection de la maternité envers leurs petits enfants, renonçant à leur propre fertilité elles s'investissent dans la maternité par procuration.



                                      Photo illustrant l'article du Point.

Cet article est signé Anne JeanBlanc. Hélas une femme, quel âge a t-elle? Sait elle que si elle souhaite avoir un enfant il vaut mieux essayer avant ses 40ans?


J'ai plus de 50ans et chance pour mes petits enfants, j'ai arrêté de me reproduire, définitivement, enfin je l'espère.


Nait on "grand mère"?

  En moins d'une semaine à deux reprises des amies m'ont interrogé sur la grand-maternitude, l'une d'elle l'a fait spontanément, pas encore concernée, sa fille aînée a 19ans, mais se posant déjà des questions sur ce qu'elle a envie de faire ou pas.

L'autre s'est confiée à moi alors que nous papotions, elle me disait trouver sa maison trop grande, et lui donnant trop de travail, jusque il  y a peu elle regrettait de ne pas voir plus souvent ses jeunes, elle fut grand mère deux fois en quelques mois il y a deux ans, au début c'était l'extase et c'est toujours l'extase, naturellement, elle aime ses enfants et adore ses petits enfants, mais me dit elle:

La maison pleine je suis une bonniche pour tous!
C'est compliqué, mais de deux choses l'une ou tu veux voir ta tribu et c'est difficile de faire autrement ou tu achètes une maison toute petite et tu les verras moins, mais est ce ça que tu souhaites?

Un de ses "jeunes ménages "nous rejoignant, elle ne me répondit pas, embrayant sur tout autre chose.


Nait on grand mère? Est ce dans le patrimoine génétique de toute femme normalement constituée? Je me suis posée cette question à la lecture de "Grand mère, pour la première fois" document  qui m'a affligé naturellement. Les femmes paraissent  toutes s'épanouir dans leurs rôles de grands mères!

  En voici un extrait:




p22 Plusieurs styles de grands-mères émergent de cette diversité. A partir des
entretiens réalisés dans  cette enquête, il se dégage 4 grandes  catégories, chacune
subdivisée en deux (incluant parfois des variantes), selon que la grand-mère entretient
des  relations  plus  ou moins proches  ou plus  ou moins  distantes avec ses  petitsenfants :
• Parmi les “très  proches“, il y a la « grand-mère providence » (et sa variante, « la
grand-mère pompier ») et les « créatives » de plusieurs styles, dont « la cheftaine »
ou « la fée senior ».
• Parmi les “trop proches“ : la « matriarche » et la « mère adjointe ».
• Parmi les “assez proches“ : la « grand-mère cocon » et la « grand-mère émérite ».
• Parmi les “figures distantes“ : « icônes » ou « bibelots », d’une part, la « grand-mère
indigne » d’autre part.
Très  souvent, les  grands-mères  sont qualifiées  (ou se qualifient elles-mêmes) de
« mamies-gâteau », ou même « gaga ». Cette manière de dépeindre le fait de gâter
les  petits-enfants  ou d’être en extase devant eux  s’applique à des  types variés  de
grands-mères, qu’elles  soient plus  ou moins  présentes. C’est aussi le signe de la
magie de cette relation et de la joie qu’elle apporte aux petits et grands, au delà de la
diversité de leurs échanges.

p22 et 23
Certaines  enfin n’hésitent pas  à s’affirmer comme “grand-mère indigne“. Prenant
délibérément ses  distances, elle ne veut pas  s’occuper de ses  petits-enfants : elle
considère en avoir terminé avec cette responsabilité maintenant que ses  propres
enfants sont élevés. Elle a le sentiment du devoir accompli, elle veut avoir du temps
libre et se sent le droit de se consacrer désormais à elle-même et à son conjoint. Plus
rare est le cas  de la grand-mère qui était peu investie dans  la maternité, qu’elle a
subie sans l’avoir désirée, et qui ne se sent pas concernée par la grand-maternité. Elle
ne s’intéresse pas  aux  enfants  quand ils  sont petits, mais  souhaiterait qu’ils s’intéressent à elle, une fois  devenus  grands, un peu trop tard... Elle est avant tout
centrée sur son propre bien-être ou sur sa vie amoureuse et personnelle






Entre les grands mères parfaites ou presque (peut s'améliorer) celles en voie de disparition (les icônes et bibelots) la place est étroite et la réprobation totale. Ce document ne me parait d'ailleurs pas avoir une base scientifique réelle, ne donnant aucune statistique des réponses apportées, et les témoignages y figurant à la fin  se basent sur du volontariat, qui oserait dire:

J'aime mes enfants et petits enfants, mais les garder tous les jours  (toutes les vacances, tous les mercredis) est une contrainte énorme, je préférerais que l'on trouve une autre solution, mais je n'en vois pas. 


Je devrais être honnête et souligner que le rôle économique des grands parents est réellement abordé dans l'étude, les grands parents pallient aux carences de mode de garde pour les enfants et la crise aidant, leur rôle sera d'autant plus important. Je souhaite d'ailleurs  aux familles, mères et pères ainsi qu'aux grands parents présents, beaucoup de courage, la France envisage de changer le rythme scolaire en généralisant une sortie des classes à 15h30.






Motivations des grands parents.

Dans beaucoup de cas les grands parents, la grand mère surtout remplace une nounou lorsque les parents n'en ont pas trouvé une qui leur convienne ou qu'ils n'aient pas tout à fait  les moyens de la payer. Bien des grands parents assument aussi "le péri scolaire" pour les mêmes raisons et j'admire vraiment et les félicite pour ce travail, non-choisi mais relevant de leurs responsabilités lorsqu’un jeune parent a besoin de cette aide. Si cela devait nous arriver, je râlerai beaucoup contre la destinée mais serai bien obligée de m'y contraindre.

D'autres choisissent cette solution même si d'autres pouvaient être envisagées.
Si j'habite un jour à côté de mes petits enfants je serai une grand mère dépannage lorsqu'ils seront malades et me proposerais probablement de les recevoir à déjeuner une fois par semaine, mais pas plus.


L'été je rencontre des parents assurant la garde de leurs petits enfants durant toutes les vacances scolaires, et je me demande parfois quelle motivation est suffisamment puissante pour les pousser à agir ainsi, renonçant à vie à des vacances en juillet et en août, parfois  je pose la question, elle est souvent sans fard

Vous aimez vraiment garder vos petits enfants tous les étés? Cela ne vous fatigue pas trop?

Si je sens un peu de flottement dans les réponses style

J'aime vraiment les garder, cela me fatigue mais j'estime devoir le faire.

J'essaie d'approfondir alors les motivations des grands parents, surtout si je sais que les parents n'ont financièrement pas besoin de cette aide matérielle pouvant assumer des frais de garde et que nulle baby n'est engagée ni d'aide pour le ménage supérieure à celle du reste du temps, autrement dit, que la grand mère accepte une énorme surcharge de travail sans obligatoirement l'avoir choisi ni même posé ses modalités.


Certaines des réponses m'ont laissé alors un peu pantoise:

Comme ça ils se souviendront de nous. Est ce important? Pour moi, pas, mais pour ces grands parents là, oui.
On peut leur faire passer des valeurs qu'ils ne recevront pas sinon Dans ces valeurs il y a souvent l'éducation religieuse, mais aussi la politesse....

Beaucoup de grands parents ont peur de ne pas être aimé par leurs petits enfants, il est très probable que je ne sois pas appréciée de tous mes petits enfants, cela reste une histoire à écrire, mais cela ne concerne en fait qu'eux et moi, j'en aurais le loisir ou peut être pas.

Il me semble que ils se sont trouvés pris  dans un engrenage dont ils ne peuvent sortir que ce soit pour des convictions religieuses ou morale, d'obligation au dévouement permanent ou faute de savoir exprimer ses limites de peur de troubler un équilibre relationnel avec leurs  propres enfants, jeunes parents.

Certains grands parents cependant ne changeraient ce rythme de vie pour rien au monde, ils estiment que leurs petits enfants sont les derniers cadeaux le plus précieux qu'ils reçoivent de la vie et souhaitent en profiter un maximum.

Il peut y avoir une compétition entre les deux couples de grands parents, la peur de  voir l'enfant  préférer son autre grand mère et vouloir aller en vacances chez les autres grands parents peut pousser ceux ci à une surenchère détestable. je suis persuadée que les enfants ont un coeur assez grand pour aimer tous leurs grands parents, appréciant les qualités des uns et des autres, même si les styles de vie sont très différents. Il peut arriver que telle grand mère semble remporter le coeur de l'enfant un temps, mais un petit détail, un jour rééquilibrera les balances.


Dans l'angélisme ambiant, je ne sais pas si les grands parents peuvent exprimer vraiment leurs souhaits et leurs attentes.Il me semble qu'aujourd'hui il est plus facile pour une femme venant d'avoir un enfant d'avouer qu'elle n'a pas la fibre maternelle et qu'elle n'éprouve pas grand chose pour son bébé que d'avouer pour des grands parents qu'ils n'entendent pas consacrer beaucoup de temps et de force dans leurs relations avec leurs descendants.

Cela parait logique, les grands parents se doivent  rester des gens exemplaires dans l'esprit de la famille, ils pensent devoir donner un modèle  de courage, de bonté, de patience et d'abnégation, un socle sur lequel le reste de la famille peut s'appuyer au risque sinon de voir la société s'effondrer?



                                                      perfection de Grandma

De la loyauté des grands' vis à vis de l'éducation des "petits"

Le devoir n°1 des grands parents vis à vis des parents reste d'être loyal vis à vis des parents, de ne pas (trop) mentir sur la quantité de haricots verts ingurgités des heures passées à travailler et encore plus de respecter les convictions profondes de vos enfants, les parents des petits que vous gardez.

Si vos enfants sont athés et vous catho (ou juifs ou musulmans) ne vous engagez pas dans une conversion expresse de vos petits enfants, sans tout au moins avoir prévenu ceux ci. Prévenez les si vous voulez les emmener à la messe et si ces derniers refusent, libre à vous d'accepter ou pas de garder vos petits enfants. De toute façon il est contre productif que de lire en cachette des histoires religieuses ou de faire prier, les parents l'apprendront et vous serez, à juste titre, priés de vous expliquer.

Garder ses petits enfants est en quelque sorte un contrat entre deux (ou quatre) éducateurs, passer en force est idiot, vous avez le droit de poser vos conditions et eux les leurs, dites honnêtement ce que vous ne tiendrez pas. Chez moi, mes petits enfants ne se brossent pas  les dents deux fois par jours, enfin, pas tous les jours, le soir étant respecté. Les consignes des jeunes parents doivent être discuté avec eux. Je refuse de faire bosser mes petits enfants, ça m'ennuie mais les ai prévenu, je ne ferai travailler qu’en cas de nécessité absolue!


Je ne peux tenir les objectifs éducatifs que mes enfants, jeunes parents, fixent. Ils ne coïncident  que rarement  avec les miens, et surtout pas avec le temps disponible et le courage dont je dispose. Je l'énonce clairement.

Parmi les obligations fondamentales des grands parents, gardant leurs petits enfants, il faut respecter le régime alimentaire des touts petits, et si on souhaite introduire un produit nouveau on en parle à la maman avant. Ne donner aucun médicament, même anodin sans demander l'autorisation. Donner leur traitement médical à ses petits enfants, même si  on est persuadé qu'il leur fait plus de mal que de bien.


Il y a des choses que vous ne pouvez passer sous silence, si vous ne pouvez assurer la garde de vos petits enfants  dans une sécurité absolue dites le leur et renoncez. De même si des travaux, des personnes malades occuperont votre temps, avouez le.

Je vais tenter de faire une liste de ce qu'il ne faut absolument pas faire en tant que grand-parents sans autorisation claire des parents (et que j'ai vu faire^^^)

Liste de "Ne pas"

-Ne pas faire percer les oreilles de vos petites filles, et leur mettre ravie, des boucles d'oreilles ni pour vos petits gars d'ailleurs
-Ne pas faire couper les cheveux, ni même emmener chez le coiffeur juste pour enlever dix centimètres cheveux! maman l'a fait pour Alice, ravie, j'étais furieuse
-Ne pas permettre des choses strictement interdites chez eux que cela relève de tabous alimentaires, de la lecture de Harry Potter ou de n'importe quoi.
- Ne pas critiquer les parents, ou pire les autres grands parents devant eux. Cela ne fait du bien à personne.
-Ne pas céder à tous leurs caprices si vous savez que les parents résistent Cet été, au supermarché, à la caisse j'ai failli acheter la babiole que convoitait Victoria, mon homme à bout d'argument m'a dit: "Penses tu que cela rende service à Alice". 
- Ne pas leur acheter des vêtements (ou jouets) sans consentement ou alors en étant absolument certain que vous n'empiétez pas sur les désirs parentaux (des pantoufles oubliées oui,  une robe à smocks ou à falbalas non)
-Ne jamais céder à des caprices mettant leur sécurité/santé en jeu  faire du patin à roulettes sur le parking, accepter qu'ils goûtent à des cacahuètes alors qu'ils y sont allergiques

Liste de "Les obliger" ou "Interdire"
-Les obliger à manger de tout et des trucs qu'ils détestent, en prétextant leur rendre service vous vous rendez odieux pour rien
-Les obliger à travailler alors qu'ils ne le font pas chez eux même pour sortir la poubelle ou vider un lave vaisselle vous pouvez demander, ne pas imposer.
-Les obliger à lire des trucs éducatifs ou à jouer à des jeux anciens qu'ils n'aiment pas. Vous pouvez tenter une partie, pas imposer l'après midi.
-Respecter les règles de sécurité que vos enfants imposent pas de vélo dans la rue, si ils ne le veulent pas
-Interdire le Ketchup ou le gruyère râpé alors que les parents l'acceptent.
-Interdire le "doudou" ou la sucette car ça leur donne un air idiot, dans la journée
-Interdire la console de jeux sans rien leur proposer de plus motivant  ils ne liront pas pour autant!

On est grand parents, pas parents, les choix éducatifs reviennent à nos enfants, nous pouvons peut être, leur faire découvrir autre chose, pas imposer nos idées et encore moins nos idéaux.




                                           Sigle venant de ce blog



Avec ou sans les parents?

J'entends souvent les grands parents dire qu'ils préfèrent garder leurs petits enfants sans leurs parents car cela leur parait plus facile.

Les raisons invoquées seront que le problème de l'autorité est résolu, il n'y a que vous, grand mère qui déciderez alors  si Jules peut manger du ketchup aux pâtes ou si vous devez l'entendre râler et refuser de manger. Si les parents sont là, vous serez parfois d'accord pour avoir la paix et lui laisser manger du gruyère râpé au Ketchup d'autre fois, vous insisteriez pour quelques haricots verst...

Les raisons réelles ne sont probablement pas là cependant mais bel et bien dans l'allègement du travail, ménager tout d'abord, Bon Papa aussi va se remettre au régime steak haché purée et poisson pané riz, alors qu'avec les parents bien souvent deux menus se succèdent ou cohabitent. A la maison je prépare un seul menu, mes filles et belles filles présentes donnent ce qu'elles veulent à leurs rejetons, ça m'est complètement égal pourvu que cela se passe dans le calme.

Lorsque je garde pour un temps court mes petits enfants, je préfère mille fois les garder en tribu, ainsi je sais que début octobre je garde le temps d'un week end les enfants de Yann et Armelle, leur petite Diane aura 21 mois, j'aurais refusé de garder seule le bébé, mais ses trois frères m'aideront à la garder, sans s'en apercevoir. Lorsqu'un bébé demande avec insistance " Fanrose oué" vous avez du mal à comprendre qu'il ne veut plus du lapin bleu que vous lui redonnez malgré son insistance à le jeter mais qu'il réclame  l'éléphant rose nommé dans son jargon Fanrose, non seulement son frère aîné va comprendre mais il saura aussi que Fanrose est resté dans le siège auto (livré normalement  avec le bébé)


Je n'ai strictement aucun objectif pédagogique avec mes petits enfants, je ne souhaite pas me laisser marcher sur les pieds mais évite de marcher sur les leurs aussi.

Je suppose aussi que la télé est plus souvent allumée dans la journée avec les grands parents que sans, les parents essaient d'élever leurs enfants, ce noble objectif est souvent incompatible avec une paix royale. Ainsi ils essaieront de leur faire faire du sport, des excursions, progresser en natation, jouer à des jeux intelligents... Personnellement si je garde mes petits enfants, je les laisse devant la télé, les bourre de Knakies-frites et les laisse patauger lamentablement dans la piscine.

 Je me permets exactement tout ce que je ne faisais pas pour mes enfants, enfin pour mes aînés, les derniers ont été élevés déjà comme cela et ne sont ni plus idiots, ni plus pénibles ni moins réussis que les autres. J'exagère à peine dans ma description de l'éducation donnée aux derniers, mais c'était le "régime vacances"  le reste du temps, ils recevaient une éducation un peu plus classique.


                                             Photo merveilleuse tirée d'ici!

Etre grand mère.

De même qu'il n'y a pas de parents parfaits ni complètement imparfaits d'ailleurs il y a autant de manière d'être grands parents que d'être parents.


A chacun de réfléchir et de se donner une ligne de conduite, que l'on modifiera tout au long de sa vie selon les  besoins.

Je connais beaucoup de grands parents réellement extraordinaires. Les parents de mes gendres sont dans les deux cas des grands parents très altruistes et très présents auprès de leurs petits enfants. Prêts à faire des centaines de kilomètres pour aller chercher leurs petits enfants, acceptant de les garder toujours, même si cela les contraint à renoncer à des projets personnels, laissant leurs maisons être envahies par les jouets sans jamais faire de remarques, ils sont pourtant très différents les uns des autres mais ont en commun cette immense générosité. Lorsque j'en parle avec eux, ils soulignent la grande joie que c'est pour eux de voir et garder les enfants de leurs enfants, je les admire.

Recevoir ses petits enfants demandent que les grands parents assument à la fois plus de travail ménager (ménage/courses/cuisine) tout en gardant voire en distrayant leurs petits enfants, l'équilibre de ce travail et de notre possible est à trouver pour chacun d'entre nous.

La modification de  toutes nos habitudes que cela entraîne peut générer du stress supplémentaire: télévision squattée à l'heure où d'habitude on regarde, heures des repas avancées ou retardées selon les cas.

Cinq ans seulement sépare la naissance de mon dernier fils de celle de l’aîné de mes petits enfants, en dix ans la famille s'est agrandie de dix petits enfants, sept petits garçons et trois petites filles. J'ai adoré d'avoir des bébés mais ai toujours détesté garder des touts petits lorsqu'ils ne sont pas les miens, il me manque les habitudes et le décodeur ce qui me demande alors d'être en alerte permanente.

 Parfois j'avance cette raison pour avouer sans fard que garder des touts petits tout l'été me fatigue et que sans baby sitter je ne peux l'assumer, ni moralement ni même  physiquement d'ailleurs il est parfaitement exact que mon dos hurle et me menace de choses très désagréables dès que je porte l'un d'eux. Je n'accepte de garder des bébés que si la nécessité est absolue, je suis terrifiée à l'idée d'un réveil nocturne d'un tout petit inconsolable lorsqu'il se rend compte de l'absence de sa mère.  Entre deux et six ans je sais pouvoir les garder sur un temps court, quelques jours pas plus, l'attention nécessaire est encore énorme et les dangers d'accidents rendent ces séjours encore très contraignants pour moi, mon mari m'aide mais ne porte qu'une attention relative à la garde de ses petits enfants, je ne lui accorde donc aucune confiance et ne peut déléguer cette charge.

La garde des enfants ayant atteint l'âge de raison ne représente plus du tout la même charge, autonomes, ils ne chercheront en principe plus à descendre de leurs chambre par la fenêtre pour attraper un papillon, ni à respirer sous l'eau dans votre piscine, pensant pourvoir respirer comme les dauphins, courir admirer le tracteur qui manoeuvre juste devant votre porte d'entrée et mille autres choses qui passionnent les touts petits.

Cet été fut, pour moi, un bon été, nous avons sûrement approché les 600 nuitées à la maison  mais j'ai réussi pour la première fois à gérer le stress qui me fatigue, de fait bien plus que tout autre chose. J'ai réussi à parler , à demander des services à cesser de tout prendre en charge en me culpabilisant de ne pas y arriver. Cela fait dix ans que je suis grand mère, je commence à apprendre mon métier.

D'ailleurs Armelle vient de me téléphoner pour m'annoncer sa venue lundi pour quelques jours avec ses quatre enfants, ce sera son second séjour de l'été,  preuve que l'équilibre s'est instauré, pour elle aussi comme pour moi.

vendredi 24 août 2012

Pet's sitting.

Il y a deux jours une des mes amies venant se baigner à la maison, me demanda:

Mais, ces deux chiens et ce chat sont à toi?
Non! Ils sont à Camille, mais ils sont partis marcher dans les Pyrénées et dans les parcs, pas d’animaux. Je garde parfois des enfants, je garde aussi parfois des animaux, je suis bonne grand mère...
Moi, je ne sais pas si je garderai les animaux de mes enfants!
Tu n'es pas encore grand mère.
Oui, je ne sais pas.

Que sait t-on de la grand mère que l'on deviendra, comme on ne sait pas quelle mère nous deviendrons lorsqu'on décide d'avoir un bébé, entre l'idéal et la réalité il y a des différences, être grand mère est encore plus aventureux, on est grand mère d'un nombre non contrôlé d'enfants élevés, par vos enfants, certes, mais pas comme vous vous éleviez les vôtres et de fil en aiguilles, vous gardez aussi les chats ou chiens de vos enfants, sans y prendre garde.


J'ai des frontières, balisées de façon inconsciente, des chiens ne présentant aucun danger, et des chats sympathiques, Camille ne veut plus confier ses chiens dans des refuges, ces chiens sont âgés et se sentent mieux, "chez Mamina" maison qu'ils connaissent depuis toujours et le chat est né dans un des mes tas de bois.

Le chat, un peu cascadeur nous a contraint de dormir les volets fermés, car grimpant à la glycine, il sautait, en quelques bonds, sinon, sitôt sa soirée terminée vers trois heures du matin, sur notre lit.

Demain je mettrai une photo de ce chat, très beau,  rescapé d'un grave accident. Son poil noir s'est alors tâché de blanc, en quelques semaines.





J'ai développé ces dernières semaines une réflexion sur l'état de grand parents, lors de la première communion de David (10ans) ma commère me disait:

Jusqu'alors nous étions de jeunes grands parents, un peu novice, je trouve que cette communion est aussi une étape pour nous, nous sommes des grands parents confirmés!


La réflexion de la maman d'Armelle a retenti en moi, je ressentais exactement la même chose. Nous étions tellement différentes, nous devenons plus proches, voire complices, c'est assez normal, car en fait nous vivons des choses semblables.

Je me dis que si j'ai le courage, j'essaierai d'écrire un guide "de l'art d'être grand mère, sans y prendre garde" ou un truc comme cela. Entre tabous et non-dits, entre gardes d'enfants, garde-meuble et garde d'animaux, nos rôles se multiplient et nous n'avons, au départ, aucune compétence, à l'insu de notre plein gré, nous devenons la génération d'au dessus, sans vraiment y avoir réfléchi, ni bien sûr voulu et encore moins l'avoir réalisé.





jeudi 23 août 2012

Guillaume largue les voiles!

 Plus je vieillis, plus mes sentiments contredisent mes dires, je disais toujours que je n'attends qu'un truc avoir des enfants qui volent de leurs propres ailes. C'est finalement  théoriquement valable mais je me rends compte aujourd'hui que le départ de Guillaume, aîné de mes derniers (cinquième de la tribu) me fait un peu mal, il n'est pas brutal cependant, Guillaume entre en master 2, donc il est parti de la maison il y a quatre ans à Lyon, mais il n'était pas si loin, , d'été en été, il part de plus en plus loin pour ses vacances et ensuite en septembre il ira s'installer à Barcelone.

Barcelone n'est franchement pas le bout du monde, je sais, un de mes aînés y a vécu déjà plusieurs années, mais l'idée de ne pas voir mon fils pendant quatre mois me parait au départ très long. Guillaume vivra dans une magnifique coloc, nous ne pourrons sans lui flanquer la honte de sa vie, aller le voir. Je sais qu'il ira bien, il part avec un ami dont il partage avec un troisième l'appartement. Je sais qu'il ira très bien, mais je sais aussi que cela sonne le glas de sa vie d'étudiant.

En ce moment, Guillaume est en Croatie, il a oublié le chargeur de son portable ressemblant ainsi à son père,  tout comme Valentin, il est très tête en l'air. Camille rigole toujours en voyant son jeune frère qui le lendemain d'un mariage cherche enfin un covoiturage pour rejoindre son aéroport et réunit au hasard quelques fringues dans son sac.

Voir son enfant partir se fait souvent heureusement par étapes, tourner les pages n'est pas facile, les voir ne pas se tourner désespérant. Le départ de mon aînée a été déchirant, je croyais m’immuniser je n'ai pu que me leurrer.

J'aimerais que Valentin reçoive un SMS me rassurant, je n'ose contacter un de ses amis, Aïe aïe aïe ta mère....

Cynique ou désespérée j'ai consulté les nouvelles ce matin, aucun avion de tombé dans son secteur et pas de BGF  (beau gosse français) enlevé, tout va bien.

Avant qu'il ne parte j'ai essayé de lui expliquer qu'il faudrait qu'il quitte son air de gosse de riche, oublie certaines attitudes et certains accessoires. Mon BGF est un peu jeune, un peu tapageur, mais il faut bien que jeunesse se passe.



                                                                 Mon BGF photo trouvée sur le net!


L'éducation des jeunes lions est toujours un peu délicate, il y a le moment  où ils quittent le berceau et se croient déjà grands, le jour où ils rentrent à l'école et veulent provoquer les vieux dans la cour de récré, le moment où et où et encore où,  et celui où ils prennent leur envol pour de bon, les mamans sont toujours stupides les croyant toujours touts petits alors que les autres voient leurs belles dentitions prêtes à morde la vie pleinement!

mercredi 22 août 2012

Signes de canicule.

 Depuis trois jours je vivais cloîtrée dans mon salon, pièce naturellement fraîche puisque en partie enterrée,  depuis ce matin, puisque les services de Météo France ont décrété la fin  de la canicule chez nous, j'essaie d'appliquer la méthode Coué, en me répétant  il fait moins chaud qu'hier et ai repris mes activités ordinaires.

En partant pour le super marché vers neuf heurs j'ai constaté que les moutons n'écoutent pas Météo France, ils étaient déjà blottis à l'ombre étouffante d'une grange, les vaches sont tout aussi indisciplinées, restant  à l'ombre de grands frênes, en ayant fait la remarque à mon homme il m'a dit

Il y a pire comme signe de canicule!

Ah, oui et quoi donc?

Les gars sont allés se plonger dans la piscine dès qu'ils se sont levés...





Mes gars déjà levés si tôt en vacances est déjà en soi une incongruité, mais qu'au lieu de se mettre derrière un écran quelconque aillent nager dès, ce qui est pour eux,  potron minet est effectivement une grande première.

Je ne les avais pas vu avant de partir mais en avais conclu qu'ils étaient encore au lit. Je me suis trompée, les jeunes restent en ce moment au calme toute la journée, plus de partie de ping pong, et le soir les retrouve de nouveau au jardin avec la multitude de moustiques qui ont pris des quartiers d'été chez nous, trouvant mes mollets particulièrement savoureux et dédaignant ceux de mon homme...






J'espère que ce soir, un orage éclatera enfin, m'épargnant des séances d'arrosages longues et douloureuses et signant enfin, la fin de cette  trop grosse chaleur.

mardi 21 août 2012

Les faire part (17)

 Première grande étape d'un mariage.


Autrefois il y avait deux types de faire part, les "bien" bourgeois , quatre feuilles imprimés en encre noire, avec l'une des feuille réservée à une famille, l'autre à la "partie adverse". on doublait la commande de bonne oeuvre en faisant travailler les religieuses de l'Abbaye de Pradines.

                                        Faire part de l'Abbaye de Pradines

Les autres faire part étaient le plus souvent kitch, rarement de qualité; car en fait le marché était étroit et je ne sais pas pourquoi, mais le choix était très restreint et les barrières très hautes.

Actuellement depuis une dizaine d'années surtout, les faire part quittent cette étroitesse de vue et les jeunes peuvent choisir leurs faire part personnalisés. Le choix est énorme et Internet a surement contribué à faciliter les choses.


Avant de commander vos faire part il faut être certains de la date, des heures et lieux. Faites confirmer par le prêtre (ou la mairie, ou les deux) dates et heures, ainsi que l'adresse exacte de l'endroit. Faites également confirmer par le traiteur et le lieu de la réception le bouclage de la réception.


Le comptage des faire part doit être large, vous avez sûrement oublié un tas de gens, collègues de travail ou vieille grand tante que vous croyiez morte... Vous n'aurez de plus que le nombre exact des enveloppes or, vous verrez on gaspille toujours quelques enveloppes en se trompant d'adresse ou d'orthographe dans un nom propre. Prévoyez large pour le tout.

Très souvent on invite un peu "chichement" en ayant peur d'avoir trop de monde, renseignez vous, mais vous verrez que bien des personnes invitées ne pourront pas venir: éloignement, travail, études, charges familiales.... Bien souvent aussi se rendre à un voyage coûte très cher, le déplacement, les frais d'hôtel, de tenues éventuellement.. Les difficultés conjuguées font que beaucoup de vos amis ou parents, éloignés géographiquement ne pourront pas répondre favorablement à votre invitation. Invitez plus largement que vous n'osez et laissez les jeunes inviter, les jeunes sont encore plus velléitaires et une bonne bande de copains à un mariage est un gage de réussite, ambiance assurée parfois grâce à eux, seuls.

Les faire part devant être expédiés trois mois avant the D day, cherchez les bien avant, faites tirer un exemplaire, faites le relire par votre entourage (nous avons à plusieurs reprises fait des erreurs dans la composition des adresses ou téléphones...) c'est extrêmement fréquent. Prévoir du temps pour rédiger les enveloppes, collecter les adresses. N'oubliez pas de peser un exemplaire, pour l'affranchir justement, avoir un retour d'une centaine d'enveloppe pour cinq grammes, c'est balot.

Traditionnellement le faire part est en deux parties, la première est l'annonce du mariage lui même, il indique les noms des grands parents et parents ainsi que celui des fiancés, le lieu, la date et l'heure de la cérémonie. Un second carton d'invitation s’insère dans le faire part, portant la mention de la réception le lieu ainsi que sa nature: cocktail ou vin d'honneur, dîner ou pas dîner, dîner placé ou pas...

 Il est d'usage de faire imprimer le carton pour le cocktail et de rajouter à la main un "+dîner placé" si tel est le cas. Cela permet de moduler les invitations, vous pouvez inviter  ainsi vos voisins au vin d’honneur mais pas au dîner qui suit. L'apéro est mentionné alors avec deux heures le début et la fin. Traditionnellement seules les mamans reçoivent,  on place d'abord le nom de la mère de la jeune mariée puis celui de celle du marié, cela veut dire, pragmatiquement que ce sont les familles qui financent, sinon les jeunes mariés reçoivent ensemble avec éventuellement l'aide de leurs familles.

Autrefois, sur le faire part était mentionné juste les adresses des grands parents et de parents, puis les numéros de téléphone, peu à peu apparaît aussi l'adresse des jeunes et les adresses mails pour tous. Cela demande de l'organisation pour tout faire tenir.

L'enveloppe doit être soigneusement composée ainsi un  simple Monsieur et Madame Tartempion sous entend que les enfants ne sont pas invités, dans le cas contraire on rajoute "et leurs enfants"


Il est "de bon ton" bien que parfaitement stupide de ne pas mentionner l'endroit où est déposé la liste de mariage, mais en quelques clics on découvre facilement muni du faire part, en général, où les fiancés ont cliqués auparavant: Le Printemps, Les 1001listes et les Galeries Lafayettes doivent scotcher 95% du marché. Les jeunes choisissent ou pas vraiment les objets qu'ils prendront , ils constituent, de fait, une cagnotte. Dans certains milieux, la chose est moins hypocrites puisqu'un panier récolte les dons des invités, parents et amis, on peut trouver cela direct, je trouve cela plus franc!

Autrefois il était pratique de mettre un plan au dos du carton afin que tout un chacun cesse de se perdre sur les petites routes de Normandie à la recherche improbable de "La Grange de Hermanville" de nos jours, avec internet qui permet de visualiser le lieu de réception avant, les GPS, dont même nous sommes accablés sans compter les téléphone portables, avouons que la nécessité est moindre, d'autant plus que la fantaisie de l'interprétation des cartes est plus susceptible de nous perdre que de nous aider..

Les faire part s'envoient environ trois mois avant la date du mariage, pratiquement on essaie de viser entre les congés scolaires afin de ne pas être perdus au milieu des publicités qui encombrent les boites à lettres. Il est prudent de prévenir la famille et les amis les plus proches dès que la date est arrêtée afin qu'ils puissent bloquer ce jour là pour être avec vous.


                            Faire part "Trois coeurs"



Gardez le listing des invités et les réponses en retour, les cadeaux feront l'objet de remerciements par les jeunes au fur et à mesure, prévoir cartons et enveloppes pour se faire. Actuellement un petit message par internet peut suffire pour les bons copains ou la famille proche, surtout si on sait qu'ils ont vraiment intégré ce système de communication,  pour les autres il faudra prendre un stylo et dégourdir vos doigts!

Un mois avant la date du mariage téléphonez aux retardataires, il m’arrive souvent de ne pas répondre et cela d'autant plus que ma réponse me parait évidente, OUI, je viens, évident pour moi mais pas pour ceux qui attendent ma réponse, répondre de préférence par écrit, le téléphone ne laisse pas de trace et si on oublie de marquer dans la panique on peut oublier "Ils viennent mais à trois ou à cinq?"




                                                      Faire part (site très complet)



Votre cahier de mémoire. (16)

Vos enfants vous ont annoncé qu'ils souhaitent se marier, une date est arrêtée, un lieu presque choisi, les modalités du mariage civil ou aussi religieux posées. Munissez vous d'un cahier.

Si vous êtes l'organisatrice du mariage ou tout au moins co-organisatrice, prenez un cahier solide, qui vous accompagnera un an, en général, durant. Au début je prenais un petit cahier, à présent je prends un cahier grand format qui m'accompagne partout, ou presque. A moins d'être l'unique sponsor des festivités collez sur la troisième de couverture (au dos de la quatrième) une enveloppe en plastique ou papier solide, qui recueillera tous les bulletins de caisse ou les factures des fournisseurs.

Je garde le début du cahier très clair, note mes idées en prenant à l'envers le cahier, et débute souvent d'autres chapitres au milieu du cahier.

Il m'est arrivé de nuit de me lever pour mettre par écrit des choses à faire de façon urgentes ou des questions  que je dois poser, mais qui à deux heures du matin doivent attendre quelques heures.

Dans le cahier je note, les adresses, les idées, les pistes, les choses à faire...

Et dresser un agenda mariage, à l'exemple de celui ci, extrait de "notre mariage", que j'ai un peu modifié.


- 1 an

  • Organisez la rencontre des parents.
  • Définissez le style et le budget du mariage.
  • Trouvez vite le lieu de réception (Vite, les meilleurs endroits sont souvent réservés plus d'un an à l'avance !).
  • Réserver la salle pour la réception.
  • Prendre contact avec un prêtre si vous souhaitez vous marier religieusement, fixer une date avec lui  avant de réserver votre lieu de réception

- 6 mois

  • Demandez à vos témoins s'ils acceptent de l'être !
  • Prenez contact avec les autorités religieuses et votre administration communale. Et prévoir une préparation au mariage si vous souhaitez vous marier religieusement.
  • Consultez plusieurs traiteurs et prévoyez d'aller goûter celui qui vous tentera le plus.
  • Choisissez votre contrat de mariage et prenez rendez-vous chez un notaire si nécessaire.
  • Commencez à choisir la robe de mariée.

- 5 mois

  • Établissez la liste de vos invités. 
  • Réservez un DJ (ou un orchestre !). Certains proposent de réaliser une vidéo du jour J.
  • Fixez le traiteur finalement retenu.

-4 mois

  • Imaginer et commander vos faire-part et invitations. Pensez à y joindre un plan pour le lieu de réception et indiquez clairement le lieu et heure de la cérémonie.
  • Commander votre robe de mariée.
  • Établir et déposer votre liste de mariage, prévoir des prix pour tous les budgets et veiller à ce qu'il reste du choix dans toutes les catégories jusqu'à la fin.

- 90 JOURS

  • Envoyer vos faire-part et invitations.
  • Confirmer la date du mariage auprès du photographe, disc-jockey, restaurateur, et réserver les voitures de cérémonie.
  • Déposez vos dossiers pour le mariage civil et éventuellement religieux.
  • Reprenez contact avec le responsable du culte religieux s'il y a lieu et préparez la cérémonie (chants, décoration, textes à lire).
  • Établissez les menus avec le restaurateur et choisissez les vins

- 60 JOURS

  • Vérifiez si toutes les formalités sont remplies.
  • Recherchez un hôtel pour les invités habitant loin et pensez aussi à vous et à votre nuit de noces.
  • Revisitez le lieu de la réception. Faites des photos qui seront utiles de retour à la maison pour imaginer la disposition des tables, la décoration, l'emplacement de la sono...
  • Choisissez les alliances et les faire graver
  • Revoir votre liste de mariage et éventuellement la compléter.

- 30 JOURS

  • Faites le point avec le DJ sur vos goûts musicaux : disques obligatoires, interdits, musique d'ouverture du bal...
  • Consultez un fleuriste pour la décoration florale et le bouquet de mariée.
  • Établissez les menus avec le restaurateur et choisissez les vins
  • Réserver les vêtements de cérémonie.

- 15  JOURS

  • Pensez à à faire les remerciements pour les cadeaux au fur et à mesure, sinon le retour du voyage de noces risque d'être morose...
  • Revoir votre liste de mariage et éventuellement la compléter.
  • Check-list pour votre voyage de noces.
  • Penser aux derniers détails vestimentaires.
  • Aller chercher vos alliances. Préciser le nombre d'invités pour la réception
  • Préciser le nombre d'invités pour la réception au traiteur (en général trois semaines avant)

- 8 JOURS

  • Aller signer votre contrat de mariage chez le notaire.
  • Préparer les plans de table pour un dîner assis.
  • Voir les derniers détails avec le ministre du culte, le photographe, le fleuriste, le disc-jockey, le traiteur.
  • Essayer la robe, les accessoires et les vêtements de cérémonie.
  • Prendre rendez-vous chez le coiffeur et l'esthéticienne.

- 1 JOUR

  • Renseignez-vous pour connaître les derniers cadeaux reçus.
  • Reposez-vous.

JOUR J

  • Passer chez votre coiffeur, esthéticienne.
  • Aller chercher le bouquet de la mariée.
  • Ne pas oublier les alliances.
  • Gardez votre calme et souriez !

Plus tard

  • Remercier ceux qui vous ont offert un cadeau ou simplement marqué leur sympathie.
  • Clôturer votre liste de mariage.