mardi 31 juillet 2012

Les bulles sont parfois illusions.



Je cultive chez moi, la douceur de vivre, la maison cocon, la maison bulle et qui autorise des régressions, bulles de savons et gâteau au chocolat, je tente par ces moyens dérisoires de dresser des murs de bonheur simple qui protégeront tous ceux que la maison abrite.


Ce matin, une amie de Guillaume, s'est éteinte dans un hôpital, cette jeune fille dynamique, intelligente et sûrement très sympathique, je le crois car je vois la peine de Guillaume comme j'avais vu le souci de son ami Martin, Emmanuelle a eu un cancer a 20ans, comment Dieu peut il permettre cela, c'est inacceptable et nul ne peut l'accepter, le Christ lui aussi s'est révolté devant la mort de son ami Lazare. Mes pensées se sont envolées depuis ce matin vers elle, naturellement et aussi sa famille et tous ceux qui l'ont connu ou approché, je n'en fais pas partie.

Nos bulles de savon ont eu une douceur encore plus précieuse accompagnées de l'odeur de gâteau au chocolat qu'Alice a confectionné avec Victoria cette après midi.

Aujourd'hui ma maison a pris un petit coup de jeunesse, mon mari avec l'aide des gars a remis en place  deux paires de vieux volets repeints en blanc, ils dureront ainsi au moins trente ans, nous pensons que la dernière peinture datait d'avant la dernière guerre mondiale, notre vieux voisin n'en a jamais connu d'autres depuis plus de 50ans. 

Victoria ballade ses Martine et ses poupées partout où elle passe, elle m'aide beaucoup tous les jours, ce matin nous avons "coupés", ensemble,  des haricots verts et elle m'a affirmé qu'elle saurait aussi découper des pâtes en forme de papillon, et j'ai imaginé dans sa petite tête,  des gens dont le métier serait de découper les pâtes "Farfalle" en forme de papillon pour amuser les enfants. Puis elle a joué avec des "Monsieur Patate"  et a trouvé que les lunettes allaient très bien à son poupon. Je  prends des photos de mes arrières petits enfants.






lundi 30 juillet 2012

Les bulles de savons.

Il y avait Alice et son mari  qui travaille sur internet, Victoria et le petit Paul, Il y a encore Guillaume qui a convaincu ses patrons qu'il est infiniment plus productif à la campagne que desséché en ville Valentin et Hubert et puis nous, Lhom et moi. A midi sont arrivés les cousins,  des "djeuns"  ceux que certains adultes ont peur d'accueillir et chez nous,  ce n'est que du bonheur!

                                                   Petits et grands pieds






Les jeunes font plein de trucs, stressants: ping-pong, piscine, foot, démo de diabolo  Valentin en fait un hobby amusant  et aussi des bulles, gros concours de bulles de savon.







La recette des bulles est simple, Alice m'a donné ce secret:


Environ deux ou trois c à soupe de liquide vaisselle, une de sucre en poudre et une de maïzena, pour un gros verre d'eau.  Tester et ajuster. (inconvénient; bulles qui tachent, dehors impérativement)


Les bulles sont grosses comme des ballons de foot, parfois, et les séances sur la terrasse sont si paisibles qu'on aimerait tout simplement, arrêter le temps.





vendredi 27 juillet 2012

On dirait le sud!



Depuis le début de l'été les enfants se baignent, les adultes moins,  la piscine était le lieu où se retrouvait les sportifs les vrais, ceux qui ne craignent pas la fraîcheur de l'eau de ce mois de juillet trop maussade.

En début de semaine, les paréos sont ressortis et tous, petits et grands nous passons une partie de l'après midi au bord de l'eau. Le thermomètre s'obstinait à trouver l'eau à 22°, hier soir après dîner je suis allée fermer la piscine sachant qu'il n'y aurait plus de bains dans la soirée; en plongeant ma main j'ai trouvé l'eau étonnamment chaude pour ses petits 22° , si j'avais été en maillot je me serais baignée. Je ne baigne pas souvent car je déteste l'eau froide et mon arthrose aussi.

Aujourd'hui, Alice a descendu le thermomètre du bain de bébé afin de vérifier que ce que nous soupçonnions n'était pas lubie.

Victoria malicieuse est venue me voir et m'a dit:

On va prendre la température de la piscine pour voir si elle n'est pas malade!
Ce à quoi je lui répondis
Comment sait on si elle est très malade?
Elle est très chaude quand elle est malade!
Que fera t-on alors?
On lui donnera plein de sirops et aussi des médicaments!
Et si on doit lui mettre un suppositoire?

Éclat de rires de ma petite fille qui trouve décidément sa mamina pas très sérieuse!

La piscine était très malade, 28°, je me suis baignée, prouvant ainsi à Victoria que je savais nager, ce dont elle doutait un peu.

Je ne sais combien de jours nous aurons ce temps si chaud, mais si ce n'est que le matin au jardin je dois arroser longuement, pour le reste, ici, un peu d'été donne à tous le sentiment que les vacances sont venues à nous.




jeudi 26 juillet 2012

Après midi de chaleur

 La maison se protège contre la chaleur, et protègent ses habitants de trop de chaleur. Paul aura un mois demain et sa maman a préféré fuir la ville surchauffée, ici elle bénéficie de pièces fraîches et d’une terrasse ombragée, hier elle n'a pu résister à l'envie de faire quelques longueurs dans la piscine.

La sieste est presque de rigueur, livres et ordis accompagnent alors les moments de tranquillité, puis Victoria se réveillant la maison s'anime. Hubert à la fontaine sous la terrasse  fait rire aux éclats sa nièce en jetant des bassine d'eau en pluie si haut que le jet d'eau venait jusqu'à éclabousser la terrasse, puis de bulles en savon en baignades, du goûter à la vaisselle de dînette,  nous nous retrouvons tous un peu statufiés par la chaleur sauf les touts petits.

L'après midi s'étend sans que nous n'y prenions garde, la seconde couvée des chardonnerets  nichant dans un de nos tilleuls, s'envole sous nos yeux amusés, à la fin du printemps nous avions assisté aux essais des premiers puis à leurs jeux avant qu'ils ne s'éloignent un peu.

                                            Photo venant de l'excellent site "Oiseaux"


La maison a alors toujours cet air de havre de paix et de calme protégé, à l’abri de tout derrière les murs de son jardin.

Ce soir, pour dîner un "chacun pour sa peau" comme le dit avec tant de réalisme mais pas trop d'élégance Hubert nous retrouvera de nouveau tous à rechercher un peu d'air sur la terrasse.  Un dîner qui me rappelle toujours  ceux que l'on dégustait autrefois en Grèce, dans le four sont mitonnés des légumes à la provençale, viandes froides et pâtes, mais chacun dînera quand il lui plaira, se servira de ce qu'il voudra,  apportera son couvert et au final l'assemblée se fait sans façon ni obligation.

Et Victoria s'amuse et nous amuse avec ses réflexions si adorables et ses jeux de mots encore plus fréquents qu'autrefois. Nous sommes toujours contents de nous lever le matin et encore plus heureux de nous coucher le soir!

Un château de passion, Boussac.

J'avais écarté autrefois le Château de Boussac de ma liste de vieilles pierres à voir, car il est réputé pour sa collection de tapisseries, et je l'avoue j'ai horreur de ça, tout au moins je  trouve généralement les tapisseries anciennes sombres et ennuyeuses. Il y a deux jours amollie par la chaleur, j'ai proposé à mon mari cette visite sur le chemin du retour en ayant oublié ce "détail".

Château d'une vie, château de passion, je vous recommande la lecture de cet article de "L"écho du Berry", qui raconte la fantastique aventure d'un jeune ménage achetant un château en ruines.



Amour, passion, renoncement, et joie de voir aboutir tous ses efforts dans milles résultats extraordinaires,  de si nombreuses collections présentées avec goût, bouquet de bouchons de carafe en cristal,  vieux séchoir de bouteilles présentant une collection de panière à pain en tôles peintes, coffre d'une chambre débordant de vieilles boîtes à épingles de couturières fortunées, meubles curieux et amusants et tapisseries naturellement ...

Le château est partout orné de fleurs fraîches, délicat bouquet de pois de senteur dans la chambre de George Sand aux  bouquets majestueux dans la salle des gardes jusqu'au bouquet de légumes et fruits de saison dans la cuisine.




Je ne fut pas très surprise de découvrir la maîtresse des lieux, Bernadette Blondeau en simple tenue de travail en train de recomposer un bouquet qui l'avait lâché traîtreusement de nuit. Au détour d'une question posée à notre jeune guide, elle ne put s'empêcher d'ôter ses gants de ménage et de reprendre la visite, commentant les objets et tapisseries, faisant pour une fois de ce vieux truc mort, quelque chose de vivant voire d’intéressant, la passion qui l'habite lui fait animer les choses qu'elle aime.


Elle nous avoua toujours se lever dès six heures pour travailler et avoir encore tant de projets! Un hectare de toitures attendent de finir d'être rénovées.






Ce château réserve bien des surprises de pièce en pièce on traverse les siècles,  et un jour, dans les combles, Les Blondeau, laisseront un salon XX en témoignage pour le futur.

mercredi 25 juillet 2012

Onirique château de la Lorie.

Un château secret près de Segré quoi de plus normal!

Un château aux milles merveilles, château de la Loire, ignoré de presque tous est plus surprenant, mais si l'on sait que ce château n'est ouvert au public que depuis 2001, par la famille des Saint Genys, on comprend mieux que l'on puisse aujourd'hui, bénéficier d'une visite privée guidé par une jeune fille de la famille. La Lorie est une merveille inconnue ou presque.




Merveilleux château, qu'une marquise souhaite offrir aux promeneurs, d'une superbe galerie au salon de marbre, à la salle à manger avec une rotonde ouverte sur le jardin, milles trésors de ce lieu unique nous est offert en toute courtoisie.



Hippodrome privé, parc superbement entretenu,  écuries remarquables, rien n'est venu apporter un petit nuage de bémols à cette visite.

Nous étions de passage, accordant un écart d'un kilomètre à peine sur notre chemin, nous tentions l'aventure, un soir, trop tard pour visiter, le parc était ouvert, nous avons craqué et campé aux alentours, ce lundi matin, un cadeau nous a été donné, merci à notre si gentille guide, merci aussi à cette marquise qui n'a pas besoin de notre obole pour faire vivre sa demeure mais a souhaité la faire partager.







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mercredi 18 juillet 2012

Les petits danseurs.



A de petits signes, je me rends compte qu'ici nous faisons racines, ma jeune voisine a dix ans, je la connais depuis sa naissance, je n'était jamais restée auparavant assez de temps pour si bien connaitre. Cette enfant est si jolie et gentille,que sans y prendre garde je me suis attachée, mais comme le renard, je me méfie des attachements, car, finalement, en dehors de mon cercle familial ou de plus en plus restreint, amical, je refuse tout attachement.

Je ne sais plus exactement ce que dit le renard, ni ce que lui répond le Petit Prince mais je sais qu'ils expriment si joliment les sentiments qui m'animent depuis toujours, ne pas trop aimer pour ne pas trop souffrir ni même être simplement déçue.

Elodie rougissait de me voir "la voisine est venue!" Alice Victoria et Petit Paul étaient avec nous, je ne pense pas que Victoria ait reconnu cette jeune voisine qui vient la chercher pour le biberon des agneaux. Elodie est venue de me dire Merci d’être venue! à la fin de la représentation, je lui ai dit ma joie de la voir danser, le Petit Prince a raison, parfois il faut savoir partir sur d'autres étoiles sinon, on s'attache, ou alors il a tort, je ne sais pas.




En rentrant je me suis enfin plongée dans ma malle aux déguisements, pas celles qui sont à la portée des enfants, ceux que l'on réserve, parmi les trésors je savais qu'il y avait de bonnets et aussi jupons guère de chemises trop ravaudées. Ce soir je les ai déposé devant chez mes jeunes voisins, il n'y a guère de choses "récupérables" mais si un bonnet lui plait!

mardi 17 juillet 2012

Le chat "Ribery"

Je viens d'avoir Valentin au téléphone, il m'a dit me téléphoner souvent, il y avait huit jours où certes j'avais des nouvelles par la bande, mais pas directement par lui, pas si souvent que ça, donc pour moi.

Il m'a dit, tant de choses. De ses découvertes de la boite de sa belle soeur, de sa joie de faire ce stage dans de si bonnes conditions et tant d'autres choses.J'ai retrouvé mon fils avec ses enthousiasmes et parfois, aussi ses incompréhensions, quand ses potes ne peuvent être aussi libres que lui, dans leurs têtes ou leurs familles, j'ai essayé d'expliquer mais toutes ces difficultés sont si étrangères à Valentin.

Nous avons bavardé de choses et d'autres et aussi du chat de Camille et Amélie, MAM, de son premier nom. Amélie l'a écrasé, enfin a écrasé sa tête, il y a deux mois, en démarrant sans que le chat n'y prennant garde, s'échappe de sa sieste sous sa roue. De nombreuses opérations et soins plus tard, le chat est là, est il plus prudent, je ne sais pas, mes enfants,  meurtris, l'ont fait opérer et soigner  là, où moi, je l'aurais fait piquer. Ce chat a perdu un oeil, et , je crois une partie de la mâchoire, mais pas sa joie de vivre.

Valentin, sensible m'a dit Ce chat, c'est Franck Ribery, en chat! J'ai imaginé, et trouvé que c'était surement bien vu, sauf que ce chat est bien élevé et castré! pardon si vous je vous choque Je ne l'ai pas dit à Valentin, naturellement, il en eut été  surpris pour le moins.


Je me suis souvenue en raccrochant de tous les départs de mes enfants et quoi que j'en ai dit et surtout quoi que je me sois autorisée de penser, j'en ai toujours été malheureuse.


Charlotte a été accompagnée à Lyon, alors que je pleurais , le plus silencieusement possible, à l'avant de la voiture, je crois qu'elle n'a pas trop remarqué. Le départ de  Yann  que je ne pouvais accompagner fut une horreur pour moi et surement un de mes plus grand remord, et ainsi de suite, ne réussit on jamais le départ de ses enfants?


Je crois que je me suis fait à l'idée du départ de mes enfants pour Guillaume, j'ai pleuré tant et plus et compris que c'était normal, je suis heureuse de les voir prendre leurs vies en main et triste car je suis orpheline d'eux. 


Je suis une mère normale, désespérément normale. j'aimerais tout et son contraire. Des enfants foudre de guerre conquérant le monde à 16ans et mes petits lapins, revenant au bercail jusqu'à pas d'âge, ayant du mal à nous quitter, enfin, pas vraiment cela, je suis normale, juste, normale, enfin, je crois.







lundi 16 juillet 2012

La période no-life d'Hubert.

Hubert se retrouve seul ado chez nous en ce moment, coincé entre ses vieux parents, de jeunes parents  et les bébés, il vit sa vie de manière parallèle,  son bureau est devenu une véritable station de geek, son ordi  portable est connecté en sus à un grand écran, cela lui permet de faire plus de choses à la fois sans se tuer les yeux sur de petites fenêtres.

Parmi ses occupations il se doit aussi  de tester des jeux collector de Game Boy, il les a déniché dans  un vide grenier où il nous a accompagné. Il recherche des jeux anciens, dont certains ont été très peu diffusés car impossible à terminer et son objectif serait de les réussir....

Les objectifs d'Hubert sont multiples, il aimerait aussi apprendre je-ne-sais-quoi en programmation; il m'a expliqué mille fois, mais je décroche dès sa seconde phrase, j'essaie mais je n'y arrive pas je bloque, bugge et me déconnecte.

Parfois son père lui demande s'il a commencé "Le Rouge Et Le Noir" livre sur la liste des lectures d'été recommandées  par son prof de français. Mon mari semble avoir fait une fixette sur ce titre là, alors que trente ouvrages pour le moins sont conseillés. Hubert n'a bien entendu pas commencé ce qui lui parait être un pensum d'outre-temps. Il lit, beaucoup mais exclusivement des ouvrages de programmation, naturellement, mais aussi de la science fiction ou de la fantaisy.

Depuis plus d'une semaine, Hubert vit dans une bulle, sans Valentin, il erre comme un âme en peine parfois, surgit hirsute de sa chambre pour venir à table, de bonne composition il  nous rend les quelques services qu'on lui demande mais ne s'attarde pas trop en notre compagnie.



Un peu avant dix huit heures il va nager, seul, ce soir, dans la lune en se déshabillant pour se mettre en maillot de bain il a filé sous la douche, penaud, il nous a avoué être en pilote automatique. La vie de no-life a des effets secondaires parfois...  Je n'ai guère de nouvelles de Guillaume et Valentin  en ce moment mais Hubert les rencontre sur Face Book et m'en donne régulièrement.

Pour nous aussi, le changement se fait sentir, de parents avec encore des jeunes à la maison nous allons passer très vite, je crois au stade suivant, on s'habitue à l'idée, mais comme Hubert je devrai trouver des nouvelles marques balisant ma vie.




samedi 14 juillet 2012

Jette le coupable



Ou bien alors jette moi!


Victoria, a depuis dix sept jours un petit frère, nous avons choisi enfin un pseudo pour ce blog,  Paul dit, Petit Paul, Victoria exprime et exprime depuis quelques jours sans complexe sa difficulté à supporter son petit frère braillard un jour, braillard toujours et sa maman assez souvent  épuisée qui n'a plus beaucoup de temps à lui consacrer.




                                                       Modelage d'Alice pour Victoria

Hier elle a affirmé au petit déjeuner "Maman je te déteste" Il y avait le petit coupable et le choix de Sophie pour Alice!

Alice a sorti de  la pâte à modeler et a modelé des bébés et des mamans, les mamans ont toujours la tête coupée, très vite,  je n'ose même pas regarder le sort réservé aux bébés.

Depuis huit jours, Alice Théo et leurs deux marmots sont à la maison et je dois dire que je n'ai jamais sublimé et que les nouveaux nés sont restés exactement les mêmes qu'autrefois! Ils pleurent sans relâche dès qu'ils quittent les bras de leurs mamans, et même alors si ils ont mal au ventre ou tout autre chose, ils pleurent encore plus fort.

Aujourd'hui, Petit Paul a été plus calme, j'ai presque eu peur en traversant la véranda, sur la maie, dans son couffin, un bébé dormait. Cela n'a pas trop duré, mais quand même, un choc émotif certain, ce bébé peut donc dormir dans son berceau!

Ce matin, en rentrant du vide grenier où j'ai acheté deux déguisements pour mes petits enfants, un de garçon et l'autre de fille, deux Martine, deux sièges de jardin de tout petit et pas grand chose d'autre, à croire que je suis devenue mono-pensée: grand mère de petits rejetons, je me suis enfermée dans la cuisine afin de préparer le déjeuner. Le petit braillard était dans les bras de son père, afin d'assurer ma tranquillité j'ai poussé au maximum le son de la radio, cela ne couvrait pas les pleurs, Alice avait osé allé  prendre une douche, pire se laver les cheveux, sans  (trop) se presser, vous rendez vous compte!

Paul criait son indignation, la vie était trop dure, le silence se fit, inquiète j'ai ouvert la porte et ai vu Alice avec son nouveau né dans les bras.

En ce moment Victoria joue dans une chambre là haut, Bébé est dans l'écharpe de portage sur sa maman, Théo traficote je ne sais quoi, et une grande paix règne dans la maison, on entend les oiseaux chanter. Je ne sais jamais de quoi vont être fait mes étés, mais cigales et fourmis peuvent chanter, nous sommes, ce soir, en paix.




vendredi 13 juillet 2012

Quelques jours après...

Depuis quelques jours la maison reprend peu à peu son aspect coutumier, les bouquets ont été défaits d'autres recomposés, les nappes lavées et repassées, toutes les chambres refaites, linges de toilettes et draps remis en place.Les frigos et congélateurs supplémentaires ont été débranchés, les restes à peu près éclusés, certains hélas jetés.  Ce matin j'ai fait tourner ma dernière machine "d'après-fête"  et  en mettant à laver les tabliers de cuisine, j'ai repensé à tous ces préparatifs, tous ces rituels d'avant fêtes qui rendent une fête maison si prégnante bien que très fatigante.

Charlotte et moi avons préparé sans nous arrêter pendant trois jours les plats que nous allions servir, parallèlement je préparais aussi les repas d'avant et ceux d'après, à chaque fois je pense à Marthe et Marie, mais aussi aux livres que j'ai lu sur les fêtes juives et leurs préparatifs par les femmes, les religions sont différentes mais les préparatifs, finalement pas si différents.

Malgré les 22 personnes vivant à la maison, à l'heure H, juste avant de partir à la maison tout doit être prêt: les tables dressées ici ou là, quatre dans la salle à manger, dont une minuscule pour Victoria et Louis, une dans la véranda, le salon restant dégagé afin de préserver un espace pour l'apéritif, la maison se devait être pimpante, multiples bouquets apportant le soleil qui semblait devoir faire défaut, ménage impeccable afin que tous se sentent à l'aise partout. la piscine était cadenassée, la pelouse avait son herbe tondue de frais. Nous avions tous travaillé afin que Charlotte, Greg et nous soyons heureux et fiers  de fêter à la maison ce nouveau baptisé.


Le baptême a été célébré par un prêtre de "famille", prêtre qui a baptisé mon cinquième petit enfant, connaissant la famille, il n'hésite plus à nous rejoindre pour déjeuner à chaque fête qu'il célèbre avec nous. Cette cérémonie religieuse a été très joliment préparée par Charlotte et son mari, le prêtre adorant les enfants les a fait  participé au maximum, portant le seau d'eau qu'il a béni et bien sur les lumières qui symbolisent la Présence, la Vie,  Dieu qui est avec nous sur la terre.


Il y a eu, cette fois ci, encore, beau temps, le soleil,  finalement  fut presque de la partie, et cela nous permit de rester dehors, les sourires et rires, les confidences et les choses convenues, les mini-drames aussi et ces impressions de moissons parfois merveilleuses et aussi si je me retourne parfois un peu pourries, quoi que j'en aimerais.



Et peut à peu les choses rentrent dans l'ordre, le nouveau  né, braille, le geeker d'Hubert geeke, Victoria s'amuse et nous amuse...



                                                      Victoria,  hier, avec l'autorisation d'Alice.


jeudi 12 juillet 2012

My tailor is rich!



Hier beaucoup de journaux anglais ont publié cette photo pour se gausser de notre président de la république. De sa taille, peu importe, on s'est suffisamment moqué de Sarkozy pour cela, ce qui est parfaitement ridicule, mais le reste? Etre président normal implique selon moi, d'être attifé non comme un français endimanché, costume mal ajusté, ventre bedonnant sous la veste, cravate de travers et manche sempiternellement trop longue à droite, mais être correct, voire digne.




On peut être petit et avoir un pantalon qui ne tire-bouchonne pas, après des talonnettes ou pas selon votre convenance.


Le "look" de Hollande commence à faire rire le monde entier, au point de sourire narquoisement à présent du moindre de  ses manques.




La crise mondiale ne l'épargnera pas, ni les problèmes personnels nous en sommes, hélas, déjà certain, mais j'aimerais simplement, qu'il change de tailleur, on peut être un président normal, et représenter dignement la France, en abandonnant ses cravates flashy, ses costumes trop petits et ses chemises aux manches trop longues, non?




Certes l’habit ne fait pas le moine, mais cependant lorsque il prête à sourire et que  la presse étrangère en fait ses choux gras, l'habit représente la France.



La France est peut être fauchée, mais il y a beaucoup de grands couturiers qui pourraient maquiller un peu notre déchéance.



Je n'ai pu m'empêcher de mettre la photo d'Obama si classe, même en bras de chemise.... God Bless America!

mercredi 11 juillet 2012

Des prix différents pour le gaz et l’électricité....

Selon la consommation en tenant compte de la composition de la famille, de la région habitée et des revenus....  Une plutôt bonne idée qui m’apparaît être déjà être une usine à gaz, comment en effet juger de l'équité, les besoins en chauffage et électricité sont tellement variables selon non seulement les critères pré-établis, mais aussi de l'isolation de la maison, critère retenu, théoriquement, mais alors quid du riche qui se chauffe grâce à une pompe à chaleur mais roule en 4X4 qui a un voisin, moins riche qui se chauffe à l’électricité  et roule en voiture électrique?????

Les locataires de logements non isolés paieront des fortunes pour ne pas grelotter, les personnes âgées si fragiles auront peur de ne pouvoir payer et auront froid plutôt que de recevoir des factures trop élevées.

La vie n'est pas juste. j'ai tout de suite pensé à l'impôt portes et fenêtres qui frappait aussi les jardins et parcs. Il n'y a pas eu beaucoup d'hésitations, la plus part des gens ont bouchés des portes et fenêtres et mis en pâtures leurs jardins et coupé le bois de leurs parcs.

Il est certain que plus on riche et intelligent, plus on jouera de manière à ne pas trop payer, on s'adaptera du mieux possible, en modifiant  nos habitudes. Les autres? Ils subiront, certains arrêteront de cuisiner, ouvrir des boites de conserve revient moins cher que cuisiner, si de plus la facture de gaz et électricité s'en trouve réduite, les ménagères feront vite le calcul. Les gosses seront lavés deux ou trois fois moins, le linge moins changé, l'aspirateur fera la grève,  mais la télé restera allumée, nous pouvons le parier.

Les plus riches s'en sortiront car ils s'équiperont s'ils le peuvent de poêle à bois, pas à granulés, susceptibles d'être un jour taxés, ils mettront des doubles vitrages, rideaux et doubles rideaux, s'équiperont de matériel AAA, et  tous apprendront à cuisiner dans le four quiches puis gâteaux avant de le mettre à nettoyer.


Je n'aime pas ces différences de tarifs, on compare cela aux tarifs de téléphone, et cela m'inquiète, chez mes proches et voisins, seuls les personnes âgées et les ruraux paient des forfaits terriblement chers.


L'enfer est pavé de bonnes intentions.








                                             Château Le Breil

mardi 10 juillet 2012

Partage des dragées.

 A chaque baptême, des pochons de dragées sont préparés pour être distribués aux parents et amis, présents ou absents.

La maman de mon gendre avait préparé une multitude de petits sachets, et nous les avions placés, dans l'entrée près du joli bouquet jaune, dans une grande coupe en verre.  Charlotte et Greg sont repartis  dès lundi, à Barcelone,qu'ils ont quitté il y a un an,  avec l'espoir de renouer avec les liens du passés, amis, écoles, voisins et paroisse, ils avaient la ferme intention de repasser voir tous les lieux qu'ils ont habités pendant presque dix ans. A leur départ j'ai proposé à Charlotte de prendre tous les pochons de dragées, pour les distribuer autour d'eux,  en effet, à la maison, drageoir et présentoirs sont encore remplis de ces friandises, en souvenir du baptême de Gaétan.





Pierre était très attentif à la distribution de ces sachets, il contrôlait les départs, afin que personne ne parte sans dragées. Dès le dimanche soir, il  vérifiait que tout le monde ait bien sa quote part.  Voir la coupe vide fut, pour lui, un crève coeur, et Alice? Et Théo? Et Pacha, et Mamina? Curieusement il lui sembla qu'une injustice énorme était en train de se produire, car si son Pacha et moi même habitons la maison, Alice et Théo n'y sont que de passage, il en était certain et repartiraient, peut être sans souvenir.

Pierre était inquiet, il a fallu demander et redemander encore à Alice devant lui si le don de son sachet ne l'attristait pas trop.  devant l’inquiétude de mon petit fils au grand coeur, j'ai fini par lui promettre de prévoir  une petite réserve de dragées que je leur remettrai à leur départ.

Pierre laissait un peu de lui dans ces sachets, un peu du souvenir de leur famille, et c'est bien ainsi, je crois qu'il faut voir cette prévoyance pour tous, les liens des confiseries qui vont au delà du cadeau symbolique.

Ce baptême, que je raconterai bientôt fut un réservoir de symboles, de la robe de baptême, bien sûr, aux drageoir et assiette de présentation  qui viennent de la famille de mon mari, l'un de chez Tante Guitte les autres de chez ma belle mère. Mais aussi  cette coupe, énorme que je récupérais car personne n'en voulait, qui fut un cadeau de la grand mère de mon mari, remplie de fruits confits, un Noël, chaque fête de famille la voit ressortir, se remplir soit de fruits, soit de confiseries...

Les nappes et sous nappes, même me racontent des histoires lorsque je les sors, et peu m'importe de rincer à la main deux ou trois fois l'an, des assiettes aux filets d'or trop fragiles, je suis heureuse d'être la passante de témoin.

Le prêtre qui a baptisé Gaétan ne s'y est pas trompé, il a souligné, la robe ancienne qui avait vu tant de bébés, et la famille composée de quatre générations avec les absents présents dans nos souvenirs. Ce prêtre est un prêtre des familles, il vient partager nos agapes, et avec grande sagesse prend la vie et surtout les gens comme ils sont avec leurs saintetés et leurs faiblesses.

Mon petit Pierre, de son si jeune âge fait de même, il passe le témoin à travers ces dragées, il veillait à ce que nul ne fut oublié ou lésé,







De la table de ping-pong. (suite)

 Pierre (6ans1/2) est allé jouer  au ping-pong avec mes cadets sous le préau , ébahi il a demandé à Valentin:

Vous avez acheté une nouvelle table?


Valentin rigolard lui a assuré que c'était bien la même table depuis toujours. Je n'assistais pas à la scène mais je l'imagine dans ses détails, l'un de mes aînés me l'ayant raconté,  j'imagine sans peine, mon petit Pierre, réfléchissant à la problématique avec son petit air sérieux  et appliqué. Pierre aime comprendre les choses et va toujours obtenir des réponses à la multitude de questions qu'il se pose, il y consacrera le temps qu'il faut, mais ira jusqu'au bout, obtenir des vraies réponses .

Il a dû prendre quelques instants afin de trouver une bonne solution au mystère, pire,  au miracle constaté.

Vous l'avez repeinte alors?


Je crois qu'à ce moment là, les jeunes ont éclaté de rire et lui ont donné l’incroyable secret de la cure de jouvence de la table de ping-pong.

Mamina l'avait lavée.

Pierre avait joué sur cette table immonde au mois de mai et le contraste était surement saisissant. J'ai un vieux doute sur la date de l'avant dernier ravalement, était ce en 2011 ou bien en 2010?

Le fait est que cette horrible table repoussoir balayée, puis lavée  avec un seau d'eau savonneuse et quelques arrosoirs était neuve. Epatant n'est ce pas?

"Somebody that I used to know" Gotye



  Coup de coeur pour  "Somebody That I Used To Know" . Talentueux Gotye (prononcer Gauthier), chanson originale et envoûtante.

En ce moment je pense à quand nous étions ensemble
Genre, quand tu disais que tu étais si heureuse que tu pouvais mourir
Je me disais que tu étais bien pour moi
Mais je me sentais si seul en ta compagnie
Mais l'amour est un mal dont je me souviens encore



On peut devenir accro à un genre de tristesse
Comme la résignation de la fin
Toujours la fin
Alors quand on a pensé que l'on n'irait nulle part ensemble
Alors, tu as dit que l'on pourrait toujours rester amis
Mais j'admet que j'étais heureux que ça se finisse



Mais tu n'avais pas à couper les ponts
A faire comme si ça n'avait jamais existé
Comme si nous n'avons rien été l'un pour l'autre
Et je n'ai pas besoin de ton amour
Mais tu me traite comme un étranger
C'est tellement cruel
Tu n'avais pas à t'abaisser si bas
A envoyer tes amis récuperer tes CD's
Et changer ton numéro 
Je suppose que tu n'as pas besoin de mon amour non plus
Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu



Maintenant je pense à toutes les fois où tu m'as bien eu
Mais m'as fait croire que c'était à chaque fois de ma faute
Et je ne veux pas vivre de cette façon
A déchiffrer chaque mot que tu diras
Tu disais que tu pouvais arrêter
Et je ne pense pas que tu sois du genre à être obsédée par quelqu'un que tu as connu...




Mais tu n'avais pas à couper les ponts
A faire comme si ça n'avait jamais existé
Comme si nous n'avons rien été l'un pour l'autre
Et je n'ai pas besoin de ton amour
Mais tu me traite comme un étranger
C'est tellement cruel
Tu n'avais pas à t'abaisser si bas
A envoyer tes amis récuperer tes CD's
Et changer ton numéro 
Je suppose que tu n'as pas besoin de mon amour non plus
Maintenant tu es juste quelqu'un que j'ai connu

lundi 9 juillet 2012

Une bonne grand mère.

Avant hier je me suis décernée le titre, secret et honorifique de bonne grand mère, Camille avec horreur apprenait que la petite bête noire qui courait dans les cheveux blonds de sa toute petite fille était un pou.  Charlotte  Alice et moi, avons posé sans complaisance ce diagnostic un peu brutal,  Amélie m'a alors demandé si j'avais par hasard du shampoing anti pou, j'en avais et m'en attribuais froidement le mérite alors que je crois qu'il s'agit d'un flacon acheté par Charlotte pour Pierre à de précédentes vacances.

A chaque réunion tribale, je dois ainsi faire face à des besoins incongrus voire des envies soudaines, j'avais ainsi des bougies d'anniversaire avec un socle en ballon de foot pour les trois ans d'un petit bonhomme de passage, j'avais aussi des ballons de baudruche qui ont occupé un instant désoeuvré et encore du papier cadeau pour des paquets de dernier instant et milles petites choses que tous s'attendent à trouver dans ce cocon familial.

Il y ainsi toujours de la pâte à modeler, malléable,  dans le meuble à merdouilles, des feutres qui "marchent" dans une vieille boîte à thé, un gonfleur pour des ballons, j'ai des cachettes secrètes de balles de ping pong, neuves ainsi que de balles de tennis, David sait où retrouver les vieilles Game Boy avec leurs jeux et des piles... Milles et une petites choses auxquelles je tiens, car je sais que ce sont autant de petites madeleines que je sème dans la maison.

Les manques paraissent  souvent étranges, lorsqu'ils arrivent j'essaie de noter mentalement, racheter de l’éther pour ôter les tiques, ne pas oublier de réapprovisionner de la poudre de perlinmpinpin ni du sirop de pirlipipi...

La tête est encore trop pleine de ce week end passé et surtout une fatigue intense me laissant deux neurones valides, rien de grave, tout va bien, il a fait beau et des souvenirs ont encore remplis la maison, cette maison qui hier a vu fêter le baptême de mon neuvième petit enfant, cinquième à être baptisé chez moi, chez nous, dans cette maison de familles.




                                                              Older Mummy, Still Yummy

jeudi 5 juillet 2012

Fête de famille.

Il y aura Charlotte son mari et leurs trois enfants, Alice son homme et leurs deux petits, Camille et Amélie avec leur petite Perrine, mes trois jeunes gars et nous, à la maison il y aura encore Oriane, marraine du petit garçon qui nous réunit ce week end, son mari et leurs trois enfants. les chambres sont prêtes, et j'ai fait aussi l'essentiel, plein de bouquets, l'été ne sera pas au rendez vous, je ne crois pas, mais peu importe, il y a des bouquets partout, des bouquets trouvés, des bouquets donnés et des bouquets casse tête.

Dimanche nous serons encore bien plus nombreux à la maison et si dehors le temps fait la gueule, la maison sera souriante, heureuse et gaie.




Ce matin au marché j'ai constaté qu'il n'y a plus de fleuriste, normalement le jardin  est assez généreux,  mais entre le gel, la grêle et tout ce temps qui n'est pas vraiment  clément, je souhaitais acheter des fleurs, comme autrefois au marché. Ce matin, il n'y avait pas de fleuriste. Il est vrai que le prix des fruits et légumes si chers, m'ont dissuadé depuis longtemps d'acheter des fleurs, malgré l'amour immodéré que j'en ai. Nous devons être très nombreux ainsi. Même pour les fêtes, je bricole au maximum des bouquets jardin. Ce matin Carrefour Market a  fourni la moitié des fleurs et je me suis promenée et ai ramassé des campanules, des scabieuses, des oeillets des montagne, le bleu manquait vraiment dans mes emplettes et j'ai complété avec plein de chardons.



Ma voisine a trouvé très étrange ma récolte de chardon, je n'ose imaginer sa tête lorsqu'au pieds des futurs rosiers  "de fête" que je vais planter à l'automne, je mettrai des panicauts, nom élégant pour des chardons élaborés.

Il y a des bouquets qui me paraissent parfaits et que je devrais retoucher cependant, d'autres que je sais devoir rééquilibrer et enfin les classiques, sans surprise, beaux un peu papiers glacés.




 
                                                        Manque d'équilibre, ressaisissez vous!

J'adore voir la maison qui attend ainsi tout ceux qui vont venir l'animer, parée et  maquillée, calme elle est apaisante et sereine.




Et ce soir Valentin est rentré avec des girolles, tout n'est pas finalement si pourri dans le royaume!

mercredi 4 juillet 2012

La table de ping-pong auto-nettoyante.

Je manque encore de réflexe blogueuse expérimentée, j'aurais du photographier notre table de ping pong, sous le préau, un demi centimètre de poussière, des fientes d'oiseau, du tout petit calibre à la plus grande envergure, , une chouette?  Je ne sais pas comment mes enfants pouvaient encore s'approcher de cet endroit et jouer.


                                           

L'affaire avait commencé très tôt ce matin, dimanche prochain,  mon avant dernier petit fils sera baptisé  et les agapes qui suivront seront à la maison. A priori le planning est bien bouclé cependant comme chaque année la maison doit se préparer pour l'été, l'été débute chez nous, cette année dimanche prochain, de fil en aiguilles, de nettoyage de tables et chaises de jardin, on ne sait jamais, j'arrivais à la table de ping pong. Spectacle de désolation style, "vision d'après guerre dans les maisons de campagne" et là, on vous montre un toit troué et, dans une grange abandonnée, une table sous un nid de chouettes, croulant sous les fientes et brins de paille. Le photographe laissera à votre imagination le soin d'écrire l'histoire de cette maison du temps où elle était habitée par des gens heureux, dont les jeunes jouaient encore au ping pong. Bon, chez moi c'est du pareil au même, sauf qu'il n'y a pas de guerre mais juste beaucoup de choses à faire et beaucoup de bras volontaires "à priori" mais rarement disponibles au moment où vous listez les choses "à faire".

                                                  Écurie à jouets, dans l'idéal, balayée une fois par an.

Ce matin j'ai agressé la parole à mes deux derniers, au saut du lit, enfin de leurs lits, mon dernier fils,  lève tôt vers 8h30, avec ses tartines au Nutella l'effet fut dévastateur, il est retourné se coucher, il avait eu l'affreux destin de venir prendre son petit dej, au moment où je rechargeais un seau d'eau chaude avec des produits nocifs et théoriquement miraculeux sur toute saleté, sans frotter. Mon second, une demi heure plus tard m’arrêta, avant même que je pus prendre la parole.

S'il avait su, il ne serait pas venu, de toute façon, il se casse au plus vite


et arrête de stresser maman!


Le truc est que je ne stresse pas obligatoirement, si je vois les gens bosser autour de moi lorsqu'il y a du travail je suis hyper cool, du style à me peindre les ongles, ou peigner la girafe, mais si je suis seule devant cette montagne de choses à faire....

J'avais signalé à diverses reprises l'état lamentable de la table, je savais que je finirai par m'y coller, les enfants ne le faisant jamais à fond, avec balayette,  seau, détergent, de quoi rincer...  Tant qu'à faire j'ai aussi nettoyé le banc des spectateurs, vidé et fait le tri de la boite des raquettes et balles. Cette fois ci, pour la première fois, pas trop de balles mortes remises dans ce coffre, pas de balles défoncées  non plus autour de la table. Mon homme à qui je fis la remarque pleine d'espoir, me signala qu'il les avait ramassées.



                                                 Panier à raquettes de Badmington



Souvent autrefois devant les portiques abandonnés, balançoires aux cordes cassées, je désespérais, je n'ai pas changé. Je déteste toujours voir les choses délaissées s’abîmer, je ne pas si un jour, j'accepterai de baisser les bras, rendre les armes.

Mes jeunes gars ont enchaîné aujourd'hui corvée d'aspi et vitres nettoyées,  du temps qu'ils m'ont dégagé, je ferai quelques gâteaux, c'est bien plus amusant et moins fatigant.

mardi 3 juillet 2012

Le code de la route.

Je ne m'étais jamais impliquée jusqu'à présent dans la préparation de l'examen du code de la route de mes enfants, Valentin avait une dizaine de jours pour avaler correctement un manuel et savoir régurgiter les bonnes réponses aux questions de l'épreuve du code. Depuis trente cinq ans, rien n'a changé, enfin pas grand chose, les mêmes pièges finauds, et les bonnes grosses questions du style:

En ville la distance de dépassement  peut être:

a) De 0.70m
b) De 1m
c) De 1,5m 

Tout fier on coche le petit "b" et bingo: Faute! on doit aussi cocher le petit" c", on doit laisser au moins un mètre mais on peut laisser un mètre cinquante.... De pur bonheur, certaines choses sont vraiment comme le prix des allumettes.

Hier, Valentin en avait assez de multiplier les séances d'entrainement (car de nos jours, les auto écoles prêtent des vidéos d’exercices).  Ayant pitié de lui, je l'ai coaché et le meilleur coaching  dans ce cas là consiste à "faire avec". Nous avons donc concouru pour trois séances ensemble, je n'ai pas eu  une seule fois l'ombre d'une chance d'optenir mon code de la route, naturellement et lui était bien découragé par ses résultats médiocres. Valentin a travaillé jusqu'à minuit, seul, ce matin devant son bol de café il me fit une remarque anodine et je fus obligée de préciser définitivement:

Ne te bases pas sur tes souvenirs de la façon dont ton père conduit, il conduit bien, mais ne respecte absolument pas le code qu'il interprète plutôt comme des recommandations générales  ne le concernant pas  obligatoirement.

                                                  Ivman's blague



A peine plus d'une heure plus tard Valentin m'a téléphoné, il a eu son code sans aucune faute, les épreuves sont plus faciles que l'entrainement. Cette case cochée, il va enfin pouvoir prendre des leçons de conduite.

Ce matin mon mari a été relativement bon conducteur, avec la Dacia, dotée d'un moteur de base, il est vrai que conduire vite est vraiment plus difficile, il a cependant pris un sens interdit, arguant, qu'il n'y avait personne,  que sinon, il fallait traverser un chantier avec des ouvriers et que c'était nettement plus dangereux, lent et ennuyeux, il avait raison naturellement.

La question serait ainsi conçue:

Vous devez prendre un sens interdit
a) Vous klaxonnez et faites des appels de phare puis accélérez.
b) Vous avancez prudemment en utilisant votre avertisseur sonore de façon permanente.
c) Vous regardez à gauche et à droite puis vous foncez!
d) Vous fermez les yeux et priez Saint Christophe.

En tant que conducteur mon mari coche la case" c", passagère je valide la "d". Finalement je trouve toujours confiants les garagistes qui lui prêtent des voitures de courtoisie....

lundi 2 juillet 2012

Un si beau nouveau né



C'est un magnifique enfant, il a cinq jours aujourd’hui.

Hier malgré nos problèmes de voitures, nous avons pu aller le voir. Je mets sa photo, car dans dix jours quinze jours, au plus, il ne ressemblera plus à cela, mais on voit qu'il est magnifique enfant, et mon coeur de mère est fier pour mes enfants et celui de grand mère très fier, pour nous, mais surtout très heureuse pour lui.

Bienvenu, petit garçon!


La robe de baptême



Il y a, dans ma belle famille, une robe de baptême, que je connais pas, et deux cache-maillots, confectionnés pour la naissance de mon beau père, il y a environ cent ans,  famille de vieille bourgeoisie, ces caches maillots étaient destinés à présenter le nouveau né, aux parents et amis venus admirer l'enfançon. Les parents de mon beau père devaient être fou de joie, mon beau père petit tardillon, venait enfin compléter leur descendance composée d'un fils aîné et de quatre filles, ce deuxième garçon était le bien-aimé, Doudou, fut son surnom donné aussitôt.

Doudou eut deux caches maillot, identiques me dit ma belle mère lors du baptême double qu'elle organisa pour ses deux petites filles aînées, Charlotte l’aînée de dix jours et sa cousine. De fil en ondoiements, ce cache maillot grâce aux PTT fit des milliers de kilomètres, ma belle mère se fâchait lorsque j'essayais de proposer directement à une de mes belles soeurs  d'organiser les voyages, telle belle soeur me passait alors une robe alors que telle autre en avait l’interdiction formelle, interdiction qu'elle ne savait me justifier.


Je trouvais ma belle mère pénible, mais un peu plus, un peu moins....


Un jour, à la maison alors que j'avais gardé le cache maillot, de nos enfants et petits enfants,  nul n'en avait besoin, je dus organiser un baptême double, ma belle soeur aînée m'envoya alors la seconde robe. je lui en fus reconnaissante. En la lavant puis la repassant, ma colère monta, cette robe là était plus jolie, tissu plus fin, broderies plus fines et nombreuses, l'affront fait à mes enfants m'apparut alors.


J'ai trouvé cela nul******************************************************************************




Et pourquoi tant de défiance, pourquoi tant de mesquineries?


Mon homme pris à partie, ne comprit pas, naturellement cette  histoire de chiffon, pire de largeur de galon********************************************************************************************


Et lorsque je dus renvoyer une robe, ma conscience eut mal,  j'ai fait "Ams tram Gram"  la plus belle me fut dévolue sans tricher, je faillis renvoyer, l'autre, j'ai hésité, mal dormi, stupide me dit l'homme, il a raison stupide. J'ai gardé la plus jolie, avec très mauvaise conscience, j’adore mes nièces, si elles me promettent directement me rendre celle là, la plus jolie, je la leur prêterai.




Des bêtises, des mesquineries, des préférences, plus de cinquante ans, après alimenteront des histoires de familles, dentelles chiffons, je pourrais acheter de plus belles, mais  ce ne seraient celles auxquelles ont le droit mes enfants, fussent ils moins considérés, parce que en fait, ils le valent bien!






dimanche 1 juillet 2012

Cauchemar de vaches..

J'ai très peur de tous les grands animaux, vache, girafe, chevaux et olingos, éléphants, rhinocéros, et même à ma grande honte j'ai également très peur des moutons!

Je suis pourtant "exploitante agricole" avec des vaches dans mes près, vaches d'un vrai éleveur, les prés sont ainsi entretenus et tout le monde est gagnant. J'évite toute confrontation très traumatisante pour moi  ce qui fait sourire ma voisine. Nous avons cependant trouvé une grande paix depuis que je sais qu'elle a horriblement peur des salamandres et couleuvres, lézards autres petites bêtes, dont moi, je n'ai absolument pas peur.

Je hurle de panique devant un frelon mais ramasse les bourdons afin de les mettre dehors, je crie si je vois une souris mais les araignées ont toute mon indulgence même les très grosses, chacun son truc.

Cette nuit, j'ai fais un horrible cauchemar, deux vaches venaient me voir dans mon lit, des vaches laitières des frisonnes, noires et blanches) La première avait son mufle presque sur moi la seconde un peu en retrait était à la porte, paniquée je repoussais la première vache et tentais de me sauver.

Aller dehors était prendre le risque de rencontrer d'autres vaches, monter au second de me voir bloquée par des vaches dans l'escalier. Je me suis réveillée, il n'y avait  pas de vaches dans la maison, mais un orage grondait, dans la ronde des orages qui nous a accompagnée cette nuit.

Au jardin puis à la cuisine ce matin, je n'ai pas rechercher ce que voulait dire ce type de cauchemar, mais il est certain qu'il est finalement assez apaisant, si mes craintes se résument à une vache laitière dans ma chambre tout va bien!


                                      Frisonnes