Chaque année, à défaut de pouvoir assister au festival des Vieilles Charrues, j'épluche avec intérêt leur programmation, voici aujourd'hui une chanson de Ladylike Lily, que je viens avec joie juste de découvrir.
samedi 30 avril 2011
vendredi 29 avril 2011
M'sieur Henri, auvergnat stigmatisé.
Notre voisin, adorable et ancien, est un mixe entre M'sieur Henri et Mademoiselle Capucine de "Retour à la terre". Dès que mon aîné Yann me fit connaitre cette bande dessinée je fus ainsi que nous tous, complètement conquise. je suis Manu tous les jours.
Ce matin, M'sieur Henri devait nous livrer des oeufs ainsi que son surplus de dahlias, je n'ai su lui refuser son offre si généreuse, il a dû remarquer que nos dahlias étaient morts, il croit surement que seule notre inexpérience trucide ses pauvres dahlias année après année, je n'ose lui dire que LHom n'aime pas du tout les dahlias et que je ne les apprécie guère, nous les faisons geler chaque automne, surpris par les premiers froids, , bonne âme il nous en donne alors d'autres.
A onze heures ce matin, ou peu s'en faut, M'sieur Henri est venu à la maison, voisin de l'ouest, il a le privilège d'entrer par le petit portail, et de sonner la cloche à la terrasse. Nous étions au super marché, Valentin, nous accuse soupçonneux de nous absenter exprès lorsqu'il vient, erreur, il vient souvent lorsque nous sommes absents, auquel cas, il dépose les cagettes sur la terrasse si le temps le permet ou dans la véranda si la pluie peut gâcher les légumes.
Hubert me fit mourir de rire à midi m'avouant être descendu du bureau car le son de la cloche lui fit croire à un déjeuner. Déjà? Il ne pensait pas être resté si longtemps que ça à l'ordi...Hubert vient d'avoir quatorze ans, l'heure des repas c'est quand on veut, cela ne lui pose aucun problème si l'heure est vraiment devancée, en cas de retard des en-cas lui permettent de tenir.
Valentin m'avoua avoir jeté un oeil sur la terrasse de sa chambre et de s'être planqué. Je ne pus résister à l'envie de le traiter de raciste, il refuse de parler à notre vieux voisin si gentil car il ne parle pas comme nous et nous avons du mal à le comprendre comme, bien souvent, il a du mal à nous comprendre et il sent horriblement mauvais! Enfin son hygiène ne répond pas aux normes modernes en usage
Quoi? l'odeur, le langage, tout ça ne stigmatise pas? Mon côté Bérezina était éveillé, et tant qu’à faire de rigoler autant en rajouter. Valentin souvent me reproche d'être raciste, raciste car j'estime que trop d'immigrés nuisent à la cohésion de la France en général et à mon confort en particulier, trop de blacks, trop de beurs, trop de musulmans, trop d'illettrés, trop de gens différents.
Le déjeuner fut animé, je ne sais pas si Valentin et Hubert ont compris vraiment le fond de ma pensée, car la salade de fraises attaquée, les enfants jouèrent aux boat-people avec les dernières fraises. Jeu très moyen qui consiste à donner la parole aux dernières fraises se noyant dans le jus de citron, certaines tentant vainement de grimper aux parois du saladier, poursuivies par des cuillères dévastatrices et appelant les petites fraises perdues dans le sirop afin qu'elles se mettent à l'abri. Leurs combats furent poignants, je déteste l'imagination de Valentin, initiant ce jeu Hubert le rejoignit aussitôt et je me suis enfuie au plus vite, ce lieu de crime trop réaliste devenait insupportable, les dernières fraises furent englouties, non sans avoir laissé des traces macabres sur la nappe.
Et je suis allée dans le jardin, l'orage arrivait, peut être que nous aurons de la pluie, après tout, nos voisins commencent à chercher désespérément des pâturages pour leurs troupeaux de moutons. Là, je ne fais pas de l'anthropomorphisme, un peu ça va, trop cela devient compliqué à gérer émotionnellement.
Calvin et hobbes
Ce matin, M'sieur Henri devait nous livrer des oeufs ainsi que son surplus de dahlias, je n'ai su lui refuser son offre si généreuse, il a dû remarquer que nos dahlias étaient morts, il croit surement que seule notre inexpérience trucide ses pauvres dahlias année après année, je n'ose lui dire que LHom n'aime pas du tout les dahlias et que je ne les apprécie guère, nous les faisons geler chaque automne, surpris par les premiers froids, , bonne âme il nous en donne alors d'autres.
A onze heures ce matin, ou peu s'en faut, M'sieur Henri est venu à la maison, voisin de l'ouest, il a le privilège d'entrer par le petit portail, et de sonner la cloche à la terrasse. Nous étions au super marché, Valentin, nous accuse soupçonneux de nous absenter exprès lorsqu'il vient, erreur, il vient souvent lorsque nous sommes absents, auquel cas, il dépose les cagettes sur la terrasse si le temps le permet ou dans la véranda si la pluie peut gâcher les légumes.
Hubert me fit mourir de rire à midi m'avouant être descendu du bureau car le son de la cloche lui fit croire à un déjeuner. Déjà? Il ne pensait pas être resté si longtemps que ça à l'ordi...Hubert vient d'avoir quatorze ans, l'heure des repas c'est quand on veut, cela ne lui pose aucun problème si l'heure est vraiment devancée, en cas de retard des en-cas lui permettent de tenir.
Valentin m'avoua avoir jeté un oeil sur la terrasse de sa chambre et de s'être planqué. Je ne pus résister à l'envie de le traiter de raciste, il refuse de parler à notre vieux voisin si gentil car il ne parle pas comme nous et nous avons du mal à le comprendre comme, bien souvent, il a du mal à nous comprendre et il sent horriblement mauvais! Enfin son hygiène ne répond pas aux normes modernes en usage
Quoi? l'odeur, le langage, tout ça ne stigmatise pas? Mon côté Bérezina était éveillé, et tant qu’à faire de rigoler autant en rajouter. Valentin souvent me reproche d'être raciste, raciste car j'estime que trop d'immigrés nuisent à la cohésion de la France en général et à mon confort en particulier, trop de blacks, trop de beurs, trop de musulmans, trop d'illettrés, trop de gens différents.
Le déjeuner fut animé, je ne sais pas si Valentin et Hubert ont compris vraiment le fond de ma pensée, car la salade de fraises attaquée, les enfants jouèrent aux boat-people avec les dernières fraises. Jeu très moyen qui consiste à donner la parole aux dernières fraises se noyant dans le jus de citron, certaines tentant vainement de grimper aux parois du saladier, poursuivies par des cuillères dévastatrices et appelant les petites fraises perdues dans le sirop afin qu'elles se mettent à l'abri. Leurs combats furent poignants, je déteste l'imagination de Valentin, initiant ce jeu Hubert le rejoignit aussitôt et je me suis enfuie au plus vite, ce lieu de crime trop réaliste devenait insupportable, les dernières fraises furent englouties, non sans avoir laissé des traces macabres sur la nappe.
Et je suis allée dans le jardin, l'orage arrivait, peut être que nous aurons de la pluie, après tout, nos voisins commencent à chercher désespérément des pâturages pour leurs troupeaux de moutons. Là, je ne fais pas de l'anthropomorphisme, un peu ça va, trop cela devient compliqué à gérer émotionnellement.
Calvin et hobbes
jeudi 28 avril 2011
Agnès, Arthur, Thomas, Anne et Benoit.
Cette après midi une messe de funérailles sera célébrée à Nantes, et je crois que si j'étais nantaise je serais allée assister et prier sur cette place qui sera envahie par des curieux, des journalistes et aussi par bien des gens qui sont simplement stupéfaits par un tel drame.
Pourquoi les faits divers nous hypnotisent ainsi? Pourquoi ce fait divers là suscite tant de curiosité? Dans bien des journaux en ligne on peut vérifier que tous les articles concernant la famille de Ligonnès sont parmi les plus lus, les plus commentés.
Xavier de Ligonnès a exécuté sa femme et ses quatre enfants, gommant définitivement leurs existences. Son crime fut soigneusement programmé, bail de la maison résilié, achat de matériaux nécessaire à leurs ensevelissements, cours de tir, lettres aux amis donnant des instructions pratiques, lettres aux établissements... Aucun hasard, aucun coup de sang, il préparait probablement depuis longtemps ces meurtres. La mort de son père, Hubert, en début d'année a probablement déclencher le compte à rebours, la carabine héritée fut l'arme de l'anéantissement.
On peut essayer de réfléchir à un tas d’éléments ou simplement s’arrêter à cela, la carabine d'Hubert de Ligonnès, arme familiale servit à détruire définitivement cette famille portant un héritage trop lourd pour les épaules du père.
On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses cages, le regard des autres est parfois lourd à porter, je ne comprends ni ne veux excuser cet homme complètement, mais il me semble que l'enfermement dans ce système a conduit cet homme a multiplier les dettes acculant sa famille à la ruine.
Château de Ressouches
Le dernier dîner en famille d'abord avec sa femme et trois de leurs enfants au restaurant à Nantes, puis le tête à tête avec Thomas dans cette auberge de luxe seront les derniers souvenirs que les siens auront emportés dans la tombe, le père nourrissant sa famille avec les égards qu'il croyait leur devoir. Il n'a pu se résoudre à les abandonner et a préféré les tuer tous avant de partir.
Comment peut il continuer à vivre?
Aujourd'hui, la police le recherche et écume les monastères et les propriétés où il aurait pu trouver refuge. Je reste persuadée qu'il a tourné la page de sa vie et est parti au volant de son 4x4, seul ou pas, dans un pays où il sera juste, Durant ou Dupont peu importe, enfin lui, peut être l’espérait-il.
Cette après midi la police scrutera la foule, parfois les criminels reviennent assister aux obsèques de ceux sans qui ils ne peuvent vivre.
Pourquoi les faits divers nous hypnotisent ainsi? Pourquoi ce fait divers là suscite tant de curiosité? Dans bien des journaux en ligne on peut vérifier que tous les articles concernant la famille de Ligonnès sont parmi les plus lus, les plus commentés.
Xavier de Ligonnès a exécuté sa femme et ses quatre enfants, gommant définitivement leurs existences. Son crime fut soigneusement programmé, bail de la maison résilié, achat de matériaux nécessaire à leurs ensevelissements, cours de tir, lettres aux amis donnant des instructions pratiques, lettres aux établissements... Aucun hasard, aucun coup de sang, il préparait probablement depuis longtemps ces meurtres. La mort de son père, Hubert, en début d'année a probablement déclencher le compte à rebours, la carabine héritée fut l'arme de l'anéantissement.
On peut essayer de réfléchir à un tas d’éléments ou simplement s’arrêter à cela, la carabine d'Hubert de Ligonnès, arme familiale servit à détruire définitivement cette famille portant un héritage trop lourd pour les épaules du père.
On ne choisit pas sa famille, on ne choisit pas ses cages, le regard des autres est parfois lourd à porter, je ne comprends ni ne veux excuser cet homme complètement, mais il me semble que l'enfermement dans ce système a conduit cet homme a multiplier les dettes acculant sa famille à la ruine.
Château de Ressouches
Le dernier dîner en famille d'abord avec sa femme et trois de leurs enfants au restaurant à Nantes, puis le tête à tête avec Thomas dans cette auberge de luxe seront les derniers souvenirs que les siens auront emportés dans la tombe, le père nourrissant sa famille avec les égards qu'il croyait leur devoir. Il n'a pu se résoudre à les abandonner et a préféré les tuer tous avant de partir.
Comment peut il continuer à vivre?
Aujourd'hui, la police le recherche et écume les monastères et les propriétés où il aurait pu trouver refuge. Je reste persuadée qu'il a tourné la page de sa vie et est parti au volant de son 4x4, seul ou pas, dans un pays où il sera juste, Durant ou Dupont peu importe, enfin lui, peut être l’espérait-il.
Cette après midi la police scrutera la foule, parfois les criminels reviennent assister aux obsèques de ceux sans qui ils ne peuvent vivre.
mercredi 27 avril 2011
21 à table!
Si vous me lisez vous vous dites peut être
Mais comment fait elle?
Moi, je me demande toujours comment font les "autres", les autres mères de familles nombreuses ou pas, qui ont table ouverte et grande maison, sans aide.
Soyons honnête nous ne sommes pas 21 à table, comme je me vante, en effet si nous étions 21 dans la salle à manger, il y avait deux bb, l'un dans un transat Charlotte j'ai sauvegardé ton transat, Camille voulait le piquer et me laisser leur moche transat vert tilleul- taupe, j'ai râlé un vieux coup, trop moche pour que je l'utilise, Amélie (l'ayant choisi) m'a fait les yeux doux, mais j'ai tenu bon, moi, j'aime pas le vert moche marron, du tout,, et encore moins pour les bébés.... L'autre dans son maxi cosy, nous étions néanmoins dix neuf à table, dont de jeunes mamans occupées à pouponner et des ados occupés à rigoler.
La chance est d'avoir une grande salle à manger, trois tables y ont leurs place, l'autre chance est que , est que. Effet de réplique qui exprime le fait que je ne sais pas, comment faire mais j'y arrive quand même plus ou moins bien.
Pierre et Sacha, ayant passé la semaine avec moi, disent à qui veut l'entendre que Mamina adore cuisiner, elle cuisine tout le temps! Rien n'est plus faux que cette réputation, je n'adore pas cuisiner, je m'y suis faite et j'ai d'autres loisirs que de passer ma vie en cuisine. J'adorerais que leurs parents leur susurrent et elle cuisine bien tant qu'à faire.......
Le coup du congélo est vraiment idéal, j'ai congelé pas mal de plats dans leurs plats de service, et me suis assurée ainsi des journées sans trop de galères, même l'énorme crumble "au cas ou "a finalement été dévoré.
Les proportions sont ce qu'il y a de plus difficile à maîtriser, contrairement à l'adage commun qui veut que plus on est nombreux, moins on mange, chez nous c'est l'inverse, plus nous sommes nombreux, plus la concurrence est forte et les tentations multiples, des quantités monstrueuses de nourriture sont englouties, et la mère nourricière que je suis, trouve cela normal sinon plaisant.
Avec le tajine, dimanche j'ai préparé un kilo de semoule, ce fut insuffisant, nous en refîmes dans l'urgence, il y avait eu une entrée à base d'oeufs pourtant survenant après un apéro gourmand du sud tapenade, olives et autres anchoïades qui avait déjà reçu les assauts des appétits familiaux. Ne pas croire que le fromage fut délaissé et les desserts oubliés! L'air de la tribu creuse.
Le matériel nécessaire pour ces agapes est vraiment important, tout est multiplié par deux ou trois, des bols mixer aux saladiers et plats de service. Lhom est à chaque fois effaré par le nombre de "tout" : raviers, moules, plats que je possède mais devant la pénurie soudaine de plats de service au coup de feu de dimanche, il m'a proposé de retourner au magasin de vente directe d'Emile Henry dans le beaujolais, afin de compléter mes collections car j'essaie d'acheter des plats, saladiers, ramequins, coupelles.. qui s'empilent pour ne pas avoir de problème de rangement et qui s'harmonisent entre eux afin de ne pas avoir de répugnance à m'en servir.
Au mois de juin, un double baptême sera célébré puis fêté à la maison. Bien que ce ne soit pas une vocation j'épluche les sites de cuisines, forums et blogs...
Aujourd'hui, Lhom est aux fourneaux, nous ne sommes que quatre, il prépare un rôti de boeuf, viande dont le prix est redevenu normal après avoir été de 30 à 40% plus cher quelques jours, des pommes de terre, et une poêlée d'oignons, car il reste environ quatre ou cinq kilos d'oignons, peut être m'étais je trompé dans les proportions de cet achat...
Mais comment font les autres?
Mais comment fait elle?
Moi, je me demande toujours comment font les "autres", les autres mères de familles nombreuses ou pas, qui ont table ouverte et grande maison, sans aide.
Soyons honnête nous ne sommes pas 21 à table, comme je me vante, en effet si nous étions 21 dans la salle à manger, il y avait deux bb, l'un dans un transat Charlotte j'ai sauvegardé ton transat, Camille voulait le piquer et me laisser leur moche transat vert tilleul- taupe, j'ai râlé un vieux coup, trop moche pour que je l'utilise, Amélie (l'ayant choisi) m'a fait les yeux doux, mais j'ai tenu bon, moi, j'aime pas le vert moche marron, du tout,, et encore moins pour les bébés.... L'autre dans son maxi cosy, nous étions néanmoins dix neuf à table, dont de jeunes mamans occupées à pouponner et des ados occupés à rigoler.
La chance est d'avoir une grande salle à manger, trois tables y ont leurs place, l'autre chance est que , est que. Effet de réplique qui exprime le fait que je ne sais pas, comment faire mais j'y arrive quand même plus ou moins bien.
Pierre et Sacha, ayant passé la semaine avec moi, disent à qui veut l'entendre que Mamina adore cuisiner, elle cuisine tout le temps! Rien n'est plus faux que cette réputation, je n'adore pas cuisiner, je m'y suis faite et j'ai d'autres loisirs que de passer ma vie en cuisine. J'adorerais que leurs parents leur susurrent et elle cuisine bien tant qu'à faire.......
Le coup du congélo est vraiment idéal, j'ai congelé pas mal de plats dans leurs plats de service, et me suis assurée ainsi des journées sans trop de galères, même l'énorme crumble "au cas ou "a finalement été dévoré.
Les proportions sont ce qu'il y a de plus difficile à maîtriser, contrairement à l'adage commun qui veut que plus on est nombreux, moins on mange, chez nous c'est l'inverse, plus nous sommes nombreux, plus la concurrence est forte et les tentations multiples, des quantités monstrueuses de nourriture sont englouties, et la mère nourricière que je suis, trouve cela normal sinon plaisant.
Avec le tajine, dimanche j'ai préparé un kilo de semoule, ce fut insuffisant, nous en refîmes dans l'urgence, il y avait eu une entrée à base d'oeufs pourtant survenant après un apéro gourmand du sud tapenade, olives et autres anchoïades qui avait déjà reçu les assauts des appétits familiaux. Ne pas croire que le fromage fut délaissé et les desserts oubliés! L'air de la tribu creuse.
Le matériel nécessaire pour ces agapes est vraiment important, tout est multiplié par deux ou trois, des bols mixer aux saladiers et plats de service. Lhom est à chaque fois effaré par le nombre de "tout" : raviers, moules, plats que je possède mais devant la pénurie soudaine de plats de service au coup de feu de dimanche, il m'a proposé de retourner au magasin de vente directe d'Emile Henry dans le beaujolais, afin de compléter mes collections car j'essaie d'acheter des plats, saladiers, ramequins, coupelles.. qui s'empilent pour ne pas avoir de problème de rangement et qui s'harmonisent entre eux afin de ne pas avoir de répugnance à m'en servir.
Au mois de juin, un double baptême sera célébré puis fêté à la maison. Bien que ce ne soit pas une vocation j'épluche les sites de cuisines, forums et blogs...
Aujourd'hui, Lhom est aux fourneaux, nous ne sommes que quatre, il prépare un rôti de boeuf, viande dont le prix est redevenu normal après avoir été de 30 à 40% plus cher quelques jours, des pommes de terre, et une poêlée d'oignons, car il reste environ quatre ou cinq kilos d'oignons, peut être m'étais je trompé dans les proportions de cet achat...
Mais comment font les autres?
mardi 26 avril 2011
Les cloches ont sonné!
Et les petits enfants ont rempli leurs paniers, nous en avions prévu trop, trop pour ne pas manquer, trop pour que les enfants trouvent leurs bonheurs gourmands sans se disputer. A la maison nous avons une cloche à la porte de la véranda, cloche qui rythme les repas familiaux. il y a deux codes: un coup, à table, à la volée rasso immédiat et urgent, utilisé je crois une ou deux fois en quelques années afin de vérifier mais sans abuser.
Le coup de cloche sonnant les repas est d'autant plus efficace qu'il ne recèle pas de piège, le repas est effectivement prêt et les tables mises, sinon, je ne sais que trop bien que nul ne répondrait plus jamais à l'appel. Il nous arrive une fois ou l'autre que ce ne soit pas exact, j'évite cependant de le faire. Rien n'est plus agaçant que de sonner la cloche et de voir un déjeuner refroidir car la crainte de tous est de devoir se coller à une corvée.
Une fois mon frère cadet de passage à la maison, père de six enfants, a sonné le coup du déjeuner à pas tout à fait onze heures, me demandant, rieur, si les enfants penseraient que l'heure du dej est déjà là. Nous avons vu accourir des gourmands, certains dubitatifs, d'autres crédules, prêts pour faire bombance!
Nous ne renouvelâmes pas cette blague, même excellente.....
Les cloches ont sonné, nous étions 21, Lhom et moi, nos sept enfants, les quatre belles valeurs ajoutées et leurs huit enfants.
A partir de demain, je serai en vacances et donc pourrai écrire, bronzer ou vaquer, en fait j'écrirai, avant hier soir, Charlotte lisant mon blog d'un coup, me dit
Mais, maman, t'as rien écrit la semaine dernière t'as fait quoi?
Rien, rien, juste pas grand chose,Charlotte a eu une semaine de vacances, mais aujourd’hui elle est en vol vers une île des caraïbes, boulot de marketing parfumerie oblige, ce ne sont pas des vacances, si ce n'est qu'elle voit de grands hôtels et des plages divines, la nuit, et qu'elle doit tout gérer en rentrant, rien pour elle aussi juste la vie d'une jeune femme, jonglant entre boulot et famille, coeur et raison. La vie quoi!
Le coup de cloche sonnant les repas est d'autant plus efficace qu'il ne recèle pas de piège, le repas est effectivement prêt et les tables mises, sinon, je ne sais que trop bien que nul ne répondrait plus jamais à l'appel. Il nous arrive une fois ou l'autre que ce ne soit pas exact, j'évite cependant de le faire. Rien n'est plus agaçant que de sonner la cloche et de voir un déjeuner refroidir car la crainte de tous est de devoir se coller à une corvée.
Une fois mon frère cadet de passage à la maison, père de six enfants, a sonné le coup du déjeuner à pas tout à fait onze heures, me demandant, rieur, si les enfants penseraient que l'heure du dej est déjà là. Nous avons vu accourir des gourmands, certains dubitatifs, d'autres crédules, prêts pour faire bombance!
Nous ne renouvelâmes pas cette blague, même excellente.....
Les cloches ont sonné, nous étions 21, Lhom et moi, nos sept enfants, les quatre belles valeurs ajoutées et leurs huit enfants.
A partir de demain, je serai en vacances et donc pourrai écrire, bronzer ou vaquer, en fait j'écrirai, avant hier soir, Charlotte lisant mon blog d'un coup, me dit
Mais, maman, t'as rien écrit la semaine dernière t'as fait quoi?
Rien, rien, juste pas grand chose,Charlotte a eu une semaine de vacances, mais aujourd’hui elle est en vol vers une île des caraïbes, boulot de marketing parfumerie oblige, ce ne sont pas des vacances, si ce n'est qu'elle voit de grands hôtels et des plages divines, la nuit, et qu'elle doit tout gérer en rentrant, rien pour elle aussi juste la vie d'une jeune femme, jonglant entre boulot et famille, coeur et raison. La vie quoi!
vendredi 22 avril 2011
Évocations de réminiscences
J'ai parfaitement conscience de l’incongruité de poster ce type de billet après celui d'hier soir, mais la nature humaine est ainsi faite, la vie nous mène là où souffle le vent. mais pourquoi donc cet après dînée, avons nous évoqué ce genre de trucs, qui en a parlé le premier?
Je soupçonne Camille d'avoir aiguillé la conversation sur ce genre de sujet, bien à lui de vouloir savoir tout en dénigrant ce qu'il ne connait pas, ce qu'il sait ne pas devoir existé et qui dans cette maison existe quand même. Réminiscences du passé, bruits inexpliqués de rires d'enfants aux notes égrenées dans un grenier, ou plus classiquement bruits de pas dans les escaliers que nul ne descend, vision fugaces (et fort rares) de gens qui furent (?) et ne sont plus. Ce Vendredi Saint, le temporel et l’intemporel dans nos conversations se mêlaient.
Camille veut truffer la maison de caméras, il ne le fera pas, je ne crois pas, on n'y verrait probablement rien, et même si l'on voit une porte s'ouvrir ou si on entend un bruit de pas, il se trouverait toujours quelqu'un pour croire que l'on triche, ou chercher une explication abracadabrante là où il n'y a pas de raison, alors nous nous retrouverons tous au point de départ.
Je n'ai cependant pas tout raconté car parfois il est difficile de dire les choses, le salon qui sent les roses au coeur de l'hiver alors que nul bouquet ne l'a orné depuis de longues semaines, la délicieuse senteur de tabac qui parfois envahit ce coin près de la cheminée.. Et mille choses qui sont, et que parfois bien peu de gens sentent, voient ou remarquent, de portes laissées fermées trouvées ouvertes et de petites choses qui prouvent que la maison vit même sans nous.
J'en parle peu car une chape de plomb bannit tous ces sujets ordinairement, de crainte de passer pour des fous et aussi de voir des dingues s' en emparer et rajouter chaines et fantômes, dames blanches et je ne sais quoi., là où la maison livre simplement ses souvenirs, empreintes des murs, alors que le temps n'est pas une dimension aussi radicale, et où parfois revient des images de ce qui fut et qui n'est plus.
Le temps de Pâques est un temps particulier, nous sommes ce soir plus nombreux, mes enfants se retrouveront tous ce week end, et j'imagine que plus tard, bien après ma mort, les enfants de mes enfants une après dînée, le soir au coin du feu, seront encore parfois à évoquer ces choses étranges qui parfois arrivent et qui ne devraient pas, mais comprenons nous pauvres humains notre univers?
Je soupçonne Camille d'avoir aiguillé la conversation sur ce genre de sujet, bien à lui de vouloir savoir tout en dénigrant ce qu'il ne connait pas, ce qu'il sait ne pas devoir existé et qui dans cette maison existe quand même. Réminiscences du passé, bruits inexpliqués de rires d'enfants aux notes égrenées dans un grenier, ou plus classiquement bruits de pas dans les escaliers que nul ne descend, vision fugaces (et fort rares) de gens qui furent (?) et ne sont plus. Ce Vendredi Saint, le temporel et l’intemporel dans nos conversations se mêlaient.
Camille veut truffer la maison de caméras, il ne le fera pas, je ne crois pas, on n'y verrait probablement rien, et même si l'on voit une porte s'ouvrir ou si on entend un bruit de pas, il se trouverait toujours quelqu'un pour croire que l'on triche, ou chercher une explication abracadabrante là où il n'y a pas de raison, alors nous nous retrouverons tous au point de départ.
Je n'ai cependant pas tout raconté car parfois il est difficile de dire les choses, le salon qui sent les roses au coeur de l'hiver alors que nul bouquet ne l'a orné depuis de longues semaines, la délicieuse senteur de tabac qui parfois envahit ce coin près de la cheminée.. Et mille choses qui sont, et que parfois bien peu de gens sentent, voient ou remarquent, de portes laissées fermées trouvées ouvertes et de petites choses qui prouvent que la maison vit même sans nous.
J'en parle peu car une chape de plomb bannit tous ces sujets ordinairement, de crainte de passer pour des fous et aussi de voir des dingues s' en emparer et rajouter chaines et fantômes, dames blanches et je ne sais quoi., là où la maison livre simplement ses souvenirs, empreintes des murs, alors que le temps n'est pas une dimension aussi radicale, et où parfois revient des images de ce qui fut et qui n'est plus.
Le temps de Pâques est un temps particulier, nous sommes ce soir plus nombreux, mes enfants se retrouveront tous ce week end, et j'imagine que plus tard, bien après ma mort, les enfants de mes enfants une après dînée, le soir au coin du feu, seront encore parfois à évoquer ces choses étranges qui parfois arrivent et qui ne devraient pas, mais comprenons nous pauvres humains notre univers?
jeudi 21 avril 2011
La confrérie de la bonne mort.
Aujourd'hui, jeudi Saint a été un jour particulier pour moi, comme pour tous les chrétiens pensez vous, pas uniquement. Une promesse me lie aux morts, depuis dix ans, je fais partie de la confrérie de la bonne mort. Cette confrérie est fort ancienne, et discrète, pas secrète mais discrète, je ne connais ses origines mais je les suppose millénaire.
Il y a quinze ans, environ, une de mes vieille voisine à la montagne, m'avait parlé de cette chaîne, incidemment, croyais je , puis elle m'expliqua un peu ce dont il s'agissait, et un jour elle me demandait enfin de lui succéder dans cette confrérie, prendre sa place vacante.
Je ne sais pas toujours pas combien nous sommes, vivants ayant ces morts qui nous soutiennent , cette année encore je suis allée à la messe dans une autre paroisse que celle qui me lie à tous ces défunts. Une chaîne nous lie, chaque vivant en faisant partie à une communauté de morts en ayant fait partie, ayant chacun, choisis de leur vivant qui prendrait leurs places, ma Foi et mes prières sont l'espoir pour ceux de cette confrérie qui sont passés de pouvoir entrer au paradis, sur terre , il y a toujours quelqu’un qui prie pour eux.
Je ne pense pas prier comme ils le firent mais souvent je pense à eux, et parfois déjà à qui je donnerai le témoin.
Au début je trouvais l'espoir qu'ils mirent sur moi, insensé, trop lourd, et je savais que je n'arriverai pas à faire aussi bien que ceux qui m'ont précédés, à présent, apaisée, je sais que le cadeau est double, je ressens un soutien dans cette éternité de passants l'un au tombeau qui donne la main à celui vivant qui regarde aussi la génération qui grandit.
Notre seule obligation, est d'aller à la messe, le Jeudi Saint.
Nous sommes tous de passage, et Pâques est le moment où on prend un peu de temps pour y penser et appréhender cette vérité.
Celle qui m'a passé le témoin est une sainte, une vraie, pas décrétée, une petite sainte qui illuminait la vie de ceux qu’elle croisait, une presque pauvresse disait elle en parlant d'elle, et moi je me souviens de son regard bleu dans lequel on voyait l'amour de Dieu.
Un jour j'irai dans cette paroisse de village, car un jour pour le Jeudi Saint une messe sera célébrée, chaque église de la paroisse immense s'ouvrent à tour de rôle. Serais je alors la dernière de la confrérie? Nous reconnaîtrons nous? Il faut à présent que je suis plus mure, prendre le temps de savoir qui d'autre a ce privilège de savoir que la chaîne donne un parfum d’éternité.
Il y a quinze ans, environ, une de mes vieille voisine à la montagne, m'avait parlé de cette chaîne, incidemment, croyais je , puis elle m'expliqua un peu ce dont il s'agissait, et un jour elle me demandait enfin de lui succéder dans cette confrérie, prendre sa place vacante.
Je ne sais pas toujours pas combien nous sommes, vivants ayant ces morts qui nous soutiennent , cette année encore je suis allée à la messe dans une autre paroisse que celle qui me lie à tous ces défunts. Une chaîne nous lie, chaque vivant en faisant partie à une communauté de morts en ayant fait partie, ayant chacun, choisis de leur vivant qui prendrait leurs places, ma Foi et mes prières sont l'espoir pour ceux de cette confrérie qui sont passés de pouvoir entrer au paradis, sur terre , il y a toujours quelqu’un qui prie pour eux.
Je ne pense pas prier comme ils le firent mais souvent je pense à eux, et parfois déjà à qui je donnerai le témoin.
Au début je trouvais l'espoir qu'ils mirent sur moi, insensé, trop lourd, et je savais que je n'arriverai pas à faire aussi bien que ceux qui m'ont précédés, à présent, apaisée, je sais que le cadeau est double, je ressens un soutien dans cette éternité de passants l'un au tombeau qui donne la main à celui vivant qui regarde aussi la génération qui grandit.
Notre seule obligation, est d'aller à la messe, le Jeudi Saint.
Nous sommes tous de passage, et Pâques est le moment où on prend un peu de temps pour y penser et appréhender cette vérité.
Celle qui m'a passé le témoin est une sainte, une vraie, pas décrétée, une petite sainte qui illuminait la vie de ceux qu’elle croisait, une presque pauvresse disait elle en parlant d'elle, et moi je me souviens de son regard bleu dans lequel on voyait l'amour de Dieu.
Un jour j'irai dans cette paroisse de village, car un jour pour le Jeudi Saint une messe sera célébrée, chaque église de la paroisse immense s'ouvrent à tour de rôle. Serais je alors la dernière de la confrérie? Nous reconnaîtrons nous? Il faut à présent que je suis plus mure, prendre le temps de savoir qui d'autre a ce privilège de savoir que la chaîne donne un parfum d’éternité.
mercredi 20 avril 2011
Ma dame de cour.
Ma dame de cour, dame de coeur, à qui je parle et qui murmure à mon oreille de si belles choses a enfin trouvé place dans notre maison.
Je sais que c'est étrange, mais je ne me souviens plus si j'ai acheté d'abord les rideaux ou le tableau les uns commandés longtemps avant d'être mis en place, l'autre séjournant dans une autre ville avant de venir enfin dans mon vrai "chez moi". Il est certain que nous ne savons pas tout, notre imaginaire, notre inconscient, jouent de nous, parfois pour nous surprendre, si agréablement...
Ainsi ma cage d'escalier se fit sans vraiment que j'y réfléchisse, la maison propose et nous disposons.
Je sais que c'est étrange, mais je ne me souviens plus si j'ai acheté d'abord les rideaux ou le tableau les uns commandés longtemps avant d'être mis en place, l'autre séjournant dans une autre ville avant de venir enfin dans mon vrai "chez moi". Il est certain que nous ne savons pas tout, notre imaginaire, notre inconscient, jouent de nous, parfois pour nous surprendre, si agréablement...
Ainsi ma cage d'escalier se fit sans vraiment que j'y réfléchisse, la maison propose et nous disposons.
mardi 19 avril 2011
Soignez le blues avec Dr House
Ce soir, la nouvelle saison de Dr House commence, mais après cette vie, je crois que Hugh Laurie aura une autre vie. le personnage du docteur étrange est de plus en plus inspiré par son univers, onirique, fantaisiste, parfois inquiétant mais toujours surprenant.
Hugh Laurie a réussi a faire de Dr House non seulement un formidable tremplin pour sa carrière mais un double, alter égo de sa fantaisie, musicien, écrivain , acteur , british jusqu'au bout des ongles donc élitiste ce sera finalement une série grand public américaine qui lui apportera enfin le succès.
Début Mai Hugh Laurie sera à paris pour un concert de Blues
Hugh Laurie a réussi a faire de Dr House non seulement un formidable tremplin pour sa carrière mais un double, alter égo de sa fantaisie, musicien, écrivain , acteur , british jusqu'au bout des ongles donc élitiste ce sera finalement une série grand public américaine qui lui apportera enfin le succès.
Début Mai Hugh Laurie sera à paris pour un concert de Blues
lundi 18 avril 2011
Grand mère babysitte
Aujourd'hui je garde Diane (3mois et demi) et son si grand frère de deux ans, Charlotte est là avec Pierre (5ans) et Sacha (3ans). Ma nuit a été périlleuse.
Si ce message s'auto détruit ou s’interrompt sans rime ni raison c'est qu'un enfant aura brutalement tiré la sonnette d'alarme et nous serons sur le pont pour tenter d'éteindre les incendies: disputes à propos d'un joujou, séance petit pot urgentissime ou tout autre chose.
Ce matin il y a eu un petit bonhomme qui a reçu deux blessures de guerre, nécessitant des soins de première urgence; un coup de petite voiture involontaire sur le nez, belle bosse! Et une chute due à un tracteur malencontreusement abandonné sur une marche, très belle bosse. Pleurs, pommade et retour au front.
La nuit avait été déjà périlleuse, difficile endormissement de petite princesse qui a rendu les armes à 21h, saoulée de bercements et biberons, accalmie courte, ravitaillement réclamé en urgence à 2h 30.
Complètement à la masse, je n'ai pas réussi à faire réchauffer le biberon, croyant à une panne lui ai donné à température ambiante, chance l'enfançon somnola sur les 30 derniers milligrammes, ne me risquant pas à la réveiller en la changeant, au pire elle sera mouillée, je la repose telle quelle dans son berceau.
5 heures du mat, l’adorable petit Louis deux ans et demi était prêt pour le service, chaussons au pieds, il s'apprêtait vaillamment à réveiller ses deux acolytes, lorsque j'interrompis sa manœuvre, je fis la grosse voix, les larmes aux yeux et le coeur gros il rejoignit doudous et couette.
6heures du mat, jolie fillette eut de nouveau faim, moins KO, je sus lui préparer son bibi correctement, avec soulagement je pus constater que sa couche avait tenu le choc.
7heures, tout le monde debout, chocolat et tartines, les petits ont la pêche, les adultes un peu moins. Charlotte et moi nous nous partageons les tâches, relais pour simplement aller faire pipi, pause suprême de la douche. Pierre et Sacha sont avec leur maman, et demandent moins de soin que Louis et Diane,( leur maman devait obligatoirement les confier 24h.)
Matinée passée entre pâte à modeler et rasso de camions et porteurs en tous genres sur la terrasse, chacun de mes petits fils étant persuadés être les propriétaire exclusifs des uns et des autres, Victoria sera là ce week end pour leur rappeler qui est vraiment la reine de ce royaume.
La cuisine fut naturellement transformée en champ de bataille, Charlotte et moi, passions l'éponge, attendant sinon la relève tout au moins des renforts.
14heures, la relève est là, Lhom a pris si petite chose et l'a emmenée se promener, les trois petits crevés dorment, je ferais mieux de les imiter au lieu de faire ma maligne en écrivant ce billet, la journée n'est pas terminée!
Si ce message s'auto détruit ou s’interrompt sans rime ni raison c'est qu'un enfant aura brutalement tiré la sonnette d'alarme et nous serons sur le pont pour tenter d'éteindre les incendies: disputes à propos d'un joujou, séance petit pot urgentissime ou tout autre chose.
Ce matin il y a eu un petit bonhomme qui a reçu deux blessures de guerre, nécessitant des soins de première urgence; un coup de petite voiture involontaire sur le nez, belle bosse! Et une chute due à un tracteur malencontreusement abandonné sur une marche, très belle bosse. Pleurs, pommade et retour au front.
La nuit avait été déjà périlleuse, difficile endormissement de petite princesse qui a rendu les armes à 21h, saoulée de bercements et biberons, accalmie courte, ravitaillement réclamé en urgence à 2h 30.
Complètement à la masse, je n'ai pas réussi à faire réchauffer le biberon, croyant à une panne lui ai donné à température ambiante, chance l'enfançon somnola sur les 30 derniers milligrammes, ne me risquant pas à la réveiller en la changeant, au pire elle sera mouillée, je la repose telle quelle dans son berceau.
5 heures du mat, l’adorable petit Louis deux ans et demi était prêt pour le service, chaussons au pieds, il s'apprêtait vaillamment à réveiller ses deux acolytes, lorsque j'interrompis sa manœuvre, je fis la grosse voix, les larmes aux yeux et le coeur gros il rejoignit doudous et couette.
6heures du mat, jolie fillette eut de nouveau faim, moins KO, je sus lui préparer son bibi correctement, avec soulagement je pus constater que sa couche avait tenu le choc.
7heures, tout le monde debout, chocolat et tartines, les petits ont la pêche, les adultes un peu moins. Charlotte et moi nous nous partageons les tâches, relais pour simplement aller faire pipi, pause suprême de la douche. Pierre et Sacha sont avec leur maman, et demandent moins de soin que Louis et Diane,( leur maman devait obligatoirement les confier 24h.)
Matinée passée entre pâte à modeler et rasso de camions et porteurs en tous genres sur la terrasse, chacun de mes petits fils étant persuadés être les propriétaire exclusifs des uns et des autres, Victoria sera là ce week end pour leur rappeler qui est vraiment la reine de ce royaume.
La cuisine fut naturellement transformée en champ de bataille, Charlotte et moi, passions l'éponge, attendant sinon la relève tout au moins des renforts.
14heures, la relève est là, Lhom a pris si petite chose et l'a emmenée se promener, les trois petits crevés dorment, je ferais mieux de les imiter au lieu de faire ma maligne en écrivant ce billet, la journée n'est pas terminée!
vendredi 15 avril 2011
Objet as tu une âme?
J'ai acheté ce tableau il y a dix huit mois à une vente aux enchères, coup de foudre total et réciproque. Cette toile est grande, et dégage une présence telle qu'elle imprègne la pièce où on l'accroche.
Je sais depuis toujours que sa place est dans ma chambre, à la campagne, à droite de la fenêtre. Le pan de mur est grand, vide, il l'attend.
Ce matin, ménage, lessives, le temps du départ à la campagne est venu, et passant l'aspirateur dans ma chambre citadine où je l'ai mise en attendant, je me suis demandée si je l'emporterai en villégiature. L'été à la campagne avec nous, et l'hiver on verra! J'ai hésité, supputé la place prise dans le coffre, l'agrément que j'aurais à la regarder ici plutôt que là. Et j'y renonçai pour le moment, la place de ce tableau n'est pas une urgence essentielle.
Cette après midi, un vacarme intense se fit entendre. Sachant que rien ne pouvait tomber je crus que le bruit venait d'un appartement voisin. Un peu plus tard, pliant et rangeant des lessives, je trouvais dans ma chambre le tableau à terre, son accroche ayant cédé. Il était à l'envers et c'est avec appréhension que je le retournais. ni le cadre ni la toile ne sont abîmés.
Il me restera à raconter à Lhom l'initiative de cette toile et de savoir si nous accéderons ou pas à sa volonté.
Caro Esmarald, la vie qui chante....
Difficile parfois de cacher des pépites, Caro Esmarald fait partie des découvertes qui font chanter ma vie. Notre télé assez poubelle n'invite que peu les vrais artistes préférant nous servir sur plateau d'argent terni, les mêmes tronches de Grévin qu'il y a trente ans, les petits jeunes comme Noah , ont plus de cinquante ans et font partie du monde pourri du Show bizz, peu de place aux vrais talents, place aux copains!
Caroline Esmeralda est une chanteuse de jazz .rétro, son premier album a fait un tabac aux Pays Bas. Difficile d'en savoir plus, trop peu connue en France jusqu'à présent
jeudi 14 avril 2011
Valentin et les dauphins.
Valentin, le jour de sa naissance, déjà en bleu...
Il y a peu, j'ai ressorti tous les jouets de mes enfants afin de les disposer dans la salle de jeux, j'ai revisité l'enfance de mes enfants à ce moment là, et parfois tire encore un fil de ces souvenirs afin de me remémorer mes enfants petits.
La malle aux peluches est pleine, nous avons fait des tris sérieux au moins deux fois à l'occasion de déménagements, mais il en reste beaucoup, ceux qui sont presque neufs, intacts même si très aimés et d'autres moins prisés, il y a également ceux qui ont été adorés, sans oreilles, trop machouillées, le corps pelé d'avoir été triturés et lavés...
A chaque prise je m'exclamais
Ça c'est à Hubert:! Ça c'est à Valentin!
S'il y avait des anonymes sans propriétaire dont on se souvient, je sus sans hésiter que le groupe d'animaux marins appartenait à Valentin: dauphins, orques surtout aux quels se rattachés aussi phoques et requins.
Je ne sais vraiment d'où venait cet amour fou de Valentin pour les dauphins. Enceinte allongée pour cause de grossesse mal arrimée, j'avais lu que les bébés avaient la faculté d’entendre et étaient sensibles aux bruits familiers qu'ils reconnaissaient une fois nés. Il était conseillé d'écouter le même morceau de musique tous les jours voire plus en fin de grossesse afin pouvoir le passer pour calmer bébé une fois né. j'avais choisi d'écouter "Le grand Bleu"
A présent encore lorsque j'entends le grand bleu, je me revois allongée à Paris attendant cet enfant, j'avais fini par trouer mes draps de dessous par le frottement de mes pieds impatients.
Valentin fut baptisé à la campagne ou nous possédions une ferme, le prêtre qui officia, avait réussi à me convaincre de le baptiser par immersion complète, le bébé à poil, pour un bain dans l’église, Valentin adorant les bains, le prêtre ayant une tripotée de neveux et nièces et sachant les tenir, j'acceptais. Par la suite, ce prêtre voyant souvent Valentin jouer avec des petits dauphins en plastique, m'assura que son baptême l'avait marqué.
Valentin fut le seul de mes enfants à ne jamais chercher à se relever s'il tombait dans l'eau, plusieurs fois je dus le rattraper alors que couché ou assis la tête baissée dans trente centimètres d'eau il restait immergé sans bouger. Il avait deux ou trois ans. Bains ou toilettes furent étroitement surveillés. Il m'avoua plus tard penser qu'il pouvait respirer sous l'eau.
Nous allions tous les ans au Marineland d'Antibes, au printemps pour son anniversaire, Valentin nous en parlait avec enthousiasme durant des mois. Nous achetions évidemment dauphins en plastiques et en peluche à la boutique , ainsi que des orques bien que je lui fis remarquer que les orques mangeaient les dauphins, il ne les estimait pas méchants, juste différents.
Cette boutique seule pouvait nous approvisionner en jouets sur ce thème que nous n’avions pas encore: livres sur le monde de la mer, puzzles, tee shirts .. tout juste si nous n'achetions pas de biberon sur le thème des dauphins!
Ses films préférés était bien sur: Flipper le dauphin et Sauvez Willy, pendant les vacances d'été il regardait Sauvez Willy deux fois par jour au grand dam de mes aînés.
Valentin passait des heures à "faire le dauphin" qui plonge, nage, enfermé dans son monde, il était dauphin.
Grandissant il voulait devenir soigneur de dauphins au Marineland, éventuellement vétérinaire,lui disais je, déjà je mettais la pression.
Un jour brusquement tout cela cessa.
Il m'a avoué récemment que le jour où il comprit que jamais il ne pourrait complètement apprivoiser un dauphin, sa déception l'écarta complètement de sa passion.
Dauphins en plastique sont encore dans les jouets de bain que retrouvent mes petits enfants à la maison, et les peluches sont toujours prêtes à rejouer un marineland pour des parties sur le tapis dans la salle de jeux.
Il y a peu, j'ai ressorti tous les jouets de mes enfants afin de les disposer dans la salle de jeux, j'ai revisité l'enfance de mes enfants à ce moment là, et parfois tire encore un fil de ces souvenirs afin de me remémorer mes enfants petits.
La malle aux peluches est pleine, nous avons fait des tris sérieux au moins deux fois à l'occasion de déménagements, mais il en reste beaucoup, ceux qui sont presque neufs, intacts même si très aimés et d'autres moins prisés, il y a également ceux qui ont été adorés, sans oreilles, trop machouillées, le corps pelé d'avoir été triturés et lavés...
A chaque prise je m'exclamais
Ça c'est à Hubert:! Ça c'est à Valentin!
S'il y avait des anonymes sans propriétaire dont on se souvient, je sus sans hésiter que le groupe d'animaux marins appartenait à Valentin: dauphins, orques surtout aux quels se rattachés aussi phoques et requins.
Je ne sais vraiment d'où venait cet amour fou de Valentin pour les dauphins. Enceinte allongée pour cause de grossesse mal arrimée, j'avais lu que les bébés avaient la faculté d’entendre et étaient sensibles aux bruits familiers qu'ils reconnaissaient une fois nés. Il était conseillé d'écouter le même morceau de musique tous les jours voire plus en fin de grossesse afin pouvoir le passer pour calmer bébé une fois né. j'avais choisi d'écouter "Le grand Bleu"
A présent encore lorsque j'entends le grand bleu, je me revois allongée à Paris attendant cet enfant, j'avais fini par trouer mes draps de dessous par le frottement de mes pieds impatients.
Valentin fut baptisé à la campagne ou nous possédions une ferme, le prêtre qui officia, avait réussi à me convaincre de le baptiser par immersion complète, le bébé à poil, pour un bain dans l’église, Valentin adorant les bains, le prêtre ayant une tripotée de neveux et nièces et sachant les tenir, j'acceptais. Par la suite, ce prêtre voyant souvent Valentin jouer avec des petits dauphins en plastique, m'assura que son baptême l'avait marqué.
Valentin fut le seul de mes enfants à ne jamais chercher à se relever s'il tombait dans l'eau, plusieurs fois je dus le rattraper alors que couché ou assis la tête baissée dans trente centimètres d'eau il restait immergé sans bouger. Il avait deux ou trois ans. Bains ou toilettes furent étroitement surveillés. Il m'avoua plus tard penser qu'il pouvait respirer sous l'eau.
Nous allions tous les ans au Marineland d'Antibes, au printemps pour son anniversaire, Valentin nous en parlait avec enthousiasme durant des mois. Nous achetions évidemment dauphins en plastiques et en peluche à la boutique , ainsi que des orques bien que je lui fis remarquer que les orques mangeaient les dauphins, il ne les estimait pas méchants, juste différents.
Cette boutique seule pouvait nous approvisionner en jouets sur ce thème que nous n’avions pas encore: livres sur le monde de la mer, puzzles, tee shirts .. tout juste si nous n'achetions pas de biberon sur le thème des dauphins!
Ses films préférés était bien sur: Flipper le dauphin et Sauvez Willy, pendant les vacances d'été il regardait Sauvez Willy deux fois par jour au grand dam de mes aînés.
Valentin passait des heures à "faire le dauphin" qui plonge, nage, enfermé dans son monde, il était dauphin.
Grandissant il voulait devenir soigneur de dauphins au Marineland, éventuellement vétérinaire,lui disais je, déjà je mettais la pression.
Un jour brusquement tout cela cessa.
Il m'a avoué récemment que le jour où il comprit que jamais il ne pourrait complètement apprivoiser un dauphin, sa déception l'écarta complètement de sa passion.
Dauphins en plastique sont encore dans les jouets de bain que retrouvent mes petits enfants à la maison, et les peluches sont toujours prêtes à rejouer un marineland pour des parties sur le tapis dans la salle de jeux.
mercredi 13 avril 2011
Poisson d'avril, un concours bis pour les juifs?
Ou super buzz, au moment où les politiques s'étripent sur la laïcité en France, burqa ou pas? L'Elysée aurait demandé aux grandes écoles ( Mines Ponts, Cachan et de commerce) d'organiser deux épreuves afin de laisser les juifs pratiquant fêter la Pâque Juive.
Scénario ubuesque, on enferme le 20 avril les jeunes juifs concernés, durant l'épreuve ou cause de Shabbat ils ne doivent pas travailler, le Sabbat terminé au soir, ils planchent. Si 'info ne venait pas du Point je n'y croirais pas, là je doute...
La laïcité, oui, mais pas pour tous! Les musulmans s'y collent. Les Chrétiens, enfin, les cathos ont leurs fêtes chômées, grande injustice. Peut être devrait on changer de jour de repos pour tous, et décider que le jour chômé pour se reposer serait le mercredi ou le mardi, les pratiques religieuses y gagneraient en égalité. Dans les pays musulmans, les catholiques travaillent le dimanche et vont à la messe le samedi soir, ils célèbrent les fêtes le soir ou alors le jour chômé le plus proche de la date. Je ne pense pas que Dieu, créateur non seulement de la terre mais encore du temps sourcille avec ces libertés prisent sur le calendrier.
L'heure n'est guère à la tolérance ni aux concessions, dommage. Je reste convaincue que cette histoire relève de bruits et de pressions mais reste sans fondement, la suite.... dans quelques heures je suppose.
15heures, ce n'est pas un poisson d'avril, en allant sur le site des étudiants juifs, l'UEFJ, Arielle Schwab justifie cette mesure. Personnellement je le regrette pour un tas de raisons.
La première est qu'éviter toutes tricheries dans ces conditions me parait difficile ( autrefois on cachait des livres dans les toilettes de nos jours un téléphone portable avec les résultats en lignes dès la fin des épreuves..)
La seconde est que ces étudiants s'ils sont admis auront ce soupçon a porter toutes leurs études, il a réussi car ils ont pu tricher.
Le troisième est enfin infiniment plus grave. Comment peut on aménager des épreuves spéciales pour des juifs pratiquants mais laisser les musulmans plancher le ventre creux, morts de soif jusqu'à 18 heures, les années où le ramadan tombe un printemps? On ne peut faire exception pour les uns et oublier les autres.
Scénario ubuesque, on enferme le 20 avril les jeunes juifs concernés, durant l'épreuve ou cause de Shabbat ils ne doivent pas travailler, le Sabbat terminé au soir, ils planchent. Si 'info ne venait pas du Point je n'y croirais pas, là je doute...
La laïcité, oui, mais pas pour tous! Les musulmans s'y collent. Les Chrétiens, enfin, les cathos ont leurs fêtes chômées, grande injustice. Peut être devrait on changer de jour de repos pour tous, et décider que le jour chômé pour se reposer serait le mercredi ou le mardi, les pratiques religieuses y gagneraient en égalité. Dans les pays musulmans, les catholiques travaillent le dimanche et vont à la messe le samedi soir, ils célèbrent les fêtes le soir ou alors le jour chômé le plus proche de la date. Je ne pense pas que Dieu, créateur non seulement de la terre mais encore du temps sourcille avec ces libertés prisent sur le calendrier.
L'heure n'est guère à la tolérance ni aux concessions, dommage. Je reste convaincue que cette histoire relève de bruits et de pressions mais reste sans fondement, la suite.... dans quelques heures je suppose.
15heures, ce n'est pas un poisson d'avril, en allant sur le site des étudiants juifs, l'UEFJ, Arielle Schwab justifie cette mesure. Personnellement je le regrette pour un tas de raisons.
La première est qu'éviter toutes tricheries dans ces conditions me parait difficile ( autrefois on cachait des livres dans les toilettes de nos jours un téléphone portable avec les résultats en lignes dès la fin des épreuves..)
La seconde est que ces étudiants s'ils sont admis auront ce soupçon a porter toutes leurs études, il a réussi car ils ont pu tricher.
Le troisième est enfin infiniment plus grave. Comment peut on aménager des épreuves spéciales pour des juifs pratiquants mais laisser les musulmans plancher le ventre creux, morts de soif jusqu'à 18 heures, les années où le ramadan tombe un printemps? On ne peut faire exception pour les uns et oublier les autres.
mardi 12 avril 2011
Petits pas vers l'autonomie de mes ados.
Valentin (presque 17ans) et Hubert (pas tout à fait 14) sont de plus en plus "lâchés" tels des animaux sauvages élevés dans des milieux protégés peu à peu je m'efforce de les rendre autonomes, en les habituant à la dure loi du sevrage maternel. Je pars souvent et les laisse seuls quelques jours, à eux d'apprendre à chasser pour vivre touts seuls, peu à peu.
.
Ménage, cuisine, tout leur est en charge alors. A ma grande surprise parfois des automatismes se créent. Ce matin sept heures et demi, j'ai cru halluciner en entendant le doux bruit du lave vaisselle qui se met en marche alors que Lhom n'était pas là et que j'attends toujours leurs départs au lycée pour ranger la cuisine.
Interviewé, Hubert avoua
Ben oui, j'ai mis mon bol à laver, j'ai vu que la machine était pleine alors je l'ai mis à tourner! C'est pas compliqué!
Non pas compliqué mais le genre de trucs pas naturel à priori chez mes enfants.
J'ai failli mettre un post sur le frigo:
Le héros du jour: Hubert, a mis le lave vaisselle à tourner de sa propre initiative.
Depuis que je sais que Valentin a des chances de faire ses deux premières années d'études chez nous, j'ai décidé de leur laisser plus d'autonomie. Valentin hésitait à rester dans la même ville que ses parents de crainte de devenir un éternel Tanguy échappant à la vie d'étudiants qu'ont connue ses aînés.
Il est vrai que si le confort matériel est nettement plus grand pour les jeunes qui vivent chez leurs parents, la perte de liberté engendrée peut paraître lourde. Nous allons tester donc une vie semi-sauvage pour mes gars, je reviens faire du ménage, remplir le frigo, tourner les lessives... et surtout vivre un peu avec eux, mais les laisserai de plus en plus seuls, en téléphonant pas plus de deux fois par jour.
Je sais déjà que les tâches sont un peu réparties, Valentin fait la cuisine, depuis la fameuse recette de pâtes au saucisson d'Hubert, le secret résidant dans l'ajout de tranches de saucisson dans l'eau de cuisson de pâtes parfumant ainsi délicieusement le plat, une délicate odeur embaumant de surcroit toute la cuisine. Valentin a depuis pris les choses en main se désignant, cuisinier en chef. Hubert passe l'aspirateur et parait-il tout se passe bien du partage de l'ordi et de la télé, à la x box et au boulot!
Je me sens parfois un peu orpheline de mon travail coutumier, tellement habituée à tout faire, bien, vite, leur prouvant ainsi aussi mon amour. Mais j'ai conscience que les plus grands se voyaient très vite éjectés de la maison , échappant à la marmaille squattant leurs vies de jeunes dès qu'ils revenaient, les cadets ont "la belle vie" à côté, pas de mère débordée par les couches et les lessives, pas de corvées baby sitting .... Ils restent mes "petits" à vie, ils pourraient jouer aux coucous nous en serions presque reconnaissants, presque en fait pas tout à fait, une clochette nommée liberté tinte avec assez d'insistance pour savoir qu'après je retrouverai moi aussi mon autonomie.
.
Ménage, cuisine, tout leur est en charge alors. A ma grande surprise parfois des automatismes se créent. Ce matin sept heures et demi, j'ai cru halluciner en entendant le doux bruit du lave vaisselle qui se met en marche alors que Lhom n'était pas là et que j'attends toujours leurs départs au lycée pour ranger la cuisine.
Interviewé, Hubert avoua
Ben oui, j'ai mis mon bol à laver, j'ai vu que la machine était pleine alors je l'ai mis à tourner! C'est pas compliqué!
Non pas compliqué mais le genre de trucs pas naturel à priori chez mes enfants.
J'ai failli mettre un post sur le frigo:
Le héros du jour: Hubert, a mis le lave vaisselle à tourner de sa propre initiative.
Depuis que je sais que Valentin a des chances de faire ses deux premières années d'études chez nous, j'ai décidé de leur laisser plus d'autonomie. Valentin hésitait à rester dans la même ville que ses parents de crainte de devenir un éternel Tanguy échappant à la vie d'étudiants qu'ont connue ses aînés.
Il est vrai que si le confort matériel est nettement plus grand pour les jeunes qui vivent chez leurs parents, la perte de liberté engendrée peut paraître lourde. Nous allons tester donc une vie semi-sauvage pour mes gars, je reviens faire du ménage, remplir le frigo, tourner les lessives... et surtout vivre un peu avec eux, mais les laisserai de plus en plus seuls, en téléphonant pas plus de deux fois par jour.
Je sais déjà que les tâches sont un peu réparties, Valentin fait la cuisine, depuis la fameuse recette de pâtes au saucisson d'Hubert, le secret résidant dans l'ajout de tranches de saucisson dans l'eau de cuisson de pâtes parfumant ainsi délicieusement le plat, une délicate odeur embaumant de surcroit toute la cuisine. Valentin a depuis pris les choses en main se désignant, cuisinier en chef. Hubert passe l'aspirateur et parait-il tout se passe bien du partage de l'ordi et de la télé, à la x box et au boulot!
Je me sens parfois un peu orpheline de mon travail coutumier, tellement habituée à tout faire, bien, vite, leur prouvant ainsi aussi mon amour. Mais j'ai conscience que les plus grands se voyaient très vite éjectés de la maison , échappant à la marmaille squattant leurs vies de jeunes dès qu'ils revenaient, les cadets ont "la belle vie" à côté, pas de mère débordée par les couches et les lessives, pas de corvées baby sitting .... Ils restent mes "petits" à vie, ils pourraient jouer aux coucous nous en serions presque reconnaissants, presque en fait pas tout à fait, une clochette nommée liberté tinte avec assez d'insistance pour savoir qu'après je retrouverai moi aussi mon autonomie.
lundi 11 avril 2011
Vingt ans passent si vite mais changent tout.
Il y a un peu plus de vingt ans on écoutait des disques (vinyles) et non des CD. On oublie vite,il y a huit ans, je m'installais dans ma maison, nous avions à peine poussé les meubles pour y poser les nôtres que je faisais l’inventaire des placards, afin de trier et réorganiser tout à ma façon.
Au salon, il y avait une vieille chaîne et une collection de vinyles, les plus récents dataient des années 70 et les plus vieux ne devaient passer que sur un phonographe. Je me souviens très bien de la première fois où j'ai tenté d'écouter un disque, amusée j'ai mis un 33tours sur la "platine" puis ai manipulé le bras pour le mettre au début, erreur, j'ai cassé l'automatisme qui actionnait le bras posant le diamant sur le vinyle et l'ôtant en temps utile. Lhom fut par la suite abasourdi que j'ai pu oublier ainsi comment on se servait d'une chaîne d'autrefois. Dès que le premier morceau de rock commença, je suis allée m'installer dans un fauteuil avec une revue, quinze minutes plus tard le disque se scratchait en faisant un grésillement lamentable.
Je trouvais la durée des 33 tours très courte, j'avais oublié que les disques se retournaient. Je ne le découvris qu'en l'examinant après l'avoir ôté de la platine. On oublie très vite, en s'adaptant à notre quotidien. Dans la cuisine trône une radio, résolument vintage que ni Lhom ni moi ne songeons à changer sans se rendre compte que ce côté désuet magnifique désarçonne tous ceux qui passent à la maison.
Lorsque quelqu'un me rejoint dans la cuisine alors que j'écoute RTL pour distraire mon esprit , je lui dit souvent
Tiens puisque tu es là, arrêtes la radio s'il te plait! j'ai les mains sales!
En général la réponse fuse, un instant après avoir examiné l'OVNI
Je veux bien, mais il faut m'expliquer comment!
De temps en temps, j'explique à mes enfants ce qui existait ou pas dans mon enfance, les plus jeunes estiment qu'entre le moyen âge et notre façon de vivre, il y avait peu de différences. Les aînés de mes enfants se trouvent à leurs tours déclassés par la jeune classe. Charlotte a vu le micro onde arriver dans la famille ainsi que le magnétoscope, Yann a eu une première Game Boy, a dix ans, une grosse grise, nous l'avons toujours à la maison, elle provoque à chaque fois cris d' admiration et envie chez les amis de mes plus jeunes, lorsqu'ils la découvre.
Et elle marche? Trop génial, elle est cool! Maintenant elles sont moins bien! (????????)
Hubert est né avec une puce informatique dans le cerveau, et sait s'en servir, ses copains aussi, un de ses potes de quatorze ans monte avec sa mère une micro société, ce jeune crée des sites qu'il vend 300 euros, pas cher, son business marche.....
dimanche 10 avril 2011
What a wonderful world (Amstrong)
What A Wonderful World (Quel Monde Merveilleux)
J'aperçois des arbres verts
Des roses rouges également
Je les vois s'épanouir
Pour toi et moi
Et je me dis tout bas
Quel monde merveilleux
Je vois des cieux bleus
Et de blancs nuages
L'éclatant jour béni
La sombre nuit sacrée
Et je me dis tout bas
Quel monde merveilleux
Les couleurs de l'arc-en-ciel
Si jolies dans le ciel
Sont aussi sur les visages
Des passants
Je vois des amis se serrer la main
Se dire « comment vas-tu »
En réalité ils se disent « je t'aime »
J'entends des bébés pleurer
Je les vois grandir
Ils apprendront bien plus
Que je n'en saurai jamais
Et je me dis tout bas
Quel monde merveilleux
samedi 9 avril 2011
Abidjan brûlera t-elle?
Le méchant Gbagbo s'accroche au pouvoir, le gentil Ouattara va enfin pouvoir prendre le pouvoir qui lui revient de droit. La vérité que l'on nous assène est simple, mais ce n'est pas toute la vérité.
Pourtant, quand on écoute les interviews du gros Gbagbo, s'exprimant si mal, si grossier et du beau Ouattara, si fin si cultivé si occidental, on ne peut s'empêcher de penser que les ivoiriens gagneront au change.
On sait bien sur que les élections ne furent pas honnêtes, de part et d'autres des tricheries ont eu lieu, bourrage des urnes, empêchement de voter, absence d'isoloirs... il est vraiment impossible de dire qui aurait gagné aujourd'hui. La France ainsi que nombre de pays ont choisi de soutenir Ouattara, renverser un dictateur parait être une bonne idée.
Ouattara est marié avec une française, Dominique Folloroux, cette femme, redoutable femme d'affaire, partie de rien a déjà bâti un empire tant immobilier qu'industriel. Femme d'affaire autant que mère, son fils, Loïc Folloroux a la main mise sur l'export du cacao, diamant noir de la Côte d'Ivoire. Bien des rumeurs s'entremêlent à son sujet il est difficile de distinguer ce qui est vrai et ce qui relève de la médisance.
Que Ouattara ne soit pas considéré comme ivoirien par une partie de la population nous parait anecdotique, Ouattara est né de père burkinabé a fait son lycée au Burkina Faso, puis a occupé le poste de vice directeur de la BCEAO, dévolu au Burkina Faso. ADO parait être le candidat imposé par la diaspora internationale au yeux de certains ivoiriens
Blaise Compaoré, président actuel du Burkina Faso, pays sous sa coupe depuis plus de vingt ans, ne voit surement pas d'un mauvais oeil que Ouattara accède au pouvoir en CI, espérant pouvoir trouver un allié docile en Ouattara.
Alassane Doumane Ouattara est musulman, le sud de la CI est catholique, comme Gbagbo, les luttes religieuses semblent être annexes à côté des luttes tribales. Le côté obscur d'ADO est d'être allié des dioula peuple du Niger, du Burkina et du Mali, leurs guerriers sont arrivés à Abidjan, repoussant dos à la mer les habitants.
Les dioulas ont tendance à dire "le pays est à nous" et les sudistes disent "on n'a plus rien à perdre" et risquent de résister très longuement à l'offensive de Ouattara.
Des massacres ont déjà été perpétrés par les dioulas en Côte d'Ivoire, l'ethnie Guéré est massacrée car pro-Gbagbo.
Dominique Paillé témoigne de la cruauté des pro-Outtara, le fils de trente ans d'un ami de Gbagbo a été amputé des deux bras, Paillé se demande si nous avons fait le bon choix.
Je ne sais si nous avons fait le bon choix, je crois de plus en plus que la France fait de l'ingérence, peut être pour sauvegarder ses ressortissants et leurs intérêts économiques plus probablement pour tenter d'éviter des massacres, mais est il possible d'éviter des guerres civiles? N’exacerbons nous la violence en tentant de donner le pouvoir à l'une des forces en présence?
Les violences cesseront elles lorsque Ouattara arrivera enfin au pouvoir? On peut l’espérer, je n'y crois pas trop, les africains n'ont pas la mentalité des européens.
vendredi 8 avril 2011
Si petit dans ce monde si grand
J'ai trouvé sur un blog où je vais depuis peu, "Ce que l'on sème", cette vidéo," L'agriculteur de Ridan."
L'Agriculteur (Ridan) par Ethnomade
Hier devant la télé, accablée, le Japon, la Libye, la Côte d'Ivoire, la politique, les immigrés de Lampedusa, les morts de ces bateaux qui n'arriveront jamais.. Je ne souhaitais qu'une chose que tout cela cesse, vraiment. Ce matin j'avais en tête deux ou trois choses à dire, mais cette chanson les dit bien mieux que moi.
L'Agriculteur (Ridan) par Ethnomade
Hier devant la télé, accablée, le Japon, la Libye, la Côte d'Ivoire, la politique, les immigrés de Lampedusa, les morts de ces bateaux qui n'arriveront jamais.. Je ne souhaitais qu'une chose que tout cela cesse, vraiment. Ce matin j'avais en tête deux ou trois choses à dire, mais cette chanson les dit bien mieux que moi.
jeudi 7 avril 2011
Bouter les pauvres hors de la cité.
Les mesures écologistes sont souvent parfaitement injustes socialement, les personnes âgées, travailleurs modestes, familles nombreuses et étudiants en en sont les victimes.
Des grandes villes vont interdire leur accès aux voitures antérieures de 1997, voitures anciennes polluant gravement j'en conviens.
Beaucoup de ménages se sont exilés en dehors des cités faute de ne pouvoir payer les loyers et les impôts des grandes villes. Leurs maisons souvent ne répondent pas aux normes d'isolations, ils auraient aimé faire installer pompes à chaleur ou panneaux solaires, leurs faibles revenus les en a empêchés.
Ces gens subissent toutes les peines et charges, essence augmentant plus vite que leurs revenus, leurs enfants devenant étudiants et ne pouvant pas devenir autonomes faute de bourses suffisantes, restent au domicile parental et font de longs trajets au volant d'une petite poubelle est leur seul moyen de locomotion, pas de cars ou peu pratiques, les TER sont très longs, très rares et très chers.
Les personnes âgées seront également pénalisées, nous arrivons à dissuader maman d'acheter une voiture neuve, nous pensons que roulant de moins en moins, elle aurait du mal à conduire une autre voiture que celle qui l'accompagne depuis presque vingt ans à présent, et aimerions qu'elle cesse de conduire, sans la brusquer. L'achat d'une nouvelle voiture serait de toute façon très difficile avec la demi retraite de papa qu'elle perçoit. je sais que si la grande ville pas si loin de son mas lui est interdite un jour, elle le vivrait très, très mal.
Je déteste les mesures excluant, et cette mesure est une mesure d'exclusion. Nous nous dirigeons vers une société où les cités seront interdites à tous ceux qui n'ont pas de bons revenus. Les loyers, les impôts des logements puis les frais de parking à chaque incursion ont déjà relégués les gens modestes au loin, les bannir définitivement est il souhaitable?
Des grandes villes vont interdire leur accès aux voitures antérieures de 1997, voitures anciennes polluant gravement j'en conviens.
Beaucoup de ménages se sont exilés en dehors des cités faute de ne pouvoir payer les loyers et les impôts des grandes villes. Leurs maisons souvent ne répondent pas aux normes d'isolations, ils auraient aimé faire installer pompes à chaleur ou panneaux solaires, leurs faibles revenus les en a empêchés.
Ces gens subissent toutes les peines et charges, essence augmentant plus vite que leurs revenus, leurs enfants devenant étudiants et ne pouvant pas devenir autonomes faute de bourses suffisantes, restent au domicile parental et font de longs trajets au volant d'une petite poubelle est leur seul moyen de locomotion, pas de cars ou peu pratiques, les TER sont très longs, très rares et très chers.
Les personnes âgées seront également pénalisées, nous arrivons à dissuader maman d'acheter une voiture neuve, nous pensons que roulant de moins en moins, elle aurait du mal à conduire une autre voiture que celle qui l'accompagne depuis presque vingt ans à présent, et aimerions qu'elle cesse de conduire, sans la brusquer. L'achat d'une nouvelle voiture serait de toute façon très difficile avec la demi retraite de papa qu'elle perçoit. je sais que si la grande ville pas si loin de son mas lui est interdite un jour, elle le vivrait très, très mal.
Je déteste les mesures excluant, et cette mesure est une mesure d'exclusion. Nous nous dirigeons vers une société où les cités seront interdites à tous ceux qui n'ont pas de bons revenus. Les loyers, les impôts des logements puis les frais de parking à chaque incursion ont déjà relégués les gens modestes au loin, les bannir définitivement est il souhaitable?
mercredi 6 avril 2011
La Rolls des congélateurs.
Etre responsable d'une famille nombreuse implique un minimum d'organisation, être responsable d'une famille très nombreuse, implique, non seulement d'être très organisé, concret, savoir anticiper, mais aussi gérer d'une manière pragmatique et sans état d'âme.
Nous serons, à Pâques, je crois, vingt et un dont deux bébés, mes capacités d'anticipations de réalisme et tout ça ont fortement augmentées ces dernières années. Il me faut un congélateur. Enfin, il me faut un congélateur de plus, car je souhaite préparer et congeler un plat principal par jour où la smala est réunie, plus l’essentiel des agapes du jour J avant que la sonnerie du ram dam retentisse. D'expérience, si j'ai mon plat principal de midi assuré et que je programme soit des ateliers pizzas soit un grand potage de légume + charcuterie, fromage le soir, tout roule. Sinon je ne fais que courir après le temps, et le monde entier pâtit de mon humeur d'autant plus massacrante que les choses ne vont pas comme je le souhaite.
Lhom était tout à fait d'accord avec moi, nous sommes allés donc chez MDA, le vendeur d'électro ménager du coin, moins cher de surcroît que Darty et même que Good Deal bien souvent.
J'achète l'électro ménager en le mettant "en situation" pour un congélo, j'ouvrebrutalement vivement les portes, et les referme en les claquant, normal, quoi! Après quelques essais, une évidence se fit à mon esprit: Liebherr! C'est le seul qui m'apparut pouvoir survivre dans ma tribu.
Recherche du modèle souhaité, disponibilité, et prix, LHom pas très convaincu ne moufte mot. le vendeur pensant le convaincre définitivement asséna:
Bon choix, la Rolls du froid!
Un courant d'air glacé me parcourut l'échine.Ce jeune homme pensant bien faire venait de faire reculer de trois cases question décision, John.
Lhom a horreur du tape à l'oeil qu'il juge vulgaire, sauf les Alfa Roméo, rouges, nul n'est parfait. Il choisit toujours des trucs "passe partout" BCBG, lorsque nous roulons dans des voitures confortables et modernes c'est que j'ai imposé mon choix, sinon John affirme encore:
Il n'y a pas de meilleures voitures que les 2 CH
Pris d'un remord, et voyant son incongruité, il rajoutera
Ou alors les 4L
La dernière fois que nous avons acheté une voiture, j'ai évité une Logan à grand peine, un essai m'ayant convaincu que j'y laisserai mes dernières vertèbres, Lhom déçu se rabattit sur un truc Peugeot, Tepee, ou quelque chose comme cela.Navrée de sa déception je n'eus le coeur à lui faire acheter pour le même prix, une voiture normale, il eut cru déchoir.
Lhom a en tête: les années d'école de commerce à payer pour les gars, leurs mariages, aussi, m'asséna t-il en rentrant de chez MDA, compatissante, je ne rajoutais pas
Et les bagues de fiançailles, mon chéri, tu oublies!
Je ne sais pas si nous marierons nos derniers dans châteaux et grands frais. Peut être ferons nous comme les japonais, et irons en catimini en tribu marier les tourtereaux au Maroc ou en Roumanie, l’exotisme en prime, je négocierai pour le voyage un tarif de groupe.
J'ai tout de même acheté un congélateur Liebherr, et ce midi nous avons déjeuner d'un plat de pâtes, je sais que nous devons gérer intelligemment mais je gère cette famille comme on gère une entreprise parfois, organisée, concrète, j' anticipe et gère d'une manière pragmatique et sans état d'âme. Ce congélateur durera trente ans, pour le moins! Enfin j'espère....
Nous serons, à Pâques, je crois, vingt et un dont deux bébés, mes capacités d'anticipations de réalisme et tout ça ont fortement augmentées ces dernières années. Il me faut un congélateur. Enfin, il me faut un congélateur de plus, car je souhaite préparer et congeler un plat principal par jour où la smala est réunie, plus l’essentiel des agapes du jour J avant que la sonnerie du ram dam retentisse. D'expérience, si j'ai mon plat principal de midi assuré et que je programme soit des ateliers pizzas soit un grand potage de légume + charcuterie, fromage le soir, tout roule. Sinon je ne fais que courir après le temps, et le monde entier pâtit de mon humeur d'autant plus massacrante que les choses ne vont pas comme je le souhaite.
Lhom était tout à fait d'accord avec moi, nous sommes allés donc chez MDA, le vendeur d'électro ménager du coin, moins cher de surcroît que Darty et même que Good Deal bien souvent.
J'achète l'électro ménager en le mettant "en situation" pour un congélo, j'ouvre
Recherche du modèle souhaité, disponibilité, et prix, LHom pas très convaincu ne moufte mot. le vendeur pensant le convaincre définitivement asséna:
Bon choix, la Rolls du froid!
Un courant d'air glacé me parcourut l'échine.Ce jeune homme pensant bien faire venait de faire reculer de trois cases question décision, John.
Lhom a horreur du tape à l'oeil qu'il juge vulgaire, sauf les Alfa Roméo, rouges, nul n'est parfait. Il choisit toujours des trucs "passe partout" BCBG, lorsque nous roulons dans des voitures confortables et modernes c'est que j'ai imposé mon choix, sinon John affirme encore:
Il n'y a pas de meilleures voitures que les 2 CH
Pris d'un remord, et voyant son incongruité, il rajoutera
Ou alors les 4L
La dernière fois que nous avons acheté une voiture, j'ai évité une Logan à grand peine, un essai m'ayant convaincu que j'y laisserai mes dernières vertèbres, Lhom déçu se rabattit sur un truc Peugeot, Tepee, ou quelque chose comme cela.Navrée de sa déception je n'eus le coeur à lui faire acheter pour le même prix, une voiture normale, il eut cru déchoir.
Lhom a en tête: les années d'école de commerce à payer pour les gars, leurs mariages, aussi, m'asséna t-il en rentrant de chez MDA, compatissante, je ne rajoutais pas
Et les bagues de fiançailles, mon chéri, tu oublies!
Je ne sais pas si nous marierons nos derniers dans châteaux et grands frais. Peut être ferons nous comme les japonais, et irons en catimini en tribu marier les tourtereaux au Maroc ou en Roumanie, l’exotisme en prime, je négocierai pour le voyage un tarif de groupe.
J'ai tout de même acheté un congélateur Liebherr, et ce midi nous avons déjeuner d'un plat de pâtes, je sais que nous devons gérer intelligemment mais je gère cette famille comme on gère une entreprise parfois, organisée, concrète, j' anticipe et gère d'une manière pragmatique et sans état d'âme. Ce congélateur durera trente ans, pour le moins! Enfin j'espère....
mardi 5 avril 2011
Du service civique.
Il y a des sujets de société qui méritent plus qu’une vague réponse de vingt lignes, jetée à la va vite comme des propos de café par-dessus le comptoir. Parmi ceux-là, j’ai une petite liste dans ma tête de fausses bonnes idées, c’est-à-dire des idées qui paraîtraient être "la" solution d’un problème important à laquelle une immense majorité des gens se rallient, souvent en désespoir de cause, un peu comme on aimerait croire au père Noël. J’ai pioché dans ma tête, au hasard, et le service civique est celui qui est sorti le premier.
Le choix du nom de la présidente, car c'est une femme qui passera en 2012, peut être, a été délicat, il n'est pas question ici de critiquer un parti politique en particulier mais bien "les fausses bonnes idées", cette idée là je l'ai entendu dans la bouche de ténors aussi bien de droite que de gauche.
Le choix du nom de la présidente, car c'est une femme qui passera en 2012, peut être, a été délicat, il n'est pas question ici de critiquer un parti politique en particulier mais bien "les fausses bonnes idées", cette idée là je l'ai entendu dans la bouche de ténors aussi bien de droite que de gauche.
Je traiterai ce thème ce sujet comme une fiction, nouvelle d’anticipation.
1 septembre 2011.
J’ai accompagné Guillaume sur le quai de la gare, d’habitude je ne le fais plus, mais je n’ai pu m’empêcher d’aller voir mon grand gaillard que je sais être absent pour au moins trois semaines. Il a 20 ans, assez grand pour se débrouiller tout seul, mais j' appréhende plus que tout ce départ, j’avais tout mis en oeuvre afin qu’il ne soit pas appelé.
Le Service Civique a été remis à l’honneur par Marlène Aupen, l'immense majorité de la population adhérait à ce projet. Il avait été annoncé dans son programme, c'était même la mesure phare. Marlène a donc consacré l es six premiers mois de son mandat présidentiel à concrétiser ce projet. Des bâtiments furent dans l’urgence réquisitionnés, d’immenses travaux engagés, il fallait que tout soit prêt pour qu’à la rentrée, renouant avec une tradition séculaire, une partie de la classe d’âge puisse être appelée.
Devant l’immensité des travaux et malgré les sommes colossales englouties certains locaux nous a-t-on prévenus ne sont pas encore en état. Une grande partie du personnel engagé n’est pas non plus opérationnel. Un grand tirage au sort a été organisé pour mobiliser 20% des jeunes dans leur vingt unième année, Guillaume avait tiré un ticket gagnant.
Ils devaient se retrouver par région, dans d’immenses casernes afin d’être rapidement formés durant trois semaines puis à l’issue du premier week-end passé en famille, ils rejoindraient l’unité de service civique à laquelle ils seront affectés pour une durée de six mois.
Nous avions mis tous nos amis, parentèle et relations à contribution espérant éviter à Guillaume ce service que nous trouvions non seulement inutile, il perdait une année dans ses études, mais aussi injuste puisque ce service civique n’avait été créé que pour tenter de résoudre le problème des voyous désociabilisés de nos banlieues, or Guillaume entrant en master 1, n’était ni voyou, ni désociabilisé, il était chargé désigné-volontaire d’éduquer ceux qui n’avaient pu l’être par des adultes. Je craignais même que ce service soit dangereux pour la minorité de jeunes sans- problème noyés dans une masse d’individus ayant eu moins de chance qu’eux.
Guillaume avait fait sa journée de je-ne-sais-quoi, journée consacrée à passer des tests: QI, personnalité, niveau de connaissances. Il avait été classé, avais-je su par une indiscrétion d'un ami ne pouvant l'exempter mais souhaitant me consoler, comme un jeune homme particulièrement brillant, charismatique, sportif, un leader-né, ponctua mon ami, en concluant
Tu t'inquiètes pour rien, ma chère Penelope, ton fils s'en sortira très bien!
photo "la dépêche"
Nos tentatives furent toutes vaines, malgré les réels appuis dont nous disposions, aucune "autorité" ne pouvait se mouiller dans les premiers temps de ce projet où tout serait examinés et surveillé "à la loupe"
Ce n'est pas comme pour le service, nous dirent ils autrefois il n'y avait pas internet, les journalistes étaient plus compréhensifs pour cela...
Nous avions reçu des consignes très strictes quant à son paquetage. Pas de téléphone portable, pas de MP3, ni autre i-phone, encore moins d’ordinateur portable. Aucune montre de marque ni de bijoux bien entendu. Tout serait confisqué par le capitaine de compagnie à l’arrivée, pour raison de sécurité disait la lettre jointe au billet de train.
Tout y était minutieusement spécifié, de la trousse de toilette au rasoir avec des lames multiples sécurisées au nombre de caleçons et pyjamas nécessaires. Aucune tenue autre que celle portée à l'arrivée, qui leur serait consignée à l’arrivée d’ailleurs, n’était tolérée.
Par chance, ils pouvaient emporter bics, papiers et enveloppes, que je mis, malgré ses protestations, dans le sac de guillaume (sac de sport Ushuaia).
Mais t’inquiètes pas maman, je suis sûr qu’ils disent ça mais après tu verras on pourra vivre normalement, je récupérerai dès mon premier week end mon ordi et mon téléphone…
Peut-être mais trois semaines nous séparaient de ce moment divin. Je rentrais maussade chez moi et me donna trois jours pour guetter le facteur.
lundi 4 avril 2011
Le marin
Dans chaque famille, il y a des marins qui s'ignorent parfois
PW
Si, un jour, vous déjeunez dans une famille, nombreuse, plutôt, et que juste avant la salade, des claquements de mains de tous les convives interrompent brutalement la conversation, vous avez deux solutions : ou vous claquez des mains à l'unisson, ou pas.
La suite des évènements vous laissera pantois, dubitatif sur la santé mentale de vos hôtes dont jusque là vous estimiez la conversation charmante et les moeurs raffinés (ou pas )
Les convives s'exclameront:
C'est toi le marin!
Ah, non, c'est toi, cette fois ci!
Vous trichez, j'avais tapé des mains avant tout le monde!
Pas de chance vous êtes tombés dans une famille où sévit le commandement " C'est au marin d'aller chercher de l'eau"
Complètement idiot, nous sommes d'accord, c' est néanmoins un commandement auquel nul ne déroge.
Souvent, au cours des repas, le niveau des carafes d'eau baissent et la flemme d'aller en chercher ou bien l'ennui de devoir demander font que vous avez soif. Dans ce type de tribu, n'ayez crainte, videz la carafe puis claquez des mains
Puis attendez, le dernier à avoir claqué des mains doit prendre une corvée d'eau. Je m'en suis dispensée à vie, je cuisine donc je ne vais chercher l'eau, Lhom allant chercher le vin en est dispensé aussi, car le marin ne va pas chercher du vin, enfin théoriquement non.
Lorsque nous avons des invités, sachez qu'ils sont dispensés de se lever, les enfants guettent alors les carafes, et si d'aventure un convive d'exception manque d'eau, l'un d'eux le sert puis claque des mains. Bon, mais si un invité claque des mains on décide de l' exploiter ou pas, et l'inverse aussi (Charlotte mes phrases sont simples faut suivre, que diable!) si, innocent comme Gros Jean devant, vous attendez sereinement vous serez envoyé à la cuisine afin de remplir les carafes, ou pas!
On pourrait considérer que devoir être "le marin" signe l'admission de la tribu, cela peut être vrai, parfois.
Si vous n'avez pas compris cette coutume ou la jugez étrange sachez qu' elle nous a été importée tel un virus par Alice, qui hébergée dans une douce et grande maison nichée sous des eucalyptus , à Saint Raphael, l'avait jugée épatante (la maison, ses hôtes et cette coutume).
A l'époque Alice avait douze ou treize ans, dotée de trois petits frères, jugés trop petits pour tout, elle était, un peu corvéable à merci. Même et surtout lorsque j'avais six ou huit gamins à faire déjeuner. Un mardi, alors que j’étais "de cantine", elle introduisit cette manie étrange qui eut un succès immédiat et foudroyant, depuis il y a rarement de repas pris en famille ou alors que l'on parle de l'engagement de la France en Libye ou du poids de l’intérêt de la dette, soudain telle une hola, la plus part des convives claquent des mains, rient et s'invectivent.
Drôle de moeurs dans les tribus.
PW
Si, un jour, vous déjeunez dans une famille, nombreuse, plutôt, et que juste avant la salade, des claquements de mains de tous les convives interrompent brutalement la conversation, vous avez deux solutions : ou vous claquez des mains à l'unisson, ou pas.
La suite des évènements vous laissera pantois, dubitatif sur la santé mentale de vos hôtes dont jusque là vous estimiez la conversation charmante et les moeurs raffinés (ou pas )
Les convives s'exclameront:
C'est toi le marin!
Ah, non, c'est toi, cette fois ci!
Vous trichez, j'avais tapé des mains avant tout le monde!
Pas de chance vous êtes tombés dans une famille où sévit le commandement " C'est au marin d'aller chercher de l'eau"
Complètement idiot, nous sommes d'accord, c' est néanmoins un commandement auquel nul ne déroge.
Souvent, au cours des repas, le niveau des carafes d'eau baissent et la flemme d'aller en chercher ou bien l'ennui de devoir demander font que vous avez soif. Dans ce type de tribu, n'ayez crainte, videz la carafe puis claquez des mains
Puis attendez, le dernier à avoir claqué des mains doit prendre une corvée d'eau. Je m'en suis dispensée à vie, je cuisine donc je ne vais chercher l'eau, Lhom allant chercher le vin en est dispensé aussi, car le marin ne va pas chercher du vin, enfin théoriquement non.
Lorsque nous avons des invités, sachez qu'ils sont dispensés de se lever, les enfants guettent alors les carafes, et si d'aventure un convive d'exception manque d'eau, l'un d'eux le sert puis claque des mains. Bon, mais si un invité claque des mains on décide de l' exploiter ou pas, et l'inverse aussi (Charlotte mes phrases sont simples faut suivre, que diable!) si, innocent comme Gros Jean devant, vous attendez sereinement vous serez envoyé à la cuisine afin de remplir les carafes, ou pas!
On pourrait considérer que devoir être "le marin" signe l'admission de la tribu, cela peut être vrai, parfois.
Si vous n'avez pas compris cette coutume ou la jugez étrange sachez qu' elle nous a été importée tel un virus par Alice, qui hébergée dans une douce et grande maison nichée sous des eucalyptus , à Saint Raphael, l'avait jugée épatante (la maison, ses hôtes et cette coutume).
A l'époque Alice avait douze ou treize ans, dotée de trois petits frères, jugés trop petits pour tout, elle était, un peu corvéable à merci. Même et surtout lorsque j'avais six ou huit gamins à faire déjeuner. Un mardi, alors que j’étais "de cantine", elle introduisit cette manie étrange qui eut un succès immédiat et foudroyant, depuis il y a rarement de repas pris en famille ou alors que l'on parle de l'engagement de la France en Libye ou du poids de l’intérêt de la dette, soudain telle une hola, la plus part des convives claquent des mains, rient et s'invectivent.
Drôle de moeurs dans les tribus.
samedi 2 avril 2011
Porque te vas? (Cria Cuervos)
Pour Charlotte qui chantait toujours cette chanson! Chanson qui me traîne dans la tête depuis quelques jours.
Aujourd'hui à ma fenêtre le soleil brille, et mon coeur
S'attriste en contemplant la ville
Parce que tu pars
Comme chaque nuit je me suis éveillé pensant à toi
Et sur ma montre j'ai vu défiler toutes les heures
Parce que tu pars.
Toutes les promesses de mon amour s'en iront avec toi
Tu m'oublieras, tu m'oublieras
Près de la gare je pleurerai comme un enfant,
Parce que tu pars
Sous la pénombre d'un lampadaire
S'endormiront toutes les choses
Qui resteront à dire, s'endormiront
Près des aiguilles d'un réveil attendront
Toutes les heures qui resteront à vivre, elles attendront
Toutes les promesses de mon amour s'en iront avec toi
Tu m'oublieras, tu m'oublieras
Près de la gare je pleurerai comme un enfant,
Parce que tu pars
Aujourd'hui à ma fenêtre le soleil brille, et mon coeur
S'attriste en contemplant la ville
Parce que tu pars
Comme chaque nuit je me suis éveillé pensant à toi
Et sur ma montre j'ai vu défiler toutes les heures
Parce que tu pars.
Toutes les promesses de mon amour s'en iront avec toi
Tu m'oublieras, tu m'oublieras
Près de la gare je pleurerai comme un enfant,
Parce que tu pars
Sous la pénombre d'un lampadaire
S'endormiront toutes les choses
Qui resteront à dire, s'endormiront
Près des aiguilles d'un réveil attendront
Toutes les heures qui resteront à vivre, elles attendront
Toutes les promesses de mon amour s'en iront avec toi
Tu m'oublieras, tu m'oublieras
Près de la gare je pleurerai comme un enfant,
Parce que tu pars
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