On nous avait dit aussi que c'était un homme sympathique, ouvert et calme, mais ça c'était au tout début de l'enquête, ensuite il fallait justifier un aussi horrible suicide et prouver à tous que sans aucune ambiguité c'était un suicide monstrueux.
Dans son entourage, tout le monde est sous le choc. Le jeune pilote est décrit comme sans histoire : "C'était un garçon très bien, très joyeux et poli", confie une connaissance d'Andreas Lubitz... Le copilote de la Germanwings laisse un souvenir positif. "Un garçon ouvert, calme, serviable, amical", déclare un voisin
France TV Info
Selon un des membres du Luftsportclub (LSC) Westerwald, interrogé par Associated Press, Andreas Lubitz était «un homme calme et sympathique» et qui n'a jamais montré de signe de dépression ou d'autre trouble similaire. (AFP/PATRIK STOLLARZ.)
Le Parisien
L'écoute de la boîte noire a révélé que jusqu'au moment où le pilote est parti aux toilettes les échanges entre les deux pilotes étaient cool et sympas
"Durant les vingt premières minutes du vol, les deux pilotes échangent de façon tout à fait normale, et même de façon courtoise et enjouée, comme deux pilotes au cours d'un vol". "Il ne se passe rien d'anormal" propos tenus par le procureur de Marseille
Charente Libre
Ces propos ne correspondent en rien avec un comportement de bi-polaire mal soigné, non équilibré par son traitement, un bi-polaire passe par des phases d'abattement énorme suivies de phases d'excitation intense. Il est strictement impossible qu'Andréas Lubitz fut bi-polaire, son entourage aurait remarqué ses sautes d'humeur et ne l'aurait jamais décrit comme il l'a fait aux premiers jours. Il est strictement impossible que les médecins qui lui ont fait passé des test avant de l'engager comme pilote soient passé à côté d'une bi-polarité si intense qu'elle l'aurait mené à ce drame.
Que s'est il passé? Je n'en ai strictement aucune idée, mais j'aimerais que les journalistes arrêtent de nous bombarder d'informations non vérifiées et contradictoires afin de nous convaincre de leur version des faits. Je ne pense toujours pas que l'on puisse se suicider ainsi sans répondre d'un mot au pilote derrière la porte qui tambourine, un silence mortel qui dure huit minutes avant le crash final.