Je n'étais pas si en retard ce matin quand mon amie m'a téléphoné, il était environ dix heures. A midi, Lhom vint me voir, je conversais encore. J'étais un peu confuse de n'avoir rien fait, ni ménage, ni repas, ni rien de tout de ce que je m'étais fixé, pas même un billet pour ce blog.
Il est des coups de fil brefs dont on se fait aussi une joie, juste après déjeuner, le téléphone sonna de nouveau, je vis John sourciller légèrement, une journée passée à papoter alors qu'enfin le soleil réchauffe le jardin lui parait presque une journée perdue. Mais cette amie voisine de maison de campagne m'annonçait juste sa visite pour le lendemain, nous prendrons le café et je renouerai d'autres fils avec une de mes vies passées.
Les longues conversations téléphoniques, même après des silence de six mois ou un an, me sont si souvent précieux, évitant des brisures que je n'ai que trop vécu. Déménager sans arrêt, changer de vie a comme inconvénient majeur de semer pleins d'amis, perdus de vue alors qu'on aimerait tant qu'il en soit autrement sans trouver le courage toujours de décrocher son téléphone ou même lire ses mails.
La maison a quarante huit heures de pause, la bande de jeunes est repartie et demain des cousins débarquent. Toutes ses visites sentent la vie qui reprend après un hiver qui parait toujours si long. John bêche mes nouvelles plates bandes et je termine, ici de rattraper mon retard. décidément dès le printemps les journées devraient compter plus d'heures que celles de l'hiver interminables.
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