mercredi 30 mars 2016

Vegan ou pas vegan?

De scandale en scandale d'abattoirs de la honte, s'installe peu à peu une tendance lourde dans l'alimentation de nos jeunes, il deviennent, bio- végétariens, ou bio-végétaliens, ou encore vegan...

Pour mémo, si vous n'avez pas de jeunes urbains à portée de main, les végétariens, excluent simplement la viande de leur alimentation, mais consomment du poisson, du lait et des oeufs. Les végétaliens, suppriment oeufs, lait et poisson... Les vegan, se chaussent en plastique, le cuir provenant d'une bête abattue, refusent les chandails en laine, la laine étant de l'exploitation animale et ainsi de suite, rien qui ne soit d'origine animale ne figure dans leur environnement.

Les végétaliens et les végan ont la même alimentation, ils passent des heures à fabriquer des gâteaux, sans beurre, sans oeufs, la gélatine (venant d'algues) camoufle tout, sauf le goût. Les purs et durs s'émerveillent devant la finesse gustative du mil ou de l'amarante. Açai et chlorella n'ont plus de secrets pour eux.

Et dire que nous avons mis des centaines de milliers d'années à parvenir à nous nourrir correctement, sortir de nos cavernes, élever des poules et cultiver du blé! Les jeunes urbains à la recherche de leurs racines perdues  s'échangent sous le manteau adresses et bon plan pour dégotter du chia et du nopal.


N'en doutez pas se nourrir ainsi est l'expression d'une appartenance à un groupe social qui a ses codes, ses valeurs, qui ne peut s'alimenter qu'entre eux et s'isolent en refusant la blanquette de leurs grands- mères. Devenir vegan est un peu comme rentrer dans une secte, la recherche de la nourriture, le temps de sa préparation prend un tel temps que les vegan n'ont guère le temps d'aller boire un pot chez des copains et encore moins de se faire une soirée match de foot-bière-pizza.

 La spiruline, pleine de bienfaits ne se marie guère avec ces nourritures d'homme des cavernes du XX siècle. Un relatif isolement est à la clef de ce choix de vie.








Toutes les modes passant, je suppose que de même qu'il ne reste guère de soixante-huitards élevant des chèvres dans le Larzac, dans trente ans, il y aura guère de Vegan, ils auront tourné leurs vestes en polyamide et mis de l'eau dans leur vin bio.

Mais au fait, il me trotte une satanée petite question dans la tête, que mangent les chats des végétaliens? Les matous des vegan peuvent ils chasser l'innocente petite souris ou crèvent ils de faim devant leur purée épeautre-mangos?


4 commentaires:

En passant a dit…

C'est l'association L214, de tendance "vegan", qui a permis récemment de révéler les atrocités commises dans certains abattoirs.
Je respecte cette association qui a le courage de ses idées et qui agit : protéger l'animal, enquêter, nous amener à réfléchir sur nos choix alimentaires...
Si chacun est libre de (trop) manger vache ou cochon en barquette, il n'est pas inutile de s'interroger sur les horreurs de l' élevage et de l'abattage intensifs, sur l'importance de la vie animale parmi la nôtre, sur toutes ces questions qui nous placent en contradiction avec d'un côté, nos principes humanistes et de l'autre, cette irrépressible envie de sang et de viande.

J'ai croisé un jour un "vegan" qui nourrissait son chien (en bonne santé) comme lui-même : aucun produit animal... Que des légumes, céréales, tofu, etc.

Anonyme a dit…

Il faut croire que les humains ont besoin de croire en des principes et de les pousser jusqu'à l'absurde. C'est un peu comme traquer la moindre trace d'alcool même dans les médicaments pour flagorner un dieu qui n'en demande sûrement pas tant.
Sans aller jusqu'à ces extrèmes, on pourrait tout simplement manger moins de viande mais de meilleure qualité, et l'apprécier mieux. Nous n'avons pas besoin des quantités que nous mangeons, perpétuant des habitudes qui n'ont plus lieu d'être de nos jours.
Quant aux violences inutiles infligées dans les abattoirs, on peut se demander comment il est possible que des êtres humains puissent trouver du plaisir à faire souffrir. Décidément l'âme est insondable et la connerie sans limite.

Alfred

Ladywaterloo a dit…

En toute chose la modération est de mise.

Les élevages intensifs, les abattoirs de la honte sont à supprimer, la ferme des 1 000 vaches est une mauvaise entreprise. mais d'une part les chines et chats sont carnivores et il est débile de vouloir les rendre végétariens, après on fait quoi pour les renards? La chaine alimentaire est un équilibre, les chats et renards mangent des souris, souris qui trop nombreuses détruisent les récoltes.

Si nous supprimons l'élevage outre les problèmes de santé majeur que cela entraînera quoi qu'ils en disent sur la santé publique, il est monstrueux d'élever des enfants sans oeufs/lait/poisson, nos paysages français changeront de la forêt primaire recouvrirait l'ensemble du territoire, bien des prés sont impropres aux cultures.

L'élevage a aussi un rôle dans la protection animale, je ne parle pas des biches et chevreuils qui lèchent les blocs de sel et dévore le maïs donné aux animaux, mais des différentes espèces animales qui ont été électionnées eet protégées pour l'élevage. De même qu'aujourd'hui, nous avons du mal à conserver les espèces de chevaux de trait et d'ânes, nous devrons mettre en place un conservatoire pour les vaches, moutons, cochons, poules, dindes, lapins...

La raison doit prédominer, manger moins de viande, de la viande qualité, vérifier sa provenance. Mangez le la viande, auvergnate, par exemple :)

Anonyme a dit…

C'est vrai, les éleveurs ont aussi l'utilité d'entretient, mais comme une partie non négligeable de la viande consommée en France est importée, (Pas la meilleure partie, elle vient souvent de pays dont les normes sont moins contraignantes qu'ici) il serait possible de diminuer notre consommation sans mettre nos éleveurs au chômage.

Alfred