mardi 1 novembre 2011

Les quatre mousquetaires.

Mon fils Guillaume parti, il y a trois ans, vivre sa vie loin de nous pour intégrer une école des cadets se fit aussitôt beaucoup d'amis, trois d'entre eux formèrent sa garde rapprochée, d'Artagnan dans l'âme, il est depuis sa naissance, d'Artagnan il restera.

  Athos dont j'ai peu parlé ici, se fait parfois surnommer Homer par ses amis, j'ignore pourquoi,   sportif et de bonne compagnie il est devenu l' alter égo de mon cher Charles (nommé le plus souvent Guillaume ici, mais vous savez à quel point ces histoires d'identité sont complexes dès que l'on remonte dans le temps), il est devenu si familier de la maison que Victoria (2ans 1/2) lui a demandé hier s'il passait aussi Noël avec nous. 

Porthos est le plus discret des quatre, il se tait et écoute, sensible et intelligent, un peu en retrait dès que d'Artagnan ou Aramis occupent le devant de la scène, son regard malicieux pétille alors qu'il les observe. Musicien, j'aimerais qu'il fasse revivre encore davantage mon piano, la musique donne un supplément d'âme à la maison.  Porthos a une jeune soeur,  Marie , dix huit ans de fraîche insouciance qu'il aimerait marier à son ami (les négociations sont en cours, on ne peut offrir qu'une maigre dot  à la future épouse de  Charles cadet de sept enfants)

Ils avaient déjà tous les trois fait allégeance à Aramis, allant dans ses terres prêter serment. Aramis n'avait jamais daigné faire de même et à chaque occasion, un empêchement le retenait loin de la Boissière, fief de Guillaume. La fin de l'école des cadets avait sonné leur dispersion,  les quatre se retrouvent cependant  le plus souvent possible et Aramis est enfin venu chez nous.



                                    Les quatre, Valentin et Hubert en plein entrainement stratégique de survie.


Leur séparation n'est parfois que théorique, Porthos a loué 30 m2, lui permettant de recevoir tantôt l'un tantôt l'autre, il se doutait que ses amis chercheraient à se retrouver cependant, la semaine dernière ils envahirent tous les trois leur ami,  qui géra avec calme et philosophie la situation.

Ces quatre amis resteront je pense amis pour la vie, nous en sommes, nous parents fort ravis.


Hier matin, Porthos et Aramis partis,  Athos et Valentin ont construit des remparts, symboliques, puis les ont détruit,  il n'en reste que quelques murs,  mais ils pourront  rebâtir.




7 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci Pénélope pour cet article très touchant ! Guillaume et Athos sont en ce moment-même chez moi. Nous vivrons tous les trois dans ce 30 m² pendant 1 mois. Peut-être profiterons-nous de l'occasion pour venir vous visiter prochainement ?

À bientôt !

Anne** a dit…

Lady, ces garçons sont beaux et sympathiques, c'est sûr. Autre chose m'attire ici .... ces pâtes de coings qui me semblent parfaites. Peux-tu me dire si tu as cuit les coings sans les éplucher, et tout passé au moulin à légumes ? (solution de paresseuse, ou mari absent ou peu disposé à l'épluchage fastidieux ...) As-tu mis le même poids de sucre ? Et sur quelle hauteur as-tu étalé la pâte ?
Pour faire court, peux-tu me donner ta recette, je t'en serai éternellement reconnaissante, car ma pâte de coings est bien moins belle que la tienne. C'est dur à reconnaître, mais je suis objective et cherche sans cesse à m'améliorer ...

Ladywaterloo a dit…

Hyper facile, car hyper paresseuse.

Tu essuies les fruits, les coupes en quatre puis les mets à cuire tel quels avec assez peu d'eau, à peine de quoi les recouvrir, et du citron. Genre une demi heure. Comme des pommes de terre.

laisser refroidir, afin de ne pas se brûler et après décortiquer, enlever les pépins, les bouts noirs... mais je laisse la peau saine.

Et un peu d'eau, en gros, je ne raffine pas trop, mixer en purée, et peser la purée, puis ajouter le même poids de sucre, et faire cuire.

avec un tour de moulin de poivre et autre chose si on veut. cela n'attache pas, et prends de la belle couleur:)

au bout d'environ vingt minutes, en remuant sans arrêt, on voit la pâte se faire, arrêter et mettre en moules ou pas et froid...


J'ai simplifié la recette

voilà la recette du départ:
http://cuisine.journaldesfemmes.com/recette/305270-pate-de-coings

Anne** a dit…

Merci, Lady ! En fait, je fais exactement la même chose que toi ... sauf le mixer que je vais m'empresser d'utiliser, c'est moins de travail que le moulin à légumes. Merci !

Ladywaterloo a dit…

J'espère vous revoir très prochainement, alors! :)

Anne** a dit…

C'est fait, et ça semble parfait. Le coup du Magimix, je n'y aurais jamais pensé, je n'ai même pas ajouté d'eau.
Il est amusant le vérificateur de mot, il m'attribue regrepsi ! Aurait-il de l'humour ?...

Ladywaterloo a dit…

Depuis longtemps je soupçonne les écrivateurs de recettes d'être sadiques! Le mixer est une chose merveilleuse, j'ai aussi un bon moulin à légumes, neuf, dont je ne me suis jamais servie encore.

Un jour peut être je m'offrirai le luxe d'un potage de légume à l'ancienne!

Mais pour le moment, je n'en suis pas là.

Je crois que je devrais faire une vidéo de mon "cassage" de chocolat. Je prends une tablette de chocolat de 200g, à cuire, la fourre dans un plastique et frappe avec deux ou trois grands coups sur mon plan de travail (cela ressemble à des coups de marteau) en vidant doucement du sac le chocolat prêt à faire fondre, dans le saladier, on récupère papier et papier argenté, gain de temps? deux minutes! et moi, je me défoule. :)