vendredi 14 septembre 2012

Chercher des champignons



Aux mêmes maux les mêmes remèdes!

Les bois sont si beaux que nous avons craqué encore une fois.

Nous ramassons des champignons partout en France. Je n'avais jamais ramassé quoi que ce soit avant mon mariage, mon lourd héritage de cueilleuse du paléolithique a cependant  refait surface dès que mon mrai, ayant été, un peu initié petit, m'a entraîné dans les bois, pour d'autres raisons que murmurer à mon oreille la musique des étoiles.

Nous avons ramassé des cèpes et des girolles près de Bordeaux, naturellement, près de Brest aussi , des sanguins, girolles et trompettes de la mort dans le massif des Maures, des bidaos à Lesparre et tant de choses,... J'élimine impitoyablement toutes les espèces susceptibles d'erreurs (coulemelles et certains tricholomes)


Mon homme a vite compris que si il adorait se promener dans les forêts pour le "fun", moi je déteste cela. Je ne me balade qu'en fonction de l'intérêt: chapelle ou village troglodyte à explorer, framboises ou fraises des bois à ramasser, il m'a donc branché au plus vite sur la touche "champignons".

Partout où nous arrivons, à l’automne nous écumons les bois (à Paris cela fut plus difficile!). Comment s'y prendre? Viser les forêts, examiner les marchés, interroger les gens et  se lancer!

En traversant des bois et forêts, à l'automne souvent des voitures garées indiquent les "coins", lorsqu'il y a en même temps des champignons sur le marché de votre ville  et des voitures garées dans les bois, chaussez vos bottes.


Dans les régions champignonnières des points d'achats-vente, existent, arrêtez vous, vous saurez ce qu'on ramasse donc ce qui pousse.  Nous nous sommes en général lancés en nous basant sur les voitures à l'arrêt,  au début, nous la jouons discret, bottes, pantalons et  chemises ne risquant pas les griffures nous protégeant  des mouches et griffes de branches, les plastiques (quelle horreur) et couteaux dans les poches nous mettaient à l'abri de la honte du panier vide.

Il y a le temps, l'époque et le bon moment, si vous songez le dimanche soir, vers dix sept heures,  terminer votre week end par une cueillette du siècle, oubliez, au mieux vous verrez des gens rentrer vers leurs voitures, paniers et plastiques, pleins, ramassez des indications à défaut de ramasser quoi que ce soit.


Ne craquez pas, prenez juste ce que vous connaissez, cèpes et girolles (vérifiez en rentrant) ne rien prendre qui ne soit pas réellement identifié. Au début nous ramassions juste des cèpes de Bordeaux et des girolles, depuis, nous avons considérablement élargi notre champ de recherche: violets, pieds de moutons, hydnes des montagnes, girelles grises...

Au fur et à mesure, élargissez votre cueillette, prenez une poche afin de mettre le spécimen à étudier à l'écart, ne  jamais manger ce dont vous n'êtes pas surs. Nous dégustons des cèpes  et rosés des près carpaccio, mais je fais cuire longuement  les girolles qui peuvent être, légèrement, indigestes, sinon.


Partir le matin plutôt que l'après midi permet d'améliorer considérablement ses chances. Vous êtes garés? Observez les bois,  des petites sentes indiquent des passages, parfois d’animaux parfois aussi de cueilleurs, les cueilleurs amnésiques, marquent encore de nos jours, des coins fabuleux par un plastique, ici, ils chassent au squad, et donc ce signal leur indique où ils doivent quitter le chemin...

Les vieux cèpes délaissés,  trous formés par les pieds  déterrés, épluchures, demandent un arrêt et une observation.  Les coins de girolles se repèrent en dénichant les pépinières de bébés girolles, et aussi le bout des pieds coupés. Trouver des coins permet d'apprendre les lieux, et une fois les lieux reconnus,  les trouvailles sont au rendez vous.

Les bois à l'automne sont si beaux...



3 commentaires:

Sophie a dit…

Mon père était un grand connaisseur de champignons et trouvait même des cèpes dans le bois de Meudon !
Il fallait surtout ne pas avoir l'air de chercher des champignons pour ne pas alerter les promeneurs !
Je ne trouvais jamais grand chose alors que mon père n'en ratait pas un !
La vue de tes cèpes me fait terriblement envie : avec de l'ail, du persil et des bonnes pommes de terre, quel festin !

Guillaume a dit…

Ba dit donc c'est une belle saison cette année !! ça tombe pile quand je peux pas venir, comme par hasard ^^'

Clo a dit…

merci pour ce partage ! ça me donne très très envie !
J'ai des souvenirs pénibles de sorties Mycologiques avec mes parents et de délicieux du diner qui suivait ;-)
Il est tant de s'y remettre ;-)