vendredi 18 janvier 2013

Qui est notre nouveau colocataire?

 Valentin nous a téléphoné cette après midi,  un bizut (prépa de première année) décide de changer de voie et de s'inscrire à la fac, interne au lycée, il cherchait une colocation. Je ne sais quel copain lui a dit que Valentin habitait un superbe appartement avec son jeune frère, mais de fait, il le savait et le grand coeur de mon fils ne fait jamais défaut. Nous sommes en colocation à partir de lundi, je crois, avec un jeune Thomas que nous ne connaissons pas.

Mon fils nous a parlé d'un mois, le temps que son ami trouve une vraie colocation, je ne sais pas trop, j'aimerais  pouvoir demander son nom de famille, le numéro de téléphone de sa maman, savoir si elle est courant, mais je n'ose pas, je sais que je me ferais envoyer sur les roses.

Je suis majeur maman, et lui aussi.

Limite ça me regarde pas qui vient dormir chez moi, le détail signifiant était que Valentin a demandé à parler à son père et pas à moi, il savait bien que je l'aurais assailli de questions et que l'accord eut été moins simple qu'avec son père

C'est le Thomas qui est déjà venu à la maison?
Ah, non? Mais il est bien élevé quand même?

En pointillé je devinais les réponses de mon fils, non, oui.

Pour combien de temps?
Un mois, ah, ok alors.

Il arrive assez souvent que notre appartement serve de lieu de rendez vous aux jeunes, disposant d'un grand séjour et d'une vraie cuisine, ils s'y retrouvent pour travailler et partager un repas. De même les lendemains de soirée, il abrite en urgence des jeunes. La dernière fois, mon mari a surpris un jeune endormi dans notre canapé, celui qui était hébergé dans le placard avait déjà  pris la poudre d'escampette, il reste d'ailleurs encore la cravate de l'un ou l'autre dans la chambre de Valentin.

J'étais assez choquée que mon fils ose ainsi faire dormir des copains dans des conditions si camping, il se défend en me rétorquant, qu'il improvise à quatre heures  du matin sans avoir eu de préavis et qu'il valait mieux un canapé que la rue en attendant les premiers trains, j'en conviens.



Mes jeunes ont presque tous pratiqués les échanges de vêtements, je te pique ton pull et te le rendrai un jour,  font partie du quotidien, je ne lave que rarement des vêtements que je connais lorsque Guillaume passe à la maison.

A qui est cette chemise?
Oh, à Camille il me l'a donnée.
Et ce sweet? Il est à Martin, il ne le mettait jamais.

Guillaume est reparti avec des chaussures de Valentin aux pieds, elles faisaient mal à Valentin , il les lui fait, sympa non?  Le stock de leurs affaires est variable et j'ai décidé de ne plus jamais m'offusquer, Alice prêtait même ses bijoux à ses meilleures copines....



La décontraction de mes enfants m'amuse toujours, le fait d'être les derniers d'une tribu se ressent dans ce genre de détails, ils savent qu'au fond de nous peu importe qu'il y ait quelques jeunes de plus à la maison, jamais je n'aurais osé faire cela chez mes parents, mais autre époque, autre famille, autres moeurs.
















5 commentaires:

francoise a dit…

du moment qu'ils ont une cravate...
tu me veux comme colocataire, pendant une petite semaine à ....

Ladywaterloo a dit…

Les épiciers (élèves d'école de commerce, et ici, en prépa), pour les soirées de gala sont habillés, genre, un pantalon + un veste+ une chemise+ une cravate, pas hyper imaginatif, mais j'ai vu des kilt de soirées, pour hommes et autres trucs, franchement pas convaincue!

Tu sais que pour me voir en vrai de vrai, tu seras déçue, mais bon, écris moi à ladywaterloo@gmail.com

Clo a dit…

quand on a fait connaissance par les blogs... on est rarement déçue ;-) Bon thé les filles !

Martine a dit…

Bon, j'arrive aussi, surtout s'il y a du thé àla bergamotte. Et pourquoi ne ferait-on pas pareil que nos jeunes. Echange jean contre pull de laine.......

Sophie a dit…

Tes enfants ont l'air bien dans leur peau, tu as réussi ta mission et tu peux être fière !