jeudi 23 février 2017

Alep, oui, Mossoul, non?

 Après avoir été gavé matin et soir pendant des mois de la situation dramatique que vivaient les habitants d'Alep on pourrait être surpris du silence des médias sur la situation des habitants de Mossoul.

Un enfant syrien aurait-il plus de valeur qu'un gamin irakien? Après tout, il ne s'agit là, que de 750 000 habitants dont 375 000 enfants.



S’emparer de l’ouest de Mossoul sera probablement encore plus difficile. Ses quartiers sont plus densément peuplés que ceux situés de l’autre côté du Tigre, qui coupe la ville en deux. L’ONU estime qu’il reste environ 750 000 habitants, dont près d’une moitié d’enfants. Dans la vieille ville, les ruelles sont trop étroites pour que les blindés puissent circuler. Dans les quartiers Est, les forces irakiennes sécurisaient leur progression en montant des talus de terre avec des bulldozers. Les combats devront donc se faire maison par maison. Les soldats s’attendent à ce que les jihadistes circulent d’une maison à l’autre, passant par des trous creusés entre des habitations mitoyennes, invisibles depuis la rue.  LIBERATION

Une crise humanitaire dans le silence des médias, ou presque. Nos médias majoritairement engagés à gauche gardent un silence pudique sur ce qui ne leur convient pas et exploitent jusqu'à la trame la moindre information les confortant dans leurs opinions? Quelle chance avons nous de vivre dans un pays où la presse est libre sinon, on n'ose imaginer ce que cela serait...



Pour autant cette guerre est-elle juste? Le terme ne convient à aucune guerre, cette guerre, comme celle qu'Assad a mené en Syrie est nécessaire, mais cette guerre est le résultat meurtrier de la déplorable politique étrangère menée d'abord par Bush, puis Clinton et enfin Obama.

La seule bonne nouvelle reste que malgré tous ses immenses défauts, Trump mènera peut-être une autre politique moins guerrière dans cette partie du monde qui était devenu leur terrain de jeux favori pour vendre et utiliser des armes. On est certain que Killary aurait continué la même politique, on ignore encore ce que fera Trump.


2 commentaires:

Ladywaterloo a dit…

Je suis tout à fait d'accord, mais si on avait laissé Saddam Hussein on aurait pas eu Daesh en Irak et si on avait laissé Kadhafi il y aurait eu moins d'immigration...

Kadhafi, était un dictateur, pas trop sanguinaire, un peu fou avec un côté génial, il avait parfaitement prophétisait ce qui est arrivé.

http://www.camer.be/41541/30:27/afrique-quand-les-predictions-du-colonel-kadhafi-se-realisent-africa.html

Anonyme a dit…

Nous avons notre futur Kadhafi bien à nous qui, depuis qu'il a légalisé son attirance (paraît-il!) pour sa maman et son besoin d'admiration perpétuel si ce n'est sa propre ambition, trouvera le moyen de faire appliquer, disons, l'article 16 de notre Constitution pour nous emmener - ce sera son alibi - vers un walhalla grandement prévisible : si, avec le soutien du FRIC, il arrive à ses fins, le réveil sera malheureusement difficile. Mais c'est connu, l'Histoire ne sert à rien et Cassandre n'est jamais écoutée et les mêmes faits reproduisant trop souvent les mêmes conséquences, les mêmes cycles reviennent et...

Puisque tant la droite que la gauche ont systématiquement fait en sorte, avec l'aide des médias, d'éliminer les deux candidats potentiels et valables (M. Juppé - qui est de la gnognote à côté de M. Fillon - et M. Valls), je déteste le Front National et ses idées et ne voterai ni pour un Fillon corrompu ni pour un Hamon falot au possible au 1er tour des Présidentielles. Et que, comme dans les années 1930 avec le danger du bolchévisme, les médias à la solde et au garde-à-vous ne nous rebattent pas les oreilles à nous vanter les mérites de M. Macron qui devrait rester, normalement, en lice ! Au 2ème tour, si le schéma de 2002 se reproduit, beaucoup voteront blanc ou n'iront pas voter mais on l'aura quand même "dans le baba". Alors souhaitons que, en effet, l'Histoire ne se reproduise pas !