mardi 2 novembre 2010

Week end, d'automne.

Je n'aime pas l'automne, des nuits sans fin, l'impression de ne jamais voir de soleil, Halloween  n'est pas de ma culture, et le culte des morts ne l'est plus non plus.

Ce week end, mes performances furent assez hétéroclites et au final fort déprimantes. J'ai ourlé à la main 14 rideaux, preuve que le temps fut exécrable, et également cuisiné sans relâche pour tous les repas, allant même jusqu'à réaliser un vrai cassoulet (avec des haricots du jardin) même à base  de confit de canard. Les gars ont adoré mes rideaux, très classes et modernes à la fois. Ils n'ont pas aimé le cassoulet, ni très classe ni très moderne, le confit ils détestent!

Lhom était dans une quasi béatitude sa moitié déjantée ressemblait pour  un temps à une nana normale.

Heureusement je pus me rattraper, face aux gars,  avec crêpes, pizzas et poêlées de champignons, de retour grâce au temps pluvieux, 98% d'humidité dehors, feu dans la cheminée. .Lorsque Lhom me proposa de jouer au scrabble, j'ai cru mourir, j'aime bien jouer au scrabble d'autant plus que je gagne assez souvent. Mais: pluie+couture+thé+scrabble= mort immédiate pour moi.

Un vrai temps de Toussaint, quoi...

Je déteste le thé, la couture, et un tas de trucs comme cela.Je préfère le whisky et le poker, à chacun sa culture. Je déteste la nuit, j'ai un  besoin  vital dans mes os de soleil.

Ce week end se termine, nous repartons ce soir, vers une ville pluvieuse, froide et humide.  Je suis de fort mauvaise humeur et pense depuis longtemps que Noël est une fête de consolation, je préfèrerais une année sans Noël (neige-sapin-dinde) au soleil! A chacun sa culture, en vieillissant la mienne hurle. Je voudrais des palmiers, des bananiers,  des frangipaniers et des corossoliers   mais je n'aime pas les dattiers ni les manguiers...

Deux grands types de climats et sols et donc de pays,  sont mélangés dans mes souhaits, mais je préfère les pays des avocatiers, à ceux des jujubiers, allez comprendre, le seul point commun reste une luminosité sans faille qui aujourd'hui me manque tant.







Ah, rendez-moi mon pays  et ma savane
Et le champ de bananiers où je suis né.
Quand moi faim, moi très faim
Moi manger banane
                        
Quand moi soif, moi très soif
Moi boire vin de palme.



Quand moi gai, moi très gai,
Moi jouer tam-tam’me
Quand moi triste, moi très triste
Moi pleurer chaud’ larmes


Quand moi chaud, moi très chaud,
Moi mettre un p’tit pagne
Quand moi froid, moi très froid,
Moi bâtir cabane


Quand moi jeune, moi très jeune,
Moi prend’petite femme.
Quand moi vieux, moi très vieux,
Moi m’servir d’un’ canne.






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