Où est passé le changement?

Le beau début, la drôle de fin, je ne sais plus quand il reviendra... Mars fut magnifique, insolent, et depuis, entre pluie et vent, nuages et orages, nous regardons ébahis, les nappes phréatiques se remplir, depuis trois ans nous manquions "d'eau", nous n'en manquons plus.  Si quelqu'un pouvait faire passer le message au grand météorologue en chef, qu'il n'hésite pas.

La semaine dernière nous enfin le nous est social, Lhom, a cueilli des girolles en Dordogne il s'est promis d'aller voir nos bois, mais depuis hier il tond! Les vaches grossissent à vue d'oeil si tant est qu'on puisse les apercevoir dans l' herbe si haute.

Je dédaigne  visiter mes haricots vert, qu'ils se débrouillent, limaces ou pas, je ne trouve pas le courage d'aller pourfendre la nature alors que pluie et brouillards nimbent le jardin d'un air de fin d'été.

Hum, hum, je sais que vous pensiez que je parlerai d'un autre changement, ou pas, ou si, en fait, allez savoir!

Le changement c'est maintenant? Changement climatique où on nous promettait un réchauffement global et un assèchement certain, nous l'attendons encore, chez nous, j'ai compris la glose scientifique et ne suis nullement scientifique mais lorsqu'on me dit que le réchauffement climatique entraînera des périodes de froid et de dérèglement affectant l'Europe en général, j'ai le sentiment que ce mauvais temps atteint ma région en particulier,  et je sens l'arnaque intellectuelle.

Je lis ici ou là encore des écolos de bonne conscience qui disent qu'il faudra dans l'avenir envisager un partage de l'eau, je suis d'accord, envoyez les nuages ailleurs, et sinon, ceux qui veulent, peuvent prendre de manière raisonnée et contrôlée de l'eau en Auvergne. A eux de se charger du transport. En attendant j'ai la conscience tranquille lorsque je prends un bain bouillant, il a tellement plu, aujourd'hui!

Depuis quelque temps je raisonne et ou je dois arroser mon jardin et ne prends que des douches raisonnables ou je ne dois pas arroser  et me plonge dans des bains énormes. On gère les devoirs du temps de la manière que l'on peut.

Le changement c'est maintenant? Nous l'attendons, de pied ferme, fini les actualités bling-bling les problèmes de coeur  du président, fini les gens qui n'assument pas leurs fonctions, on l'espérait. Hélas, hier,  la première journaliste de France s'est pris les talons aiguilles dans le tapis d'une pièce que Feydeau n'aurait osé écrire. J'espère que cet incident sera le premier et le dernier dérapage incontrôlé de cette femme qui, à moins de quitter son homme, doit assumer le fait qu'elle est la compagne du président de la république.

Valérie Trierwieler a donné déjà sept ou huit interview pour expliquer à quel point elle voulait rester discrète et ne se mêler de rien, et surtout pas de poltique, en moins de deux mois. Carla  en avait accordé en tout et pour tout, cinq, heureusement d'ailleurs je n'aimais guère cette première dame, mais je commence presque à la regretter au moins elle était discrète, affectée, niaiseuse peut être, bling bling et à côté de la plaque sûrement mais discrète ... 

Je ne voyais pas à mal lorsque les américains ont surnommé VT, the "first girl friend", je vois bien plus de moqueries à présent dans cette dénomination condescendante à la lecture des manchettes des journaux étrangers:  Le New York Times parle de "scène digne de Macbeth",  le Washington Post de "crêpage de chignons" beaucoup d'autres de "Dallas à l'Elysée" et j'arrête là l'énumération jamais positive de cette scène de ménage publique à laquelle s'est livrée VT.

Valérie Trierwieler aurait pu, si elle l'avait désiré, vivre comme la compagne de Mitterrand,  Anne Pingeot (la mère de Mazarine) cela n'aurait pas coûté moins cher à la république mais aurait évité la honte à la France. Dans la vie, femme ou hommes doivent assumer leurs choix. Le choix de VT est simple soit elle reste avec FH de manière officielle et  elle est tenue alors  à ne jamais le gêner dans l'exercice de ses fonctions, voire à l'aider si le coeur lui en dit, soit, elle se tient vraiment à l'écart, pas de tweet, pas ou très peu d'interview, rien.

Lorsque je vois les commentaires sexistes qui fusent, je ne peux que souscrire, cette nana là ressemble à une despérate house wife et les femmes en France méritaient mieux, parce que elles le valent bien,  on aurait aimé une vraie première dame,  intelligente et raisonnable, Michelle Obama reste, dans mon esprit, aujourd'hui, le modèle du genre.

                                          Katherine Mayfair (Une desperate)