mercredi 4 juillet 2012

La table de ping-pong auto-nettoyante.

Je manque encore de réflexe blogueuse expérimentée, j'aurais du photographier notre table de ping pong, sous le préau, un demi centimètre de poussière, des fientes d'oiseau, du tout petit calibre à la plus grande envergure, , une chouette?  Je ne sais pas comment mes enfants pouvaient encore s'approcher de cet endroit et jouer.


                                           

L'affaire avait commencé très tôt ce matin, dimanche prochain,  mon avant dernier petit fils sera baptisé  et les agapes qui suivront seront à la maison. A priori le planning est bien bouclé cependant comme chaque année la maison doit se préparer pour l'été, l'été débute chez nous, cette année dimanche prochain, de fil en aiguilles, de nettoyage de tables et chaises de jardin, on ne sait jamais, j'arrivais à la table de ping pong. Spectacle de désolation style, "vision d'après guerre dans les maisons de campagne" et là, on vous montre un toit troué et, dans une grange abandonnée, une table sous un nid de chouettes, croulant sous les fientes et brins de paille. Le photographe laissera à votre imagination le soin d'écrire l'histoire de cette maison du temps où elle était habitée par des gens heureux, dont les jeunes jouaient encore au ping pong. Bon, chez moi c'est du pareil au même, sauf qu'il n'y a pas de guerre mais juste beaucoup de choses à faire et beaucoup de bras volontaires "à priori" mais rarement disponibles au moment où vous listez les choses "à faire".

                                                  Écurie à jouets, dans l'idéal, balayée une fois par an.

Ce matin j'ai agressé la parole à mes deux derniers, au saut du lit, enfin de leurs lits, mon dernier fils,  lève tôt vers 8h30, avec ses tartines au Nutella l'effet fut dévastateur, il est retourné se coucher, il avait eu l'affreux destin de venir prendre son petit dej, au moment où je rechargeais un seau d'eau chaude avec des produits nocifs et théoriquement miraculeux sur toute saleté, sans frotter. Mon second, une demi heure plus tard m’arrêta, avant même que je pus prendre la parole.

S'il avait su, il ne serait pas venu, de toute façon, il se casse au plus vite


et arrête de stresser maman!


Le truc est que je ne stresse pas obligatoirement, si je vois les gens bosser autour de moi lorsqu'il y a du travail je suis hyper cool, du style à me peindre les ongles, ou peigner la girafe, mais si je suis seule devant cette montagne de choses à faire....

J'avais signalé à diverses reprises l'état lamentable de la table, je savais que je finirai par m'y coller, les enfants ne le faisant jamais à fond, avec balayette,  seau, détergent, de quoi rincer...  Tant qu'à faire j'ai aussi nettoyé le banc des spectateurs, vidé et fait le tri de la boite des raquettes et balles. Cette fois ci, pour la première fois, pas trop de balles mortes remises dans ce coffre, pas de balles défoncées  non plus autour de la table. Mon homme à qui je fis la remarque pleine d'espoir, me signala qu'il les avait ramassées.



                                                 Panier à raquettes de Badmington



Souvent autrefois devant les portiques abandonnés, balançoires aux cordes cassées, je désespérais, je n'ai pas changé. Je déteste toujours voir les choses délaissées s’abîmer, je ne pas si un jour, j'accepterai de baisser les bras, rendre les armes.

Mes jeunes gars ont enchaîné aujourd'hui corvée d'aspi et vitres nettoyées,  du temps qu'ils m'ont dégagé, je ferai quelques gâteaux, c'est bien plus amusant et moins fatigant.

13 commentaires:

Guillaume a dit…

Je te signale qu'on passe un petit coup de pouliche à chaque fois qu'on joue ...

La poussière passe encore mais les épreintes quel horreur !

Mariannette a dit…

ton message me donne envie de pleurer et me replonge dans mes ennuis
bien trop vrai !

Ladywaterloo a dit…

@Guillaume, doux plaisantin!

@ Marianette, à l'impossible nul n'est tenu,ni moi, pas même toi. Tu peux pas, tu fais pas!

Charlotte a dit…

"ce matin j'ai agressé la parole à mes hommes"... j'adore ton lapsus !!! Ici, comme chez toi, beaucoup de bonnes volontés tant qu'il ne s'agit que de théorie. Les "bien sur maman" sont lancés avec un regard clair et franc, mes enfants, les chéris, sont prêts à tout pour soulager leur mère. Tant qu'elle n'ajoute pas un "maintenant" à ses demandes...

jacqueline a dit…

mes "invités" vont se succéder en groupes plus ou moins nombreux au cours de l'été, je me trouve confrontée à une masse de travaux divers : le jardin qui est envahi par des herbes de 1 mètre de haut, une lauze qui s'est envolée (petites traces d'eau) un robinet qui fuit (grosses, énormes traces d'eau dans la maison) etc...je suis épuisée, découragée...
Il faut que je m'active, peut-être vais-je trouver des bras compatissants et un peu d'aide.
Morosité du temps.
Malgré tout cela , je vais faire front et me montrer efficace dans la joie et la bonne humeur hihi!
Votre lapsus relevé par Charlotte m'enchante.
Passez une excellente journée

mariannette a dit…

je ne l'ai pas pris pour un lapsus
j'ai cru à un effet de style très très subtile
qu'en est il Lady ???

Guillaume a dit…

C'est une expression répandu dans la famille est donc bien un effet de style =)

Ladywaterloo a dit…

Effectivement, ce n'est pas un lapsus, mais une expression très imagée, n'est ce pas?

jacqueline a dit…

Jolie expression en effet.

Mariannette a dit…

donc je comprends Lady à demi mot,
à demi maux..

finalement, quand il y a deux auvergnates !!!

quelle prétentieuse, je suis
mais je le sais.

Ladywaterloo a dit…

Marianette, je pense que tu es loin d'être prétentieuse, souvent Francine, me demande de regarder aussi ce que je fais de bien, cela m'étonne toujours car au fond, je ne fais que cela,sur ce blog, il me semble, mais elle parait toujours débusquer les blessures sous la carapace. Je devrais te retourner ses remarques....

jacqueline a dit…

curieuse impression d'être sur un blog auvergnat ! mais cela me ravie

Sophie a dit…

Toujours excellente quand tu décris tes rapports avec tes ados, c'est là que je te préfère !