Cette année, c’est grand rassemblement de la tribu chez moi, super, super, super, super, super….
Avant hier, tome 1, premier débarquement. Avec petite chérie, Alice, gendre second, Théo, Victoria, leur amour de petite princesse, et Guillaume qui co-voiturait.
Neige et frimas ne les ont pas arrêté, que nenni, ils avaient chaussés de grandes houppelandes et gavés leur monture à donf afin qu’elle puisse franchir cols (même celui de l’homme mort) et descentes verglacées.
Vers seize heures grand débarquement, en moins de temps que je ne le mets à l’écrire, ma ravissante entrée ressemblait à un campement de gitans. Sacs de plastiques épars, bottes au milieu de flaques de boues et neige collées. Bagages hagards. J’assistais navrée, à la désolation du saccage complet. Il y avait :
-Le fond de frigo d’Alice, gamme qui allait de la compote de poires non déversée aux framboises décongelées fort peu civilisées
- Les amas de pochons, ceux qui sont les affaires rendues à belle sœur, la perceuse et ses mèches qu’il était urgentissime de rendre à Lhom et autres babioles rendues à leurs propriétaires, mais en l’état amassées en un tas informe difficile à dompter.
-Les biberons et matériel de la petite princesse pour la cuisine
-Les couches et produits de la petite princesse qui squattent ma salle de bain
-Les vêtements trop petits de Victoria, citadine à l’étroit dans son F3 (un mètre cube de vêtements taille 6 mois, normal il y a deux gardes robes, changement de saison oblige !)
-Le linge, sec ,mais pas trop à mettre d’urgence dans ma chaufferie, qui transite par la véranda
-Le matos de bébé, rendu à Grande chérie, qui a son F5 qui explose, dans une autre mégapole, un bout de grenier lui est dévolu.
-les monceaux de cadeaux, déjà emballés.
Mais il y avait aussi Guillaume, étudiant, qui lui déposait, des gros sacs de fringues à laver. Dans la véranda, pièce contigüe de la buanderie chaufferie. Son ordi et ses multi périphériques qui attendent, là, sur une table, ça ne te gène pas trop maman, faut pas être si maniaque, et le monceau de cadeaux, tous à emballer (donc à cacher, en urgence)…
De l’entrée au grenier les enfants ont marqué ainsi leur territoire.
La maison, absorba et résorba ces intrus en deux ou trois heures. Ya un biberon dans la cuisine, je suis sure qu’il y a un bébé qui habite chez moi.
Cette nuit, à minuit puis à 5 heures j’ai eu confirmation, il y a un bébé qui habite chez moi. Je ne sais même pas pourquoi les parents de cette enfant branchent un babyphone pour ses rares et courtes siestes, son phone à elle est très performant. Dans ma tête j’élaborais alors tous le planning de la journée, ménage, décos, cuisine de fou.. Ce matin alors que j’énumérais les tâches à faire en buvant mon café.
Alice me dit : « Je sais pas pourquoi on ne mange pas tous les Noël pareil, si c’est pour concurrencer la maman de Grégoire, ce n’est pas la peine t’y arriveras pas »
Lhom conclut : « Je vais faire les courses et acheter des trucs déjà prêts ». Les gens de ma famille sont sympa, ouf !
Cette année, grande chance, à Noël, ma tribu se réunit dans leur maison.
Cette année, grande chance, à Noël, ma tribu se réunit dans leur maison.
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