Rêve indien, jeu du foulard… Je pensais mes enfants à l’abri, enfin à peu près. Cela se passe toujours loin de chez nous. Il y a quelques jours j’écoutais les infos de 20h avec Valentin et suite à un reportage lui demande :
« Tu as déjà vu des copains jouer au jeu du foulard »
« Mais non, c’est débile comme truc »
« A la tomate alors ? »
« Non, je t’assure ! C’est nul. »
Moi, de nouveau, insistant, pas lourde, mais presque :
« A l’indien, alors ? »
« Ah, ouais au rêve indien, c’est nul, pendant le voyage à Glasgow, j’ai des copains qui ont joué à ça »
Il me raconta cette soirée dont il ne m'avait pas parlé jusqu'alors. Je ne fis pas vraiment de commentaires. Je suis heureuse que Valentin ait eu assez confiance en moi pour se confier. Silence.
Un ange passe, je lui rappelle alors que si il y a peu de victimes, des jeunes restent handicapés, à vie, parce qu’ils se réveillent tard. Il le sait, lui n’y a pas joué. Je n’ai pas besoin de lui montrer ce qu’est le handicap, il connait. Un enfant de nos amis est gravement handicapé.
J’ai regardé sur You tube, il est vrai que les vidéos sont impressionnantes, je les mets en lien, uniquement car je ne pense pas que des enfants lisent vraiment mon blog.
Sans faire de vraies recherches les références concernant ce type de roulette russe abondent.
Si cela ne signifie pas forcément que nos enfants y jouent beaucoup cela signifie en tout cas qu’ils peuvent facilement se renseigner, et que cela peut les tenter. La prévention doit se mettre en place, en parler avec les enfants et les enseignants.Démarche addictive, recherche de sensations agréables….. A quel prix ? Pour quel enjeu ? Flirter avec la mort pour le plaisir… Démarche d’enfants, mais aussi d’ados, modes qui change d’appellation selon les régions et les groupes d’âges.
Cap, ou pas cap ?
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