mercredi 16 mars 2011

Le désamour.

Il fut un temps où je fus idéaliste. Pas trop, mais quand même un peu. Assez pour faire sourire et  même  rire mes proches. Je croyais en l'intégrité foncière  de mes proches, des hommes en général et des responsables en particulier.

Lhom, plus aux prises aux "responsabilités" me parut toujours nettement plus cynique que moi, inné ou acquis, encore à présent je ne sais pas.

Je ne sais pas quelle est l' implication des hommes politiques, se soucient ils plus de leurs avenirs où de notre avenir? Comment faire confiance? Sur leurs belles gueules? Leurs promesses? Leurs pedigrees? Ils tiennent chacun leur rayon, proposant des trucs qui paraissent différents: faire du vélo, consommer bio, mais consommer, consommer solidaire ou ne pas s'en faire. On choisit un peu selon notre degré de culpabilité, comme on paie cent euros ou dix balles pour la bonne aventure, est ce si différent?

J'essaierai de voter pour celui qui ment le moins. Pas sur que cela soit celui qui agite, des oripeaux les plus effroyables.





Ayant de très loin, un tout petit peu, par hasard, côtoyé des "politiques", je sais que pour la plus part d'entre eux, leur engagement personnel au départ est  intègre et libre,  puis vite ils se trouvent  englués dans un système, prisonnier. Je crois toujours que leur conscience restera supérieure aux intérêts des partis représentés. Lhom, mon home-homme, John, me parait moins convaincu, il pense que la plus part d'entre eux sont mangés par l'hydre de la real-politic.

Aujourd'hui, je suis effondrée par l'effroyable velléité de l'exploitation de tout, n'importe comment pourvu que cela puisse servir "la cause". Le Japon subit un effroyable cataclysme qui défie notre technique, alors qu'aucune analyse ne peut encore avoir lieu, les politiques tonnent

Ils savent tous, et mieux que tous ce qu'il faut faire, et si je ne suis pas écolo-business, à l'instar de Hulot et ses produits Ushuaia rapportant plein de fric sur des mensonges faramineux, je ne comprends pas plus le silence de DSK ni celui de Le Pen sur ces sujets pourtant importants. Le PS nous servant la soupe minimum et l'UMP le politik-correct.

Dimanche, je ne voterai pas, j'attendrai que peut être un jour, des gens nous parlent, vraiment, et que je comprenne et que mon intelligence soit au diapason de mes émotions. Aujourd'hui, ils utilisent tous mes émotions, mais personne ne sollicite ma compréhension.

2 commentaires:

maya a dit…

Il fut un temps, lointain, où travaillant à la Maison de la Radio je côtoyais Nicolas HULOT qui travaillait dans le bureau à côté et passait de temps en temps discuter avec nous. Il était charmant mais passablement "écervelé". Un exemple, son truc c'était de faire la course avec un de ses copains pour aller à Lyon. Lui en voiture, puissante, et son copain, en TGV. Les limitations de vitesse étaient je crois inexistantes mais bon, il ne devait quand même pas se traîner... ça me fait rire quand je vois le donneur de leçons qu'il est devenu!

Ladywaterloo a dit…

Je me demande toujours s'il fait juste semblant d'être sincère ou s'il se berne lui même...