jeudi 27 octobre 2016

Le Brexit ne les tue pas.

Le Brexit a été annoncé par tous les économistes dits "sérieux" comme une catastrophe certaine pour l'économie anglaise.

(CercleFinance.com) - Le PIB (produit intérieur brut) du Royaume Uni a augmenté de 0,5% en volume au troisième trimestre 2016 par rapport au trimestre précédent, d'après l'estimation préliminaire de l'office national de statistiques (ONS).

La croissance de l'économie britannique ralentit ainsi par rapport au taux de 0,7% affiché pour le deuxième trimestre. En comparaison avec la même période en 2015, le PIB du Royaume Uni s'est accru de 2,3% sur le trimestre écoulé.

'Le comportement de la croissance demeure globalement inaffecté après le référendum sur l'Union européenne, avec une performance vigoureuse dans les services qui compense des reculs dans les autres secteurs', précise l'ONS.


ABC Bourse




Le pire n'est jamais sûr et l'économie pas une science exacte surtout lorsqu'elle est teintée d'idéologie.  Il n'est actuellement pas certain que la GB réussisse son pari mais cette incertitude aurait dû faire plonger l'économie anglaise, cela n'a pas été le cas.

L'UE handicape largement autant qu'elle n'aide les économies des pays en faisant partie, les contraintes de plus en plus nombreuses pèsent lourdement sur la croissance, le système  en lui-même est excessivement coûteux. La France, du fait du départ des anglais  va encore devoir encore  payer plus cher afin de faire vivre cette union bancale.

Finalement le Brexit ne tuera pas les anglais, et ceux qui vous ont dit le contraire étaient soit des idiots, soit des menteurs, mais ils ne l'avoueront pas si facilement que ça, la manipulation  continuera.

Le référendum sur l'Europe a été un choc politique pour le Royaume-Uni mais il ne s'est pas traduit par un choc économique immédiat. Le PIB britannique a progressé de 0,5 % au troisième trimestre, a annoncé jeudi l'Office for National Statistics. Il s'agit là de la première estimation globale de la santé de l'économie au cours des trois mois qui ont suivi le scrutin du 23 juin. Elle apportera de l'eau au moulin des partisans du Brexit qui critiquaient les experts prévoyant un effet négatif dès cette année.

Les Echos


3 commentaires:

Anonyme a dit…

On ne peut mesurer les effets du Brexit avant qu'il ne soit vraiment effectif. La Grande-Bretagne est toujours dans l'UE à ma connaissance.

Ladywaterloo a dit…

Certes, mais, en principe lorsque les gens ont peur, ils arretent d'investir etc... Donc ce chiffre aurait dû être mauvais, tout le monde (enfin presque) s'y attendait.
Cela veut dire quoi? Que les acteurs économiques, quoi qu'ils en disent n'avaient pas trop peur ET que la dévaluation de la Livre face à l'Euro booste les exportations.
Pire, le tourisme, les soldes à Londres, tout est avantagé avec ces prix moins chers.
Que croyez vous qu'il e passe dans des pays pauvres (Grèce par exemple) avec des monnaies fortes (Allemagne), ils crèvent c'est tout. Ils crèvent à petit feu, grace aux grasses subventions de l'UE, payées par des pays plus riches, mais dont la croissance souffre de ces impôts UE, mais ils crèvent. L'économie réelle se moque des politiques de subvention, ce sont des perfusions, mais que des perfusions....

Anonyme a dit…

Il faut dire qu'ils avaient gardé leur propre monnaie, la saut en est moins grand. Et leurs amitiés Atlantiques aident probablement.
Cela dit, vous avez raison : les sept plaies de l'Egypte ne se sont pas encore abattues sur le Royaume Uni -et que je doute que cela arrive- donnant tort à ceux qui prédisent les pires tourments aux peuples qui voudraient apostasier l'Europe. Non, le ciel ne nous tomberait pas sur la tête! Mais il ne faudrait pas non plus continuer à mépriser ceux qui pourraient être d'utiles partenaires, comme... la Russie.

Alfred