jeudi 18 février 2010

Petit grain de blé.



Semaine de m, il y a des jours avec et des jours sans, sans tout, cette semaine, j’ai perdu mon chien, me suis disputée avec mon homme et ai choppé une  gastro, doublée d’une bonne pharyngite pour faire bonne mesure. Hyper glamour comme maladie le genre de trucs où l’on a encore espoir dans l’avenir de l’humanité.
Tout va toujours de pair et je ne sais jamais quel est l’élément déclencheur, physique ou moral ?
Me suis réconciliée à peu près avec Lhom   une histoire capitale de cire sur le carrelage de la salle manger, il y a des motivations graves quand même, je voulais cirer et lui estimait cela superflu, mais c’est qui le chef dans la maison ?  Vais à peine mieux, juste l’impression de tanguer avec des vertiges résiduels,  une fatigue énorme, et pas retrouvé le chien.


                                                                           semaine horribilus pour Brian Joubert, aujourd'hui ira t-il mieux?

Quand on ne va pas bien et ce peu importe les raisons de son petit mal être ridicule ou vrai passage à vide. On se fout royalement de ce que pensent les autres de notre vie.  Très difficile à exprimer ce vague sentiment d’écœurement qui me  saisit à la fin de l’hiver, j’avais pourtant dit qu’il me fallait du soleil. Ma belle sœur me somme de comparer ma vie avec celle d’un haïtien.
Mais outre le fait que je ne suis nullement responsable de cette catastrophe, songer à tout cela me déprime encore plus. Je suppose qu’elle voulait que j’applique la théorie du petit grain de blé dans un grenier. Un joli petit grain de blé, tout doré superbe dans un grenier magnifique, il a tout pour être heureux, il le sait et se contemple dans un miroir en étant très satisfait, de lui, de sa vie exemplaire,  ou pas, de tout. Mais lorsque ce petit grain de blé mourra, beau grenier ou pas tout disparaitra.
Une partie de moi se lève, fait le tour de mon autre moi assise sur le siège et m’analyse : « grosse, moche, vieille, bête et laide, cheveux gras, seins qui pendouillent et visage boutonneux ». Depuis que je suis enfant je me suis exercée à pouvoir m’absenter de moi, très utile en classe durant ces heures ou je crus périr, d’ennui.
 Mon autre moi, pouvait simplement aller au fond de la classe se dégourdir les jambes, liberté salvatrice ou se risquer jusqu’à aller dans la cour, humer  les  odeurs du marronnier et de la poussière grillée, joie de sentir l’odeur de la pluie  et même celle du gel sec crissant les narines. J’ai beaucoup voyagé avec les odeurs, simplement. Un " Penelope, vous êtes là ? " m’obligeait à réintégrer la réalité.

La réalité aujourd’hui est que j’aurais  tellement de boulot qu’il va bien falloir que je me bouge, tout a réintégré mon siège et je n’ai aucun bouton sur le visage, tout au plus un petit bleu à l’âme. Besoin de soleil, tout simplement.

Si vous voyez mon chien, ramenez le, pouvez le laver avant, comme il est parti courir la gueuse, il doit être horriblement sale comme d’habitude, s’il revient, à douze ans, il n’est plus tout jeune. Le monde est stone.

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