photo "Paris Match"
Ainsi les « snobissimes » intellos et quelques gogos iront voir ce navet, comme on va voir une expo à la con d’art moderne, quelques-uns feront semblant d’ aimer, d’autres se sentiront « tout petits » devant tant de talent. Mais ils se seront tous tenus « au courant ». Ouf respirez, vous n’êtes pas has-been.
Cette peur d’être dépassé, pas dans son époque, le top étant d’avoir deux secondes d’avance pousse bien des hommes depuis toujours (ou presque) à faire n’importe quoi. Lire tous les prix littéraires, dévorer les journaux de mode, pour savoir ce qui se porte, ce qui se fait, ce qui se dit (avec quels mots) et même ce qui se pense.
L’air du temps servant de caractère à tous ceux qui ont tant peur de se sentir minable. Se glisser dans ces moules étant pas très commode pour ceux qui s’y astreignent mais très pratique pour ceux qui aimeraient nous gouverner.
Al ’inverse des Oscars, les Césars ont une attitude masturbatrice intellectuelle. Je ne me demande plus pourquoi, je sais. L’art de ne pas être commun est une obligation, si on aime la même chose que la masse, on devient vulgaire, la vulgarité ne distingue pas. Pour de maintenir « au-dessus »des masses il faut obligatoirement opter pour des choix impossibles.
A propos de camping 2, Frank Dubosc que personne ne soupçonne de cultiver cette fibre d’élévation de l’esprit le dit très bien, certains « grands » acteurs ne lui adressent même pas la parole. On ne regarde pas les bouses. Les bouses ce sont des gens, comme vous et moi, il y a des beaux et des pas-beaux, des riches et des pas-riches des cons et des pas-cons. Aujourd’hui grâce à internet les électrons libres refusent cette mise au pas et peuvent le clamer haut et fort.
Oncle Boonmee est un film péteux et ennuyeux à mourir, vous ne me croyez pas ? Allez le voir début septembre ! Je me fie à ce que vox populi pas du jury et qui a vu, dit.
La France est poussiéreuse dans ses prétentions artistiques, à courir derrière l’impossible elle est larguée dans notre monde actuel, et telle une vieille dame trop maquillée, ses retouches ne font qu’accentuer sa décrépitude.
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