Un mois déjà, l’opération dite de « la dernier chance » est en train, 60à 70% de chances de réussites selon les responsables BP, qui se doivent d’être optimiste. The « Top kill » est normalement retransmis en direct.
125 bateaux rappelés, toute la flotte participant aux opérations de dépollution, 4 marins souffrant de maux divers dus probablement aux vapeurs qu’ils respirent.
Les US sont face à la plus grande catastrophe de pollution de leur histoire. Parfois d’un mal un bien peut en sortir, je rêve d’une prise de conscience massive des effets néfastes qu’entrainent leur mode de vie. On prévoit encore une augmentation de leur consommation d'énergie, en 2005 les US représentant 4.6% de la population mondiale consommait 25% de la production pétrolière.
Mais je crains fort que toute la responsabilité soit mise sur le dos de BP, qui est accusé, à juste raison semble t-il de sept défaillances importantes, auquel cas les américains pourraient se dédouaner intellectuellement de toute responsabilité tant collective de leur société que personnelle dans leur consommation. Cela donnera lieu plus tard a des procès retentissant, et BP paiera, et fera payer en vendant son pétrole aux consommateurs.
Il est certain que si cette catastrophe fait des victimes , américaines, dont la vie vaut infiniment plus chère que celle de tout autre citoyen du monde, l'entreprise devra redorer son image de marque, et paiera, encore plus. Aux US, tout s'achète, ou presque. Tant qu'à faire la prochaine fois, ils pollueront plus loin, chez des pauvres, les conséquences sont bien moindre pour les sociétés.
On a le sentiment que les préoccupations de la société BP ainsi que celle d'Obama vont plus vers les conséquences économiques de la catastrophe que vers l'analyse des causes réelles de l'accident, cela remettant probablement trop en question leur fameux "way of life" reposant sur une consommation de masse, consommation ne pouvant qu'être croissante.
Mais je crains fort que toute la responsabilité soit mise sur le dos de BP, qui est accusé, à juste raison semble t-il de sept défaillances importantes, auquel cas les américains pourraient se dédouaner intellectuellement de toute responsabilité tant collective de leur société que personnelle dans leur consommation. Cela donnera lieu plus tard a des procès retentissant, et BP paiera, et fera payer en vendant son pétrole aux consommateurs.
Il est certain que si cette catastrophe fait des victimes , américaines, dont la vie vaut infiniment plus chère que celle de tout autre citoyen du monde, l'entreprise devra redorer son image de marque, et paiera, encore plus. Aux US, tout s'achète, ou presque. Tant qu'à faire la prochaine fois, ils pollueront plus loin, chez des pauvres, les conséquences sont bien moindre pour les sociétés.
On a le sentiment que les préoccupations de la société BP ainsi que celle d'Obama vont plus vers les conséquences économiques de la catastrophe que vers l'analyse des causes réelles de l'accident, cela remettant probablement trop en question leur fameux "way of life" reposant sur une consommation de masse, consommation ne pouvant qu'être croissante.
photo tirée d'un site consacré à l'impact négatif sur l'environnement des activités pétrolières
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