On vient de s'apercevoir tests à l'appui que les bébés dès six mois comprennent bien plus de choses que l'on ne dit! Il y a trente ans, on affirmait que les nouveaux nés ne voyaient rien, et surtout pas leurs mères, aujourd'hui on sait que la vision de près est développée dès la naissance, Valentin suivait des yeux Alice et Guillaume de son berceau de la maternité, je me souviendrai toujours de son regard allant des yeux noirs de Guillaume au regard de sa soeur ainée. Hubert a lui, exigé de garder la lumière allumée plus de quarante huit heure d'affilée, il se mettait à chouiner dès que j'éteignais et se taisait lorsque j'allumais ma lampe, j'ai dormi avec la lumière il était nettement moins fatigué que moi par sa naissance, je ne faisais pas le poids face à sa volonté.
Victoria est la seule enfant que je connaisse qui souriait dès la maternité, elle a toujours souri en vous regardant droit dans les yeux, Guillaume dardait lui ses grands yeux noirs dans les vôtres, j'étais presque intimidée par ses grands yeux sérieux. Tous ont reconnu j'en suis certaine ma voix et celle de leur père, voire les cris et le brouhaha de la maison.
Mon mari a toujours adoré les nouveaux nés, il les prends dans ses bras, leur parle, les réveille et leur demande de le regarder et de faire comme lui, mon homme tire la langue et l'incite à l'imiter et le nouveau né finit toujours par sortir sa petite langue, je suppose que c'est un réflexe nécessaire à l'apprentissage, de même que lorsqu'on donne à manger à un bébé on ne peut s'empêcher d'ouvrir la bouche à chaque cuillerée proposée à l'enfant.
Je parle à mes bébés dès leur naissance, pas trop avant je dois dire, lorsque je les prends je les préviens et leur dis ce que je vais faire:
Oh bébé tu es tout sale, je vais devoir te changer avant de te nourrir, tu peux attendre un peu? Je ne serai pas trop lente, tu auras un peu froid mais ce n'est pas grave tu seras tellement bien après... etc..
Je bavarde toujours avec les touts petits:
Allez viens bébé on va aller chercher les grands à l'école, il fait froid dehors, je dois d'abord bien te couvrir!
Oh, regarde, tu as vu le chat sur le mur, hop, il vient de sauter! etc...
Je sais depuis très longtemps que nos enfants dès la naissance comprennent bien des choses et ont beaucoup de compétences, je suis heureuse d'avoir confirmation par des pédiatre, avant je n'osais pas trop dire. L'acquisition du langage peut être plus précoce chez les enfants à qui on parle mais pas obligatoirement, j'ai vu bien des petits gars suivant des discours compliqués mais ne disant pas deux mots à l'âge ou de jeunes demoiselles vous saoulent de leurs babillages incessants.
Parfois je dis que je ne comprends pas pourquoi ou comment j'ai pu être inconsciente au point d'avoir sept enfants, d'autre fois je me comprends, et mon mari adorant les enfants ...
3 commentaires:
mais bien sûr qu'ils nous comprennent ! toutes les mamans le savent, et depuis l'âge de pierre !
;-D
Moi aussi je parle aux bébé, dès la maternité bien sûr ! Et je ne sais pas pourquoi, mais en général je les vouvoie... tant qu'ils sont nourrissons ;-)
En tant qu'orthophoniste, je puis affirmer que la stimulation du langage et des mimiques est essentielle à l'enfant même nouveau né. j'ai aussi beaucoup parlé à mes petiots.
les premiers mots du langage apparaissent vers 8 mois précédés d'essais d'imitation. c'est ce qui se passe sur cette vidéo.
L'intensité du regard du BB est bien connu. Quelles sont ses perceptions, on ne le sait pas vraiment. Il reconnaît les bruits familiers, c'est certain, la voix de son père et surtout de sa mère encore plus et réagit de bien-être. Le monde du petit bonhomme nous est encore bien étranger!!
J'ai souri en lisant Clo qui vouvoie les nourrissons, la comprenant bien d'ailleurs : un bébé est impresionnant, si densément présent par son regard, et n'ayant pas la parole encore.
Bien sûr, j'ai parlé à mes bébés et aux bébés rencontrés, imaginant difficilement d'ailleurs rester silencieuse en présence d'un tout-petit ! commentant tous mes gestes.
Allez, je l'avoue : lorsque les enfants ont grandi, ont quitté la maison, j'ai parlé au cocker, qui me suivait partout. Lui expliquant la soupe que j'allais préparer, le retour d'un garçon, le passage des amis. J'aurais voulu peut-être qu'il se mette à parler !
Enregistrer un commentaire