jeudi 29 mars 2012

Les oies de ma voisine.

Mes jeunes voisins produisent presque toute leur alimentation, légumes bien sûr mais aussi viande, ils ont poules et canards, pigeons et moutons et de gentils petits lapins également, Carole se charge des soins de toute la volaille, elle sait tuer, vider, plumer et même dépouiller sans aucun état d'âme, elle rit d'ailleurs de savoir que je ne peux exécuter une seule de ces tâches, pourtant si ordinaires autrefois dans les fermes.


Il possèdent aussi quelques animaux de compagnie, un très joli chat et deux oies. Des oies de compagnie qui ne seront jamais mangées, deux femelles pour lesquelles elle se procure un jars qui doit arriver très bientôt, je ne sais pas ce qu'elle fera des oisons, elle m'a affirmé que jamais elle n'en tuera. Ces affirmations me stupéfiaient, la gestion paysanne de leur ferme ne coïncidaient pas avec ce qui m’apparaît comme une fantaisie, une lubie originale.


                                      Oeufs d'oie, qui ont fait notre dîner hier soir avec une salade.


Je ne comprenais vraiment pas pourquoi  les oies avaient ce statut particulier dans sa basse cour. Elles cacardent dès qu'on s'approche de leurs enclos, très belles, elles règnent  sur toute la basse cour. Mon homme très surpris  également a réussi à faire parler Carole afin de comprendre les raisons de son attachement réel à ses oies. Toute petite fille, dans la ferme de ses parents, elle jouait avec des oies, et passait des heures  avec elles. Je fus soulagée d'apprendre qu'il n'avait pas tenté de lui faire miroiter les belles oies farcies, ou encore le foie gras magnifiques qu'elles pourraient dans un dernier sacrifice offrir, je crois que c'eut été maladroit voire franchement inconvenant.

Nous avons parfois des connivences avec certains animaux,  Carole a une vraie complicité avec les oies, elle les comprend et j'ai l'impression s'est un peu  identifiée avec ces si beaux oiseaux qui la reconnaissent naturellement, et lui obéissent.


Je ne sais pas si je verrai des petits oisons cette année, mais j'ai hâte de pouvoir admirer les oies et leurs petits... Je me demande si les oies entrent dans la catégorie des NAC, nouveaux animaux de compagnie, finalement  mes jeunes voisins  n'échappent pas à notre décadence générale, qu'aurait dit leurs parents de telles fantaisies?

7 commentaires:

francoise a dit…

On m'a donné des oeufs d'oie, je n'ai pas pu les manger...
comme quoi les habitudes...
ils sont très gras je crois

jacqueline a dit…

J'ai des souvenirs cuisants des oies, des attaques sur mes mollets de petite fille, j'avoue que je suis un peu inquiète lorsque je les vois.
Par contre les oeufs d'oie en omelettes ou pour la pâtisserie ne m'effraient pas du tout!!!
Bonne soirée.

Ladywaterloo a dit…

On a mangé ces oeufs, durs, tièdes sur un lit de roquette, lardons mais pas croûtons, très light, finalement!

Francine a dit…

Les oies c'est beau mais c'est agressif et ça pince. Ma mère m'a toujours dit qu'il faut leur donner des coups de pied dans le bec si elle veulent s'attaquer à vous.
Pour ma part, j'adore les chèvres car elles ont les pupilles horizontales...
Des goûts et des couleurs...

Ladywaterloo a dit…

J'ai toujours adoré les chèvres, je rêverai d'avoir uen petite chèvre blanche, mais j'ai pitié de mon jardin. Mon mari soutient que si je les aime c'est parce qu'elles sont indépendantes voire rebelles.

Francine a dit…

Pénélope, est-ce que tu as déjà vu au Maroc les chèvres qui montent dans les arganiers ? Non seulement elles sont indépendantes et ont le pied très sur mais en plus je suis certaine qu'elles ont le sens de l'humour. On s'en rend très bien compte quand on les voit dans les arbres.

jacqueline a dit…

merci à Francine pour ses conseils, je vais pouvoir épargner mes mollets de grande fille.