mercredi 10 septembre 2014

Jacques a dit.

On aimerait parler de choses optimistes, en ce moment, difficile de trouver des raisons de se réjouir, sauf que j'en suis certaine je ne suis pas atteinte de phobie administrative, je viens de payer mes impôts, j'en suis ravie, éblouie, je suis peut être fauchée mais pas malade!

Jacques Attali, le gourou de Mitterrand s'agite en ce moment, il préconise bien des potions amères pour notre économie malade, amère mais peut être nécessaire. Le budget de la France est en grave déficit, un tel déficit que des chiffres se murmurent sans que personne ne veuille donner un chiffre, craignant une crise morale chez les contribuables sans doute, nous donnons tant et plus et la France est néanmoins de plus en plus en déficit?



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Si, ce mercredi, le gouvernement choisit la solution courageuse, qui consiste à purger tous les écarts antérieurs pour se redonner de la marge, il lui faudra annoncer des économies de plus de 25 milliards en 2015, et une hausse de deux points au moins de la TVA, ou autant de petites contributions fiscales infiniment plus douloureuses ; il pourrait alors craindre de ne pas avoir l’approbation du Parlement six jours plus tard.
S’il ne le fait pas, la France sera, avec l’Italie, le seul pays d’Europe refusant de se réformer. Le seul pays en route vers la faillite et la ruine de ses habitants. Le seul pays traité, à juste titre, par ses partenaires européens, de « cigale prétentieuse », de lâche inconscient, de fossoyeur de l’Union. Celle-ci pourrait (devrait, même, en application des traités) mettre notre pays sous tutelle et envoyer ses représentants afin d’établir le budget à notre place, comme ce fut le cas en Grèce ou au Portugal. Exactement comme on traite une personne incapable de gérer ses finances.
Voici le choix. Voici les enjeux. Au lieu de s’occuper d’anecdotes nauséabondes, les hommes politiques, de gauche comme de droite, ne devraient débattre en public que de cette question : que faire d’ici le 2 octobre prochain ?

Jacques Attali, L'express


 Michel Sapin, la bouche en cul de poule et sourire sardonique aux lèvres dit que "des arbitrages sont en cours", le flou cache un loup, enfin, pour ce genre de flou là,  une meute de loups, prêts à dévorer les petits cochons.

Que vont ils faire? Mystère. Quels choix? On ne sait pas.

Il va y avoir le vote de confiance de l'Assemblée Nationale le 16, puis la loi du budget qui devra être votée "en bloc afin d'éviter des discussions houleuses.  L'objectif est maintenu de 21 milliards d'économie pour le budget de 2015, pourtant les dépenses de l'état explosent sans que personne ne veuille ou ne sache comment faire du social sans faire exploser le budget.

Quel est le plan chef? Quelle est la tactique?

Plusieurs couacs déjà sur ce sujet douloureux, hausse de la TVA ou pas? On croit savoir déjà que les allocations familiales seront au régime, les places de crèches ne verront pas le jour, les dentistes dans les écoles n'iront plus surveiller les dents des enfants, et autres "petites mesures" mais tout cela ressemble à du bricolage alors qu'il faudrait réformer et surtout décider de réduire le nombre de fonctionnaires et réduire la voilure de l'Etat.

Hollande aura t-il le courage de réformer vraiment, les français accepteront ils de prendre conscience que de notre attitude dépendra la vie de nos enfants et petits enfants, on ne peut dépenser plus que ce que l'on gagne, les dettes doivent être remboursées un jour ou l'autre.



 Jacques Attali appelle la France à faire preuve d’«optimisme». «Etre positif, ce n’est pas se voiler la face. C’est prendre conscience des difficultés pour tenter de les surmonter», assène l’ancien conseiller de François Mitterrand. «Ces nouveaux résultats appellent à une prise en compte renforcée du long terme dans les politiques publiques», ajoute-t-il. C’est le sens du rapport qu’il a remis en 2013 au président de la République, et l’objectif que les fondateurs du Positive Economy Forum ont donné aux rencontres prévues du 24 au 26 septembre au Havre. Manuel Valls, Ségolène Royal et Emmanuel Macron y sont notamment attendus.

20mn


2 commentaires:

Christine a dit…

jacques a aussi dit
"Dès qu’il dépasse 60-65 ans l’homme vit plus longtemps qu’il ne produit et il coûte cher à la société. La vieillesse est actuellement un marché, mais il n’est pas solvable. Je suis pour ma part en tant que socialiste contre l’allongement de la vie. L’euthanasie sera un des instruments essentiels de nos sociétés futures." (1981)

zelindor a dit…

c'est parfait tuons les vieux,
bon ben adieu alors
c'est quand mon tour ????