mardi 14 septembre 2010

Si je t'oublie, Versailles.

                                           Murakami

Le château de Versailles est une merveille qui draine  environ 4 millions de visiteurs dans l'année, certaines n'hésitent plus et parlent de Versailles-Land. Le flux énorme des visiteurs le dégrade à toute vitesse et es choix  qui y sont faits défient parfois l'entendement. Les boiseries du château sont ainsi jaunes.



          superbe jaune des boiseries, ils auraient pu faire blanc, comme d'habitude, mais rêvant d'or et sans avoir les  moyens de leurs ambitions, jaune pisseux!

Avez vous vu déjà des châteaux ainsi fagotés? Non? Tant mieux, jusqu'à présent depuis le célèbre Viollet -le -Duc qui disait:

« Restaurer un édifice, ce n'est pas l'entretenir, le réparer ou le refaire, c'est le rétablir dans un état complet qui peut n'avoir jamais existé à un moment donné. »

La règle établie  dans la restauration, la conservation et la mise en valeur des biens du patrimoine national était le respect plein et entier des œuvres que l'on prétendait servir.

A Versailles, on hésite plus  devant rien et on expose des trucs minables qui se prétendent œuvres d'art, au gogo de le croire. au touriste de le subir.





                                               Jeff Koons, si, si c'est de l'ARTTTTTTTTT


En ce moment je plains de tout mon cœur les touristes venant  du bout du monde pour voir enfin, la merveille des merveilles, leur visite du château doit être irrémédiablement gâchée par des jouets abandonnés ici où là par des égos démesurés.



                                     Murakami, c'est cool, non?

Les artistes s'amusent, je suppose que Frédéric Mitterrand trouve cela génial , il a raison, je devrais faire attention, tout ceux qui ne s'extasient pas et trouvent cela  malséant sont jugés obscurantistes...


                                          Encore le merveilleux Murakami

Je revendique mon droit à rester obscurantiste. Je ne serais surement pas seule à le proclamer. Le patrimoine d'un pays appartient à ses citoyens et non à une minorité de rigolos qui en font n'importe quoi, privant ainsi les ayant droits (nous) du simple plaisir d'admirer les œuvres d'art dont nous sommes les légitimes héritiers.

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