vendredi 11 mars 2011

Barrage au ruisseau.

Les vacances en tribu, entre  rêve et vérité parfois acrobatique. En ce moment nous sommes treize à la maison, LHom et moi avec nos deux derniers, mon frère et sa femme deux ados, potes de mes fils, un petit garçon de onze ans et leur petite  dernière de neuf; je garde aussi  trois de mes  petits fils ( huit, six et deux ans et demi) sans oublier un teckel très jeune qui fait très peur aux deux plus jeunes ...

Cohabitation délicate entre les ados qui jouent jusqu'à pas d'heure à des parties de poursuite dans le jardin et se lèvent le plus tard possible et mes petits qui sont prêts à dévorer la vie dès six heures du matin et souhaitent aller voir les grands dès leurs petits déjeuners avalés...

Le soleil est de la partie et le premier barbecue de la saison programmé, ce temps clément est un cadeau pour tous, des parties de ping pong acharnées deviennent tournois improvisés. Une bande de sept enfants organisent un barrage sur le ruisseau qui coule en bas de la petite combe entourée de bois à portée de voix, ils remontent, jeans crottés, bottes trempées, mais ces jeux sont éternels à la maison, scouts montrent aux non-scouts des techniques nouvelles, et tous se remémorent les anciens ouvrages pour discuter inlassablement de leurs avantages et de leurs défauts.






Ces barrages sur ruisseaux font partie depuis presque vingt ans des us familiaux, Yann (31ans à présent) et Camille (30ans) avaient déjà joué avec une bande de cousins des étés entiers à dominer la puissance d'un tout petit ru, de grands frères en jeunes cousins, de cousins en petits neveux la tradition se passe et je sais que des générations d'enfants feront bien des barrages, encore dans ce ruisseau.




Autrefois je fulminais  contre ces jeans qui tenaient seuls debout grâce à la boue séchée, nous ne disons plus rien, veillons seulement à ce que leurs tenues soient adaptées, vieux jeans troués et pulls informes, en fin de saison Lhom inspecte nos outils et fait remonter pelles et piochons qui auraient servis à leurs travaux.



A présent j'aime les voir partir en petite bande de six gars et une seule petite fille vêtue de rose, ils cherchent et trouvent l'aventure de leurs rêves en bas des prés et nous savons que la belle saison est enfin arrivée.


3 commentaires:

maya a dit…

De merveilleux souvenirs engrangés dans la tête de ces petits quand ils font des barrages dans la rivière. Tout ça dans le cadre idyllique de ce qui est devenu votre maison de famille et certainement le berceau de bien jolies histoires, même si, je n'en doute pas, l'intendance n'est pas toujours facile à gérer. Effectivement les petits se lèvent tôt et les ados tard! alors la cohabitation est parfois acrobatique, sans compter le ravitaillement et les repas à préparer mais quand ça ne dure pas trop longtemps ça reste un plaisir. Bonnes vacances...

Anonyme a dit…

Je pense que le dernier membre de cette grande famille est un Coker tricolore et non un Tekel !

Ladywaterloo a dit…

Certes, mais on protège l'anonymat de tous, même celui des chiens.... :)