lundi 29 août 2011

Dire "Adieu" à l'été.

Cette année la maison pleine ne se vide qu'à grand regret, certain, tel un ami de Guillaume  (le squatteur) m'ont prévenu dès leur arrivée

Je resterai là, jusqu'à ce que vous me mettiez à la porte


D'autres sont déjà repartis, Alice Théo et Victoria,  Guillaume joue à "Je fais un malheur, je pars, retiens moi!" et revient trois jours plus tard. Mais nous savons tous ici, que l'été a ses jours comptés, bientôt il faudra tourner la page et partir pour une autre année.

Hier soir, Marc a ressorti la boîte de flibustier, boite en bois qui a du contenir autrefois trois bouteilles de vin, bouteilles bues, fête finie, nous l'avions gardée et  depuis elle contient pétards et fusées qui firent de belles soirées en un rituel qui s'est perdu, le 14 Juillet nous devancions avec nos pétards et petites fusées le feu d'artifice tiré dans la vallée. Cela fait deux ou trois ans, hélas, qu'attendant en vain "la bande des artificiers" plus personne n'a tiré de mini feu d'artifice dans le jardin. Dommage. Marc, Maxime, Antonin, Valentin et Hubert, ont tiré hier soir les restes de ces feux d'antan. J'ai retrouvé alors ces souvenirs de jours d'"avant",  avant pas si loin cependant, il n'y a pas une poignée d'années.

Je ne me souviens plus où les enfants achetaient ces pétards, mais me suis promis à l'occasion de reconstituer une réserve, après tout, nous avons bien pâte à modeler, ballons de baudruche, fils de scoubidou, peinture aux doigt et  bulles de savons pour les plus jeunes et pourquoi pas remplir cette boîte au trésor qui est cachée dans un endroit inaccessible aux petits.

Il y a eu d'autre soirée avant, Guillaume préparant une carafe de punch, avec une demie bouteille de rhum, les jeunes après dînée ont eu quartier libre et jusqu'à pas d'heure, enfin très tôt le matin nous nous étions retranché dans notre chambre, le vieux billard fut pris d'assaut.

En découvrant la carafe de punch au frigo, j'ai eu l'intuition que ce punch était fort et magique, plus que le rhum et le jus d'ananas, il donnait  la liberté de vivre. Cette liberté de vivre, parenthèse dans nos vies, bulle un peu magique qu'est notre maison, je la rangerai avec mon mari un peu plus tard en saison, en peaufinerai encore le décor des fleurs aux vieux disques de rocks qui dorment dans le placard.

Lhom et les jeunes ce midi ont décidé de déjeuner d'une raclette, sur la terrasse. La terrasse a toujours résonné de rires et conversations depuis que la maison existe, sous les tilleuls plantés il y a plus de cent ans, la vie continuera, demain il y a aura un autre été, et puis après sans fin, rires et pétards animeront la maison, même après notre départ.

1 commentaire:

Sandrine B. a dit…

Le livre de votre été se referme bientôt, un autre tome s'écrira et j'en suis certaine, s'enrichira de nouveaux squatters attirés par votre accueil si chaleureux
Cette maison est marquée à jamais !!!