mardi 2 août 2011

Vide-grenier, maison pleine.



Les jours d'été s'alignent comme les chaussures d'enfants sur les radiateurs de la véranda, mignons et pleins d'avenirs, le soir, je m'endors sans avoir pu lire une ligne, sentiment d'avoir réussi certaines choses et ratées d'autres, vie pleine, comme l'espace de nos radiateurs, plus de place ne serait ce que pour une autre paire de chaussons et je sais cependant que plus tard, d'autres souliers trouveront place à leurs côtés.

Ce matin LHom et moi nous nous sommes offerts deux heures de récréation, un vide grenier dans le village d'à coté, l'aîné de mes petits fils tout juste neuf ans, ne connaissait cet étrange mot et après explication parut vaguement intéressé, bien que LHom  parut hésitant, je décidais de l'embarquer,  ce jeune homme doit découvrir l'été aussi tout autre chose, sa maman, ravie pour son fils, de l'aubaine lui confia un billet de dix euros, avec mission de s'offrir ce qu'il voulait.

Ce vide grenier et aussi une assemblée de brocanteurs et nous écumâmes tous les stands avec enthousiasme
et curiosité. David, regardait intéressé  bien des objets un instant hésitant devant un petit avion en métal réveil, il
renonça,  nous partagions avec lui certaines questions et hésitions sur d'autres objets.



Un stand tenu par un jeune blondinet de dix ans, l'arrêta, les Pokémon, lui semblèrent une aubaine, LHom pas trop patient, passa son chemin, je comprenais l'intérêt de mon petit fils car j'ai lu un résumé de thèse sur les Pokémon et ai définitivement compris que ce jeu n'est pas à l'image des images qui le représente, la stratégie
 asiatique des règles  permet différents niveau de jeux. Nous nous sommes arrêtés et David put constater que ces cartes étaient de la dernière série, valeur certaine, il examina les cartes et décida  d'acheter le tout.

La carte de moins de 90 points à 0.10 centimes, les plus fortes à 1 euro les trois, le compte fut compliqué , mais le total des seize cartes parut être trois euros. David fut enchanté, la maman du vendeur confirma le total, et mon petit fils fit sa première affaire, heureux, enchanté et sûr de gagner ses prochains combats.

Lhom eut l'oeil attiré par un vendeur de couteaux de poche, revendeur de fonds de commerces de couteliers probablement, sept euros l'un dix les deux, il choisit deux couteaux à champignons, un peu dépitée, je pris alors le petit couteau que j'avais repéré pour mes propres sorties champignons, le mien ayant été perdu dans le pré en dessous de la maison, il y a deux ou trois ans,  par Valentin à qui je le prêtai, puis afin de faire vraiment affaire un couteau de pêche que je destine à Camille.

Puis nous aperçûmes Kino, sur un stand, coup de coeur, LHom alla la marchander et nous l'avons installée dans le jardin. En retard par la suite, forcément, je courus après le temps, je regarde Kino puis me dis:

T'as qu'à croire ma belle! Je suis partie à temps, mais je n'ai pas le temps, en retard, en retard, je suis encore en retard!






                                           Kino

1 commentaire:

Anne** a dit…

La tortue, dans l'idée, est un animal sympathique. Les enfants ont eu de petites tortues d'eau, et chez mes parents, il y avait toujours une Zoé dans le jardin, belle tortue terrestre qui vivait sa vie.
Dernièrement, j'ai accepté dans un élan de bonté non réfléchi, de m'occuper de l'énorme tortue d'eau d'amis qui s'absentaient. La bête est très grosse, vit dans une bassine en plastique jaune, dont il faut l'extraire pour qu'elle se balade un peu dans l'appartement et en profiter pour nettoyer la bassine.
J'ai détesté la tortue dès le premier jour (je m'en doutais un peu à vrai dire). Pour avoir un contact avec cet animal, je n'ai pas su comment m'y prendre. Son regard glauque et hypocrite, quasi méprisant, je n'ai pas aimé du tout. Saisir la bête ne fut pas simple. La caresser ?
Je l'ai imaginée dans un bassin, le tien par exemple, vivant comme une tortue, sans qu'il soit nécéssaire de lui apporter une salade et du saumon. Emergeant d'une feuille de nénuphar, les enfants à sa recherche dans les herbes. Elle, se faisant désirer. Voilà une tortue que j'aurais aimée. Loin de la cuvette en plastique, des pattes glissant sur le parquet, et de moi, répugnant à la prendre à pleines mains. En plus, j'en suis sûre, elle ne m'aime pas ! Et boude quand je l'approche. Plus jamais je ne garderai cette tortue. C'est tellement plus agréable de garder des enfants !