La haubosse a frappé.

A tant parler de mal, il finit par arriver, les vieilles auraient donc raison, ne pas évoquer la maladie tient loin le médecin, ce week end, Victoria et Paul ont été malades, attaque fulgurante de haubosse, sans le gratouillis d'épaule néanmoins mais avec son lot de diarrhées et vomissements, les petits ont eu la même haubosse que la reine d'Angleterre.

 J'ai tenter de dérider ainsi Victoria, de savoir que même une reine pouvait aller à l’hôpital car malade, d’une bête gastro chez une très vieille dame, mais elle a jugé plutôt décevant que le fait d'être princesse, roi et reine ne mette pas à l'abri de ces désagréments.

La machine à laver a tourné, tourné et encore tourné, le service pressing suivait, miss trotte menue était silencieuse encore plus menue, son petit visage émacié, nous lui avions installé un lit dans le petit salon, lit bateau, qui sert de lit de repos ce fut un bon plan pour qu'elle puisse dormir et se reposer sans se sentir exclue de la famille.  Petit Paul, lui était moins malade, les deux ensembles occupaient leur père et mère, grand père et grand mère, encore plus que d'accoutumée.

Alice venue pour se reposer se lève jusqu'à une dizaine de fois dans la nuit pour ses petits qui ne veulent "que maman", le repos n'est pas au rendez vous, encore maintenant.

Ce matin les enfants allaient bien mieux, le soleil a donné un air de printemps et nous avons pu profiter de la terrasse quelques instants, où j'ai constaté que des pâquerettes avaient fleuri sous la neige, qui vient tout juste de fondre. Paul   (8 mois) était ravi de découvrir la joie d'être assis sur de l'herbe, grattouiller un peu la terre lui paraissait une expérience merveilleuse mais il du renoncer à son plus cher désir, goûter herbe et terre, il attendra cet été et une occasion favorable  où les regards des adultes seront moins attentifs.

La maison est encore pour trois jours à l'heure des petits, et si parfois je peste à la recherche d'un peu de tranquillité, je craque plus que je ne peste.

Mercredi sort au cinéma "Au bout du Conte" film d'Agnes Jaoui et Pierre Bacri, les deux minuscules extraits  disponibles m'ont convaincu d'aller rire au ciné.

                                               Au bout du Conte.