lundi 10 mars 2014

Angelina Jordan



D'habitude je déteste les enfants prodiges, j'ai toujours le sentiment que des parents à la recherche de notoriété  l'acquierent par enfant interposé. Enfants que l'on privent de leur enfance bien souvent, enfants exploités, enfants qui souvent tombent ensuite dans l'oubli après d'éphèmères succès, quels souvenirs gardent-ils alors, celle d'une aventure très cool ou l'amertume de l'anonymat retrouvé les écrase t-elle?

 Angelina Jordan, petite fille de sept ans interpétant Bloomy Sunday de Billie Holliday, est tout simplement une vraie artiste de jazz, être artiste de jazz à sept ans est épatant. Cette petite fille sera t-elle une grande artiste ,  nul ne le sait, mais il parait improbable qu'elle arrête de chanter ne serait que par plaisir. Car  non seulement elle chante  le jazz mais elle le vit sur scène.

Je souhaite à cette enfant de garder toute sa vie le souvenir de la soirée où elle a remporté ce succès, un peu comme une autre enfant se souviendra d'un super cadeau de Noël, les Noëls peuvent avoir des saveurs très différentes, celle ci est très originale.


Angelina prend des leçons de chants depuis quatre ans. Parmi ses artistes préférées, Julie London, Shirley Bassey et Nancy Sinatra. Pour tenter sa chance au télécrochet, elle a choisi sa chanson «au hasard», a-t-elle expliqué à la chaîne norvégienne  TV 2. «J'aime le jazz, mais "Gloomy Sunday" est un accident. C'était une nuit, je ne pouvais pas dormir (...). J'ai écouté du jazz sur YouTube avant de m'endormir. Puis me vint l'image d'une belle dame qui crie au ciel, les yeux fermés. Je parle de la reine du jazz, Billie Holiday. Après cette nuit là, j'ai écouté "Gloomy Sunday" tous les jours. J'aime la mélodie. J'ai très bien compris le texte.» «Gloomy Sunday» raconte un rêve dans lequel le narrateur pleure la  de l'être aimé. Le Parisien

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