Les grandes vacances sont elles en sursis ? Luc Chatel les remet en question en rappelant fort à propos que ces grandes vacances avaient été instaurées pour permettre aux enfants de paysans de participer aux récoltes. Il n’y a presque plus d e paysans, et de toute façon les enfants ne participent plus vraiment aux récoltes mécanisées. Soit.
Le casse tête des familles avec les zones géographiques de congés va s’accentuer. Telle zone sortirait le 7 juillet, une autre le 14 juillet et telle autre le 21, pour une reprise des cours étalée entre le 21 Août et le 8 septembre. Casse tête de réunir les cousins, organiser mariage ou fêtes de famille. Difficulté accrue pour les familles dont les parents ont divorcé et vivent dans des zones différentes, ou simplement des jeunes pensionnaires ne seront pas en vacances en même temps que le reste de leur famille.
Les grands-mères, se désolent bien souvent de ne pouvoir réunir les « cousins », et ceux-ci ne se connaissent guère arrivés à l’âge adulte ; l’étalement des vacances en est déjà responsable, entre les activités extrascolaires et le peu de vacances qu’ils ont en commun on renonce bien souvent à la co-éducation de groupe estivale.
Les petits citadins prisonniers des canicules entrainant de plus en plus souvent des alertes pollutions sont eux de plus en plus nombreux. Fin juin, ils ont le teint pâle et les yeux rouges d’allergies. Comment en effet aérer vraiment des enfants dans les grandes agglomérations ? Habitant Paris, j’avais renoncé aux squares pollués, sales où surtout les enfants ne doivent pas toucher au sable, nous les emmenions parfois au bois, avec une stricte interdiction ne serait-ce que de s’asseoir sans avoir méticuleusement inspecté les brins d’herbe au préalable.
A cette époque là, je bouclais les cartables, neufs, trousses aux affaires marquées fin juin, et revenais la veille de la rentrée scolaire très tard, les enfants allaient à l’école du sable dans les sandales. Alice se souvient encore de sa fatigue les jours de rentrée scolaire, j’arguais que ces jours là de toute façon à l’école c’est papotage des maitresses et tourisme scolaire, les choses sérieuse mettaient deux ou trois jours à s’enclencher, largement le temps de récupérer d’une veillée tardive.
J’ai toujours trouvé ahurissant que les rythmes scolaires ne soient pas différents selon votre lieu d’habitat, à la campagne, respecter le rythme des enfants est bien plus facile, dès la sortie des classes, les beaux soirs de juin, les enfants font du vélo dans la rue, se donnent rendez vous au plan d’eau et ont une vie bien plus satisfaisante.
En ville, ils attendent dans des appartements surchauffés la date de leur libération, le jour des vacances.
4 commentaires:
En meme temps, pour les parents qui bossent, moins il y a de vacances, moins il y a de casse-tete de "ou va-ton caser les schtroumpfs cette annee", d'autant que je te rappelle que les grand- meres indignes n'ont pas envie d'accueillir leurs petits enfants citadins sans leurs parents, et encore moins tous ensemble. depuis quand prones-tu la reunion de cousin???
1/Penelope ne prône pas la réunion de cousins mais la révolte quelle que soient les propositions!
2/Penses-tu vraiment que raccourcir les grandes vacances soit souhaitable pour les "schtroumpfs" ?
je crois que 6 semaines c'est largement suffisant, c'est d'ailleurs ce qu'ils ont dans beaucoup de pays du Nord, ils ne s'en portent pas plus mal
Charlotte chez toi, les enfants sortent le 15 juin, non? chez nous le 7 juillet, c'est différent, et la rentrée est simultanée dans les deux pays.
Je refuse de passer trois semaines sans pouvoir aller faire pipi sans craindre de retrouver ton schtroumpf perché sur une échelle ou en train de regarder le tracteur manœuvrer, dehors, sur la route.
Plus prosaïquement encore un enfant qui pleure la nuit, en demandant "Maman" et fait des arrêts respiratoires comme on claque des doigts, moi, ça me fait peur.
Je serais ravie de garder les enfants dès qu'ils ont 4 ou 5 ans, Pierre par exemple est tout à fait gérable.
Je ne prône pas la réunion des bébés cousins, mais celle de la génération d'au dessus, tes frères ados, s'entendent très bien avec leurs cousins, que je tente, très souvent vainement d'avoir à la maison (scoutisme et dates décalées vouent à l'échec déjà trois tentatives sur quatre...)
D'autre part, la situation de plus d'un ménages sur trois est celle de familles recomposées, pas toujours dans les mêmes zones, le casse tête est assez éprouvant.
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