La désobéissance civile est parfois un devoir, il y a plusieurs formes, de résistances, dont les zazous.....
Il y a chez moi un côté zazou, il chuchotait, puis peu à peu devant la France qui marche sur la tête, je vais me convertir, je suis zazou de l’âme et vais l’affirmer.
Tout autour de moi se rigidifie, il n’y a plus de hippie, plus de futilité , plus de liberté. On va bientôt devoir se battre pour fumer une clope chez soi ou prendre l’apéro ! Ne crachez pas et ne marchez pas sur la pelouse, et surtout, surtout ne riez pas !
Travaillez jusqu’à 75 ans, faites du sport et ne bouffez plus de chocolat, vous y arriverez. Tant qu’à faire mourir si vivre est aussi emmerdant. Le ciel enrage, et nous tombe sur la tête, le bourdon est là.
Tout est grave, pesant, en ce moment, où est le rêve ? Dans mon jardin, certes mais vais-je devoir devenir ermite ? Peut-être pas, rejoindre des dissidents, dans des caves sombres, débraillés de vestes à carreaux trop grandes et se moquant impunément de l’ordre, la dérision est une arme.
« juil. 1942 - Un jour de juillet 1942, un groupe de zazous remonta les Champs-Elysées en brandissant deux cannes à pêche chacun. La police laissa faire car elle ne voyait là qu'un monôme de potaches. Les zazous criaient en chœur : « De ! » et brandissaient leurs deux gaules en rythme. A leur manière, en bons héritiers du dadaïsme qu'ils étaient, les zazous rendaient hommage au général de Gaulle. »
Par leurs impertinences, ils risquèrent leurs vies. Car les nazis ne s’y trompèrent pas, swing et mode vestimentaire n’étaient que la partie émergée d’un courant contestant l’ordre établi. Les incroyables et merveilleuses étaient les zazous du début du XIX siècle.
« Pendant l'Occupation, les zazous exprimèrent leur non-conformisme et leur opposition au régime en organisant des concours de danse, qui les opposaient parfois aux soldats allemands. Lorsque les lois raciales de Pétain et des Nazis obligèrent les Juifs à porter l'étoile jaune, un certain nombre de zazous, par défi, s'affichèrent avec une étoile jaune marquée Zazou, Swing ou Goy[1]. Ils furent arrêtés et conduits au camp de Drancy avant d'être relâchés. »
Je serais plus zazou que résistante, car les actes de résistances font bien des dégâts collatéraux et ne nient pas aussi profondément les idéologies que l’on veut combattre que la simple dérision. Mon coup de bambou zazou n’est pas du hasard mais la conséquence de cette lecture chez Célestissima:
« Je rejette les extrêmes de gauche et de droite. L’idéologie marxiste comme l’idéologie nazie dont elles sont issues sont des abominations. » affirme une autre personne. Sur le web on peut tout écrire même les plus pervers des amalgames.
Si les deux idéologies ont effectivement provoqué des millions de morts et d’inédites atrocités, comparer l’une à l’autre est insensé.
Le marxisme visait au bonheur des peuples, à la justice sociale et au partage de richesses.
Il a été dévoyé, traîné dans la boue, utilisé à des fins totalitaires, il a servi de prétexte à des génocides. C’est vrai. Mais l’idée de départ est humaniste. Idéologie perfectible, le marxisme peut être modifié, adapté, afin de ne plus jamais être un prétexte à l’asservissement ou au massacre des peuples. Il peut constituer le point de départ d’une réflexion.
Le nazisme n’est pas devenu une idéologie monstrueuse et exterminatrice, il l’était dès sa conception. C’est son postulat. Il doit être éradiqué, sans appel, sans le moindre doute.
Je déduis : tuez mais ayez une idéologie sympa au départ, cela vous exonère. Je ne peux combattre cela, il ne me reste qu’une seule solution, je suis zazou, je suis zazou !
" L’autre personne " est Didier Goux , je hais ce genre de truc, une autre personne, je cafte mais je ne dis pas qui c’est une forme de mépris suprême, la suppression du nom, sa perte d'identité, parfaite négation de l’autre.
Car au-delà de cet incident qui oppose deux blogueurs, je vois la rigidification de toute notre société, montée de communautarismes, jeunes contre vieux, vieux contre jeunes, privés contre public ,public contre privé, gauche contre droite, et même mangeurs de saucisson contre pas-mangeur de saucisson, le bien est de "gôche" de toute façon, si vous ne vous reconnaissez pas dans ces brâmants d'humanitude mono-penséiste, , une seule solution, soyons zazou, soyons zazou !
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