dimanche 21 septembre 2014

Le retour de Zorro.

Attention bonnes braves gens, changement d'horaires pour le retour de Zorro, je me souviens du temps ou cette émission était programmée à 19 heures sur la 3, je ne sais pourquoi elle est programmée ce soir sur la 2 à 20 heures.

 Je n'ai pas regardé si c'était le beau Delahousse qui présente cette nouvelle émission de divertissement, mais cela serait parfait pour affrioler les ménagères de moins de 50 ans, je ne suis pas concernée!




On dira ce qu'on veut mais Sarko est plus dynamique que Hollande, il est tout aussi anormal que lui mais ne cherche pas à concurrencer la catégorie Bidochon, ni à imiter qui que ce soit, lui c'est lui et que ceux qui le souhaitent se rallient à son panache blanc,  et pour les autres, tant pis.

Zorro est le renard en espagnol, je l'ignorais lorsque j'ai adopté ce surnom qui lui colle comme un gant, Cochinillot serait alors celui de...  Garcia, no? Si!

Au hasard de mes tribulations, je connais le surnom de Sarko donné par toute les merdias, en private joke. Sarkouille, Sarkouille, comme Sarkouille la fripouille,  Sarkouille comme Jacquouille  dans Les Visiteurs, interprété par Jean Reno , le héros et Christian Clavier, l'anti-héros.

Clavier et Sarko c'est une longue histoire, débutée sur les bancs du lycée à Neuilly, entre gens sans dents, et surtout sans terres pour nos deux pauvres malheureux. Gens sans terres mais formant une ligue sans faiblesse contre les intellichiants, réunissant quelques moins-cons, sans peur ni remords.


Christian Clavier a tellement bavé d'avoir comme ami l'horrible  Sarko qu'il s'est tiré à Londres afin qu'on lui fiche la paix. Même aujourd'hui, après le succès de son dernier film,  il doit se justifier encore.

 "Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, un film de gauche ? Qu'est-ce que c'est que cette connerie ? Il faudra m'expliquer la différence entre
 un film de gauche et un film de droite." Mais le comédien balaye large et évoque aussi sa proche amitié avec Nicolas Sarkozy :
 "Nicolas Sarkozy ? Je suis simplement l'ami d'un homme que j'aime. Je ne vois pas au nom de quoi je devrais cesser de l'aimer."
Celui qui a quitté la France pour s'installer dans la capitale anglaise semble avoir maintenant le recul pour porter un regard sur ses 
(anciens) compatriotes : "Notre paradoxe, à nous autres Français, c'est que nous sommes pétris de préjugés et qu'en même temps 
nous sommes toujours prêts à les faire sauter. (...) En France, c'est même un sport national : il faut être "intellichiant" 
et ne parler que du fond, même quand il n'y en a pas !" People Première
Tout cela n'est pas du passé, les gens se souviennent encore du Sarkozy qui a donné 600 milliards aux riches et déjeune au Fouquet, l'image des merdias lui colle à la peau et bien que la sainteté de Hollande voit son cours en baisse, certains l'imaginent encore  honnête homme.

Ce soir, pour la première fois depuis bien des mois je regarderai les infos à la télé, le spectacle devrait être interessant et le discours à étudier de près.


J'ai vu monter comme une marée inexorable le désarroi, le rejet, la colère à l'endroit du pouvoir, de sa majorité mais plus largement de tout ce qui touche de près ou de loin à la politique.J'ai senti chez beaucoup de Français la tentation de ne plus croire en rien ni en personne, comme si tout se valait, ou plutôt comme si plus rien ne valait quoi que ce soit. Cette absence de tout espoir si spécifique à la France d'aujourd'hui nous oblige à nous réinventer profondément. Je me suis interrogé sans concession sur l'opportunité d'un retour à la vie politique que j'avais arrêtée sans amertume et sans regret.

Sarkozy, le 19//09/14

2 commentaires:

zelindor a dit…

la ménagère de plus de 60 ans regardera le beau Delahousse
et talentueux...
et Sarko CE SOIR
Belle photo à cheval

Ladywaterloo a dit…

Ben et que moi aussi!

Non mais, j'adore ce genre de spectacle, je sais que c'est du spectacle, mais sincèrement c'est moins hypocrite que Hollande sous la pluie à l'île de Sein, mon héros n'est pas un gros mou qui se donne comme challenge perso, la pluie...