mardi 2 septembre 2014

Ma dernière rentrée.

Le coeur en vrille, aujourd'hui, j'ai "fait" la dernière rentrée scolaire de mon dernier fils, enfin je l'espère quand même, rater le bac serait ballot.

Le coeur en vrille car le nid se vide et aussi le coeur soulagé, ouf l'été s'est bien passé, enfin sauf la météo au rabais, mais que fait le gouvernement? On paie des taxes foncières élevées c'est non seulement pour un service de voierie et d'enlèvement des déchets ménagers mais aussi, je le souligne du soleil en été, enfin bref, tout va mal, rien n'allait bien.

Cette après midi nous avons donc "fait" la rentrée de Hubert, Valentin et moi  étions restés dans la voiture sinon c'était la honte quand même, puis ayant laissé Hubert dans son internat, nous sommes allés à Ikéa, attendez Ikea,à  Clermont Ferrand, c'est  L'évènement régional, le temple de la maison jolie, cool et pas chère à ma porte..

Nous avons découvert Ikéa, à Paris il y a exactement, 25 ans. Depuis je suis une adepte inconditionnelle, le marketing est  génial et j'ai parfois envie de ne même pas savoir comment ça marche, en vrai, nul n'est parfait.


Il fallait bien acheter quelques trucs pour Valentin, meubler une coloc à partir de rien ne s'invente pas. Les granges ont été fouillées, des meubles lavés, les photos envoyées à la coloc, les affaires soupesées et jugées par deux jeunes de vingt ans, et j'ai bien rigolé, c'est mon sixième enfant aussi je ne suis pas trop surprise.

Valentin outre son lit et deux ou trois bricoles tenait à acheter deux choses, une cuillère à pâtes et une passoire, sa coloc apporte des casseroles et les pâtes sont à la base de la survie de Valentin.

Valentin ne connaissait même pas Ikéa, enfin il se souvenait vaguement que petit je l'avais emmené, il est vrai que j'emmenais le moins souvent possible mes enfants faire des courses et qu'ils ont grandi sans connaitre ce concept ludique d'emmenagement de tout, du garage au salon, du wawa à la cuisine.

Mon mari ne souhaitait pas trop que je m'attarde sur toutes les nouveautés, aussi je suis partie du magasin un peu frustrée. En rentrant, j'ai saisi le téléphone et ai téléphoné à mes filles, consolation certaine, puis ai appelé mon dernier né, Hubert.

Une fois, deux fois, en vain,  je n'étais pas si insistante, enfin un peu, il finit par décrocher et me dit que le week end n'est pas si loin

Allons maman au pire c'est dans quatre jours!









Je sais qu'un vague sentiment de culpabilité m'envahit parfois à la rentrée comme si j'avais abandonné mes enfants, je sais aussi que même si la quiètude de la maison leur plait, vivre ailleurs leur plait aussi.

Ainsi va la vie, mais dans dix mois je mettrai des cierges à Sainte Rita, Sainte Monique et Saint  Joseph afin que mes fils aient leurs examens, et puissent devenir le plus rapidement possible autonomes, adultes et responsables.

Souvent femme varie, bien malheureux celui qui s'y fie.

4 commentaires:

Martine a dit…

Et oui, regarder partir nos petits est difficile mais on ne peut revenir en arrière. Bon, j'enfonce les portes ouvertes. Ikea, c'est sympa mais c'est aussi un peu l'enfer: tentations et puis le problème c'est qu'on retrouve un peu la même chose chez tout le monde. Chiner aussi c'est chouette mais demande du boulot pour cirer les meubles, les traiter contre les vers... Quoique chez Ikea, il faut tout assembler soi-même. Je préfère finalement les magasins de meubles bien français qui ont aussi de très belles choses et un service après vente performant.

Sylvie L a dit…

Même sentiment que toi ce matin Lady, j'ai déposé N°2 au lycée pour sa pré-rentrée en terminale et je me suis dit que c'était la dernière et que le temps passe trop vite ....

Sophie a dit…

Plus qu'un " petit " dont il faut se soucier de trouver une colocation, voir ce qu'il y manque, etc...
La boule au ventre, le syndrome du nid vide, c'était en septembre dernier et heureusement, cela n'a pas trop duré !
IKEA, c'est tout de même pas mal, même si je suis d'accord sur le fond avec Martine !
Et en plus j'ai la chance depuis quelques années d'en avoir un à pas plus de 15 minutes en voiture, qui dit mieux ! Mais on y va toujours pour une lampe et on ressort avec tout un tas de bric à brac, ils sont forts ces suédois !

Ladywaterloo a dit…

J'adore Ikéa, j'ai les mêmes tabourets, les mêmes étagères que tout le monde, si ces meubles me plaisent, et plaisent aux autres pourquoi pas?

Pour cela je suis parfaitement "communiste", la même chose pour tous. Et pourtant ma maison ne ressemble à celle de personne.


Billy est partout, chez nous comme ailleurs, mais c'est le type même d'étagères qui va partout, j'ai les premières depuis 25 ans.

Les meubles anciens, que j'adore et multiplie, sont moins performants quand on recherche du gain de place, ou alors il faut faire soi même, mais il faut être doué, outillé et avoir du temps, cela revient en outre plus cher.

Il y a deux ans, une de mes amies critiquait IKEA pensant que nous n'en avions pas, avec stupefaction et sur ma visite guidée, elle a découvert que dans ma grande maison, seuls les salons et salle à manger avaient échappé au suédois.

La force d'Ikéa? Je crois leurs stylistes.

@Sylvie, j'espère que nos deux enfants auront leurs bacs,et on tournera encore une page.